Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Tenshi

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 23-08-09

Ultimo aggiornamento: 19-10-11

 

Commenti: 244 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Une nouvelle aventure pour un couple mythique !

 

Disclaimer: Les personnages de "Je t'aime… un peu… beaucoup… à la folie… Mokkori ?!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Je t'aime… un peu… beaucoup… à la folie… Mokkori ?!

 

Capitolo 6 :: Une explication et une installation

Pubblicato: 12-10-09 - Ultimo aggiornamento: 12-10-09

Commenti: Salut tout le monde :) Je vous remercie encore pour vos coms qui me font toujours un immense plaisir^^ et boostent à fond ma motivation. Gros gros bisous à vous et à ma chouette bêta ! Bonne lecture.

 


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Flashback

 

Sentir le pouce de Mick effleurer délicatement son bras avait fait revenir Kaori à la réalité.

 

- La Terre appelle Kaori… dit-il, reprenant mot pour mot ses paroles de la matinée.

 

Elle soupira tout en lui offrant un petit sourire d’excuse.

 

- Désolée, je ne suis pas de très bonne compagnie, hein…

 

- Comme tu étais dans la lune, je t’ai appelée mais tu semblais ne pas entendre alors j’ai décidé d’être un peu plus direct…

 

- Mouais, n’en profite pas, je te connais ! lança Kaori, joueuse. Tiens-toi tranquille ou tu tâteras de ma massue et tu seras nettement moins mignon pour ton rendez-vous de ce soir !

 

- Voyons, que vas-tu imaginer… se justifia Mick avec un rictus peu convaincant. Au fait, en parlant de rendez-vous, si tu me montrais ce que tu as apporté ?

 

- Tiens, tu fais bien d’en parler !

 

Kaori sauta du lit et alla chercher son sac dans l’entrée.

 

- C’est la toute dernière création d’Eriko, précisa-t-elle. Alors, comment tu la trouves ?

 

La jeune femme déplia avec soin le vêtement qu’elle fit danser sous les yeux de Mick.

 

- Jolie, acquiesça celui-ci. Tu sais, je m’en ferais une meilleure idée si elle était portée par quelqu’un…

 

Il fit semblant de réfléchir. « Toi par exemple ! »

 

- Voyons Mick, tu plaisantes ! Moi, ce genre de vêtements… Ça ne me va p…

 

- Mais tu fais la même taille que Kazue ! se récria Mick. En plus, si tu veux séduire Ryô, il faudra t’habituer à porter ça…

 

- Bon, si tu le dis… céda Kaori.

 

Jouer les mannequins n’était pas son activité favorite. « Mais c’est bien pour te rendre service ! »

 

Elle disparut derrière une porte attenante à la chambre à coucher. Mick souffla, soulagé. Il avait failli craquer mais s’était repris à temps. Il alluma l’écran géant pour se changer les idées. Cette suite, ce décor, ce lit, cette atmosphère lascive enfin, lui tournaient la tête. Et d’après les exclamations de Kaori, la salle de bains n’avait rien à leur envier…

 

- Whaa, Mick ! Tu entends ça ? De la musique d’ambiance s’est déclenchée automatiquement ! C’est bien digne de l’Imperial !

 

Kaori avait découvert une immense salle de bains décorée de mosaïques suggestives.

 

« Décidément, tout vous pousse à l’amour ici ! Et quelle musique agréable… »

 

Lorsqu’elle fut en sous-vêtements, Kaori observa son reflet dans le miroir. Sa propre expression la déconcerta. Elle avait le regard si triste. Mais pouvait-il en être autrement alors qu’elle n’avait pour ainsi dire pas de vie amoureuse et se retrouvait à assister Mick pour sa soirée romantique ? Et Ryô qui ne se décidait toujours pas à lui dire qu’il l’aimait…

 

Kaori sursauta. Elle avait cru voir le reflet de son partenaire la prendre tendrement par les épaules, une lueur de désir dansant dans ses yeux. Elle prit une profonde inspiration et l’hallucination disparut. Elle s’inspecta une nouvelle fois après avoir revêtu la tenue prêtée par Eriko. Ce fut un choc. Kaori ne reconnaissait pas la jeune femme qui lui faisait face et qui était pourtant son propre reflet. Elle se trouvait différente mais aurait été incapable de dire si cela lui était favorable ou bien l’inverse.

