Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: 1grisou

Beta-reader(s): Grifter, TOKRA

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 13 capitoli

Pubblicato: 04-02-09

Ultimo aggiornamento: 07-11-10

 

Commenti: 158 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Avez vous déjà eu une impression de déjà vu ? Non ? Alors venez lire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Une journée sans fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une journée sans fin

 

Capitolo 4 :: 3. Une renaissance éphémère

Pubblicato: 19-02-09 - Ultimo aggiornamento: 23-02-09

Commenti: Je tiens en tout premier, à m’excuser pour l’erreur qui s’est glissée dans le chapitre « rêve ou réalité ». Zaza me l’a gentiment fait remarquer. Alors sur ce Grifter, ma super béta a enfilé sa cape et avec son super cerveau power est venue à mon aide. Le chapitre est donc corrigé. Encore merci grifter pour ton aide précieuse. Je me suis trompée sur la date d’anniversaire de Ryo. Je suis tellement concentré sur l’anniversaire de ma maman que j’ai mélangé les dates. Alors milles excuses, je tacherais de faire plus attention à l’avenir. Sinon merci à vous tous de me suivre et de laisser des com je suis heureuse comme tout après sur un vrai petit nuage LOL. Un peu de tendresse dans ce chapitre pour me faire pardonner de ce qui va suivre par la suite. Bonne lecture Kiss

 


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- Allo ? Qui est-ce ?  

 

C’était pourtant bien le timbre de sa voix ! Cria l’esprit du nettoyeur. Mais alors, cela signifiait que…Non ! Impensable ! Impossible !  

 

- Ryo ? C’est toi ?  

 

C’était si bon de l’entendre à nouveau ! Le son de sa voix réchauffait le cœur du pauvre Ryo et adoucissait son âme en peine.  

 

- Ryo ?  

 

Elle est en vie ! Hurla son cœur et son âme à l’unisson.  

 

- Ryo, tu vas répondre ? Commença-t-elle à s’énerver.  

 

- Kaori…  

 

- Allo ? Allo ? Tu m’entends ?  

 

Si tu savais comme tu m’as manqué mon ange ! J’ai cru t’avoir perdu à jamais.  

 

- Tu vas me dire ce qui t’arrive à la fin. RYO ? RYO ?  

 

- …  

 

- Oh mon dieu ! Tu ne peux pas parler, c’est ca ? Tu es blessé ? S’inquiéta-t-elle.  

 

C’est typique d’elle, toujours à s’imaginer le pire.  

 

- Où es-tu ?  

 

- Au Cat’s Eye, S’entendit-il lui répondre.  

 

- Ne bouge surtout pas ! J’arrive !  

 

Et sur ce, elle raccrocha.  

 

Umibozu qui se tenait derrière le comptoir suivait discrètement ce que faisait le nettoyeur tout en rangeant et astiquant la vaisselle. Quelques secondes après avoir raccroché, Ryo, immobile, baignait littéralement une chaleur réconfortante comme si toutes ses craintes avaient disparues et qu’il renaissait !  

 

Après de longues minutes au goût de Falcon, Ryo se décida enfin à bouger et reprit place sur son siège. Le café était froid maintenant et il s’en aperçut en le portant à ses lèvres. Umibozu lui en servit donc un autre, cadeau de la maison comme à l’accoutumée tout en observant son ami du coin de l’œil, attendant la suite.  

 

Une demi-heure plus tard, la porte du café s’ouvrit sur une jeune femme aux cheveux court couleur acajou. Elle avait une main posée sur sa poitrine afin de l’aider à reprendre le contrôle de sa respiration. Prise par l’angoisse qu’elle avait ressentie au téléphone, elle avait couru aussi vite qu’elle avait pu afin de s’assurer de l’état de son partenaire. Elle le vit de dos, assit au bar. Cela la rassura un peu car elle l’imaginait déjà recouvert de pansements de la tête au pied ou pire, alité à cause d’une blessure grave. Mais elle ne constata avec soulagement aucune blessure physique. Elle s’avança vers lui et d’une main tremblante, toucha son épaule pour le faire se tourner tout en prononçant son prénom.  

 

Ryo de son côté avait senti la présence de sa partenaire avant son entrée et aussitôt son cœur s’emballa. Le nettoyeur se crispa au tintement de la porte du café qui l’informa de l’arrivée de son ange et n’osa pas se retourner. Il se mit à transpirer, ses mains devinrent moites, sa pression sanguine augmenta et il entendit son prénom murmuré comme dans un rêve.  

