Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: 1grisou

Beta-reader(s): Grifter, TOKRA

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 13 capitoli

Pubblicato: 04-02-09

Ultimo aggiornamento: 07-11-10

 

Commenti: 158 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Avez vous déjà eu une impression de déjà vu ? Non ? Alors venez lire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Une journée sans fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Une journée sans fin

 

Capitolo 5 :: 3. Une renaissance éphémère 2nd partie

Pubblicato: 25-02-09 - Ultimo aggiornamento: 25-02-09

Commenti: Coucou tout le monde. Merci de me suivre j’espère que ce chapitre vous plaira. Et en plus s’est le seul qui a été sauvé de la catastrophe de mon BUG GRRRR. Alors il y aura un changement de programme réécriture oblige. Merci à ma petite Grifter pour ton aide et les corrections. Toto comme promis ton chapitre tendresse est dans chap moins un.. Big kiss et bonne lecture.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Kaori était sortie en courant du café. Elle voulait mettre le plus de distance possible entre elle et les autres. La jeune femme arriva devant le parc et s’apprêtait à y pénétrer mais après mure réflexion changea d’avis. Le parc était son endroit préféré et par conséquent, le premier endroit où Ryo viendrait la chercher et pour le moment c’était bien la dernière personne qu’elle désirait voir. Elle souhaitait juste se calmer et reprit donc sa marche sans prêter attention à ce qui l’entourait.  

 

Kaori voulait comprendre pourquoi Ryo lui avait menti car oui il lui avait menti, elle en était sûre. Il avait l’air tellement perdu à son arrivée lorsqu’elle était entrée le café puis si détendu lorsqu’il l’avait prise dans ses bras. Un moment si rare, si précieux à ses yeux, qu’il avait gâché comme d’habitude. Elle se souvenait de la tendresse dont il avait fait preuve. Pourquoi être si gentil et la seconde suivante être aussi désagréable ? Elle était perdue. Cela ne lui ressemblait pas. Il était souvent désagréable avec elle et Kaori en avait l’habitude même si cela la blessait à chaque fois un peu plus mais leur étreinte en public, devant Umibozu certes aveugle mais tout de même, sans oublier Eriko. Il y avait une raison à cet élan de d’affection, quelque chose de bizarre pour qu’il agisse ainsi.  

 

Toutes à ses pensées, elle n’avait pas vu le soleil se coucher et c’est le manque de chaleur qui lui fit reprendre pied à la réalité. Elle regarda sa montre et vit qu’il était déjà 18 heures 45. Elle se décida à rentrer et allait faire demi-tour lorsque soudain, elle sentit un bras lui ceinturer la taille et un mouchoir se poser sur son nez.  

 

« Du chloroforme ! » Réalisa-t-elle avant de perdre connaissance.  

 

Eriko avait pris la même direction que son amie mais vue l’avance que son amie avait sur elle, elle ne la vit pas parvenue au carrefour alors elle décida de partir à sa recherche. Elle passa par le parc et en fit rapidement le tour, sans succès. Ensuite elle se dirigea vers le cimetière, passa les portes et se rendit sur la tombe d’Hideyuki. Elle s’arrêta en apercevant une silhouette près de celle-ci. Ryo se tenait debout face à son ancien ami. Il avait eu la même idée qu’elle et visiblement pas davantage de chance. Il était seul et s’apprêtait à repartir lorsqu’il l’aperçut. Il s’avança vers elle et parvenu à sa hauteur ils échangèrent leurs informations puis la styliste retourna dans son magasin et Ryo lui se dirigea vers son immeuble.  

 

La nuit tomba doucement, laissant place à la fraîcheur. Ryo marchait lentement tout en espérant que sa partenaire soit rentrée à la maison mais il avait une sensation amère qui ne semblait pas vouloir le lâcher. Il regarda sa montre il était maintenant 18 heures 45.  

 

Il atteignit sa destination. En regardant en direction des fenêtres il se rendit compte que leur appartement était plongé dans le noir. Cela confirmait ce qu’il savait déjà : elle n’était pas rentrée. Désespéré, il gravit les marches puis en entrant, jeta sa veste sur le canapé. Le nœud qu’il avait à l’estomac ne se dissipait pas et bien au contraire, grandissait. Il se passait quelque chose ! Il en était sûr, son instinct ne l’avait jamais trahit.  

 

- Mais où était-elle bon sang ? Il bascula sa tête en arrière et soudain un doute s’empara de lui.  

 

Il monta rapidement au second et se dirigea vers la chambre de son ange. Il hésita un instant avant de rentrer mais il devait en avoir le cœur net.  

 

Il s’assit sur le lit et ouvrit le tiroir de sa commode de nuit. Il y découvrit une petite boîte en bois dont il se saisit délicatement, il l’ouvrit. Il n’en croyait pas ses yeux. Elle était bien réelle et se tenait là, sous ses yeux, exactement la même que dans son souvenir ! Une chaîne en argent montée d’un pendentif en forme de livre où ses initiales étaient incrustées.  

 

Cela ne pouvait être vrai !  

