Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Tenshi

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 23-08-09

Ultimo aggiornamento: 19-10-11

 

Commenti: 244 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Une nouvelle aventure pour un couple mythique !

 

Disclaimer: Les personnages de "Je t'aime… un peu… beaucoup… à la folie… Mokkori ?!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Je t'aime… un peu… beaucoup… à la folie… Mokkori ?!

 

Capitolo 13 :: Des énigmes dans le noir (2)

Pubblicato: 17-03-10 - Ultimo aggiornamento: 17-03-10

Commenti: Coucou tout le monde ! Merci beaucoup pour vos petits coms, vraiment, ça fait super plaisir :) Je fais également un gros bisou à ma bêta (trop forte miss^^). Hcity, un petit clin d'oeil s'est glissé dans ce chapitre pour toi… ^^ J'espère que cette suite continuera à vous plaire ! Bisous et bonne lecture :)

 


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Kaori s’était attendue à tout sauf à cela. Les dernières paroles de son partenaire n’avaient aucun sens. Qui était cette Karin, sinon une création sortie tout droit de l’esprit de leur client, en proie à un cauchemar ?

 

Ryô recula lentement pour juger de l’effet de sa réplique. Le cœur de Kaori battit à coups redoublés et sans s’en rendre compte, la jeune femme retint son souffle dans l’attente d’un changement. Peut-être qu’en évoquant la mort de la dénommée Karin, Ryô espérait sortir Shinichi de sa crise hallucinatoire. Le choc pouvait tout aussi bien empirer les choses… Quoi qu’il en soit, la jeune femme loua la présence d’esprit de son partenaire. Shinichi s’était tu brusquement après le coup de semonce de Ryô, et ses bras s’étaient légèrement relâchés autour de Kaori, ce qui constituait un progrès.

 

La jeune femme aurait bien accéléré le mouvement en se défaisant de l’étreinte du client, mais son instinct lui dictait de ne pas bouger, de ne pas parler. Heureusement que Ryô était là… Elle sentait sa présence derrière elle, une aura calme et maîtrisée. Kaori n’avait plus peur, comme si Ryô tentait de lui transmettre sa force et son courage. Elle savait qu’avec lui à ses côtés, il ne pouvait rien lui arriver. Elle se détendit, et ils se mirent à attendre. Dans la chambre régnait à présent le silence.

 

« Karin est morte… Morte, morte, morte… Karin est morte ! »

 

L’épais rideau de brouillard qui avait envahi la conscience de Shinichi se déchira soudain, et il reprit pied dans la réalité en émettant un drôle de bruit de gorge. Il avait les yeux humides et les membres raidis. Une nouvelle crise… Cela faisait des années qu’il n’en avait pas eu de si violente. Il cligna plusieurs fois des paupières, et il put distinguer plus nettement le décor de la chambre. Un homme se dressait devant lui, le regard insondable. Saeba…

 

C’est en voulant instinctivement mettre de la distance entre le nettoyeur et lui que Shinichi réalisa qu’il tenait un corps contre lui. Son cœur s’emballa et ses yeux s’agrandirent. Pourvu qu’il n’ait pas encore… Shinichi s’écarta prestement de Kaori avec un gémissement inarticulé, saisi d’horreur face à son geste qui avait désormais dévoilé la partie la plus torturée de son être. Il avait donc perdu tout contrôle devant ses gardes du corps, surtout face à Kaori. Tant de pensées se bousculaient dans sa tête. Il se demanda si des paroles inconsidérées avaient franchi ses lèvres, et si oui, lesquelles… Que devait penser Kaori de lui à présent ? Le jugement de Saeba lui était indifférent, il savait déjà à quoi s’en tenir avec le nettoyeur. Mais il ne fallait pas tout gâcher maintenant…

 

Shinichi nota sans surprise qu’une fois libérée de son emprise, Kaori s’était rapidement reculée au bord du lit, cherchant à se rapprocher de son partenaire. Ce dernier avait posé une main protectrice sur son épaule, et la main de la jeune femme s’était refermée sur la sienne. Honteux de son comportement qui ressurgissait alors qu’il pensait l’avoir maîtrisé, ne supportant plus la mise à distance qu’il lisait dans les yeux de Kaori, Shinichi se mit à balbutier :

 

- P… Pardonnez-moi, Ka… Kaori… J’ai fait un… un cauchemar et…

 

Il passa une main tremblante sur son front où perlait une sueur froide, et inspira profondément, comme après une apnée prolongée.

 

- Je suis désolé… Je ne voulais pas vous… vous… tenta-t-il de se justifier, sa pomme d’Adam montant et redescendant le long de sa gorge serrée.

 

Il faillit s’étrangler en avalant sa salive. Kaori ne put rester insensible à une telle détresse.

 

- Shinichi… appela-t-elle avec douceur. Ce n’est rien, rassurez-vous. La journée a été éprouvante pour vous, il faut vous reposer…

 

L’homme frémit de joie en constatant la lueur de bonté qui envahissait le regard de la jeune femme. Elle ne lui en voulait pas. Elle ne lui en voulait pas !

 

- Ce ne sont pas des bonbons, vous savez, intervint soudain Ryô, pointant du doigt le flacon de pilules sur le chevet. Combien vous en avez pris ?

 

- Euh… fit Shinichi, le regard allant de l’objet désigné au nettoyeur. Hé bien, deux au coucher, comme chaque soir. Cela m’aide à me détendre. À combattre le stress que me causent mes responsabilités chez KOMACOM, vous comprenez.

