Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: 1grisou

Beta-reader(s): Grifter, TOKRA

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 13 capitoli

Pubblicato: 04-02-09

Ultimo aggiornamento: 07-11-10

 

Commenti: 158 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Avez vous déjà eu une impression de déjà vu ? Non ? Alors venez lire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Une journée sans fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une journée sans fin

 

Capitolo 13 :: 10. Le fil du passé

Pubblicato: 07-11-10 - Ultimo aggiornamento: 07-11-10

Commenti: Coucou monde de HFC. Me revoilà pour un chapitre qui j’espère vous plaira. Je sais, je suis longue à majer et encore plus pour celui-ci qui est prêt depuis deux semaines maintenant. J’espère que Paty ne me tiendra pas rigueur de ne pas l’avoir attendu pour majer (grisou se fait toute petite). Un coucou particulier à Grifter que je n’ai pas réussit à joindre pour corriger mon chapitre (j’espère que tu vas bien et je te fais de gros bisous) et un grand merci à Tokra qui à pris la relève (merci merci merci toto). City et cris je pense à vous en majant, espère que l’attente en valait la peine sinon dite moi l’eux. N’hésitez pas à faire vos commentaires si quelque chose vous gêne ou même si tout va bien LOL. Bonne lecture et bonne semaine à vous. Kiss grisou.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Mains dans les poches, tête baissée, le regard fixe, le nettoyeur marchait dans les rues. Tel un automate, il zigzaguait entre les passants sans leurs prêter la moindre attention. Ses pensées étaient toutes tournées vers la femme qui partageait sa vie depuis huit ans déjà. Mais quoi qu’il fasse, n’importe quel souvenir qu’il avait d’elle, le ramenait inlassablement vers les dernières heures de vie de cette dernière. Il se revoyait ajuster son tir en direction de RS Yotchi, armé son chien et presser la détente. Tout se déroulait comme à l’accoutumé. Puis tout avait basculé…  

 

 

Comment avait-il fait pour être aussi bête ? Tellement pris dans sa rancœur contre l’homme qu’il avait en face de lui, qu’il n’avait pas prêté attention à Kaori et à son tempérament impulsif. Et c’est avec horreur qu’il avait regardé sa partenaire se placer entre lui et son adversaire. En une fraction de seconde, il était passé de l’homme d’action au spectateur impuissant.  

 

 

Il revivait étonnamment cette scène dans les moindres détails : Le bruit du vent qui s’engouffrait à travers les carreaux brisés du hangar, et qui venait lui caresser le visage. Celui de la détonation, l’odeur de poudre qui en suivit. Sa balle poursuivre sa course en direction de sa partenaire. Lui effleurer l’épaule avant d’atteindre sa cible première. Comment avait-il osé lui tirer dessus ? Certes, c’était elle qui s’était interposée mais, cela ne l’excusait en rien. Les faits étaient là : Une de ses balles avait touché son ange.  

 

 

Lui, qui avait toujours cru que sa plus grande peur était de voir mourir sa partenaire de la main de l’un de ses ennemis par sa faute, se fourvoyait. Il n’avait jamais envisagé l’éventualité que Kaori puisse mourir de ses propres mains. Le nettoyeur, à la mort de Maki, s’était juré que son arme qui n’avait qu’entendu que les derniers gémissements de beaucoup d’ennemis, n’aurait maintenant qu’une seule utilité : Protéger Kaori ! Et il venait de trahir sa propre promesse.  

 

 

Le nettoyeur se raidit. Kaori était morte une nouvelle fois par SA faute. Ce n’était pas sa balle qui lui avait été fatale. Mais c’était tout comme. Elle était morte à cause de son manque de professionnalisme.  

 

 

« C’est la dernière fois ! A minuit se sera lui ou moi ! » Jura-t-il. Et c’est avec cette détermination que le Japonais poussa la porte du café.  

 

 

Le nettoyeur fut accueilli par un léger tintement indiquant au propriétaire l’arrivée d’un nouveau client. Il était fidèle au poste comme les fois précédentes, torchon et assiette en main.  