 

Ce n’est qu’au contact de sa main sur son épaule qu’il se rendit compte qu’elle était réellement là, à ses côtés et c’est avec beaucoup de précaution qu’il se retourna. Il ne voulait pas l’effrayer et risquer de la perdre encore une fois.  

 

Pour Kaori, cette tension palpable qui émanait de son partenaire la rendait nerveuse. Une boule se forma dans son estomac qui n’envisageait rien de bon. Elle le vit se retourner et la scène lui sembla se dérouler au ralenti. Elle croisa son regard qui d’ordinaire ne reflétait aucune émotion lui renvoyer des sentiments qu’elle avait toujours secrètement espéré. Son inquiétude monta d’un cran.  

 

Ryo qui était toujours assit la contemplait en silence. Elle avait les joues roses dû à sa course et sa poitrine se soulevait rapidement, confirmant la sourde angoisse qu’il lisait sur son visage. Alors d’un geste emprunt de douceur, il l’attira à lui afin de l’enlacer et nicha sa tête dans son cou.  

 

«Que c’est bon de pouvoir de te toucher, te serrer dans mes bras. Je resterais dans tes bras pour l’éternité si cela ne tenait qu’a moi » Songea-t-il, transporté.  

 

Kaori ne pouvait plus bouger, les bras le long du corps, prisonnière de ceux de son partenaire. Elle sentait sa respiration dans son cou qui devenait régulière, signe que celui-ci s’apaisait. Mais qu’est-ce qui lui prenait ? Elle chercha du regard une réponse auprès du barman mais Umibozu se contenta d’hausser les épaules. Elle reporta donc son attention sur Ryo qui ne semblait pas vouloir la lâcher. Voulant profiter elle aussi de cet élan de tendresse de son partenaire, tellement rare surtout envers elle, la jeune femme posa sa tête sur celle de Ryo et ferma les yeux afin d’en savourer chaque seconde. Les questions viendraient plus tard.  

 

Le « Bonjour » que lança Umibozu à la nouvelle arrivante fit redescendre sur terre les nettoyeurs qui n’avaient pas entendu la porte s’ouvrir. Ils se dévisagèrent comme s’ils se voyaient pour la première fois, tous deux gênés. Kaori vira au rouge carmin et Ryo quant à lui se mit à rire bêtement et se grattant la nuque. Devant le spectacle qui s’offrait à ses yeux, Eriko n’osa pas bouger. Puis les voyant se détacher l’un de l’autre prestement elle se rapprocha de Kaori afin de savoir pourquoi elle l’avait laissé en plan en plein milieu d’un essayage sans la moindre explication. Elle allait rompre le silence qui s’était installé dans le café lorsqu’une tornade brune se dirigea vers elle mokkori en éveil. Kaori réagit au quart de tour et propulsa Ryo contre le mur à l’aide d’une massue de 1000 tonnes.  

 

- Chassez le naturel et il revient au galop ! Déclara Eriko.  

- On dirait bien, lui répondit Kaori déçue du changement de comportement de son partenaire.  

- Alors ? Il se passe quoi de si urgent pour me laisser comme tu l’as fait ? Un besoin vital de câlin ? Demanda ironiquement la styliste.  

 

Kaori ne savait pas quoi répondre à son amie et regarda Ryo qui s’extirpait du mur afin de connaître elle aussi sa venue soudaine au Cat’s.  

 

- Ben, pourquoi vous me regardez comme cela mes chéries ? Demanda le nettoyeur.  

- Pour avoir des réponses, dit Kaori. Alors tu vas nous expliquer pourquoi tu m’as téléphoné et pourquoi tu ne disais rien.  

- Euh…  

 

Ryo ne savait pas quoi répondre. Dire la vérité ? Non. Il voyait déjà Kaori et Eriko lui rire au nez. Il l’avait fait avec Umibozu et le résultat avait été éloquent. Il devait chercher une excuse et vite ! Son cerveau fonctionnait à mille à l’heure et le regard interrogateur des filles sur lui ne lui facilitait pas les choses. Puis, soudain l’illumination. Cela marcherait à coup sûr. Kaori ne faisait que le répéter alors pourquoi pas ?  

 

- Le coup de téléphone ? Ah oui ! Dit-il en prenant son air sérieux.  

 

Les trois personnes présentent dans le café le regardait avec attention.  

 

- Comme tu le dis souvent Kao-chérie, nous sommes partenaires, n’est-ce pas ?  

- Bien sûr, répondit Kaori surprise de la tournure de la conversation.  

- Donc tu dois être avec moi lorsque j’ai besoin de toi, toujours d’accord ?  