 

- C’est le même pendentif !  

 

Il sursauta tout à coup, le téléphone retentit et son instinct lui cria ce qu’il refusait d’entendre.  

 

- Saeba ?  

 

La voix à l’autre bout du fil était la même que celle du tueur de Kaori la « veille » et Ryo sentit un désagréable frisson lui parcourir le corps avant de s’entendre répondre dans un état second :  

 

- 21 heures au port, hangar 23 et son interlocuteur raccrocha aussi sec.  

 

 

Machinalement, il écrivit les informations bien qu’il les connaissait déjà puis raccrocha le combiné.  

 

- Mais comment est ce possible ? Qu’est-ce que cela voudrait dire que « ca » va se reproduire ? Qu’elle va mourir ? Non ! Tout recommençait ! Donc hier était réel et il n’était pas fou… Une cigarette. Il lui fallait une cigarette !  

 

Il alluma et tira dessus une bonne bouffée. La nicotine eut l’effet escompté et il se sentit un peu plus détendu.  

 

- Reprenons : Le cadeau est réel tout comme cette voix au téléphone, dit-il dans un souffle. Le rendez-vous est le même. Donc, si tout cela je ne l’ai pas rêvé, cela veut dire que dans moins de cinq heures…Kaori sera morte…Non ! Le rendez-vous est à 21 heures au port ce qui me laisse donc une heure et dix huit minutes pour changer l’issue de la soirée…Hier j’ai demandé à Umibozu et Mick leur aide, il faut que je fasse de même aujourd’hui.  

 

Il se souvint que la vie de Kaori s’était jouée à 2 minutes. Deux petites et insignifiantes minutes et il refusait que cela se reproduise ! Il ferait tout pour contrecarrer le destin ! Ryo appela son jumeau américain puis Umibozu et descendit les attendre devant l’immeuble.  

 

Mick habitant près de chez Ryo fut naturellement le premier arrivé. Il attendit avec son ami dans un silence pesant, la venue du mercenaire. Vingt minutes plus tard, les trois hommes étaient prêts. Ils partirent sur le port pendant que le nettoyeur leur communiquait les informations nécessaires à la réussite de la mission sans pour autant dévoiler la fin tragique de sa belle.  

 

En arrivant sur le lieu du rendez-vous, Ryo décida de faire comme la veille et le trio se sépara. Mick et Umibozu se chargèrent de surveiller les alentours pendant que Ryo entrait dans le hangar. Cette fois-ci, il était bien décidé à ne pas attendre l’heure du rendez-vous dans la voiture et espérait prendre le tueur de vitesse L’entrepôt était immense et contenait toujours les grosses caisses disposées de chaque côté. Ryo se rappela alors que Kaori et son assassin se tenaient au fond la veille. Il ne détecta aucune menace alentour et décida par conséquent de se diriger vers l’endroit où sa partenaire était détenue en longeant les caisses, chose qu’il n’avait pas fait la veille et était arrivé de front.  

 

La semi-clarté qu’offrait la lune, lui permit de distinguer les deux silhouettes. Il se dissimula dans un recoin obscur afin d’observer la scène. Kaori et son meurtrier avaient l’air de discuter et à en juger par les grands gestes que faisait l’individu, celle-ci était plutôt animée. Kaori avait l’air d’énerver au plus au point son agresseur ce qui fit sourire Ryo. La jeune femme savait être irritante même, très irritante lorsqu’elle se faisait enlever cependant son sourire s’effaça lorsqu’il vit l’homme gifler son ange. Elle en perdit l’équilibre sous le coup et tomba en arrière. Ryo rugit et bondit hors de sa cachette.  

 

- Vous n’auriez jamais dû la frapper ! S’écria le nettoyeur en faisant ainsi sursauter sa partenaire et l’homme qui la saisit alors violemment par les cheveux pour la relever et s’en servir de bouclier.  

- Saeba ! Déjà là ? Répondit-il.  

- Vous auriez sans doute préféré que j’arrive en retard pour la tuer ? Demanda Ryo d’une voix amère au douloureux souvenir de la veille.  

- Pourquoi pas ? Cela aurait pu être amusant, vous ne trouvez pas ? Dit l’homme tout sourire.  

- Qui êtes-vous et que me voulez-vous ? Interrogea Ryo en dégainant son arme.  

- Doucement. Il ne faut pas sauter les préliminaires.  

- …  

- Je vais vous répondre mais cela ne changera rien à la situation vous savez. Je me nomme RS Yotchi. Ne cherchez pas, vous ne me connaissez pas. Je ne suis pas du milieu et pour tout vous dire, je n’ai pas encore tué. Pas encore du moins…  

 

Ryo n’en croyait pas ses oreilles. Qui diable était ce type mais, surtout s’il n’était pas du milieu comme il le prétendait, pourquoi s’en prenait-il à sa partenaire pour le faire venir ? Il se foutait de lui et jouait avec ses nerfs !  

 

Il lui demanda d’une voix froide :  

 

- Si vous n’êtes pas du Milieu, pourquoi enlever ma partenaire ?  

