Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Tenshi

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 23-08-09

Ultimo aggiornamento: 19-10-11

 

Commenti: 244 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Une nouvelle aventure pour un couple mythique !

 

Disclaimer: Les personnages de "Je t'aime… un peu… beaucoup… à la folie… Mokkori ?!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Je t'aime… un peu… beaucoup… à la folie… Mokkori ?!

 

Capitolo 4 :: L'histoire de Shinichi Komamura

Pubblicato: 22-09-09 - Ultimo aggiornamento: 22-09-09

Commenti: Salut HFC !! Je vous remercie pour vos commentaires qui me touchent énormément^^ Un gros bisou à mon amie bêta également. Bonne lecture à tous et à bientôt. Tenshi.

 


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Lorsqu’il fut à hauteur du trio, l’homme s’arrêta, la main tendue :

 

- Bonjour mademoiselle Makimura, dit-il en s’inclinant galamment devant Kaori.

 

- Enchantée, murmura celle-ci, encore sous le choc.

 

Elle serra la poigne ferme du client en rougissant quelque peu. L’homme était assez jeune, la trentaine… et plutôt séduisant.

 

- Monsieur Saeba… Mademoiselle Nogami m’a dit le plus grand bien de v…

 

- JE PASSE ! s’écria Ryô en ignorant délibérément le client.

 

La remarque de Ryô électrisa tout le monde.

 

- Ryôô ! s’emporta Kaori en le saisissant par le col. Est-ce une façon de s’adresser à un futur client ?

 

- UN futur client, comme tu dis ! Moi je n’accepte que les demandes venant de jolies femmes ! Alors désolé mon vieux, adressez-vous à notre police qui est très compétente !

 

- Ryô, la police est débordée, tu le sais aussi bien que moi, intervint Saeko. Le cas de Monsieur Komamura n’est pas assez sérieux pour inquiéter mes collègues mais sa vie pourrait devenir très compliquée dans les jours à venir, si tu vois ce que je veux dire… Si je fais appel à toi, c’est pour une bonne raison !

 

Ryô étouffa un bâillement sans prendre la peine de le dissimuler.

 

- Kaori, j’ai soif ! Si tu allais nous chercher des boissons au distributeur ?

 

Kaori comprit sur un regard de son partenaire qu’il désirait parler seul à seul avec Saeko. Elle se tourna alors vers Shinichi Komamura.

 

- Monsieur Komamura, vous m’accompagnez ?

 

- Avec plaisir, mademoiselle…

 

Lorsqu’ils se furent éloignés, Ryô changea de ton avec l’inspectrice.

 

- Alors, on va les tirer ces cinq coups ? Il y a un love hôtel pas loin qui…

 

- Ryô, je te rappelle que ce n’est pas moi la cliente, répliqua Saeko avec calme. Mais si tu veux, tu peux toujours tenter ta chance avec Monsieur Komamura…

 

- Pouah ! Plutôt crever ! Moi je suis l’Étalon de Shinjuku ! J’ai une réputation à tenir !

 

- Pourtant, tu as déjà embrassé un homme, non ? rappela Saeko avec malice.

 

- Ce… C’était un accident ! Ce travelo ressemblait à s’y méprendre à un super canon ! se justifia-t-il.

 

Ryô s’assit sur le rebord de la fontaine et laissa son regard se perdre dans le vert éclatant du feuillage des arbres.

 

- Pourquoi veux-tu que je protège ce type, Saeko ? reprit-il.

 

- En réalité, c’est mon père qui me l’a confié, précisa Saeko. Komamura senior était l’un de ses plus proches amis…

 

- Était ?

 

- Il est mort dans un accident de voiture à l’étranger avec sa femme il y a trois jours…

 

- Et le fiston se retrouve seul à la tête de l’entreprise gigantesque de son paternel…

 

- Je constate avec plaisir que malgré tes nuits de débauche, tu parviens à te tenir au courant de l’actualité ! Bref… Ryô, les vautours ne vont pas tarder à rôder autour de Shinichi Komamura. C’est une personnalité très en vue et mon préfet de père tient absolument à ce qu’il ne lui arrive rien. Comme tu le sais, Shinichi n’est pas n’importe qui…  



****

 

Kaori tendit une canette à Shinichi Komamura.

