Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Tenshi

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 23-08-09

Ultimo aggiornamento: 19-10-11

 

Commenti: 244 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Une nouvelle aventure pour un couple mythique !

 

Disclaimer: Les personnages de "Je t'aime… un peu… beaucoup… à la folie… Mokkori ?!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Je t'aime… un peu… beaucoup… à la folie… Mokkori ?!

 

Capitolo 8 :: Sale temps

Pubblicato: 12-11-09 - Ultimo aggiornamento: 12-11-09

Commenti: Coucou tout le monde^^ Je poste la suite de l'histoire avec un peu - beaucoup :) - de retard… Merci pour vos reviews qui sont une grande source de motivation pour moi ! Un énorme bisou à ma bêta qui a revu mon chapitre en un temps record : merci, ma bêta !! J'espère que cette suite vous plaira, gros bisous :)

 


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Abasourdis par ce brusque changement de plan qui leur tombait dessus sans crier gare, Ryô et Kaori gardèrent une immobilité complète pendant une bonne minute. Ils entendirent le client ouvrir l’une de ses valises, en retirer un pyjama qui atterrit mollement sur le lit, puis se changer pour la nuit. Lorsqu’il se glissa sous les draps et que seul le bruit de la pluie filtra à travers la porte, les deux nettoyeurs comprirent qu’il n’y avait plus rien à faire. Non, le client ne leur avait pas joué une mauvaise blague : il privilégiait simplement son petit confort comme il le faisait certainement depuis toujours. Résignées, mais envahies par une certaine nervosité due à la seule éventualité qu’elles n’avaient pas prévue, les deux moitiés de City Hunter se dirigèrent vers la chambre de Kaori, devenue leur chambre à présent.

 

Ryô hésitait entre remonter et défier de nouveau le client, ou bien prendre un oreiller et une couverture pour aller dormir dans le séjour. Mais qu’il fasse l’un ou l’autre, Kaori lui en voudrait à mort. Ce Shinichi était leur unique source de revenus depuis des semaines. S’opposer systématiquement à lui, ce serait prendre le risque que cet homme habitué à ce qu’on lui passe ses quatre volontés aille voir ailleurs. Faire profil bas pour le moment était sans doute la solution la plus raisonnable.

 

Restait le problème du couchage. Ryô savait que partager la chambre de sa partenaire allait mettre son self-control à rude épreuve. Depuis toutes ces années, il prenait sur lui pour ne pas franchir le pas qui les ferait devenir un couple, tout en s’arrangeant pour montrer à sa partenaire qu’elle avait une place de premier ordre dans son cœur. Ryô était très fort à ce petit jeu qui avait maintenu un équilibre satisfaisant au sein de City Hunter.

 

Équilibre qui avait toutes les chances de s’effondrer maintenant si Ryô dédaignait le second lit de la chambre de Kaori, ce qui la vexerait au plus haut point. Elle vociférerait un truc du genre : « Quoi, c’est si désagréable de partager une pièce avec moi ? ». D’un autre côté, si Ryô ne bronchait pas, elle serait capable de le lui reprocher aussi : « Ça t’es égal maintenant, de dormir dans la chambre d’une femme ? Pour toi, je suis rien qu’un pote, c’est ça ? ».

 

Il redoutait l’un comme l’autre des scénarios.

 

« Pff… Voilà pourquoi je ne travaille jamais pour des hommes ! » conclut Ryô en son for intérieur.

 

Kaori, elle, tentait courageusement de se faire à l’idée. Elle se sentait à la fois excitée et apeurée. Sa chambre, c’était son refuge : le lieu où elle laissait libre cours à sa nostalgie, quand elle pensait à son frère disparu, à sa bonne humeur (elle entretenait notamment toute une collection de figurines témoignant des aléas de sa vie avec son partenaire : sa préférée, celle à l’effigie de Ryô au Mokkori scotché, avait terminé sur son porte-clefs !), à sa colère qu’elle évacuait en martyrisant sa poupée Ryô. Mais le sort avait décidé de lui jouer un tour pendable en permettant l’intrusion du nettoyeur en chair et en os dans son espace privé.

 

Kaori entra la première. Les lits jumeaux qui n’étaient séparés que par une table de chevet occupaient les deux tiers de la chambre. Pourquoi lui apparaissaient-ils si rapprochés tout à coup ? Espérant dissimuler la boule de nervosité qui menaçait de la submerger toute entière, la jeune femme se dirigea d’un pas mal assuré vers son lit décoré de son ensemble spécial massues, comme pour marquer son territoire. Ryô se retint de sourire en regardant sa partenaire qui semblait marcher sur des œufs.

