Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: 1grisou

Beta-reader(s): Grifter, TOKRA

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 13 capitoli

Pubblicato: 04-02-09

Ultimo aggiornamento: 07-11-10

 

Commenti: 158 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Avez vous déjà eu une impression de déjà vu ? Non ? Alors venez lire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Une journée sans fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une journée sans fin

 

Capitolo 12 :: 9. Regain

Pubblicato: 15-03-10 - Ultimo aggiornamento: 15-03-10

Commenti: Coucou lecteur de HFC. Voici un nouveau chapitre. Je suis désolée pour le retard et j’espère qu’il vous plaira tout de même. Merci à Grifter pour la correction. Bonne lecture et bisous à vous. Grisou

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Il faisait beau. Le mois de mars arrivait à sa fin, donnant un avant goût des belles journées ensoleillées qui se profilaient au loin. Les rues étaient de plus en plus animées et les vitrines commençaient à afficher leurs collections d’été.  

 

Situé dans le quartier de Shinjuku, un immeuble de briques rouges se dressait un peu en retrait. Sur les deux occupants habituels, il ne restait qu’un homme endormi, brun, grand et très athlétique. Les quelques rayons de soleil arrivant à passer les stores vinrent caresser son visage, le tirant délicatement de ses songes.  

 

Ryo se réveilla encore une fois seul dans sa chambre, les traits tirés par la fatigue, la souffrance et la détresse de voir la femme qu’il aimait mourir encore et encore marquant son visage. Il était tel Sisyphe et son rocher. Peut-être devait-il souffrir pour l’éternité ? Peut-être devait-il y voir là sa rédemption tant attendue ? Voir son ange mourir sans cesse sous ses yeux sans pouvoir inverser la course du temps. Son visage s’assombrit face à cette éventualité.  

 

Il avait toujours ce doute ancré au fond de lui alors, pour lever le voile, il sauta du lit, prit son téléphone et composa le numéro de son ami Mick Angel.  

 

- Allez Mick, répond ! REPOND ! S’énerva-t-il.  

 

Les sonneries s’arrêtèrent et la boite vocale prit le relais.  

 

- Et merde ! Hurla le nettoyeur en frappant du poing contre le mur.  

 

La colère ressentie la veille en début de soirée mêlée à la peur d’une réponse qu’il n’avait au fond aucune envie d’entendre lui prit les tripes.  

 

Ces pas l’avaient conduit instinctivement devant la chambre de la partenaire et en découvrant cette dernière vide, son cœur le serra. Il recomposa inlassablement le numéro. Quoiqu’il lui en coute, il devait savoir. Oui, il devait l’entendre de vive voix, de la bouche d’une personne extérieure qui ne connaissait pas ses tourments intérieurs, qui ignorait ce qui allait se jouer suivant la réponse donnée.  

 

Déjà plusieurs appels dans le vide mais, le nettoyeur ne se découragea pas pour autant, recomposant à chaque fois le numéro de son ami avec la même ardeur.  

 

La tonalité. Toujours le même son répétitif et interminable. Grisant mais en même temps si porteur d’espoir. Un contraste aussi haut en couleur que le tandem City Hunter. Palpitant mais inquiétant, sucré mais acide à la fois. Mi-ange mi-démon. Tout reposait sur ce simple bruit. La vie ou la mort, l’espoir ou la perte.  

 

Ryo commençait à voir rouge lorsque soudain…  

 

- Allo ? Fit une voix mal réveillée.  

- Ha ! Quand même ! Tu en as mis du temps à…  

- Pas la peine de hurler, je ne suis pas sourd ! Le coupa son homologue.  

- On ne dirait pas ! Cela fait une bonne heure que je m’escrime à te joindre !  

- Une heure tu dis ? Tiens, c’est bizarre…Répondit l’Américain. Ha oui t’as raison : Vingt appels en absence. Qu’est-ce que tu veux au fait ?  

- Quel jour est-on ?  

 

Mick se retrouva les quatre fers en l’air sous une multitude de corbeaux suite à la question incongrue de son ami.  

 

- Non mais, tu te fiches de moi mon vieux ? S’écria ahuri le blondinet.  

- Réponds-moi juste !  

- Tu veux dire que tu m’as sorti de ce rêve érotique avec Kaori juste pour connaitre la date du jour ?  

 

Au nom de sa partenaire le garde du corps vit rouge. Cet avorton était en train de rêver de son ange à lui ? Automatiquement, ses poings se serrèrent. Sa colère s’intensifia. Les insultes et les coups bas fusèrent entre les deux hommes. Tour à tour, les deux nettoyeurs éloignaient le téléphone de leurs oreilles. Chacun voulant crier plus fort que l’autre et avoir le dessus. Ce petit jeu dura un temps, aucun ne voulant capituler.  