 

- Merci, mademoiselle.

 

- Appelez-moi donc Kaori, Monsieur Komamura, dit-elle.

 

- Seulement si vous m’appelez Shinichi !

 

- Alors très bien, Shinichi ! dit-elle avec un sourire engageant.

 

Kaori examina plus attentivement l’homme qui lui faisait face. Rasé de près, il avait les cheveux châtain foncé, une peau mate et des yeux gris clair. L’ensemble dégageait une aura charismatique, presque magnétique. Il aurait pu passer pour le séducteur type mais aucun sourire ne venait animer son profil dur. Il était presque aussi grand que Ryô.

 

- Alors Shinichi, si vous me parliez de votre affaire ? commença Kaori.

 

- Hé bien, c’est très simple : j’ai besoin d’une protection rapprochée pour les trois semaines à venir, répondit-il. Je viens d’hériter de l’immense empire de feu mon père…

 

- Oh, je suis désolée, dit précipitamment Kaori.

 

- Merci. Bref, la réunion qui désignera officiellement le PDG est prévue dans un peu moins d’un mois. Le Préfet Nogami est un ami de longue date et il estime qu’un garde du corps devrait veiller sur moi, expliqua Shinichi. Je maintiens que cette précaution est parfaitement inutile mais il a insisté…

 

- Vous savez, si votre entreprise est si puissante dans le monde des affaires, il est fort possible que l’on cherche à attenter à votre vie pour s’en emparer ! Vous avez même parlé d’empire, je ne me trompe pas ?

 

- On peut dire cela, en effet, répondit-il avec fierté. KOMACOM, ça vous dit sûrement quelque chose…

 

Kaori observa un changement notable chez Shinichi. Lorsqu’il parlait de son entreprise, un éclat animait ses yeux gris… qui étaient restés glacés au moment où il avait évoqué la mort de son père.

 

« Quelle incroyable maîtrise de soi » pensa Kaori.

 

- Komamura Communications, plus connu sous le nom KOMACOM ? insista le jeune homme.

 

Un déclic se fit dans l’esprit de Kaori.

 

- Oui bien sûr ! Excusez-moi, je n’avais pas fait le rapprochement… Vous êtes le patron de KOMACOM, l’entreprise qui fait la pluie et le beau temps dans l’univers des médias ! s’exclama-t-elle. C’est très impressionnant !

 

Shinichi sourit devant l’admiration de la jeune femme. Ce fut son premier vrai sourire depuis le début de leur conversation.

 

- Referme la bouche, Kaori ! C’est impoli !

 

- Ryô ! Mais d’où tu sors ?

 

Il était surgi de nulle part, comme d’habitude.

 

- Ben j’ai soif moi, je t’ai dit ! Et comme tu es trop lente, je suis venu me servir moi-même !

 

Ryô s’empara de la canette de Kaori, la décapsula et engloutit bruyamment sa boisson.

 

« Et c’est toi qui viens me parler de politesse ! »

 

- Aah… ça fait du bien ! dit-il, une main posée sur l’épaule de sa partenaire.

 

- Alors Monsieur Saeba, qu’avez-vous décidé concernant mon affaire ? demanda Shinichi, à qui le geste possessif de Ryô n’avait pas échappé. Je suppose que mademoiselle Nogami vous a fourni tous les détails nécessaires…

 

- Oui, en effet, répliqua Ryô. Il vous faut un garde du corps pour trois semaines, un mois, jusqu’à votre nomination définitive en tant que PDG de KOMACOM…

 

- C’est exact. J’ai oublié de préciser que vous serez grassement payé pour ce travail, ajouta Shinichi. Je pense que la somme de 5 millions de yens dont 1 million d’acompte est tout à fait honorable, qu’en dites-vous ?

 

- C’est génial, Ryô ! s’exclama Kaori. Tu te rends compte, on va pouvoir éponger nos dettes, ça tombe à pic ! On accepte, hein ?

 

Les deux hommes se jaugèrent. Shinichi avait cette arrogance que donne l’argent. Ryô détestait ce genre de types. Il préféra répondre par une de ses pirouettes.