 

- Bon, je suppose que je prends l’autre, dit-il en détournant le regard vers le second lit dont la couverture représentait… un panda géant.

 

Une libellule heurta Ryô sur le côté de la tête.

 

- Désolée… Il n’y avait pas d’autres housses de couette propres, précisa Kaori qui avait remarqué l’ahurissement de son partenaire.

 

- P… Pas question que je dorme là-dedans ! rétorqua-t-il, l’un de ses sourcils tressautant frénétiquement.

 

Kaori réprima avec peine un fou rire nerveux.

 

- Pourtant, vous vous ressemblez beaucoup, tous les deux ! gloussa-t-elle en s’asseyant sur son lit. Tu es un gros fainéant qui ne fait que manger et dormir toute la journée… Hein, Ryô ?

 

- Pourquoi ça m’arrive à moi ? gémit Ryô en contemplant l’énorme animal qui donnait l’impression de la narguer du coin de l’œil.

 

La soudaine hilarité de la jeune femme se mua en un son étrange, à mi-chemin entre le rire et le hoquet. Ryô allait vraiment dormir dans sa chambre et sa présence en ce lieu où il ne pénétrait que rarement la rendait d’autant plus anxieuse.

 

- Au fait, Ryô… commença-t-elle d’une voix timide. Puisqu’on va dormir ensemble… Euh, je veux dire, corrigea-t-elle en rougissant. Puisqu’on est obligé de… Il va falloir établir certaines règles…

 

- Kaori, interrompit Ryô en se plantant en face de sa partenaire. Je sais ce qui te préoccupe, alors ne te retiens pas !

 

Le cœur de la jeune femme battit plus vite et ses yeux s’agrandirent. Est-ce qu’il lui proposait de… Savait-il qu’elle rêvait de se blottir contre lui, de sentir ses mains puissantes attraper sa taille pour l’attirer à lui et échanger un baiser passionné ?

 

- On se connaît bien maintenant, continua-t-il en se rapprochant. Alors… Tu peux péter tant que tu veux, je te dirai rien !

 

Kaori en tomba à la renverse.

 

- Allez, ne joue pas la minette avec moi, parfois je t’entends de ma chambre…

 

- Espèce de sale petit… s’indigna-t-elle en sortant une massue titanesque en acier. Je vais t’apprendre à parler à ta partenaire !

 

Mais son geste à peine amorcé fut stoppé dans son élan par une main ferme qui immobilisa le marteau, à la grande stupeur de Kaori. La main libre de Ryô effleura les lèvres pulpeuses de la jeune femme.

 

- Hé ! chuchota-t-il. Tu veux vraiment que le fils à papa là-haut - Ryô leva brièvement les yeux vers le plafond - nous pique une crise ?

 

Partagée entre sa fureur envers son rustre de partenaire et son professionnalisme qui lui dictait de ne pas créer de scandale nocturne, Kaori fit disparaître sa massue à contre cœur, l’air furibond.

 

- Tu ne perds rien pour attendre ! siffla-t-elle tout bas après avoir délogé la main de Ryô d’une petite tape.

 

Elle se réinstalla bien vite sur son lit, les jambes en tailleurs et les bras croisés, une moue boudeuse sur le visage. En réalité, son cœur battait à grands coups dans sa poitrine, comme à chaque fois d’ailleurs après un contact rapproché avec son partenaire. Mais elle n’allait certainement pas lui montrer l’émoi qu’il lui causait !

 

Ryô sentait encore sur ses doigts la douceur des lèvres de Kaori. Elle boudait toujours, le menton en l’air. S’il continuait de céder à son irrésistible envie de la toucher, il était perdu. C’était pendant la nuit, dans ses rêves érotiques, qu’il s’autorisait toutes sortes de fantasmes avec elle, et cela devait rester ainsi.

 

- Il faut que j’y aille, annonça-t-il soudain de but en blanc.

 

Il se dirigea vers la porte pour ne pas regarder le visage de Kaori qui avait revêtu le masque de l’inquiétude.

 

- Hein ?? chuchota-t-elle le plus distinctement possible. Qu’est-ce que tu racontes, Ryô ? T’es fou ou quoi, c’est le déluge dehors !

 

En soupirant, il fit volte face pour lui répondre. Il savait qu’il lui faudrait argumenter plus que de raison avant qu’elle ne le laisse partir.

 

- Je vais à la pêche aux infos, partenaire. On doit être au courant si jamais quelqu’un a placé un contrat sur la tête de ce type.

 

- Alors, je viens avec toi ! lança-t-elle en se levant.

