Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Tenshi

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 23-08-09

Ultimo aggiornamento: 19-10-11

 

Commenti: 244 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralRomance

 

Riassunto: Une nouvelle aventure pour un couple mythique !

 

Disclaimer: Les personnages de "Je t'aime… un peu… beaucoup… à la folie… Mokkori ?!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Why can't I read NC-17 fanfictions?

 

Fanfictions rated NC-17 contain adult content. So, to be authorized to read them, you have to certify that you are 18 years old or older.

 

 

   Fanfiction :: Je t'aime… un peu… beaucoup… à la folie… Mokkori ?!

 

Capitolo 5 :: Les malheurs de Ryô

Pubblicato: 02-10-09 - Ultimo aggiornamento: 02-10-09

Commenti: Coucou hojofancitizens !! Je suis de retour avec le chapitre 5 et j'espère qu'il vous plaira^^ Je tiens beaucoup à vos reviews qui sont très motivantes, un grand merci à vous ! Et un gros bisou à ma bêta au regard acéré lol. Bonne lecture +++

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30


 

Derrière la porte de la chambre où se trouvaient Mick et Kaori, Ryô entendait des gémissements étouffés et des soupirs lascifs. Son cœur se serra dans sa poitrine. Ainsi, il avait finalement vu juste ! Bien qu’il se soit refusé à le croire, Kaori avait une liaison avec Mick. Sa partenaire et son meilleur ami faisaient l’amour dans cette chambre et Ryô ne pouvait rien y changer !

 

La saveur amère de la trahison lui nouait la gorge. Un autre homme tenait Kaori dans ses bras et la possédait à son gré. Un autre homme… Adossé contre la porte, Ryô songeait que cet homme aurait pu et aurait dû n’être que lui. Kaori était sa partenaire, bon sang ! Elle était folle de lui, il le savait… ou du moins il l’avait cru. Et Mick, cet enfoiré ! Kazue ne lui suffisait plus, il avait fallu qu’il séduise Kaori aussi ! Comment avait-elle pu se laisser faire… elle qui avait su résister lorsque Mick était apparu dans leur vie. Ryô et Kazue étaient les dindons de la farce.

 

Mais le sentiment qui dominait Ryô était le regret. Il regrettait de ne pas être à la place de Mick en ce moment ; de ne pas toucher Kaori, caresser son corps, l’embrasser et la faire crier de plaisir… C’était comme si on venait de le doubler.

 

Justement, dans la chambre, un gémissement plus prononcé s’enfla en un cri. Ce son vrilla les nerfs de Ryô. Il ne pouvait plus supporter cela davantage. Kaori était à lui, Mick le savait très bien : il allait devoir payer. Ryô se retourna et enfonça la porte d’un violent coup de pied.

 

- Qu’est-ce que tu fous avec ma partenaire, Angel ? s’écria-t-il en faisant irruption dans la pièce, Magnum en main.


 

 

Flashback

 

Kaori se dirigeait en direction du centre ville, vers les beaux quartiers. Elle savait exactement où se rendre. Plus elle y pensait, plus elle trouvait ingénieux le plan de Mick. Si tout se passait comme prévu, chacun y trouverait son compte. Mais pour cela, il fallait que son partenaire accomplisse sa part… sans se douter de quoi que ce soit. Kaori résista à l’envie de se retourner pour vérifier s’il la suivait. Si Ryô l’aimait vraiment, il viendrait à elle cette fois-ci encore.

 

Celui-ci se montrait d’ailleurs très appliqué dans sa filature. Son fidèle radar lui avait bien indiqué que de superbes étrangères ne se trouvaient pas très loin – des blondes en short – mais Ryô savait que s’il embêtait les passantes, Kaori s’en apercevrait et il pourrait dire bonjour à sa massue. Il se concentra donc pour ne pas la perdre de vue et surveiller ceux qui s’approchaient d’elle.

 

Il put ainsi se rendre compte que le regard des hommes sur sa partenaire se faisait plus insistant qu’auparavant. Ryô s’était toujours efforcé de considérer Kaori comme une petite sœur turbulente (voire son petit frère !), un garçon manqué : au début de leur association, elle se comportait d’ailleurs comme telle. Mais les années avaient passé, Kaori s’était faite femme sous les yeux de Ryô et les sentiments qu’ils avaient l’un pour l’autre s’étaient renforcés. À eux deux, ils formaient un duo redoutable et surtout inséparable : City Hunter. Ryô avait reconnu Kaori comme une véritable partenaire : c’était son équipière, celle qui le connaissait le mieux ; ils se faisaient entièrement confiance et n’avaient plus de secrets l’un pour l’autre. Mais ils s’obstinaient à ne pas s’avouer mutuellement leurs sentiments. Cette situation délicate donnait souvent lieu à des malentendus divers et variés.

