Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: 1grisou

Beta-reader(s): Grifter, TOKRA

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 13 capitoli

Pubblicato: 04-02-09

Ultimo aggiornamento: 07-11-10

 

Commenti: 158 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Avez vous déjà eu une impression de déjà vu ? Non ? Alors venez lire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Une journée sans fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une journée sans fin

 

Capitolo 8 :: 6. Un après midi prometteur ?

Pubblicato: 14-04-09 - Ultimo aggiornamento: 14-04-09

Commenti: Bonjour à tous. Un grand merci à Gifter pour ses corrections et à tous les lecteurs qui me suivent. Bonne lecture

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Cela faisait maintenant près de 30 minutes que la styliste était enfermée dans sa petite réserve où elle entreposait ses collections, attendant le bon moment pour sortir. Au moment ou elle s’apprêtait à rejoindre la nettoyeuse, elle avait senti une atmosphère douce et aimante puis les avait découverts dans les bras l’un de l’autre. Sa première pensée fut « enfin, ce n’est pas trop tôt ! » Et elle ne pu retenir une larme en pensant à Kaori. Mais, elle s’était tout de suite sentie de trop alors discrètement elle avait refermé la porte.  

 

Elle ne regrettait pas son geste mais maintenant son estomac criait famine. Elle voulait sortir et manger. Décrétant qu’elle leur avait laissé assez de temps, elle se leva et commença à se diriger vers la porte lorsqu’elle entendit « AIIE ».  

 

Eriko se précipita vers la porte et l’ouvrit violemment prête à sauter au cou du nettoyeur pour lui faire regretter d’avoir fait du mal à Kaori et d’avoir profiter d’elle. Il allait le payer cher, très cher ! La styliste s’arrêta dans son élan en découvrant Kaori seule dans la pièce, debout et de dos. En s’approchant, elle remarqua que la nettoyeuse se tenait le bras et qu’elle regardait avec insistance la porte close qui donnait dans le magasin. Posant délicatement la main sur son épaule afin de ne pas lui faire peur, elle remarqua alors le bras rougi de son amie.  

 

Ryo avait déserté la pièce, permettant ainsi à la nettoyeuse de se remettre des ses émotions. A présent seule dans la pièce, elle se passa un doigt sur les lèvres. Elle n’en revenait pas ! Son partenaire venait de l’embrasser. Elle, Kaori Makimura le travelo, la miss anti mokkori ! Elle pouvait encore sentir la douceur de ses lèvres sur les siennes, la chaleur de ses mains sur sa nuque descendant lentement pour finir leurs courses sur ses hanches…  

 

- AIIIIE ! Cria-t-elle alors qu’elle se pinçait le bras.  

 

Non, elle n’avait pas rêvé. Son regard passa de son bras rougi à la porte par laquelle était sorti son partenaire. Son visage s’adoucit laissant apparaître timidement un sourire au coin des lèvres qui se changea bien vite en sourire franc. Soudain, elle sentit une main se poser sur son épaule. Tournant la tête, elle la regarda les yeux brillants. Son aura contagieuse fit naître une immense joie chez la styliste qui la serra dans ses bras, ravie pour elle.  

 

Ryo, lui était sorti du magasin. Il avait chaud et il lui fallait de l’air pour lui remettre les idées en place. Il alluma une cigarette et s’adossa au mur, tirant quelques bouffées d’un air absent. Il devait absolument faire le vide avant que sa partenaire vienne le rejoindre mais comme oublier ce qui venait de se produire ? En la regardant dans sa robe, il avait repensé aussitôt au petit mot qui était joint au cadeau. Cette apparition très mokorienne lui avait fait perdre la tête et son self contrôle. Ryo ne pouvait se retenir et surtout, n’en avait pas la moindre envie. Kaori avait répondu au-delà de ses espérances et mit autant de passion que lui dans ce baiser. Il fut tiré de ses pensées par les jeunes femmes qui sortaient du magasin et, le souffle coupé, vit sa partenaire se diriger droit vers lui.  

 

Kaori avait insisté pour que la styliste les accompagne ce qui déplut fortement au nettoyeur qui espérait finir ce qu’il avait commencé quelques minutes plus tôt. Et donc c’est avec un Ryo ronchonnant que la petite troupe entra dans le café.  

 

Umibozu les accueillit avec un sourire à tomber. Il était content de voir ses amis car il s’ennuyait ferme. Les clients s’étaient donnés le mot et avaient déserté le café. Hormis Ryo, il n’avait pas vu un chat ce matin et forcé de constater qu’en l’absence de Miki, les clients se faisaient rares.  