 

- Mick, je n’ai pas que ca à faire ! S’énerva finalement le nettoyeur qui n’avait qu’une envie : Traverser la route pour calmer cet avorton d’Angel.  

- C’est ton anniversaire aujourd’hui, cela te va comme réponse ? !  

 

Sous le choc d’une réponse qu’il n’attendait plus, le nettoyeur se laissa glisser le long du mur. Jamais au grand jamais, il n’avait été aussi heureux de toute sa vie. La réponse tant espérée avait mit longtemps à venir mais qu’elle était douce à entendre !  

 

Vivante. Kaori était vivante ! Certes, plus pour longtemps mais il avait encore une chance de changer le court de la journée, une chance de la sauver, une chance d’élucider toute cette histoire. Une chance de donner sa vie contre la sienne.  

 

- Ryo ? Tu es toujours là ? ? Ryo ? ? Mais réponds-moi à la fin !  

 

Le téléphone était tombé à côté du nettoyeur. Il n’entendait plus son ami l’appeler puis raccrocher de lassitude. Il n’écoutait que son cœur palpiter de plus en plus fort dans sa poitrine. Un frisson de soulagement le parcourut. La savoir vivante était tout aussi jouissif que de l’embrasser. Les émotions qui le submergeaient étaient tout aussi intenses.  

 

Tout revenait au point de départ comme par magie. Dans sa chambre, la journée s’était effacée encore une fois avec pour seule consolation ses souvenirs, rien que les siens. Il pouvait faire comme si de rien n’était. Comme si les moments forts partagés avec sa partenaire n’avaient été qu’une illusion ! Comme si quelqu’un ou quelque chose lui avait permit de réaliser un fantasme sans conséquence car Kaori ne se souvenait de rien. Cela n’avait jamais eu lieu pour elle.  

 

Dans un sens, tant mieux. Elle ne souffrirait pas d’un revirement brutal de situation de sa part. Il avait goûté au fruit défendu. Il avait littéralement outrepassé ses interdits, croquant à pleines dents dans cette « pomme » si convoitée qu’il ne s’autorisait même pas à effleurer en temps normal.  

 

Cependant le plus dur n’était pas là. Non, c’était cette envie de connaitre à nouveau cette folle sensation de bien-être, de plénitude. De ne faire plus qu’un avec elle, corps et âme Oui, il en voulait encore et même plus. Il voulait de nouveau sentir son cœur battre à l’unisson avec elle. A travers un simple baiser, il avait touché du bout des doigts le paradis. Et dire que ce n’était qu’un avant goût de ce que pouvait lui offrir Kaori… Il n’osait imaginer qu’elle lui offre davantage. Non, il ne fallait pas visualiser cette éventualité. Il fallait rester stoïque et faire comme si tout n’était pas réel.  

 

Le nettoyeur reprit petit à petit ses esprits. Pour l’heure, il ne devait plus penser à hier mais se concentrer sur le moment présent et retrouver sa partenaire, la faire revenir à l’appartement afin de lala mettre en sécurité.  

 

Il fit un rapide détour par la douche avant de s’habiller et de partir pour le CAT’S. La rue était animée. Le brouhaha des piétons et le soleil qui lui léchaient le visage lui faisait presque oublier la triste fin répétitive de la journée. Mais, cette fois ci, le nettoyeur était bien déterminé à changer la donne. Le destin n’était pas figé puisque la journée recommençait à chaque fois. « C’est forcément pour la sauver » Pensa-t-il.  

 

Tellement prit par sa réflexion, Ryo ne vit pas arriver la personne en face de lui, et encore moins le pied de la canne se heurter à son torse. Il leva la tête et réalisa : Encore et toujours elle, cette femme mystérieuse. Petite, mince avec des cheveux longs blancs remontés en chignon, légèrement courbée en avant et tenant une canne pour s’aider à marcher.  

 

- Excusez-moi Madame, se contenta-t-il de dire avant de poursuivre son chemin sans se retourner.  

 

En effet, il ne tenait pas à s’éterniser autour d’une conversation qui de toute manière finirait en dispute comme à chaque fois.  

 

Il ne put voir le léger sourire de satisfaction se dessiner sur les fines lèvres de la vielle dame. Il ne la vit pas non plus se retourner pour le suivre du regard avec au fond des yeux une lueur d’espoir. Il ne l’entendit pas non plus lui souhaiter bonne chance lorsqu’il disparut au coin de la rue.  

 

 

 


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