 

Aujourd’hui, Ryô en subissait pleinement les conséquences. Il filait sa partenaire qui semblait de toute évidence avoir rendez-vous avec un homme ; les beaux immeubles dont Ryô rasait les murs lui indiquaient que le type en question avait probablement les moyens. Cela lui rappela une réflexion de Kaori au début de l’affaire du Renard d’Argent : elle avait imaginé que celui qui la prenait en photo à son insu était un jeune milliardaire timide. Ryô esquissa un sourire en repensant au petit côté fleur bleue de sa partenaire. Sourire qui s’effaça rapidement lorsque Kaori se retrouva en face de son rendez-vous.

 

L’homme n’était pas un bellâtre friqué. Il s’agissait bien de Mick finalement. Ryô dissimulait bien sa présence mais ne put retenir un sursaut lorsque son compagnon de beuverie entoura la taille de Kaori et se pencha vers son visage pour lui murmurer quelque chose à l’oreille. Son nez frôla au passage la joue veloutée de la jeune femme. De loin, il avait l’air d’un amant susurrant des mots doux à sa maîtresse. En réalité, les propos échangés par nos deux amis étaient tout sauf romantiques…

 

- Il se cache mais je suis sûr qu’il nous observe, assura Mick. Et si on s’embrassait passionnément, histoire d’être plus crédibles ?

 

- N’en profite pas, toi, répondit Kaori en souriant légèrement comme si elle appréciait ce que lui racontait son soi-disant galant. Tu te donnes des airs de gentleman mais au fond, tu es aussi obsédé que Ryô !

 

- C’est vrai, mais ce n’est pas pour ça que tu m’aimes ? dit-il en l’enserrant plus étroitement. Ça collerait bien au cadre en plus, étant donné l’endroit où nous nous trouvons…

 

Mick avait donné rendez-vous à sa complice à l'Imperial, l’hôtel le plus huppé de la ville. Cet établissement ultra moderne disposait de suites luxueuses, de salles de sport, d’une piscine, d’un spa, d’un casino, de boutiques de luxe et proposait tous les services que la clientèle des nouveaux riches avait les moyens de s’offrir.

 

Il arrivait parfois que des couples ordinaires retiennent une chambre pour une soirée romantique : rien de tel pour apporter un petit grain de folie et pimenter une relation. Mick s’y était pris un peu tard pour réserver mais il avait su se montrer persuasif ; du coup, il avait obtenu une des trois suites nuptiales de l'Imperial. Ces chambres enchanteresses faisaient la renommée de l’établissement. Il y en avait une décorée à la marocaine, une typiquement japonaise et la dernière évoquait les îles polynésiennes. Ce soir, Mick comptait bien éblouir Kazue en lui faisant passer une nuit magique dans un décor de rêve.

 

Mais Ryô était à des lieues de tout ça. Pour lui, hôtel signifiait parties de jambes en l’air et des images de Kaori s’abandonnant dans les bras de Mick lui étaient proprement odieuses. Il les vit franchir la porte tournante, Mick s’effaçant pour laisser entrer Kaori la première. La réceptionniste de l’hôtel les accueillit avec un sourire de circonstance.

 

- Bonjour et bienvenue à l'Imperial. Que puis-je faire pour vous ?

 

- J’ai une réservation au nom de Angel, déclara Mick.

 

- Bien Monsieur, je vérifie dans le registre. Oh, vous serez dans la suite n°3, excellent choix ! Vous êtes de jeunes mariés, je suppose ? demanda la réceptionniste pour leur être agréable.

 

Les joues rosies par la gêne, Kaori s’empressa de répondre qu’elle venait simplement conseiller son ami et l’aider à préparer sa soirée avec sa fiancée.

 

- Veuillez m’excuser, mademoiselle ! Monsieur, voici la carte magnétique qui vous donnera accès à votre suite, enchaîna la réceptionniste. L'Imperial vous souhaite un bon après-midi et une agréable soirée !

 

Mick s’empara de la carte d’accès et entraîna Kaori vers les ascenseurs. Elle s’émerveillait de tout ce qu’elle voyait, comme une petite fille. Elle n’avait jamais pénétré dans un établissement aussi luxueux.

 

- Dis Kaori, lança son compagnon. Tu as vu, on joue tellement bien notre rôle que la fille de l’accueil a cru qu’on était ensemble ! C’est peut-être un signe du destin…

 

Il prononça ces derniers mots penché vers le visage de Kaori. Il se trouvait tout près de ses lèvres.

