Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: 1grisou

Beta-reader(s): Grifter, TOKRA

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 13 capitoli

Pubblicato: 04-02-09

Ultimo aggiornamento: 07-11-10

 

Commenti: 158 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Avez vous déjà eu une impression de déjà vu ? Non ? Alors venez lire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Une journée sans fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une journée sans fin

 

Capitolo 3 :: 2. Rêve ou réalité ?

Pubblicato: 10-02-09 - Ultimo aggiornamento: 12-02-09

Commenti: OUIN ! OUIN ! J’ai mal. Vous êtes méchante avec vos massues. Vous m’avez mis une sacrée raclée. Heureusement que personne n’a sortit une arme car vous n’auriez jamais eu la suite LOL. Pitié, ne me frappé plus. Sinon, un grand bravo à Makimura, Bindy5 et à Tokra. Et oui, elles ont réagit avec le titre. Mais arrivera-t-il réellement à la sauver ? Je ne sais pas encore. Si mais cela n’est pas pour tous de suite. Je suis sadique HIHIHI. Mais plus de massue SVP. Je n’ai pas la résistance de Ryo ou Mick, MOI. Big kiss et bonne lecture.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Il faisait beau. Le mois de mars arrivait à sa fin donnant un avant goût des belles journées ensoleillées qui se profilaient au loin. Les rues étaient de plus en plus animées et les vitrines commençaient à afficher leurs collections d’été.  

 

Situé dans le quartier de Shinjuku un immeuble de brique rouges se dressait un peu en retrait. Sur les deux occupants habituels, il ne restait qu’un homme endormi, brun, grand et très athlétique. Les quelques rayons de soleil arrivant à passer les stores vinrent caresser son visage crispé et marqué par la souffrance qu’il ressentait au fond de lui, le tirant délicatement de ses songes érotiques peuplés de femmes prêtes à assouvirent ses moindres fantasmes. Cependant, une seule se détachait du lot : Kaori.  

 

Kaori, le simple souvenir de ce prénom réveilla la déchirure du fond de son cœur. Puis après quelques secondes, les souvenirs refirent surface. Le coup de feu, cette sensation de vide, la souffrance de n’avoir rien pu faire, le médaillon…  

 

Il ouvrit les yeux. Il était allé dans la chambre de Kaori et s’y était endormi. Il porta sa main à son cou pour toucher le dernier présent que Kaori lui avait fait et qu’il chérirait jusqu’à sa mort mais ses doigts ne rencontrèrent que du vide. Il se leva d’un bond et chercha dans son lit qu’il mit sens dessus dessous.  

 

- Mais ou est-il bon sang !  

 

Il regarda partout mais le médaillon restait introuvable. Ryo n’y comprenait plus rien, il n’avait pourtant pas rêvé cette tragédie ! Après plus d’une heure de recherche infructueuse, il se résigna à aller prendre sa douche. Une fois habillé, il descendit au salon et en passant devant la porte de la cuisine, ne put s’empêcher de revoir sa partenaire devant la cuisinière, chantant et se dandinant comme elle le faisait à chaque fois quelle était heureuse.  

Dans ces moments là, il ne pouvait s’empêcher de la taquiner pour la rendre furieuse.  

 

- Quel idiot ! Murmura-t-il pour lui-même. Que de temps gâché à se tourner autour sans oser franchir le pas…Puis une image douloureuse se dessina devant ses yeux. Celle du corps de la femme qu’il aimait baignant dans son sang, touchée en pleine poitrine. Cette douleur qu’il avait ressenti, cette sensation que tout s’arrêtait. Il avait à de nombreuses reprises eut peur de la perdre à cause de leurs ennemis et la douleur qu’il avait perçut à chaque fois était bien loin de celle qui le déchirait actuellement. Il ne pensait pas que si ses craintes devenaient réalités, il réagirait de cette manière. Il se voyait tout casser, redevenir l’ange de la mort afin de tuer son assassin pour la venger. Le torturer pour qu’il ressente toute sa souffrance et pour se soulager par la même occasion. Mais lorsqu’il avait aperçu son corps et tout ce sang, il était resté comme paralysé. La douleur l’avait envahi, la souffrance était tellement forte qu’il avait été terrassé sur place et ses forces l’avaient abandonné. Il n’avait même pas pensé à suivre son meurtrier. Il avait espéré que tout soit un qu’un horrible cauchemar. Mais non, la cruelle réalité était bien là hélas, Kaori était morte hier soir des ses bras.  

 

Ne pouvant plus rester dans cet appartement qui n’avait plus d’âme, il prit sa veste et sortit. Son regard glissa sur une feuille jaunie près du téléphone.  

 

Il marcha dans les rues bondées de monde et ses pas le menèrent au Cats’. Il s’apprêtait à entrer lorsqu’une personne lui rentra dedans.  