 

 

Ryo s’assit au comptoir sans dire un mot. Il fit juste un signe de tête en guise de salut au mercenaire qui lui tendait déjà une tasse fumante de café.  

 

 

L’arrivée du Japonais ne changea en rien au silence qui régnait déjà dans la salle. Les minutes défilèrent dans un calme olympien soutenu par le tic tac de la pendule. Ryo se repassait en mémoire les jours précédents. Réfléchissant aux faits, aux indices recueillis, aux erreurs commises… Il n’arrivait à rien. Il avait beau tourner le problème dans tous les sens, il ne voyait pas la moindre solution.  

 

 

Cependant, il était sûr d’une chose : Il devait sauver Kaori pour ne plus être prisonnier de cette spirale infernale.  

 

 

Le nettoyeur, prit dans ses réflexions, ne fit pas attention à la personne qui venait de faire son entrée dans la salle. Il fixait son café comme si la solution s’y trouvait.  

 

 

-Bon anniversaire Ryo. Dit une voix douce et familière, le faisant sursauter.  

 

 

-Miki ?! S’étonna le nettoyeur en tournant la tête en direction de la personne afin d’être sur que son esprit ne lui jouait pas des tours.  

 

 

Il posa de grands yeux noirs surpris sur la jeune femme. Il la détailla de la tête aux pieds comme s’il la voyait pour la première fois. Oui, c’était bien la mercenaire qui se tenait debout à ses côtés.  

 

 

-Ryo ! Tu te sens bien ? S’inquiéta-t-elle devant son air surpris.  

 

 

-Oui… Réussit-il à articuler. Mais… Que… Que fais-tu ici ?  

 

 

-Dois-je te rappeler que je travaille ici ? Et que j’habite ici. Ironisa la mercenaire.  

 

 

-Euuuuh ! Non… Non… Répondit Ryo en se grattant la tête. Ce n’est pas ce que je voulais dire... D’habitude enfin… Normalement tu es sensée dormir à cette heure-ci à cause du somnifère qu’Umi t’a donné.  

 

 

En entendant son nom, le barman leva la tête de sa vaisselle pour regarder le nettoyeur.  

 

 

Celui-ci avait l’air sincère dans ses propos. Pourtant, ces derniers étaient erronés. Jamais il n’avait donné un somnifère à sa femme. Et pour quelle raison l’aurait-il fait ?  

 

 

-En tout cas un an de plus ou pas. Tu débites toujours autant d’âneries. Constata Umibozu.  

 

 

-…  

 

 

-Ryo t’es sûr que tu te sens bien ? Tu as l’air bizarre. Tu veux quelque chose ? Un verre d’eau ? Demanda Miki.  

 

 

Mais le nettoyeur restait statique. Il la fixait intensément. Miki se sentait hypnotisée par ce regard persan et comprenait mieux les paroles de Kaori lorsqu’elle lui disait que d’un seul regard Ryo lui faisait perdre tout ses moyens... Mais plus les secondes passaient, plus elle se sentait gênée par cette impression de mise à nue.  

 

 

-Nounours fait quelque chose. Implora presque la barmaid.  

 

 

-Euh oui attend je vais le faire revenir sur terre en deux temps trois mouvements. Répondit-il en faisant le tour du comptoir.  

 

 

En arrivant à la hauteur de son acolyte, Umibozu le saisit d’une main par le col de son T-shirt et le souleva de plusieurs centimètres du sol. Mais, le nettoyeur ne semblait pas en faire cas. Il avait la tête penchée en arrière et les bras ballants. Son regard était toujours vide mais tourné au plafond cette fois ci.  

 

 

-Ryo ?... RYO ?... Commença à crier Umibozu en le secouant sans résultat.  

 

 

-Attend nounours. Essaye avec ça. Dit la barmaid en lui tentant son bazooka.  

 

 

Umibozu lâcha alors son fardeau qui atterrit brutalement sur le sol. Mais la chute ne le sortit pas pour autant de sa transe. Il restait là, assis sur le carrelage, jambes écartées. La position parfaite pour le faire réagir pensa le mercenaire qui plaça son bazooka face au cher mokkori du nettoyeur.  

