Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: 1grisou

Beta-reader(s): Grifter, TOKRA

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 13 capitoli

Pubblicato: 04-02-09

Ultimo aggiornamento: 07-11-10

 

Commenti: 158 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Avez vous déjà eu une impression de déjà vu ? Non ? Alors venez lire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Une journée sans fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une journée sans fin

 

Capitolo 6 :: 4. Nouveau départ

Pubblicato: 13-03-09 - Ultimo aggiornamento: 29-03-09

Commenti: Et oui encore toi, vous allez me dire. Je suis trop gentille, j’ai cédé sous la pression je devais pas majer avant le 15. Et en plus cela vous fera de la lecteur pour le week end. Alors en premier merci à grifter pour sa correction et d’avoir eu quelques jours d’avance. Big kiss la miss. Ensuite merci à toutes les personnes qui ont laissés une review. Et merci à ceux qui me lisent même s’ils ne laissent pas leur avis. Alors toto voici ton chapitre tendresse. J’espère qu’il te plaira. S’est une mise en bouche car il est en deux parties. Voilà bonne lecture à tous kiss.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Il faisait beau. Le mois de mars arrivait à sa fin, donnant un avant goût des belles journées ensoleillées qui se profilaient au loin. Les rues étaient de plus en plus animées et les vitrines commençaient à afficher leurs collections d’été.  

 

Situé dans le quartier de Shinjuku, un immeuble de brique rouges se dressait un peu en retrait. Sur les deux occupants habituels ne restait qu’un homme endormi, brun, grand et très athlétique. Les quelques rayons de soleil arrivant à passer les stores vinrent caresser son visage crispé et marqué par la souffrance qu’il ressentait au fond de lui, le tirant de ses songes.  

 

Ryo se redressa d’un bond et regarda au tour de lui, le regard dans le vague. Il se trouvait dans sa chambre, ses draps étaient trempés, il était en sueur et avait le souffle court et irrégulier. Jamais il n’avait fait de cauchemar aussi prenant et réaliste ! Les souvenirs remontèrent peu à peu. Il ressentait toujours cette sourde angoisse, comme si elle était ancrée en lui.  

 

Voir Kaori mourir devant ses yeux sans qu’il ne parvienne à l’empêcher le rendait fou.  

 

Il s’assit sur le rebord du lit, le regard embrumé et se remémora la scène où il était avec Umibozu, celle où il lui annonçait que Kaori était morte et que son ami lui assurait qu’elle était bel et bien en vie.  

 

- Une journée qui recommence à zéro ? N’importe quoi mon pauvre Ryo ! Se dit-il entre deux éclats de rire. J’ai bien arrosé ma soirée hier moi ! Kaori va se ficher de moi quand je lui raconterai ce rêve débile.  

 

Se calmant doucement, un doute l’envahit. Le nettoyeur se dirigea en courant vers la chambre de sa partenaire et ouvrit la porte avec une peur non dissimulée. Personne ! La pièce était vide. Il descendit les escaliers quatre à quatre pour se retrouver au salon et vit la cuisine aussi déserte que le reste de l’appartement.  

 

Non ! Il devait être en encore en train de rêver ! Elle ne pouvait pas être morte, il le sentirait autrement ! Son cœur le saurait ! Mais le silence dans l’appartement lui revint comme un boomerang en pleine figure. L’angoisse l’envahit un peu plus et il se mit à chercher le moindre indice pouvant lui confirmer qu’elle était bien en vie. « En vie », juste prononcer ce mot était trop dur et pouvait rendre la situation réelle. Et cela, il ne le voulait pas.  

 

Regardant vers la porte, il ne vit plus la veste et le sac de sa partenaire et espéra qu’après tout elle était juste sortie. Alors pour ne pas devenir fou, il remonta au pas de course dans sa chambre pour en avoir le cœur net et ouvrit tous les placards, constatant avec soulagement que tous ses habits étaient soigneusement rangés sur les étagères. Cependant, son soulagement fut de courte durée car au fond, rien ne certifiait qu’elle était toujours en vie aussi composa-t-il son numéro de portable d’une main tremblante et le cœur battant.  

 

- Allo ? Kaori Makimura à l’appareil.  

- Kaori ? C’est bien toi ? Demanda-t-il d’une voix hésitante.  

- Tu le sais très bien puisque tu m’appelles, rétorqua sa partenaire. Arrête de faire l’idiot et dis-moi ce que tu veux.  

- Tu es toujours aussi agréable le matin à ce que je vois, il. Dit-il tout sourire.  

- Quoi ? Tu te lèves juste ? Mais il va être 11 heures !  