 

- Pardonnez-moi Madame…  

 

En relevant la tête, il croisa le regard d’une dame d’âge mûr, de longs cheveux blancs noués en chignon et tenant une canne. La même femme que la veille, réalisa-t-il surpris en la fixant étrangement.  

 

- Encore vous ? Vous avez décidé de ma casser les pieds aujourd’hui aussi ? Vous ne pouvez pas trouver une autre personne à enquiquiner ?  

- Sale voyou ! Je ne vous connais pas alors parlez-moi sur un autre ton je vous prie !  

- Vous ne me reconnaissez pas  

- Je ne vous ai jamais vu Monsieur le malotru !  

- Mais…  

- Taisez-vous ! Vos parents ne vous ont jamais appris que c’était très impoli de fixer les gens ainsi ! Et puis, regarder un peu où vous marchez !  

- Eh oh ! Me gonflez pas, je suis pas d’humeur la mémé ! Acheva-t-il en se retournant pour passer la porte d café quand il sentit un objet s’écraser sur sa tête.  

- AIEUUUU ! Mais c’est fini oui ? Vous n’allez pas remettre ca en plus !  

- Dites donc qui traites-tu de mémé mal élever ? Je vais vous apprendre moi !  

 

La vieille dame brandissait sa canne sous le nez du nettoyeur qui se massa le crane et lorsqu’il ouvrit les yeux une seconde plus tard, quelle ne fut pas sa surprise de constater qu’elle s’était volatilisée.  

 

Aurait-il rêvé cette altercation ? Impossible ! Sa tête vrombissait encore sous le choc asséné par la vieille dame. En y repensant, son interlocutrice l'avait regardé comme si c'était la première fois de sa vie qu'elle le voyait ce qui était tout bonnement impossible...Bizarre...Elle devait certainement souffrir d'Alzeimer se dit-il finalement en poussant la porte du café.  

 

Cette vieille femme lui rappelait par certains cotés Kaori. Le regard franc, sans crainte des inconnus, fière et fonceuse, il était aisé de visualiser Kaori devenue âgée et armée d’une canne au lieu de ses massues devenues trop lourdes à soulever. A cette pensée, un sourire se dessina sur son visage pour s’effacer aussitôt, son cœur douloureusement serré dans sa poitrine à l’évocation de sa belle. Comment vivre sans elle maintenant ?  

 

Il repensa soudainement à la promesse qu’ils s’étaient faite. Celle de toujours fêter leur anniversaire ensemble. L’un à avec l’autre. Et voilà encore une promesse non tenue. Il n’aurait jamais pensé que se serait Kaori, qui dans un sens, la brise.  

 

Umibozu qui avait senti la présence du nettoyeur trouvait l’attitude de son confrère bizarre. Il n’était toujours pas entré dans le café pourtant la dame était partie depuis un moment. Il n’eut pas le temps de pousser plus loin sa réflexion car le tintement de la cloche lui annonça l’entré de celui-ci.  

 

Ryo s’assit à sa place habituelle et échangea un signe de tête avec Umibozu en guise de salutation. Le barman lui posa un café devant lui et conforme à ses habitudes, ne questionna pas son ami. C’est Ryo qui engagea la conversation :  

 

- Miki n’est pas là ?  

- Non, elle a pris un somnifère et dort toujours. Avec tous ces derniers évènements, elle n’arrive plus trouver le sommeil.  

- Ben ca se voit qu’elle n’est pas là. Y n’y a personne. Enfin...  

- Kaori n’est pas encore passé si c’est ce que tu allais me demander.  

- …Je ne trouve pas ca drôle…  

- Pourquoi es-tu sur les nerfs comme ca ? Elle n’est pas rentrée hier soir ou quoi ? Demanda le barman.  

- Tu te fiches de moi ? Répondit-il en lui sautant dessus. Tu es aveugle mais pas amnésique que je sache !  

- Lâche-moi ou je te casse le bras, lui rétorqua Umibozu sur un ton sec et sans appel.  

- Vas-y ! Ne te gêne pas !  

 

La colère que Ryo avait au fond de son cœur ressortait de plus en plus. Il ne voulait pas lâcher prise et resserrait même celle-ci. Le barman était complètement perdu ne comprenant pas ce qui arrivait à son ami. Sa voix triste, son aura qui reflétait l’impuissance et une grande solitude mais ce qui le frappa le plus était cette colère. Elle émanait de tout son être et semblait demander des comptes.  

 

- Que veux-tu ? Te battre ?  

- …  

- Alors lâche-moi ! Et explique-toi.  

- Elle est morte, finit-il par dire tout en lâchant Umibozu  

- Mais qui ?  

- …  

- Je ne sais pas de qui tu veux parler mais cela a l’air de beaucoup t’attrister en tout cas.  

- Kaori…Dit-il dans un murmure  

- Kaori ? Répéta-t-il ahuri.  

- Oui, hier. Tu ne te souviens pas ?  

- …  

- Le port, l’entrepôt 23 ! Bon sang Umibozu, à quoi tu joues ?  

- Mais de quoi tu parles à la fin ?  