 

 

-Bon maintenant si tu ne réagis pas, tu peux dire adieu à ta tête chercheuse. Affirma le mercenaire en enlevant la sécurité de son arme. Dans trente secondes tu ne seras plus l’étalon de Shinjuku. 30, 29, 28…  

 

 

Mais rien. Toujours rien. Le compte à rebours était bientôt terminé et Ryo ne bougeait pas. Il était dans sa bulle, hors d’atteinte. Et rien de ce qui se faisait, ni se disait, en dehors ne semblait l’atteindre.  

 

-5… 4… 3… 2… 1… 0…  

 

 

Un clic bien reconnaissable se fit entendre. Le mercenaire venait d’appuyer sur la gâchette. Mais rien ne se passa. Et pour la seconde fois, la tentative du mercenaire pour faire sortir le nettoyeur de sa léthargie venait d’échouer. Pourtant l’attaquer sur son membre chéri, sa fierté, son « petit » bébé était une bonne idée. Cela aurait du le faire réagir. Enfin en théorie.  

 

 

-Si j’avais su qu’il ne réagirait pas, j’aurais chargé mon bébé. Se lamenta le barman. On en aurait eu un sur deux c’était déjà ça.  

 

 

-Nounours ! Ria Miki. Soit sérieux un peu. Mais j’avoue que cette utopie me plait beaucoup.  

 

 

-Hum tu as raison. S’il n’a pas réagi c’est que c’est plus sérieux que je ne le pensais. Il ne reste qu’une solution pour qu’il revienne sur terre et connaitre le fin mot de l’histoire.  

 

 

Miki regarda son mari disparaitre dans l’escalier qui montait chez eux et en revenir au bout de quelques minutes, rouge comme une tomate. Elle ne pouvait voir ce qu’il tenait mais, elle était sûre d’une chose. C’est qu’il semblait très gêné par sa trouvaille.  

 

 

-Ha ha ha ha !! Fit Miki déconfite en apercevant l’objet que son homme tentait de cacher entre les mains. Il regarda à droite et à gauche afin de s’assurer qu’aucun client n’était entré entre temps.  

 

 

-Je vois. Aux grands maux les grands remèdes c’est ça ?  

 

 

A la remarque de sa femme, le crâne d’Umibozu se mit à fumer alors que ce dernier réussit à rougir encore plus. Il s’avança vers le nettoyeur qui était toujours au sol et lui mit sous le nez l’objet du dernier espoir.  

 

 

Le japonais était perdu dans ses pensées. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Les jours précédents, Miki n’était jamais apparue dans le café. Il ne lui en avait jamais adressé la parole. Il en était certain. Alors pourquoi était-elle ici ? Quelque chose avait changé ou alors tout ce qu’il avait vécu précédemment n’était qu’un rêve ? Non son cœur lui soufflait que tout était vrai. Que Kaori allait mourir ce soir s’il ne faisait rien. Pourtant quelque chose clochait. Il le sentait. En venant il avait croisé la vieille dame à la canne. Hasard ? Tout se bousculait dans sa tête. Les questions se faisaient de plus en plus nombreuses contrairement aux réponses. Ryo devait…  

 

 

-Haaaaaa ! Fit le nettoyeur qui fut tiré de sa réflexion.  

 

 

Son corps commençait doucement à réagir face à son environnement. Ses yeux furent les premiers à émerger de leur torpeur. Ils se mirent à tressauter vivement sous l’effet de la surprise. Puis, un mince filet de bave fit son apparition à la commissure des lèvres, et, au fur et à mesure de sa progression vers le menton, grossissait pour finir sa course en petit flop sur le sol du café faisant apparaitre un air de dégout sur le visage des mercenaires.  

 

 

Le nettoyeur leva lentement une main fébrile en direction de l’objet et s’en saisit rapidement avant de le faire disparaitre.  