- Comme tu n’étais pas là pour faire ton bazar habituel, j’ai pu dormir longtemps pour une fois et cela fait un bien fou. Tu devrais essayer un jour, cela te ferait du bien et te rendrait aimable.  

- Tu me déranges juste pour me dire ça ? Répondit Kaori agacée. Je sais très bien que je ne suis pas la partenaire de tes rêves. Ce n’est pas la peine de me téléphoner pour me le rappeler.  

- Arrête tes bêtises. Tu sais bien que c’est faux voyons.  

- Comment « mes bêtises » ?  

 

Kaori était remontée contre son partenaire et tenait à le lui faire savoir.  

 

- Tu m’appelles pour m’insulter et c’est moi qui dis des bêtises ? Tu te fiches de moi en plus !  

- Ben… Répondit-il.  

- Pardon ?! Hurla Kaori.  

- Non ce n’est pas ce que…  

 

Elle avait le chic de lui faire perdre ses moyens.  

 

- Pourtant c’est ce que tu viens de dire ! Tu as de la chance que je ne sois pas à côté de toi car t’aurais déjà pris un coup de massue pour la peine ! Cracha Kaori alors qu’une goutte perlait sur la tempe du nettoyeur.  

- Tu vas me laisser en placer une oui ?  

- Je t’écoute ! Je suis toute ouïe, fit-elle ironiquement.  

- Je voulais simplement…  

 

Il hésita un instant  

 

- Tu voulais…  

- Juste entendre ta voix, finit-il par lui avouer rouge de honte à la manière d’Umibozu.  

- Hein ?  

 

Kaori en resta bouche bée.  

 

- Tu appelles juste pour ca ?  

- …  

 

Un silence s’installa entre les deux partenaires.  

 

- Ryo ?  

- Oui mon ange ? S’entendit-il dire distinctement.  

- Tu es sûr que tout va bien ? Demanda-t-elle inquiète et le visage rouge.  

- Oui, pourquoi cette question ? Demanda-t-il amusé.  

- Ben disons que…Tu es bizarre… Et puis tu dis des choses qui ne te ressemblent pas.  

- Parce que j’ai dit « mon ange » ?  

- …  

- Kaori ?  

- Euh, oui ?  

- Où et-tu ?  

- Avec Eriko dans son magasin et plein essayage. Tu n’as pas trouvé le mot que je t’ai laissé ce matin ?  

- Non. Je suis encore dans mon lit.  

- Ryo, quelle est la vraie raison de ton appel ?  

- Juste savoir où tu te trouvais pour venir te récupérer. On pourrait manger ensembles, qu’en dis-tu ?  

- Après tout, pourquoi pas ?  

- Tu m’attends ?  

- Ok, à tout à l’heure alors et Ryo ?  

- Oui ?  

- Joyeux anniversaire ! Lui dit-elle avant de raccrocher.  

 

Ryo se sentait bien comme sur un petit nuage, libéré d’un poids. Elle était en vie et même s’il ne lui avait pas dit réellement qu’il l’aimait et tenait à elle, entendre sa voix avait été comme un déclic et il se sentait maintenant pousser des ailes. Aujourd’hui serait le grand jour !  

 

Il se rendit en sifflant gaiement dans la salle de bain pour prendre sa douche et s’habiller mais en passant devant la porte de la chambre de sa partenaire, il s’immobilisa. Poussé par une intuition, il fit demi-tour et entra dans la pièce pour se diriger d’un pas décidé vers l’armoire de sa douce. Là, il s’agenouilla devant celle-ci et d’un geste vif, ouvrit le petit tiroir en retrait où il savait qu’il trouverait ce qu’il cherchait.  

 

Son visage s’illumina alors en tombant sur autre chose. Même dans ses rêves les plus fous il n’aurait pas espéré en contempler autant ! Il y en avait de toutes les couleurs, avec où sans motif, en dentelle, en coton, en soie...  

 

Et le plus beau, c’était que Kaori n’était pas là pour assombrir cette communion entre lui et ses sous-vêtements par l’une de ses massues. Il avait de champ libre ! Alléluia !  

 

La tête plongée dans le tiroir, il ne savait plus où regarder tellement il y en avait. Ses mains agissaient seules, effleurant à tous va culottes et soutiens-gorge jusqu’à rencontrer une masse carrée et dure.  

 

Surprit, il retrouva instantanément son visage sérieux. Que pouvait bien faire une boite dans son tiroir à sous-vêtements ? Il la sortit et l’ouvrit délicatement. A l’intérieure il découvrit un pendentif avec ses initiales gravées qu’il reconnut sur-le-champ et ouvrit d’une main tremblante le cadre de ce dernier. Là, il vit avec effroi la photo ainsi que sa date de naissance accompagnées d’un petit mot.  