- Tu m’as accompagné avec Mick ! Elle est morte dans mes bras alors qu’on l’amenait chez le Doc, tu n’as pas pu oublier !  

- …  

-Ok, laisse tomber, tu veux ?  

 

Umibozu l’écoutait sans rien dire et arborait un visage grave. Le barman ne savait pas quoi penser de tout cela. Ryo n’était pas un menteur, un pervers certes mais un menteur non surtout lorsque le sujet principal était Kaori. Alors pourquoi inventer une histoire pareille ? Et si c’était vrai, pourquoi affirmait-il que Mick et lui étaient présents ? Cela n’avait pas de sens ! Le nettoyeur avait vraiment l’air sérieux pourtant… Ryo serait-il sous l’emprise d’une quelconque drogue ?  

 

Umibozu ne savait plus quoi faire et encore moins quoi dire. Il savait écouter, garder les secrets, se battre mais remonter le moral d’une personne c’était autre chose. Sa femme excellait dans ce domaine mais pas lui. Un silence d’incompréhension mutuelle s’installa entre les deux protagonistes. Umibozu cherchait un moyen de comprendre le désarroi de son ami et Ryo quant à lui regardait sa tasse, toujours plongé dans son mutisme. Relevant la tête, il aperçut le journal et s’en saisi puis commença à lire.  

 

« Jeudi 26 Mars XXXX ? Mais c’est celui d’hier ! ».  

 

- Umi-chou. Tu me passe le journal s’il te plait ? Demanda Ryo en jetant celui qu’il tenait.  

- Tu viens de le jeter.  

- C’était celui d’hier. Moi, je veux celui d’aujourd’hui.  

- Je viens de te le dire. C’est celui que tu as jeté.  

- Et moi je te dis qu’il est d’hier, Il est du 26 mars et non du 27, comprend ? Rétorqua Ryo en prenant un air de débile.  

- Mais t’es bouché ou quoi ? Questionna le barman tout en lui balançant un plateau en plein visage. Depuis que tu es arrivé, tu débites que des conneries. Tiens ! Ca te remettra peut-être les idées en place.  

- Ouin, je veux Miki ! Elle au moins, elle est gentille avec moi, dit-il d’un ton boudeur.  

- Avec les conneries que tu sors depuis tout à l’heure elle te frapperait aussi.  

- …  

- Si tu ne me crois pas tu as qu’à téléphoner à ta partenaire.  

 

Ryo se leva d’un coup, faisant tomber son siège dans un bruit sourd et saisit Umibozu par le col de sa chemise. Le visage des deux hommes n’était qu’à quelque centimètre l’un de l’autre.  

 

- Ne joue pas à cela avec moi Umibozu, proclama le nettoyeur d’un ton lisse sans équivoque ce qui surprit Falcon. C’est dégueulasse.  

- Ryo, je ne sais pas ce qui t’arrive mais tu as un problème. Je ne sais pas si c’est l’alcool de ta tournée des bars avec Mick ou bien si tu as été drogué à ton insu mais je peux t’affirmer une chose…  

 

Ryo n’avait toujours pas bougé d’un centimètre mais son cœur battait de plus en plus vite au fur et à mesure du discours du mercenaire.  

 

- Pas morte ?  

 

La phrase d’Umibozu eut l’effet d’une bombe sur le nettoyeur. Il connaissait son ami depuis plusieurs années maintenant et il était certain qu’il ne lui mentirait jamais mais alors ? Les images de la veille défilaient en boucle et son cœur s’emballa..  

 

Il avait envie de croire, de la revoir, de la toucher, de la sentir…Sa main se mit à trembler et sa respiration se fit saccadée. Sa vison se brouilla et ses jambes se dérobèrent sous lui. Il y a quelques minutes c’était lui qui tenait Umibozu mais les rôles étaient inversés à présent. Il était désespéré. Qui croire ? Son ami ou son esprit ?  

 

- Elle est vivante ?  

 

Ryo voulait croire et pour que cela devienne réel, il fallait qu’il le dise lui-même.  

 

-Oui, dit simplement Umibozu.  

 

Le barman se détacha lentement de Ryo et celui-ci prit appui sur le comptoir. Il ne réagissait plus. Tout lui avait pourtant paru si réel. La peur de mourir dans les yeux de Kaori, son sang qui s’échappait de sa poitrine, la vie la quittant…Tout cela n’était qu’illusion ? Un simple rêve ? Il ne savait plus, tout se mélangeait dans sa tête. Puis une phrase du barman lui revint en mémoire : « Si tu ne me crois pas, tu n’as qu’à téléphoner ».  

 

Alors, mu par une impulsion subite, il sortit son portable et composa le numéro de Kaori.  

 

La tonalité. Une sonnerie puis une seconde et une troisième…  

 

-Elle ne décroche pas, murmura-t-il pour lui-même lorsque soudain il entendit le timbre de sa voix dire :  

 

-Allo ?  

 


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