 

- Idiote ! dit-il gentiment. Et qui va surveiller le client ?

 

- Ah…

 

Elle tenta d’objecter autre chose mais ne trouva rien.

 

- Chercher des informations, tu parles ! marmonna-t-elle. Tu as plutôt l’intention de te saouler en bonne compagnie, avoue !

 

Ryô n’aurait jamais admis, même sous la torture, qu’il adorait le côté jaloux de Kaori.

 

- Hum… Oui, entre autres ! répondit-il avec entrain. Et puis… Je vais aussi remettre les pendules à l’heure… murmura-t-il comme pour lui-même en sortant de la pièce.

 

- Sois… Sois prudent, Ryô… dit Kaori d’une voix à peine audible qui trahissait son inquiétude.

 

- Ferme à clé derrière moi. Ne m’attend pas.

 

Une fois seule dans le salon, Kaori se précipita à la fenêtre. Sous la lumière grésillante du vieux réverbère, elle regarda passer Ryô vêtu de son imperméable beige dont il avait relevé le col. Il n’avait même pas pris de parapluie. Il traversa la rue déserte à cette heure, puis s’enfonça dans les ténèbres humides de Kabuki-Cho.  

 



****

 

Comme chaque nuit, Shinichi rêva du jour où il avait commencé à haïr férocement son père.

 

C’est la saison des cerisiers en fleurs. Par la fenêtre de sa chambre, le petit garçon émerveillé regarde les pétales roses tourbillonnant qui tranchent sur le bleu éclatant du ciel. Le vieux domestique vient de l’habiller. Plusieurs valises sont alignées au pied du lit. Aujourd’hui, le garçonnet va prendre l’avion : il accompagne son père en voyage d’affaires. Il n’a pas plus de huit ou neuf ans, mais il porte un costume, une cravate et des chaussures noires bien cirées qu’il n’a absolument pas le droit de salir. Il est censé rejoindre ses parents et son petit cousin qui l’attendent pour partir, mais il a quelque chose à faire avant…

 

Le domestique emporte les valises en laissant l’enfant seul. Un dernier regard furtif, et le garçonnet s’élance hors de la chambre. On le lui a interdit, mais il s’octroie une belle glissade sur la rampe de l’escalier en marbre blanc. Tout au bout du hall, une porte. Il l’ouvre et se retrouve face au magnifique jardin du manoir. Au loin, il aperçoit une petite silhouette familière, assise sur un banc. Il court vers elle. Les bruits de pas précipités la font se lever. Elle lui fait de grands signes.

 

- Shin-chan !

 

À bout de souffle, il parvient enfin à rejoindre une adorable fillette aux joues marquées de malicieuses fossettes. Elle rit. Lui aussi. En ce moment, le petit garçon est heureux.

 

- Tiens, Shin-chan !

 

- Qu’est-ce que c’est ?

 

- Un cadeau.

 

- Pour moi ?

 

- Oui ! Pour ton départ. Un mois, c’est long ! Tu vas me manquer.

 

Soudain, une ombre se dresse. Les enfants ont un hoquet de terreur.

 

- Ah, tu étais là, garnement !

 

L’homme saisit le petit garçon par la peau du cou. C’est le père.

 

- J’ai un avion à prendre et toi tu traînes je ne sais où !

 

- Père, il est encore très tôt…

 

L’enfant est interrompu par une gifle magistrale.

 

- Tiens, ça t’apprendra à me répondre. Kinusuke m’obéit, lui. Il ferait un bien meilleur héritier que toi, qui prend plaisir à te trouver en compagnie de la progéniture d’un vulgaire jardinier !

 

- Lâchez-le ! Vous êtes méchant ! s’écrie la fillette.  

 



****

 

- Lâche-moi !

 

Des larmes de rage coulant sur ses joues, Kazue se rhabillait à toute vitesse. Elle repoussa violemment son amant qui tentait de la retenir.

 

- Kazue, je te demande pardon ! Je t’en prie, ne pars pas !

 

Réprimant à grand-peine un sanglot, la jeune femme se retourna, pointant un doigt accusateur sur l’homme qu’elle aimait et haïssait en même temps.

 

- Je ne te le pardonnerai jamais, Mick. Tu m’entends ? Jamais !

 

- Laisse-moi t’expliquer…

 

- Tais-toi, je te déteste !

 

Ses affaires réunies tant bien que mal, Kazue sortit en trombe de la chambre nuptiale.

 

- Tu es en colère et je le comprends, mais permets-moi au moins de te raccompagner ! Il est très tard, les rues ne sont pas sûres… argumenta-t-il, sur ses talons, vêtu de son seul caleçon.