 

- Mick, ne fais pas l’idiot, protesta-t-elle en lui redressant la tête d’un revers de main.

 

- Bouh, c’est injuste, marmonna Mick dans sa barbe. Comment peux-tu résister à mon charme ravageur ?

 

- Qu’est-ce que tu dis ?

 

- Rien du tout. Tiens, c’est là, on est arrivé. Suite n°3…

 

Mick ouvrit la porte et ils entrèrent. Leur regard tomba tout de suite sur l’immense baie vitrée qui faisait le tour de l’appartement. La vue qu’ils avaient sur Tokyo était impressionnante. Kaori déposa son sac sur la tablette à côté de l’entrée et joignit les mains en s’extasiant devant tant de beauté.

 

C’était la suite marocaine. Elle était si grande que l’on ne pouvait en faire le tour d’un seul coup d’œil. Chaque pièce était décorée avec goût dans des tons marron, doré, rouge et gris perle. Dans le salon, des tentures murales décrivaient des scènes exotiques dignes des mille et une nuits. Il y avait même quelques colonnes, des palmiers en pot et tout au bout, une terrasse avec un jacuzzi.

 

Une porte sur la gauche donnait sur la chambre nuptiale. Un imposant lit à baldaquin trônait au centre, sur un piédestal ; il fallait monter quelques marches pour l’atteindre. C’était un lit digne d’un sultan. Et toujours cette baie vitrée à l’arrière qui semblait étirer ce nid d’amour vers l’infini…

 

Mick et Kaori échangèrent un regard. Leurs yeux pétillaient de malice. Ils venaient d’avoir la même idée. D’un commun accord, les deux amis s’élancèrent et bondirent vers le lit royal où ils atterrirent sur des coussins moelleux à souhait. Ils éclatèrent de rire comme des gamins. Mick appréciait beaucoup la complicité qu’il partageait avec Kaori. Et c’était réciproque.

 

Cette dernière s’allongea sur le dos et Mick fit de même.

 

- Vous serez comme des coqs en pâte, ici, murmura la jeune femme.

 

- Ouais…

 

Mick savait qu’elle pensait à Ryô. Elle attendait de lui qu’il fasse le premier pas mais ce moment arriverait-il un jour ? Elle ne savait pas. Elle ne savait plus. Kaori avait besoin d’être aimée. Elle voulait aimer Ryô. Que faisait-elle ici, déjà ? Kaori se sentait bien, entourée de coussins douillets… Elle se laissa emporter par la mélancolie. Allongé sur un coude à côté d’elle, Mick l’observait avec fascination. Elle était si belle, étendue sur ce lit, ses grands yeux teintés de nostalgie admirant un spectacle mystérieux qu’elle seule voyait.

 

Kaori sentit une caresse sur son bras, interrompant sa rêverie. Le regard ardent de Mick accrocha le sien. Son cœur s’emballa.

 

- Qu’est-ce que tu fais, Mick ? demanda-t-elle d’une petite voix.  



****

 

- Voyons mademoiselle, faites un effort, soyez gentille et donnez-moi ce tout petit renseignement !

 

La réceptionniste de l'Imperial se prit la tête dans les mains. Cela faisait cinq bonnes minutes qu’un individu brun à l’allure négligée la cuisinait au sujet de l’homme à l’accent américain et de son amie rousse de tout à l’heure.

 

- Pour la dernière fois Monsieur, reprit la réceptionniste agacée, je vous répète que les informations relatives à nos clients sont confidentielles, y compris le numéro de leur chambre !

 

Elle jeta un coup d’œil furtif vers le gardien de sécurité mais il était occupé à draguer une serveuse au bar de l’hôtel. Elle allait devoir se débrouiller seule.

 

- Écoutez, je les connais ces clients et je dois absolument leur parler, assura l’homme d’un ton ferme. Vous n’avez qu’à téléphoner et donner mon nom…

 

- Même si c’est la vérité, que vous connaissez bien ces personnes, le monsieur a spécifié qu’il ne souhaitait être dérangé sous aucun prétexte. C’est assez clair ?

 

- Mais oui mademoiselle, très clair, un peu trop même…

 

- Je vous demande pardon ?

 

- Vous venez de me donner deux informations : d’abord que ces personnes sont bien clientes de l’hôtel et ensuite qu’elles recherchent la discrétion. Ça fait beaucoup, vous ne trouvez pas, pour quelqu’un qui était censé ne rien laisser filtrer ?

 

La réceptionniste piqua un fard, vexée de s’être faite avoir.