 

Kaori fronça les sourcils. Cette fois, c’était la voix de Ryô qu’elle avait cru entendre.

 

« C’est dingue, ça… Être obsédée par un crétin d’obsédé pareil ! »

 

Elle fut secouée d’un rire nerveux et se sentit tout de suite mieux. C’est une Kaori détendue qui sortit de la salle de bains, le sourire aux lèvres. Mais la vision qui s’offrit à elle lorsqu’elle pénétra dans la chambre la figea sur place. Son premier réflexe fut de se cacher les yeux et d’hurler :

 

- HYAAH !! Arrêtez-moi cette horreur !

 

Fin du flashback

 

Elle attendit, le rouge aux joues, que Ryô ou Mick s’exécute. Car oui, son partenaire était présent, elle n’avait donc pas rêvé. Mais pour le moment, aucun des deux hommes n’était en mesure de satisfaire la demande de Kaori. Peut-être parce que la robe qu’elle portait sublimait à merveille ses formes sans toutefois les exhiber. Peut-être parce que de simples chaussures de soirée à talons assorties au vert émeraude de la robe révélaient le galbe parfait de ses jambes. Chez Kaori, la beauté était simplicité. Une chevelure de feu, une peau laiteuse habillée d’un tendre vert jade rehaussé d’un bustier bordé de dentelle et d’une ceinture brodée de perles noires… mais aucune trace de maquillage ni d’accessoires. Et c’était ce singulier mélange entre innocence et séduction qui captait le regard.

 

Ryô déglutit avec difficulté face à l’aura angélique de sa partenaire. Il avait la gorge un peu sèche. À côté de lui, Mick était dans le même état. Incapables de bouger, ils n’avaient pas assez de leurs yeux pour admirer la jeune femme.

 

- Il vous faut une heure pour appuyer sur un bouton de télécommande ?

 

Pas de réaction.

 

- Mick !!

 

Ce dernier finit enfin par réagir et éteignit l’écran. La timide Kaori put alors ouvrir les yeux. Mick et Ryô la regardaient bizarrement.

 

- Ah, ça ne te plaît pas, en fin de compte… Je m’en doutais… murmura-t-elle.

 

- Alors, c’était pour lui, tout ça ? demanda Ryô d’une voix grave.

 

- Euh, oui… répondit sa partenaire. Enfin, non ! s’écria-t-elle devant sa mine plus sombre qu’un ciel d’orage. Juste la robe… Et, euh… Les chaussures…

 

-… qui te vont à ravir, soit dit en passant ! intervint Mick qui semblait avoir repris contenance. Je te remercie pour ton aide, Kazue sera très contente !

 

- Ah… Tant mieux ! dit Kaori avec un petit rire embarrassé. Bon, je vais me changer alors…

 

Elle se servit de ce prétexte en partie pour échapper au regard scrutateur de son partenaire. Ryô avait la désagréable impression d’avoir raté un épisode. Il venait d’être la proie de sentiments très différents dans un laps de temps relativement court. La curiosité d’abord (inépuisable lorsque cela concernait Kaori), puis l’acharnement à découvrir ce fameux numéro de chambre, la colère, le soulagement, l’excitation (à cause du film…), la stupeur contemplative et de nouveau un agacement prononcé. En plus, Mick affichait un sourire insolent qui ne lui plaisait pas.

 

- Tu m’expliques ? demanda Ryô à son ami qui avait repris sa place sur les coussins.

