Capitolo 10 :: 8. La promesse

Pubblicato: 15-05-09 - Ultimo aggiornamento: 15-05-09

Commenti: Coucou tout le monde. Voici un nouveau chapitre tout chaud. Ce chap et le suivant sont mes deux préférés. J’espère qu’ils vous plairont aussi. Merci à Grifter pour la correction. Bonne lecture à vous. Moi je vais rattraper mon retard en reviews. Kiss

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L’après midi arrivait à sa fin. Ryo était toujours dehors à chercher où pouvait se terrer RS Yotchi. Il voulait lui mettre la main dessus avant que la machine ne soit lancée et un indic lui avait donné une adresse de planque possible. Hélas, l’endroit s’avéra n’être qu’un cul de sac. Le nettoyeur maudit son indic et se jura de lui faire payer le temps perdu pour rien.  

Il se dépêcha de retourner au près de Kaori mais pour cela, il devait traverser la ville. La distance et la circulation dense ne lui permettant pas d’arriver à l’heure, Ryo téléphona alors au mercenaire pour qu’il veille sur sa partenaire le temps qu’il puisse la rejoindre. Umibozu accepta sans poser plus de questions que ca.  

Umibozu se rendit rapidement au magasin de la styliste où Eriko l’accueillit avec étonnement. Connaissant au fil du temps la gêne qui le caractérisait, il ne devait pas être ici pour un achat affriolant. Elle s’approcha donc de lui soucieuse. Umibozu l’informa que Ryo lui avait demandé de raccompagner sa partenaire jusqu’à son appartement et c’est intriguée qu’Eriko lui expliqua que Kaori était partie depuis plusieurs minutes déjà. Puis elle tenta d’avoir de plus amples renseignements mais le mercenaire avait déjà tourné les talons, la délaissant avec pour seule réponse le bruit de la porte qui se refermait derrière lui.  

Le mercenaire se concentra sur l’aura de la nettoyeuse afin de connaître la direction qu’elle avait empruntée. Une fois celle-ci localisée puis isolée, il prit le même chemin et marcha une bonne dizaine de minutes avant de perdre brusquement sa trace. Il venait de sentir autre chose. Une aura bien particulière. Celle de la mort.  

Ryo arriva chez lui et en voyant de la lumière par la fenêtre du salon, il se sentit soulagé d’un poids. C’est le cœur rassuré qu’il gravit les marches qui le séparaient de son ange mais alors qu’il ouvrit la porte, il trouva Umibozu attablé, une bouteille à la main. Son regard scruta chaque recoin de la pièce à la recherche de sa partenaire.  

- Je regrette mais Kaori n’est pas ici, l’informa le mercenaire.  

- Où est-elle ? S’alarma Ryo.  

- Elle n’était plus avec Eriko lorsque je suis arrivé. J’ai suivi la route qu’elle avait prise mais une personne m’a précédé…  

- Ce n’est pas vrai ! Hurla Ryo. Tu as pu le voir ?  

- Ils s’étaient déjà envolés lorsque je suis arrivé.  

- …  

- Si tu m’expliquais dans quoi tu t’es encore fourré ? Le questionna Umibozu.  

- Pour faire simple : Un certain RS Yotchi en a après Kaori et c’est pour cela que je t’avais demandé d’aller la chercher. Mais qu’est-ce que tu as foutu bon sang ?  

- Fallait me prévenir plutôt aussi. On agit comme maintenant ?  

- On ?  

- Oui, je respecte toujours mes contrats.  

- Je ne t’ai pas engagé, je t’ai juste demandé un service, nuance et ne compte pas être payé pour un travail aussi mal fait !  

- Tu sais que tu risques ta vie là ?  

- Je sais, répondit Ryo en se tenant le nez qui saignait à cause du coup de poing que le mercenaire lui avait porté en guise d’échauffement. Tu devrais rentrer, Miki doit t’attendre.  

- Pourquoi il n’y aurait que toi qui aurait le droit de t’amuser ?  

- Comme tu voudras mais dis plutôt que tu ne peux pas de passer de moi…Le nargua Ryo en frottant sa tête contre le dos du mercenaire. Miki n’est pas trop jalouse ?  

- Pff... ! Répondit simplement Umibozu en tournant la tête. Si la petite a des problèmes je veux t’aider ET ARRETE DES CONNERIES, LACHE MOI !  

- Susceptible en plus, rétorqua le nettoyeur se décollant du mur.  

Chacun était à un bout de la table. L’un avec un verre de whisky rempli presque entièrement, le second avec la bouteille de whisky qu’il avait vidé de la moitié de son contenu en une gorgée. Chacun se préparait mentalement à sa façon.  