 

 

-A moi, c’est à moi. Fit-il en sautillant dans toute la salle sous le regard navré des deux mercenaires.  

 

 

-On aurait du commencer avec ça. Déplora Miki.  

 

 

-Qu’il est beau, qu’il est beau… Ma douce Miki je pourrais avoir le string assorti ? Demanda Ryo en se lovant un court instant contre la barmaid avant qu’Umibozu ne le propulse à l’autre bout de la pièce.  

 

 

-J’aurais dû le castrer lorsque j’en ai eu l’occasion. Commenta Umibozu en retournant à son occupation première.  

 

 

-Bon Ryo lorsque tu auras fini de remettre tes vertèbres en place. Tu nous expliqueras ton charabia de tout à l’heure. Exigea Miki en rejoignant son mari derrière le comptoir.  

 

 

-Hein ? ! Quel charabia ? Répondit celui-ci en reprenant place devant son café.  

 

 

-Tu sais très bien de quoi je veux parler alors, raconte.  

 

 

-Mais je t’assure Miki qu’il y a rien… Répondit le nettoyeur visiblement mal à l’aise. Dis-moi poulpinet chéri, puisque tu n’as pas utilisé le somnifère, je peux le prendre ?  

 

 

-Et voila tu recommences avec cette histoire de somnifère. S’énerva Miki en frappant du poing sur la table. Et après ÇA tu oses dire que tu ne caches rien. Avoue que tu veux que tu veux droguer Kaori pour pouvoir faire une de tes sorties « bunnies ».  

 

 

-Mais non, non. Se défendit le japonais en se redressant pour lui faire face. J’ai pas besoin de faire ÇA comme tu le dit pour aller faire la fête le soir.  

 

 

-Ha tu avoues. C’est pour profiter d’elle alors ?  

 

 

-Non mais t’es folle. Fit-il en prenant un visage de dégout. Moi avec un… Un… Homme. Beuuurkkk. Bon Umi tu me le donnes ou pas ? Car j’ai pas que cela à faire.  

 

 

-Ryo…  

 

 

-Miki laisse le. Raisonna la voix bourrue de son mari afin de la faire taire.  

 

 

Le mercenaire avait bien senti l’aura du japonais changer. Il émanait de lui un mélange de supplication, de nervosité et d’inquiétude. Alors sans lui en demander d’avantage, il lui tendit un comprimé et le vit franchir la porte avec dans le regard de la gratitude.  

 

 

Le cœur de Ryo battait à tout rompre. Tant par sa course effrénée à travers les rues et ruelles de Shinjuku que par la peur de la perdre qui s’ancrait un peu plus en lui à chaque foulée. Son dernier espoir de la trouver : l’appartement. Il ne restait plus que cet endroit.  

 

 

Il monta quatre à quatre les escaliers qui le séparait de sa dernière chance. Mais au fond de lui, il savait très bien qu’il ne la trouverait pas ici. Il avait beau s'approcher de plus en plus de l’entrée, son être ne se réchauffait pas comme à l’accoutumé. Il ne percevait aucune aura douce et bienveillante l’envelopper. Ni cette légèreté et cette sensation de bien être qui gonflait son cœur à chaque fois qu’il franchissait le seuil de la porte.  

 

 

Le nettoyeur fit tout de même le tour de l’appartement afin de s’en assurer. Salon, cuisine, salle de bain… Mais, Kaori restait introuvable. Elle n’était pas venue dans l’appartement depuis ce matin qu’elle l’avait quitté. L’odeur du parfum de son gel douche ne flottait plus dans l’appartement. Premier signe évident de son absence qu’il n’avait voulu croire.  

 

 

En redescendant du toit, le nettoyeur s’arrêta devant la porte de la chambre de sa partenaire. La main tremblante, il tourna la poignée et poussa la porte. Son regard fit le tour circulaire de la pièce. Qu’il était bon de voir cette chambre où tout respirait sa partenaire. Tout y était bien rangé comme le reste de l’appartement. Et sa vie d’ailleurs. Et tout cela grâce à Kaori. Oui, c’est grâce à elle qu’il rentrait tout les soirs. Et c’est encore grâce, non, POUR elle qu’il restait en vie.  