 

- J’ai réservé une suite pour cette nuit ! claironna l’intéressé.

 

- Je vois ça… Et en quel honneur ?

 

- Bien que cela ne te regarde pas, je fais une surprise à ma copine, répondit Mick.

 

Il savait que Ryô allait maintenant aborder le sujet qui lui tenait à cœur.

 

- Ok… Et Kaori, qu’est-ce qu’elle fait ici, avec toi ?

 

- Elle est venue m’apporter le cadeau que j’offrirai à Kazue ce soir. Sympa, non ?

 

- Très, renchérit Ryô en décidant d’entrer dans son jeu.

 

- Et toi, qu’est-ce que tu fais là, au fait ?

 

- Euh… Bah tiens, c’est bizarre, je me rappelle plus !

 

- T’as l’air contrarié, s’amusa Mick. Qu’est-ce que tu croyais ?

 

- Oui, c’est vrai ça, qu’est-ce que tu croyais ? demanda Kaori dans son dos, faisant sursauter son partenaire.

 

- Ah, Kaori, tu étais revenue ! Tu as fait des progrès en déplacement silencieux, dis-moi…

 

- Hmm… Toi, quand tu commences à me faire des compliments, c’est louche !

 

« Cela dit, je suis contente qu’il reconnaisse mes efforts, pour une fois ! »

 

- Tu es ma partenaire, c’est normal. En fait, si je suis venu, c’est pour te parler de la mission, débita Ryô en reprenant son attitude de professionnel.

 

- Comment ça ? Il y a un problème avec le client ?

 

- Ce n’est pas le lieu idéal pour discuter de ça… alors on y va ! lança-t-il en entraînant sa partenaire à toute vitesse vers la sortie.

 

- Mais Ryô !

 

- Allez, allez, ne lambinons pas !

 

La porte se referma sur eux et Mick se retrouva seul. La robe et les chaussures étaient à leur place. Tout était fin prêt. Il effleura délicatement le tissu soyeux.

 

« Hé bien, hé bien… Tu peux dire ce que tu veux, Ryô, tu es venu ici parce que tu étais jaloux et que tu avais peur que je te pique ta précieuse partenaire… »  

 



****

 

Kaori observait Ryô à la dérobée dans l’ascenseur qui les conduisait au rez-de-chaussée. Il paraissait avoir retrouvé son flegme naturel. Elle repensa au regard glacial qu’il lui avait jeté quelques minutes auparavant. Il avait dû croire qu’il s’était passé des choses pas très catholiques entre elle et Mick. D’ailleurs, ce dernier y était allé un peu fort sur la mise en scène. Mais bon, Kaori avait sa réponse : Ryô tenait à elle et pouvait se montrer possessif, assez même pour venir la chercher jusque dans une chambre d’hôtel en défonçant la porte !

 

Son cœur se gonfla d’amour à cette pensée. Kaori enveloppa Ryô d’un regard tendre. Adossé contre la paroi de l’ascenseur, une jambe croisée derrière l’autre, le nettoyeur dégageait une classe naturelle et respirait la virilité. Il dut sentir la caresse de ce coup d’œil car il se tourna vers sa partenaire et lui adressa un demi-sourire. Une vive rougeur colora alors les pommettes de Kaori qui hurla intérieurement à l’ascenseur de se dépêcher.

 

Une fois dans le hall, la nettoyeuse reprit timidement la parole.

 

- Dis Ryô… Qu’avais-tu à me dire au sujet de la mission ?

 

- Oui, en fait… Je ne vais pas pouvoir assurer sur ce coup-là, annonça-t-il.

 

- Q… Quoi ?! Mais pourquoi ? s’écria-t-elle d’une voix aiguë.

 

Ils passèrent la porte tournante. Kaori voyait tous ses beaux projets partir en fumée : les vêtements neufs, le nouveau matériel, les vacances… ainsi que le loyer et les factures qui attendaient accessoirement d’être payés.