 

- Mais oui Kaori, ce travail arrive à point nommé ! On va pouvoir refaire des courses. En parlant de ça, il faudra penser à racheter du papier toilettes…

 

- Ah, ne commence pas à faire l’imbécile ! Excusez-le, Shinichi… Au fait, nous avons pour habitude de loger nos clients chez nous pour plus de sécurité : cela vous convient-il ?

 

- Oui, mademoiselle Nogami m’avait prévenu, je vous remercie. Je dois passer l’après-midi avec le Préfet alors je ne vous rejoindrai chez vous que ce soir, d’accord ? Cela me donnera également le temps de préparer quelques affaires…

 

- Ne venez pas avec votre camion de déménagement, dit Ryô, un rien sarcastique. Autant que possible, restons discrets…

 

- Cela va sans dire, répliqua Shinichi d’un ton froid. À ce soir Kaori, Monsieur Saeba…

 

Il partit accompagné de Saeko. Une fois ceux-ci hors de vue, Kaori laissa éclater sa joie sous le regard amusé de Ryô. Du travail, enfin ! Et plus est, remarquablement bien payé !

 

Kaori se mit à songer à ce qu’elle pourrait faire avec ces 5 millions de yens. Régler les créanciers, racheter du matériel, s’offrir de jolis vêtements… et peut-être partir en vacances avec Ryô à la fin de cette mission. Ryô… Kaori étouffa un petit rire. Ce travail recelait aussi un autre avantage et pas des moindres : le client était un homme cette fois ! Alors pas de visites nocturnes pour Ryô et pas de nuits blanches pour Kaori !

 

- On peut savoir ce qu’il y a de si drôle ? demanda Ryô, un brin de tendresse dans la voix.

 

Il savait pertinemment à quoi pensait sa partenaire. Loin d’être agacé, il en prit son parti car il aimait la voir heureuse.

 

- Rien, rien… répondit Kaori, le sourire jusqu’aux oreilles. On rentre à la maison, partenaire ? proposa-t-elle en glissant son bras sous celui du nettoyeur.

 

- Bah oui ! C’est que j’ai faim moi, partenaire !

 

Kaori éclata de rire, ce rire qui résonnait comme une douce musique aux oreilles de Ryô.

 

- Justement, tu as ton petit déjeuner qui t’attend bien sagement, répliqua-t-elle.

 

- Quoi, tu rigoles ? On va bientôt disposer d’une petite fortune, on pourrait se commander un repas de luxe !

 

- Ryô… gronda-t-elle. Tu mangeras ce que je t’ai préparé jusqu’à la dernière miette ! Tu étais parti faire le joli cœur en plus alors pas de gaspillage : non mais !

 

- Ah mais non Kaori, ça a dû tourner depuis ce matin ! supplia Ryô d’un ton larmoyant. Tu veux me punir en me faisant attraper une intoxication alimentaire, c’est cruel !

 

- Et le frigo, tu connais imbécile ? soupira-t-elle.

 

Une libellule s’écrasa sur le crâne de Ryô.

 

- Comment ça, imbécile ? Espèce de radine !

 

- Quand on vit avec un ivrogne lubrique tel que toi, on doit penser à faire des économies !

 

C’est en se chamaillant comme des enfants que les deux nettoyeurs regagnèrent l’immeuble de briques rouges.  



****

 

Vautré sur le canapé du salon, Ryô bavait devant la page centrale de 100% Sukebe. Kaori faisait la vaisselle tout en soutenant une conversation téléphonique enjouée avec Eriko, le combiné coincé entre l’oreille et l’épaule.

 

Sa besogne achevée, elle alla s’installer sur le divan, téléphone en main. Absorbée par sa discussion, Kaori étendit ses longues jambes, puis les remonta, les croisa et ce ballet sensuel dont elle n’avait pas conscience ne manqua pas d’attirer le regard de son partenaire. Déjà quelque peu allumé par sa revue coquine, Ryô se mit à fantasmer sur Kaori. Il avait beau tourner les pages, son image venait se superposer sur chaque mannequin… qu’il trouvait bien fade à côté d’elle.

 

Lorsqu’il comprit ce qui lui arrivait, il paniqua et commença à marteler son crâne de ses poings : qu’est-ce qui lui prenait, il devenait fou de penser de cette façon à sa partenaire !  