- Oui mais je ne vois pas où tu veux en venir Ryo, rétorqua Kaori qui commençait réellement à s’énerver.  

- J’y arrive. Je disais donc que tu dois toujours et je dis bien « toujours » être avec moi dans les bons comme dans les mauvais moments.  

- Ryo que se passe-t-il à la fin ? Je ne comprends rien à ce que tu me racontes !  

- Quand une chose sort de l’ordinaire il faut savoir le pourquoi du comment, non ?  

 

Kaori, Eriko et Umibozu étaient scotchés aux lèvres du nettoyeur mais pas pour les mêmes raisons.  

 

Umibozu qui était témoin depuis le début de l’étrangeté de son ami se demandait par quelle pirouette il allait se sortir de cette situation. Et connaissant celui-ci, le géant savait déjà comment cela se finirait : Ryo sortirait une bêtise énorme que Kaori prendrait au premier degré et sous l’effet de la colère, elle l’écraserait sous une massue démesurée. Le barman espérait seulement que les dégâts causés par la nettoyeuse ne seraient pas aussi graves que ceux de la dernière fois et qu’il ne serait pas obligé de fermer le café pendant la durée des travaux.  

 

Eriko elle, cherchait quelle excuse bidon Ryo allait sortir car elle avait bien vu qu’il s’était laissé aller face à ses sentiments contrairement à ses habitudes. Lorsqu’elle était rentrée dans l’établissement, elle avait sentit la gêne qui s’était installé après leur étreinte entre les deux nettoyeurs. Donc, à présent il devait chercher une diversion comme il le faisait tout le temps pour garder le contrôle de la situation.  

 

Du côté de Kaori, l’attente de la révélation était tout autre. L’appel téléphonique l’avait mise dans un état d’appréhension car le fait qu’il soit resté muet au bout du fil ne pouvait signifier qu’une chose : Il était arrivé un malheur et il voulait le lui dire en personne, sans l’intermédiaire du portable.  

 

- Tu es partie ce matin sans rien me faire à manger… Ouin ! Tu n’es pas gentille, ton rôle est de prendre soin de moi et toi tu cherches à me tuer en m’affamant. C’est toi qui es enrobée et qui a besoin d’un régime, pas moi.  

 

Les trois protagonistes en tombèrent à la renverse.  

 

- Non mais tu te fiches de moi ?  

 

Les yeux de Kaori lançaient des flammes et reflétaient toute sa rage. Une massue fit son apparition dans ses mains, matérialisant ainsi sa colère.  

 

- Kao-chérie tu n’oserais pas ? Hein ? Déglutit péniblement Ryo.  

- Tu veux parier ?  

 

Boum ! !  

 

Ryo se retrouva encastré dans le sol, complètement écrasé par la massue de 1000 tonnes de son ange. Umibozu et Eriko regardaient la dépouille du nettoyeur. Kaori n’y était pas allée de main morte. Elle avait mit toute sa rage dans son geste puis, était sortie en courant de l’établissement.  

 

- C’est comme cela que tu esquives tes gestes ? S’écria Eriko. C’est la seule chose qui t’est venue à l’esprit pour changer de sujet ?  

 

Ryo se tut et se dégagea doucement de dessous la massue.  

 

- Tu ne la mérite pas. Elle est partie de la séance d’essayage comme une furie pour te rejoindre après ton coup de téléphone qui lui a fait une peur bleue. Elle était très inquiète et, toi… Toi, tu fais comme si elle ne s’occupait pas assez de toi ! Tu ne la vois que comme une bonniche. Je ne sais vraiment pas ce qu’elle te trouve !  

- Tu n’y es pas du tout, tenta de se justifier Ryo. Ce n’est pas ce que tu crois…  

 

Il ne put aller plus loin dans ses explications car la styliste était déjà sur le seuil de la porte, prête à sortir.  

 

- Ce n’est pas auprès de moi que tu dois de justifier et te faire pardonner mais auprès de Kaori, lui dit-elle sèchement avant de sortir et de courir après Kaori.  

 

Ryo était toujours assit par terre. Il savait qu’il avait été trop loin comme à son habitude. Cela lui avait semblé la seule solution sur le moment mais Eriko avait raison. Il devait retrouver sa partenaire et se faire pardonner. Il se leva, salua Umibozu et partit à son tour du café.  

 

Le barman, balai en main regarda son ami s’éloigner puis se mit au travail. Il en avait bien pour deux heures à nettoyer les dégâts mais le plus important dans l’histoire était que tout ce bruit n’avait pas réveillé sa femme.  

 

 

 


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