 

- Attends, je t’explique, tu vas rire… commença Ryô, l’air parfaitement crétin. J’étais à la fenêtre tranquille avec ma clope, relisant tes gribouillis…qui m’ont été dérobés par un corbeau !

 

- …

 

- un corbeau énorme, avec de vilaines griffes et un bec monstrueux, si tu l’avais vu ! Donc pour la mission des courses, c’est mort ! conclut Ryô avec un sourire bête. Kaori ?

 

« Les courses, hein… »

 

Il lança un coup d’œil prudent en direction de sa partenaire dont l’aura de fureur était presque palpable.

 

- Ryô Saeba… susurra-t-elle, les dents serrées. COMMENT OSES-TU ME FAIRE DES FRAYEURS PAREILLES !

 

Elle se retourna vers Ryô, l’air parfaitement terrifiant. Une énorme massue de 10000 T se matérialisa à ses côtés.

 

- Je t’avertis solennellement que tu viens d’exploser ton quota de bêtises pour la journée ! Kaori leva trois doigts devant le nettoyeur apeuré. « Premièrement, tu as perdu la liste des courses. » Kaori abaissa le majeur. « Deuxièmement, tu fumes dans l’appartement alors que tu sais très bien que je déteste ça ! » L’index rejoignit le majeur de Kaori. « Et troisièmement : est-ce que tu me prends pour une gourde ?!!! » hurla-t-elle, le poing serré.

 

- Att… Attends, Kaori… trembla Ryô.

 

Et trois gigantesques coups de massue pour le prix d’un ! Le pauvre nettoyeur faisait désormais partie intégrante du trottoir.

 

- Voilà pour toi ! s’exclama Kaori. Et c’est pas fini ! Tu vas m’aider à faire les courses, le ménage, les lits pour ce soir…

 

Ryô écoutait Kaori pérorer sur les corvées à n’en plus finir tandis qu’elle le traînait par le col avec une force herculéenne.

 

« Elle finira par me tuer, un jour… Agaga… »

 

Au final, il n’y eut qu’une personne pour se réjouir de cette petite scène, ponctuée d’un « Bien fait pour toi, séducteur de pacotille ! » et d’un sourire satisfait de la part de la réceptionniste de l’Imperial.  

 



****

 

- Ah… J’en peux plus !

 

Ryô s’affala lourdement sur le canapé du séjour. Il était bientôt 19h et leur client n’allait pas tarder à arriver. L’appartement reluisait de propreté. Ryô observait sa partenaire passer et repasser devant la table basse, ajoutant une serviette ou deux, disposant des dessous de verre entre les apéritifs et autres amuse-gueule qu’elle avait cuisinés.

 

- Ryô, il manque les boissons. Tu peux m’en rapporter quelques-unes, s’il te plaît ? demanda Kaori. Moi, je ne saurais pas quoi choisir…

 

À ces mots, le nettoyeur se leva comme un seul homme, soudainement revigoré, et se dirigea vers le mini bar.

 

- Tiens, tiens, s’amusa la jeune femme. Quand il y a de l’alcool en jeu, on ne t’arrête plus ! Tu n’étais pas censé être mort de fatigue il y a trente secondes ?

 

- Que veux-tu… soupira son partenaire, feignant la tristesse. C’est la première fois qu’un client qu’on héberge n’a pas de paire de nichons ! Il faut bien que je boive pour oublier…

 

- Très amusant, rétorqua Kaori. Au fait, tu évites ce genre de remarques devant Mr Komamura, d’accord ?

 

Le pic à brochettes qu’elle pointait dangereusement vers lui acheva de le convaincre. Il posa les boissons sur la table en grommelant quelque chose qui ressemblait à « Ouais, ouais » et « Déjà marre de ce type ».

 

- Je crois que c’est prêt, cette fois. Ouf !