 

- Bon cela suffit à présent, dit-elle, excédée. Monsieur, je dois vous demander de partir, à moins que vous ne souhaitiez réserver une chambre…

 

- Si vous m’y suivez, j’accepte volontiers, dit-il d’une voix séductrice.

 

Ryô prit son air de beau gosse et se rapprocha de l’hôtesse. Leurs visages n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre.

 

- Écoutez, il se trouve que je suis détective privé et je prends mon travail très au sérieux, tout comme vous… Vous ne voulez pas m’aider à bien faire mon travail ?

 

- Je…

 

La réceptionniste était littéralement hypnotisée par le regard ténébreux de l’Étalon de Shinjuku. Elle ne le trouvait plus si négligé que ça. Elle était sous le charme.

 

- Alors, où puis-je trouver Monsieur Angel ? demanda Ryô d’un ton caressant.

 

- Quinzième étage, suite n°3… révéla la réceptionniste.

 

- Merci infiniment ! Bon, c’est pas tout ça mais je dois y aller, moi…

 

La magie avait disparu ; la réceptionniste se retrouva toute bête derrière son comptoir.

 

- Pff… Encore une sale histoire de mari trompé ! maugréa-t-elle.

 

Cette réflexion ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd. Dans l’ascenseur, Ryô recommença à se torturer les méninges. Mick avait-il vraiment persuadé Kaori de tirer un coup avec lui ? Était-ce la raison pour laquelle cette dernière avait délaissé son éternel jean et ses tee-shirts amples pour une tenue plus sexy ? Au fond, ce n’était pas plus mal, elle assumait enfin sa féminité. Seulement voilà : sentir sa partenaire devenir plus indépendante rendait Ryô mal à l’aise, comme si elle lui échappait. Pourtant ils n’étaient même pas ensemble, alors pourquoi se faire du mauvais sang ? Il ne voulait pas passer pour le petit ami jaloux de service, ça non !

 

Ryô était l’éternel excité de vingt ans, toutes les femmes finissaient par tomber amoureuses de lui, il pouvait les mettre à genoux d’un regard comme cette hôtesse d’accueil. C’était la faute de Kaori s’il n’arrivait jamais à conclure !

 

Cependant, le seul fait de savoir Mick seul avec Kaori dans une chambre rendait Ryô complètement dingue. Il connaissait suffisamment son ancien partenaire pour deviner qu’il allait tenter de profiter de la situation. Quant à Kaori… Non, ce n’était vraiment pas son genre. Mais lorsque Ryô arriva devant la suite, il perçut des sons étranges qu’il identifia immédiatement…

 

Fin du flashback.

 

Après avoir forcé l’entrée, Ryô se dirigea directement vers la pièce d’où provenaient les bruits. Il serrait avec force son Magnum, signe que la rage avait envahi son être. Il se précipita dans la chambre nuptiale, prêt à régler son compte à Mick. Ryô s’attendait tellement à le trouver au lit avec Kaori que la scène qu’il découvrit le laissa bouche bée. Assis sur le lit, Mick avait les yeux scotchés à un écran plat géant dont le volume était monté au maximum. Il était seul. Ryô éprouva alors un immense soulagement. Toutefois, les gémissements ne cessaient pas.

 

« Mais qu’est-ce que ?? »

 

- Tiens, salut Ryô, dit tout à coup Mick dont les yeux ne quittaient pas l’écran. Tu peux ranger ton flingue, vieux ! Mate-moi ça plutôt…

 

Ryô comprit alors pourquoi son ami semblait si absorbé.

 

« Un porno… Je le crois pas… Quel imbécile je fais ! »

 

Il se trouvait stupide. Quand il s’agissait de Kaori, il accumulait les bourdes. Mais très vite, la nature reprit le dessus et Ryô reporta toute son attention sur le film.

 

- Whaou ! Ce serait pas ‘Coquin et coquines sous la couette’ ?

 

Il s’assit à côté de Mick sur le bord du lit.

 

- Bingo ! répondit ce dernier, surexcité.

 

- Il en a de la chance, le salaud, dit Ryô en parlant de l’acteur. Trois filles pour lui tout seul…

 

- C’est clair !

 

Les deux amis en avaient la langue dehors et de la bave au coin de la bouche.

 

- HYAAH !! Arrêtez-moi cette horreur !

 

Ryô et Mick tournèrent la tête en même temps vers la source du cri, mécontents d’être dérangés en pleine séance de matage. Mal leur en prit… Car l’apparition qui se tenait devant eux valait bien plus à elle seule que toutes ces sulfureuses et vulgaires actrices du petit écran. 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de