 

- Non ! Ce n’est pas possible ! Ca ne peut pas être possible ! Blêmit-il en se reculant, laissant échapper la boîte dont le contenu s’éparpilla sur le plancher.  

 

Des flashs violemment assaillirent son esprit. Les deux morts de son ange, la douleur de sa perte, la souffrance dans son regard, les regrets…  

 

Pourquoi avait-il douté de ses premières impressions ? De son raisonnement ? Soudain, il fut frappé par une évidence. Quelque chose était différent cette fois-ci.  

 

- La boîte ! Elle ne se trouvait pas là hier soir, enfin, aujourd’hui, ce soir ? HAAAAAAA ! Je suis perdu moi ! Oui ! cette foutue boîte se trouvait dans le tiroir de la table de nuit la « veille ».  

 

Quelque chose était différent, la journée se présentait sous une autre perspective. C’était un signe, il en était sûr ! La journée allait être différente certes mais, dans le bon sens ou dans le mauvais ? Quelles autres surprises lui réservait-elle ? La possibilité de pouvoir peut-être influer sur le cours de la journée tragique et de la modifier le frappa tout à coup, lui mettant du baume au cœur Tout n’était pas perdu !  

 

Son regard se posa sur un petit papier de couleur pastel dont il se saisit, étonné de le trouver là vu qu’il n’y en avait pas auparavant.  

 

« Ryo, je tenais à te faire un cadeau particulier cette année. J’ai beaucoup réfléchi et j’en suis arrivé à la conclusion suivante : Tu n’as pas de d’état civil, par conséquent, pas d’existence réelle. Je trouve triste alors j’ai décidé d’y remédier. Voici pour toi un pendentif avec un livre symbolisant ton état civil. A l’intérieur j’y ai inséré une photo de nous deux, j’espère que tu ne trouveras pas cela ridicule. Joyeux anniversaire Ryo !  

 

Kaori »  

 

Au début de sa lecture, Ryo s’était adossé au mur puis plus il lisait, plus ses jambes se dérobaient jusqu’à ne plus pouvoir le porter. Il se retrouva à genoux, la tête baissée et les yeux brillants. Comment pouvait-elle imaginer qu’il trouverait son cadeau ridicule surtout venant d’elle ? En réfléchissant bien, elle ne pouvait pas envisager autre chose vu qu’il la rabaissait tout le temps.  

A cette pensée, son cœur se serra. Il l’emprisonnait petit à petit avec des paroles blessantes, des actes de perversité pour l’éloigner de lui et elle, elle ouvrait toujours une porte pour se rapprocher de lui. Cette porte était celle de trop, trop grande pour qu’il la referme. Cette fois, il avait fait un choix. Et ne regretta pas son discourt avec sa belle. Bien au contraire. Cette journée était bien différente et, sur de nombreux points. A commencer par sa relation avec sa partenaire.  

 

Il se redressa subitement, bien décidé cette fois-ci à profiter de cette nouvelle chance que le destin lui mettait entre les mains. Il partit rapidement se préparer car il n’y avait plus une minute à perdre ! Il avait beaucoup de chose à faire et à mettre en place, tout se bousculait dans sa tête, le plan d’action, son agresseur, Kaori...  

 

Kaori...Comment lutter contre elle et surtout, pourquoi lutter contre elle ? Il n’en avait plus le courage. Le nettoyeur avait été si bien lorsqu’il l’avait prise dans ses bras qu’il avait envie de renouveler l’expérience le plus vite possible. Et puis, si la journée recommençait, elle ne s’en souviendrait pas donc il pouvait une fois, rien qu’une fois laisser libre cours à ses sentiments sans crainte du lendemain. Après tout, pourquoi pas ? Il avait vu les côtés négatifs de cette histoire : La vieille dame et sa canne, la mort de sa partenaire, sa souffrance, cette horrible sensation d’impuissance. Pourquoi ne pas profiter de la situation en créant de bons moments ? Rien ne lui interdisait à près tout.  

 

Il mit cette nouvelle philosophie en route en commençant par retourner dans la chambre de sa partenaire. Son visage se métamorphosa alors, devenant le pervers de ses dames. Il replongea dans son coffre aux trésors et récupéra un petit ensemble blanc simple en coton où était écrit en rouge sur la culotte « à croquer ».  

 

« Tout comme elle » Pensa-t-il en souriant avant de ranger son nouveau bien dans la poche de sa veste.  

 

 


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