Ryo et Umibozu attendaient dans un silence religieux que le ravisseur téléphone. Bien que le nettoyeur connaisse déjà le lieu et l’heure du rendez-vous, il ne voulait pas que son partenaire d’un soir se pose trop de question.  

Le moment tant attendu arriva enfin. Ryo écouta attentivement son interlocuteur puis, une fois les informations enregistrées, il quitta l’immeuble suivi par Umibozu. Chacun prit sa voiture et se dirigea au port.  

Le rendez-vous était pourtant prévu dans une heure mais Ryo tint à rentrer de suite. La première fois il était arrivé en retard et cela avait coûté la vie à Kaori. La seconde fois, il était à l’heure mais le résultat s’était avéré le même. Alors cette fois ci, en arrivant en avance, il espérait réellement pouvoir la sauver.  

Ryo fit le tour du bâtiment, confiant. Par deux reprises, le tireur s’était échappé par l’arrière et la nettoyeur était bien décidé à changer le cours de la soirée. Il condamna donc la porte avec ce qu’il lui tomba sous la main et entassa plusieurs caisses contre celle-ci afin d’anéantir toute tentative de fuite. Ensuite, il prit contact avec le mercenaire resté en retrait pour ne pas éveiller les soupçons et lui fit part alors de son plan action. Une fois tous deux en accord avec leur rôle, ils se séparèrent.  

Ryo pénétra alors dans l’entrepôt. Il découvrit que Kaori et RS Yotchi étaient déjà présent. Une chose le surprit. En effet, c’était la seconde fois qu’il les voyait en pleine discussion et elle semblait toujours aussi animée que la veille. La première fois, il n’avait pas relevé ce détail mais là cela faisait beaucoup. Kaori lui avait pourtant affirmé ne pas connaître son ravisseur alors pourquoi discuter avec cet homme ? A les voir comme cela, on pouvait croire qu’ils se disputaient comme le ferait des amis.  

Tel un félin, Ryo gravit les caisses et se déplaçant rapidement, arriva à l’endroit convoité. Les surplombant de la haut, il avait une vue imprenable sur eux et de son poste d’observation, parvint saisir leur conversation. Ce qu’il entendit, lui déplu au plus au point. Kaori lui avait sciemment menti.  

- Arrête de faire l’étonnée, dit froidement RS Yotchi en s’approchant de Kaori et en lui caressant le visage. Tu sais très bien que cela devait arriver un jour.  

- …Oui, avoua-t-elle tout en le repoussant violemment la main.  

- Qu’est-ce que tu me veux ? Interrogea sèchement la nettoyeuse en le regardant droit dans les yeux.  

- Comment ca ? Fit l’homme incrédule. Tu sais très bien ce que je veux. Une promesse est une promesse.  

- Je sais, dit-elle tristement. Je tiendrai parole.  

- Très bien. Je voulais être sûr que tu ne revenais pas sur ta parole. Je ne voudrais pas la fâcher, tu sais. Elle a très mauvais caractère.  

Ryo était abasourdi. De quoi parlaient-ils et quelle promesse Kaori pouvait-elle avoir fait ? Cette histoire était de plus en plus compliquée. Il savait que tout comme lui, Kaori avait des secrets sur son passé mais comment aider la personne que l’on aime le plus au monde si elle vous cache des choses ?  

Le nettoyeur était en colère mais il devait se maîtriser sinon, il risquait d’être découvert. Il se ressaisit donc, ne voulant pas avoir un jugement aussi strict et définitif sur sa partenaire. Elle ne l’avait jamais jugé lui et au contraire donné sans compter ni même recevoir quoi que se soit en retour. Kaori lui avait accordé le pardon tant recherché, un lieu d’encrage pour vie plus saine et stable, une renaissance hors des enfers.  

Kaori était tout pour lui et pour la remercier, il la blessait, l’humiliait, l’insultait et maintenant… Il la jugeait.  

Si elle avait délibérément omit de lui parler de cette promesse, il y avait forcement une raison. Il se devait de la découvrir rapidement avant que le don que le destin avait placé entre ses mains disparaisse. Ryo ne savait pas à combien de temps il allait pouvoir revivre la journée. Il fallait agir vite  

La conversation allait bon train. Kaori comme les autres fois ne se laissait pas faire et le ton s’éleva rapidement et elle reçut une gifle. La pauvre se retrouva à terre, la joue rougie et meurtrie par la violence du coup et sa tête heurta violemment le sol. Elle se redressa péniblement. Tout tournait autour d’elle, sa lèvre tuméfiée et en sang.  

Lorsque Ryo vit le coup partir, sa colère se décupla. Il se leva et dégaina son arme, prêt à faire feu avant que RS Yotchi ne le fasse lui-même sur la jeune femme. Il s’élança dans les airs et atterri à quelques mètres de Kaori qui se trouvait toujours à terre, son ravisseur debout à ses côtés. 

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