- Question bête. Pour la tuer bien sûr !  

 

Kaori était pétrifiée. L’homme l’avait enlevé pour la tuer, elle et pas pour atteindre son partenaire comme le faisait tous les autres ennemis. Mais alors, pourquoi avoir téléphoné à Ryo ? Pour qu’il soit le témoin de sa mort ? Ce RS Yotchi, elle ne le connaissait pas. Son visage ne lui disait rien non plu. Qu’est-ce que cela voulait dire ?  

 

Ryo de son côté ne comprenait pas mieux. Pourquoi en vouloir à sa partenaire et non à lui, City Hunter certes s’etait leur duo mais c’était quand même lui le côté noir et sanguinaire. Pas Kaori, son ange. Elle représentait la lumière, le bien. Elle était trop sensible pour faire du mal à des personnes. Alors pourquoi vouloir la tuer ? Et lui téléphoner pour être présent ? Cela était vraiment étrange.  

 

Un coup de feu retentit et le corps de Kaori tomba lourdement au sol. Ryo se précipita sur elle. Elle avait les yeux ouverts et des spasmes parcouraient son corps. Il ôta aussitôt sa veste et la posa précautionneusement sur elle avant de la prendre dans ses bras et de courir muni de son précieux fardeau vers la sortie. Umibozu et Mick qui au moment du coup de feu étaient en dehors de l’entrepôt se précipitèrent à l’intérieur. Ils virent le nettoyeur arriver vers eux, Kaori dans les bras. Umibozu réagit au quart de tour et se précipita au volant de son véhicule alors que Ryo demandait à Mick de tâcher de pister l’homme qui avait tiré sur sa partenaire et de le prévenir lorsqu’il aurait localisé sa planque. Il lui expliqua en montant en voiture avant qu’Umibozu ne démarre sur les chapeaux de roue qu’il était sorti par une porte dérobée à l’arrière du hangar.  

 

Ryo se sentait fautif. Kaori avait reçu pour la seconde fois une balle et il n’avait pas su la protéger. Pourtant, les évènements étaient identiques ou presque donc il aurait pu contrecarre le destin cruel et la sauver.  

 

Umibozu conduisait aussi vite qu’il pouvait tout en essayant de limiter les à-coups. En arrivant devant la clinique du Doc, le mercenaire fit un dérapage tout en se garant ce qui alerta les occupants qui accoururent aussitôt. Kazue ouvrit la porte arrière de la voiture où était assit Ryo afin de lui permettre de sortir avec Kaori toujours dans ses bras. Il se précipita vers la clinique suivi de près par Kazue, Doc et Umibozu. Il déposa son ange dans la salle d’opération que le vieux médecin lui avait montré et sortit le cœur lourd afin de les laisser s’occuper d’elle.  

 

Il s’assit sur une chaise dans la salle d’attente non loin de son ami debout appuyé contre le mur, les bras croisés sur le torse. L’attente fut longue et les minutes douloureusement interminables. Le nettoyeur relata les évènements sans se rendre compte qu’il parlait à voix haute. Le mercenaire écouta silencieusement son ami. Le récit de ce dernier n’était pas cohérent mais il se garda bien de le lui faire remarquer. Ryo se leva finalement et sortit fumer. Umibozu le suivit espérant pouvoir apporter son aide au nettoyeur quand celui-ci le souhaiterait.  

 

La nuit était fraîche. Le ciel dégagé de tout nuage permettant ainsi à la pleine lune d’éclairer de ses doux rayons les alentours. Ryo était assis dans le jardin du Doc, tournant le dos au mercenaire. Il semblait paisiblement admirer les étoiles mais son aura dégageait une souffrance qu’Umibozu connut. Elle était identique à celle qui se dégageait du nettoyeur le matin même. Peu de temps après, Mick fit son apparition et expliqua que l’agresseur avait réussit à fuir à bord d’un gros 4X4 noir mais qu’il n’avait pas réussit à la pourchasser pas de voiture, il avait dû trouver un taxi pour venir jusqu’ici.  

 

Puis ce fut le tour de Doc et Kazue de faire leurs apparitions. Ryo comprit de suite que Kaori n’avait pas survécu en voyant l’infirmière en larmes dans les bras de Mick. Doc, lui fuyait le regard du nettoyeur en lui annonçant que le cœur de Kaori n’avait tenu le choc de l’opération et ceci malgré tous leurs efforts. En relavant la tête, il vit Ryo s’éloigner et disparaître au loin.  

 

Ryo était rentré chez lui à pied. Marcher lui avait fait beaucoup de bien et cela lui avait permis de réfléchir à tout ce qui arrivait. A cet homme RS Yotchi, à la double mort de Kaori…En arrivant dans son appartement, il constata qu’il était 11heures 40 l’heure idéale pour un bon verre de whisky et s’alluma une cigarette puis se posa sur le canapé, les pieds sur la table basse.  

 

Une seconde chance lui avait été offerte et il n’avait pas su en profiter. C’est sur cette dernière réalité qu’il se laissa happer par les bras de Morphée.  

 

 

 


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