Kaori s’aperçut du manège de Ryô.

 

« Complètement taré, ce pauvre type » se dit-elle.

 

- Euh, oui, oui Eriko, j’ai entendu… Tu peux passer alors ? Bon c’est super. Dans un quart d’heure ? Parfait, je t’attends. À tout de suite…

 

Kaori raccrocha et se tourna vers son partenaire, lequel tentait d’éponger à grands renforts de mouchoirs le sang qui avait jailli de ses narines. À force de s’exciter à tort et à travers…

 

- Ryô ! Tu es pitoyable, espèce d’obsédé ! s’exclama Kaori. Quand vas-tu arrêter de regarder ces cochonneries ?

 

- Quand j’arrêterai de bander !

 

Un corbeau se posa sur l’épaule de Kaori.

 

- Non, sérieusement Ryô, tu devrais revoir un peu ton comportement. Tu ne voudrais pas faire fuir notre client ? Déjà qu’il était réticent à l’idée d’engager un garde du corps… On a besoin de cet argent !

 

- Ouais, ouais, répondit nonchalamment le nettoyeur.

 

- Bon, si t’as compris tant mieux. Tiens, j’ai une mission pour toi : tu vas aller faire les courses cet après-midi avec la liste que j’ai préparée, ordonna Kaori en mettant un bout de papier dans la main de Ryô.

 

Ce contact la fit frissonner. Il s’en aperçut et fit durer ce moment un peu plus longtemps que nécessaire. Kaori s’empourpra en sentant la chaleur de cette main puissante envelopper ses doigts graciles. Lui aussi avait apprécié cette caresse éphémère. Ils étaient là, immobiles, à se regarder, lorsque le bruit de la sonnette les sortit de leur torpeur.

 

- Ah, c’est sûrement Eriko, dit Kaori qui se précipita vers la porte d’entrée. Elle a fait vite !

 

Elle n’eut pas plus tôt ouvert à son amie que son obsédé de partenaire lui sautait dessus en essayant de l’embrasser. Un double marteau ‘À bas les pervers !’ l’encastra dans le mur.

 

- Méfantes les filles, méfantes ! (méchantes, les filles !) se plaignit Ryô d’une voix étouffée.

 

- Allez Eriko, on s’en va avant qu’il ne fasse de nouveau des siennes ! pressa Kaori.

 

- Salut Ryô ! gloussa Eriko en refermant la porte.

 

L’ouïe fine du nettoyeur lui permit néanmoins de récolter des infos sur cette sortie imprévue entre filles. Une petite voix dans sa tête tâchait de lui faire comprendre qu’il n’était curieux que parce que sa partenaire était de la partie, mais il n’était pas encore prêt à l’accepter. Il tendit l’oreille.

 

- Oh, c’est magnifique ! Tu crois que ça va aller ? Parce que là j’ai plus le temps, il va m’attendre !

 

C’était Kaori.

 

- ça va lui plaire, je te le garantis ma chérie !

 

Leurs rires s’évanouirent peu à peu.

 

Ryô se sentait contrarié. Il ne pouvait pas s’en empêcher. C’était qui, ce ‘il’ ? Kaori s’apprêtait à aller retrouver un autre homme ? Il n’aimait pas quand elle lui faisait des cachotteries. Et puis, elle avait le chic pour s’attirer des ennuis : après, c’était à lui d’aller la sauver… Il éprouvait toujours un sentiment de culpabilité lorsqu’elle se trouvait aux mains de malfrats, parce que cela voulait dire qu’il n’avait pas su la protéger. Ryô avait promis à Hideyuki, puis à Mick de prendre soin de Kaori.

 

Une phrase lui revint soudain en mémoire.

 

« Hé Kaori ! N’oublie pas de me rejoindre là où tu sais pour la chose dont on a parlé ! »

 

Pas possible ! Mick n’oserait pas…

 

Ryô se précipita à la fenêtre. Kaori et Eriko se disaient au revoir. Elles partirent chacune de leur côté, Kaori chargée d’un sac venant de la boutique de prêt-à-porter de son amie. Ryô lui laissa deux minutes d’avance puis sortit à sa suite, bien décidé à découvrir le fin mot de cette histoire. 

 


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