 

Les nouveaux arrivants s’installèrent à une table où le barman les servit puis s’installa avec eux. Le repas se déroula normalement entre éclats de rire et les pitreries du nettoyeur. En effet, Ryo tenta différentes approches envers la styliste sous l’œil avisé de Kaori qui se chargeait de le remettre en place à chaque tentative, c'est-à-dire : Sous une massue. Ryo se livra également à sa deuxième passion qui consistait à embêter Umibozu mais l’ancien mercenaire se défendait très bien au grand soulagement de Kaori. Bazooka chargé et à portée de main, Umibozu était fin prêt pour parer aux attaques et autres moqueries du nettoyeur.  

 

A quinze heures, les femmes retournèrent au magasin. Ryo quant à lui resta un instant avec Umibozu afin de savoir s’il avait trouvé des informations sur le futur meurtrier de sa partenaire. Malheureusement pour lui, les indics de Falcon ne lui avaient rien appris de nouveau. L’homme était bien comme il lui avait dit, extérieur au Milieu et les mains blanches.  

 

Dépité, Ryo reprit la direction du magasin d’Eriko mais alors qu’il aperçut le magasin de l’autre coté du trottoir, son portable sonna. C’était Saeko qui était parvenu à plus de résultats que l’ancien mercenaire concernant la requête du nettoyeur. Ryo tomba des nues ! Si ce que disait l’inspectrice était vrai, pourquoi dans ce cas Hideyuki ne lui avait-il rien dit ? Mais ce qui l’attrista le plus était que Kaori lui avait également caché cette partie de son passé. Il fallait qu’il obtienne des réponses ! Mais comment aborder le sujet avec sa partenaire sans réveiller ses soupçons ?  

 

Le nettoyeur pénétra finalement dans le magasin et se rendit d’un pas hésitant vers l’atelier de retouche. Là, il frappa à la porte et entra. Kaori se tenait debout sur une estrade, vêtue cette fois-ci d’une robe de mariée d’une blancheur éclatante. Eriko s’activait tout au tour de son mannequin, aiguilles et pinces en main. Dieu qu’elle était belle ! Se surprit à songer Ryo en la dévorant des yeux.  

 

C’est à cet instant précis qu’il prit la plus grande et éprouvante décision de sa vie. Oui. Il en était totalement sûr ! C’était le mieux à faire pour elle !  

 

Il s’approcha de sa partenaire avec une démarche séductrice, capturant de ses grandes mains la fine taille de son ange et la souleva pour la faire descendre de son estrade. Eriko s’éclipsa alors prétextant un appel urgent concernant son défilé et partit.  

 

De nouveau seuls, Ryo reprit la « discussion » qu’ils avaient eu le midi. Le baiser se fit fusionnel, ni l’un ni l’autre ne voulant lâcher prise. Hélas, le temps s’écoula inexorablement. Le compte à rebours était lancé et il restait moins de huit heures avant l’heure fatidique.  

 

Ryo se dégagea à regret de son ange, laissant Kaori les joues rosies et le cœur battant à tout rompre et Ryo sur sa faim avec sur les lèvres, le goût fruité de celles de sa douce. Le moment des explications était arrivé et la vie de Kaori dépendrait de ses réponses.  

 

- Kaori, j’ai des questions à te poser, lui dit-il calmement en l’invitant à s’asseoir sur une chaise.  

- Je t’écoute.  

- Mais avant tout, il faut me promettre d’être franche avec moi. Je veux juste la vérité.  

- Bien sûr ! Je serai honnête avec toi comme je l’ai toujours été, proclama-t-elle tristement à l’idée qu’il puisse penser le contraire.  

- Merci.  

 

Ryo se positionna à genou devant elle et posa ses mains sur les siennes. Puis, il prit une profonde inspiration et commença son interrogatoire.  

 

- Connais-tu un certain RS Yotchi ?  

 

Le visage sérieux qu’affichait le nettoyeur la déstabilisa.  

 

- Non, pourquoi ? Je devrais ?  

- Dans ce cas, connais-tu sa fiancée Tara Foster ?  

- Tara Foster ! Ce nom ne m’est pas inconnu…Attends… Réfléchit la jeune femme en puisant dans ses souvenirs. Foster ! Foster ! Non je ne me souviens plus très bien je ne vois pas non plus. Qui est-ce ? Mentit-elle finalement  

- Tu es sûr ? Insista-t-il.  

- Oui…Répondit timidement Kaori.  

 

Ryo voyait bien que sa partenaire lui cachait quelque chose. Elle avait baissé la tête en lui répondant, signe qu’elle était mal à l’aise. Maintenant elle fuyait son regard comme si elle tentait de cacher sa honte. Sa honte ? En y repensant, sa belle avait frissonné en entendant le nom Foster. Pour quelle raison ?  