 

Elle ouvrit la porte d’entrée de la suite et lui répondit d’une voix froide :

 

- Je m’en sortirai très bien sans toi. Et je t’interdis de me suivre.

 

La porte claqua violemment au nez de Mick.

 

Le nettoyeur blond se dirigea d’un pas lent jusqu’à la baie vitrée. Il appuya son front sur le verre glacé. Tout en bas, il aperçut Kazue qui montait dans un taxi. Il ne put s’empêcher d’éprouver un vif soulagement. Dans un taxi, elle était en sécurité. De longues minutes s’écoulèrent avant que Mick ne se décide à retourner dans la chambre. Le lit dévasté était l’unique témoin de la folle nuit d’amour qu’ils avaient vécue.  

 



****

 

Ryô arpentait d’un pas sûr les rues du quartier qu’il connaissait comme sa poche. Il le connaissait si bien qu’il aurait pu s’y promener les yeux fermés.

 

Il quitta brusquement la rue principale aux établissements éclairés dont les affaires n’étaient en rien ralenties par le temps exécrable. L’impasse glauque dans laquelle il se trouvait à présent abritait l’un des établissements les plus mal famés de Kabuki-Cho : Au Lotus écarlate. Ryô transperça du regard le videur qui s’écarta pour le laisser entrer.

 

Le nettoyeur s’installa immédiatement au bar où il commanda un whisky en claquant des doigts pour attirer l’attention du barman. Il prit tout son temps pour savourer sa boisson, se tournant du côté de la salle qu’il observa avec minutie.

 

Ryô repéra aisément le maître des lieux. Assis au centre de la pièce, entouré de ses meilleurs gardes du corps, l’homme aux cheveux gominés évaluait la performance de sa dernière trouvaille, une fugueuse ramassée dans la rue sans doute. La jeune fille, âgée d’environ quinze ans à peine, se trémoussait maladroitement sur la scène, morte de peur face au regard vicieux de la clientèle masculine.

 

Visiblement peu convaincu, le patron posa une main ornée d’une bague rouge sang sur l’épaule de son voisin, qui hocha la tête en sortant son arme favorite. La lame fila dans l’air envahi par la fumée de cigarettes et trancha la bretelle du soutien-gorge de la jeune fille, dévoilant sa poitrine aux yeux de tous.

 

- C’est pas mieux comme ça, poupée ? ricana-t-il.

 

La malheureuse jeune fille croisa pudiquement ses bras sur sa poitrine nue.

 

- Hé, pourquoi pas le bas aussi ? proposa un voyou éméché.

 

À ces mots, elle releva la tête avec un air suppliant. Esquissant un sourire mauvais, le propriétaire du couteau lança une seconde lame… aussitôt détruite par une balle de Magnum 357.

 

- Qui a fait ça ? rugit-il.

 

- Votre serviteur ici présent, répondit Ryô en agitant son arme avec un grand sourire. Coucou !

 

Le patron évalua d’un coup d’œil la dégaine de l’inconscient qui venait de le défier dans son propre club.

 

- Débarrassez-moi de ça, ordonna-t-il d’un air nonchalant.

 

- Oui, boss ! hurlèrent ses subordonnés.

 

Sans bouger d’un pouce, Ryô observa avec le plus grand calme la vingtaine d’hommes qui se ruait sur lui.  

 



****

 

- Vous avez pas le droit ! Vous êtes méchant !

 

- Voyez-vous ça, se moque le père en abaissant le regard son regard gris glacé sur la fillette indignée.

 

Le jardinier, alerté par les éclats de voix, se précipite vers son enfant.

 

- Toutes mes excuses, Komamura-sama, dit-il en s’inclinant très bas. Ma fille a beaucoup souffert de la mort de sa mère et elle a du mal à contrôler ses émotions. Si vous le permettez, je vais l’emmener à présent.

 

- Vous feriez bien, approuve le père d’une voix dure.

 

Après s’être incliné une seconde fois, le jardinier prend sa fille avec lui et s’en va.

 

- À présent, partons ! ordonne le père en entraînant le petit garçon d’une poigne de fer.

 

Mais l’enfant trébuche et laisse échapper l’objet qu’il tenait bien serré dans sa main.

 

- Mon cadeau ! s’écrie-t-il, désespéré. Attendez, Père !

 

Sourd aux plaintes de son fils, l’homme poursuit sa route jusqu’à la voiture qui attend devant le perron. La portière claque. L’enfant, les yeux pleins de larmes, regarde dans un brouillard le manoir qui disparaît bientôt à sa vue.  

 

 


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