 

 

Le premier pas fut hésitant contrairement au suivant. Il craignait de souiller son paradis avec des souvenirs noirs et douloureux des nuits passées qui remontaient encore une fois à la surface.  

 

 

-Mais où es-tu mon ange ? Se demanda-t-il en caressant du bout des doigts la photo de lui et Kaori qui trônait sur la commode. Un sourire se dessina sur ses lèvres en se remémorant l’instant où la photo avait été prise.  

 

 

C’était au début du printemps. Plus précisément, c’était le lendemain de l’anniversaire de Kaori. Elle était venue le remercier de son cadeau avec un immense sourire et lui avait demandé s’il voulait l’accompagner au parc. Elle était si radieuse qu’il n’avait pas eu le cœur de lui dire non.  

 

 

Alors, ils étaient sortis... Kaori n’avait jamais été aussi rayonnante. Il n'avait jamais imaginé qu'en lui offrant une simple écharpe elle puisse être aussi contente. A chaque regard qu'elle lui portait, elle ne pouvait s'empêcher de lui sourire.  

 

 

Ils se sentaient si bien ensemble que leur « petit tour » s’était transformé en une journée rien que tous les deux. Ce jour là leur complicité n’avait été que plus forte et avait été immortalisée à jamais sur papier glacé par un photographe ambulant. Tout allait si bien entre eux que cela en était presque trop beau...  

 

 

Et c’est là qu’ils avaient entendu un cri. Celui d’une jeune femme qui se faisait agresser par une bande de jeunes voyous. Et comme à son habitude, Kaori y était allée. Tout se passait bien jusqu’à ce qu’un des jeunes sorte un couteau de sa poche. Alors, il s’était interposé et avait pris le premier objet qu’il avait à portée de main pour se défendre : l’écharpe de Kaori. Elle avait été coupée en deux. Tout comme le cœur de sa partenaire en voyant les deux bouts flotter dans les airs avant atteindre le sol. Les voyous étaient partis après avoir pris une déculottée. Et la jeune femme les avaient gentiment remercié, enfin pas comme il l’aurait voulu, avant de partir elle aussi.  

 

 

Kaori n’avait rien voulu lui montrer concernant l’écharpe mais ses yeux l’avaient trahis. Il avait pu y lire toute la peine qui l’envahissait. Elle lui avait dit qu’elle devait aller voir Miki car elle lui avait promis et elle était partit en courant. Mais pas assez vite. Il avait vu cette larme perler le long de sa joue.  

 

 

Le nettoyeur était sur le toit en train de fumer une cigarette lorsque Kaori rentra. Elle était directement allée dans sa chambre et l’avait rejoint un instant après sur le toit. Elle s’était approchée de lui et, l’avait pris par le bras. Sans dire un mot ils étaient restés là à contempler les lumières de la ville. Une légère brise faisant valser la nouvelle écharpe qu’elle portait autour du cou. Elle n'avait rien dit, lui non plus, pourtant il savait au fond de lui qu'elle avait été heureuse de ce nouveau cadeau.  

 

 

Le nettoyeur sortit de son souvenir en poussant un soupir de tristesse. Il posa délicatement le cadre et continua son exploration visuelle. Sur la table de chevet reposait la bague de son frère à côté de leur photo. Deux attitudes différentes pour un cœur identique. Elle pétillante, Maki plus retenu. Mais la même émotion au fond des yeux : l’amour.  

 

 

Puis son regard s’arrêta sur la poignée du tiroir de la table de chevet qu’il ouvrit par réflexe. Son cadeau était toujours là. Bien au chaud dans sa boite. Son cœur se remplit d’une tristesse au souvenir de sa première découverte. Le nettoyeur se laissa tomber au sol lorsqu’il vit une fois de plus la chaine en argent.  

 

 

Adossé au lit la tête en arrière, Ryo laissa la colère l’envahir.  

 

 

-Ryo ? 

 


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