 

La colère de Ryo grandissait en même temps que son incompréhension de voir Kaori lui dissimuler des choses et son imagination fit le reste. Il l’imagina en mauvaise posture, agressée, frappée, torturée, kidnappée voir violée… Rien que songer à ça, il eut envie de vomir.  

 

Dans un geste tendre et protecteur, il prit son visage en coupe avec ses mains, l’obligeant ainsi à lui faire face puis plongea alors son regard obscur dans le sien et avec un sourire enjôleur, lui donna la force qu’il lui manquait pour l’aider à surmonter ses souvenirs.  

 

Kaori le regarda avec tendresse. Il était si beau en chevalier servant et protecteur comme maintenant et lui insufflait une telle force ! Alors, elle lui sourit et se lança.  

 

FLASH BACK  

 

C’était à l’approche des fêtes de Noël. La neige commençait à tomber, recouvrant doucement mais sûrement Tokyo d’un épais manteau blanc. Kaori n’avait que sept ans et aimait beaucoup cette époque. Elle restait des heures assise sur un pouf à regarder par la fenêtre la neige descendre dans une danse apaisante. Le temps semblait comme figé et les rues se vidaient jusqu’à être totalement désertes, laissant la place à un silence religieux.  

 

Tout donnait à la fillette l’impression que Décembre était un mois à la fois féerique et mystérieux, idée renforcée par les arbres dans la ville décorés de petites lumières qui se reflétaient dans les vitrines.  

 

Kaori avait la tête appuyée contre la vitre et tenait un verre de lait chaud dans une main tandis que de l’autre, la jeune fille dessinait un sapin sur la fenêtre embrumée par sa respiration. Le contact avec le verre froid ne la gênait pas, bien au contraire. Cela accentuait son impression d’être dans un cocon où rien ne pouvait l’atteindre. Elle guettait avec impatience le retour de son père mais ce dernier était en retard de près de trois heures, ce qui n’était pas du tout dans ses habitudes.  

 

- Kaori, c’est l’heure d’aller te coucher, lui enjoignit son grand frère.  

- Pas tout de suite s’il te plait ! Implora la petite fille.  

- Ah non ! Tu ne n’auras pas encore une fois avec tes petits yeux de chat effrayé. Cela ne marche plus, rétorqua Hide en lui prenant le verre des mains.  

- Mais Hide, papa n’est pas encore arrivé...  

- Non, non et non. A ton âge j’étais au lit moi Mademoiselle. Alors hop ! Répondit Hideyuki en la saisissant la taille pour la mettre sur son épaule comme un sac à patate. Je te promets que papa viendra d’embrasser lorsqu’il rentrera.  

 

Il l’amena jusqu’à la porte sa chambre qu’il ouvrit avec sa main libre. Puis, il la posa délicatement sur son lit et la recouvrit d’une grosse couette de l’embrasser sur le front.  

 

- Bonne nuit petite sœur.  

- Bonne nuit frangin, articula-t-elle avant que ses yeux ne se ferment et la fatigue l’emporte.  

 

Hide retourna dans le salon. A dix heures trente, son père n’était pas toujours pas rentré. Cela n’envisageait rien de bon. En temps ordinaire, le policier s’arrangeait pour renter avant que Kaori ne se couche et repartait tous de suite après pour finir son travail si besoin.  

 

Les heures passaient et Hide qui avait prit un livre pour attendre son père avait fini par glisser dans les bras de Morphée, son livre sur la table devant lui. Mais tout à coup, son esprit embrumé perçut des bruits de clefs que l’on tentait de mettre dans la serrure. Jetant un coup d’œil inquiet en direction de la chambre de Kaori, il vit que la porte de celle-ci était toujours fermée mais ce soulagement ne dura qu’un temps lorsque les bruits redoublèrent.  

 

Il pensa aussitôt à son père. Mais dans ce cas, pourquoi mettrait-il autant de temps pour ouvrir la porte ? Puis son esprit imagina un autre scénario.  

 

Il regarda la pendule qui indiquait 3 heures du matin et se mit à trembler. Les battements de son cœur s’accélérèrent en réalisant que son père n’était toujours pas là et qu’une personne essayait de crocheter la porte. Et Kaori qui pouvait se réveiller d’un moment à l’autre…  

 

Alors il se leva doucement en essayant de faire le moins de bruit possible et se saisit d’une batte de baseball ramenée d’un voyage aux USA qui traînait près de son lit. Puis, prenant son courage à deux mains, il se dirigea d’un pas silencieux vers l’origine du bruit. Son cœur cognait de plus en plus fort dans sa poitrine tandis que ses mains moites ne permettaient pas une tenue assurée de son arme. Cependant, son envie de protéger sa sœur était plus forte que tout aussi, lorsque la porte s’ouvrit lentement, il prit une profonde respiration et leva la batte au-dessus de sa tête, prêt à frapper. 

 


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