 

Kaori alla rejoindre Ryô sur le sofa en poussant un soupir de soulagement qui résonna plutôt comme une plainte des plus sensuelles aux oreilles du nettoyeur. Il fallait qu’il trouve tout de suite une parade, sans quoi… il allait…

 

- Hé, là ! Ne me colle pas ! protesta-t-il.

 

- Tais-toi un peu… murmura Kaori, les yeux fermés, sa tête touchant pratiquement l’épaule de Ryô.

 

Sa partenaire sentait bon la vanille. Elle avait pris une douche en fin d’après-midi et troqué sa tenue légère contre un pantalon noir classique, qui moulait ses fesses, et une chemisette rose clair. Ryô la trouvait très désirable. Dans un élan d’affection assez rare de sa part, il entoura Kaori de son bras gauche et l’amena tout contre lui. Surprise par ce soudain rapprochement, la jeune femme rosit et leva le regard vers son partenaire. Il avait fermé les yeux et restait immobile. Seul son torse puissant se soulevait et s’abaissait au rythme de sa respiration. Alors Kaori décida de ne pas se poser de questions et de profiter de cet instant magique, revenant se blottir au creux de son épaule.

 

Ils demeurèrent silencieux pendant quelques minutes, savourant ce paisible moment de quiétude… lorsque des pas résonnèrent dans le couloir. Kaori se leva à contre cœur tandis que l’on sonnait à la porte.

 

- Ryô, viens accueillir notre client avec moi, dit-elle.

 

- Pas bouger… Laisse-moi… marmonna-t-il.

 

- Lèves-toi ou c’est la massue !

 

Ryô suivit sa partenaire en lorgnant sur ses petites fesses tandis qu’elle ouvrait la porte. La belle inspectrice se tenait sur le seuil, accompagnée de Shinichi Komamura, lequel portait deux petites valises.

 

- Bonsoir Kaori, bonsoir Ryô ! lança Saeko en entrant sans plus de cérémonie.

 

Shinichi pénétra à son tour dans le salon et entreprit de découvrir les lieux. Autant se familiariser tout de suite avec l’endroit dans lequel il allait passer le plus clair de son temps durant les trois semaines à venir. Déjà, le quartier ne l’inspirait pas : les établissements louches qu’il avait vu défiler derrière la vitre de la voiture conduite par Saeko, des prostituées et des vagabonds à tous les coins de rue, des ruelles sordides… Lui, il était habitué aux grands boulevards clairs et dégagés, aux immeubles modernes et aux restaurants chics. Alors quand il était arrivé devant la façade de briques rouges, lézardée et sale, il avait craint le pire.

 

Il fut donc agréablement surpris par l’atmosphère conviviale et douce qui régnait dans l’appartement. Ce dernier semblait régulièrement entretenu. La décoration était simple et neutre : pas de bibelots inutiles et encombrants, pas de tableaux de mauvais goût. Près de l’escalier, il y avait une cible et des fléchettes. Un canapé d’angle et une table basse garnie de bonnes choses formaient le coin ‘réception’, idéal pour accueillir les visiteurs. Une bonne odeur émanait de la cuisine. À n’en pas douter, il s’agissait là des bons soins d’une femme. L’attention de Shinichi se porta alors sur ses hôtes. Kaori s’interposait tant bien que mal entre Saeko et Ryô qui tentait de la retenir à dîner « et coucher aussi si elle le souhaitait » avec son numéro de séducteur habituel. Kaori finit par jeter les valises de Shinichi à la tête de son partenaire en lui ordonnant de les monter à l’étage. Elle adressa un sourire crispé à leur client qui le lui rendit, amusé. Il les trouvait plutôt sympathiques. Le grand brun qui allait lui servir de garde du corps n’avait pas l’air facile mais sa petite assistante essayait de donner le change avec une candeur assez rafraîchissante. Il allait peut-être se plaire ici, finalement.  

 

 


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