 

Kaori lui demanda alors s’il faisait souvent des crises de ce genre et s’il ne pensait pas que ce médicament était dangereux pour sa santé.

 

- Non, non, je vous assure, il suffit de respecter la dose prescrite, expliqua le client.

 

- Soit deux comprimés par jour, précisa Ryô. Enfin, d’après ce qui est écrit sur le flacon… Hé bien, qu’est-ce qui vous arrive ?

 

Shinichi avait émis un petit rire de soulagement.

 

- Monsieur Saeba, je viens de comprendre : j’ai pris une double dose et je ne l’ai pas supporté. Comme l’a très justement dit Kaori, mon « altercation » avec Kinusuke m’a quelque peu secoué. Après son départ, j’ai pris deux pilules d’Anxitil. Je l’avais complètement oublié !

 

Il repoussa les draps en désordre et se prépara à sortir du lit.

 

- Je vais aller me passer de l’eau sur le visage, dit-il en se levant. Je reviens…

 

Il sortit de la pièce et Ryô vint s’asseoir à côté de sa partenaire. Il lui releva le menton avec douceur.

 

- Ça va, Kaori ?

 

- Oui, oui, répondit-elle en s’empourprant légèrement, troublée de le sentir si proche d’elle. Ryô, pourquoi ai-je l’impression d’avoir raté un épisode ? Qui est la fille qu’il a confondue avec moi, cette Karin ?

 

Ryô laissa retomber sa main. Il dévisagea sa partenaire, la sondant un instant.

 

- Ryô, j’ai besoin de savoir tout ce que tu sais, insista-t-elle d’une voix ferme.

 

Le nettoyeur lui raconta alors ce qu’il avait appris…


 

 

Debout devant le miroir de la salle de bain, Shinichi observa d’un air soucieux ses traits tirés, ses lèvres blanches, ses pupilles dilatées. Il se passa la tête sous le robinet d’eau froide, puis attrapa une serviette pour se sécher. Quand il mouillait ses cheveux, il retrouvait son visage de petit garçon. Cette crise venait de démolir la froide carapace d’homme d’affaires qu’il avait mis tant de temps à construire. Il était redevenu un enfant apeuré, les mains tachées de sang… Non, il ne devait pas craquer maintenant… Pas maintenant ! L’empire de KOMACOM lui appartenait enfin, il avait le pouvoir, il avait tout… Ou presque. L’image de Kaori vint s’ajouter à son propre reflet dans la glace. Une main dans ses courts cheveux rebelles, elle souriait, faisant ressortir ses jolies fossettes et scintiller son regard noisette. Oui, tout ce qui lui manquait, c’était une femme…

 

Lorsqu’il retourna dans la chambre et qu’il croisa le regard de ses gardes du corps, il comprit que ses soupçons étaient fondés. Ainsi, le rapport de Misa se révélait exact. Kinusuke avait un peu trop parlé…

 

Shinichi fit de son mieux pour prendre un air contrit et malheureux.

 

- Kaori, monsieur Saeba, je vous présente toutes mes excuses pour ce qui vient de se passer. Kaori… Je suis vraiment désolé.

 

- Vous vous sentez mieux ? s’enquit la jeune femme.

 

- Oui… répondit-il en la sondant à son tour.

 

Son regard avait changé. Outre une légère lueur de méfiance qu’il percevait habituellement chez Saeba, il y distingua également de la pitié et dans une plus large mesure, une grande compréhension, ce qui le rassura.

 

Le nettoyeur se leva, et Kaori suivit le mouvement.

 

- Bien, nous allons vous laisser dormir, lança Ryô. À demain !

 

- Ah… Oui…

 

- Vous voulez qu’on reste un moment ? demanda avec sagacité la jeune femme, remarquant le ton hésitant du client.

 

Ryô tourna la tête vers sa partenaire si vite qu’il faillit se faire un torticolis.

 

- Enfin Kaori, c’est plus un gamin, qu’est-ce qui te prend ?

 

- Oui… Monsieur Saeba a raison…

 

Mais la générosité de Kaori l’emporta sur tout le reste.

 

- Écoutez, considérez ça comme du service après vente, dit-elle au client. On va rester avec vous jusqu’à ce que vous vous sentiez complètement rassuré…

 

- Hé là ! rétorqua Ryô. Je ne marche pas !

 

- Si c’était une jolie cliente, tu l’aurais bordée et tu lui aurais chanté une berceuse ! répliqua Kaori.

 

Shinichi s’assit sur le lit, l’air résigné. Il commençait à avoir l’habitude de leurs disputes perpétuelles.

 

- Fais ce que tu veux, moi je retourne me coucher ! Je suis claqué !

 

- Bien ! Dans ce cas, je reste ! Bonne nuit espèce d’égoïste ! s’écria-t-elle en le voyant sortir de la chambre.

 

Au fond d’elle-même, elle aurait préféré ne pas se retrouver seule avec Shinichi. Mais il était trop tard pour reculer, de quoi aurait-elle l’air ? Puis Ryô fit volte-face et Kaori eut le secret espoir qu’il allait finalement lui tenir compagnie. Mais il se contenta d’articuler silencieusement :

 

- Si tu veux, je te laisse le flingue, proposa-t-il en agitant son Magnum.

 

- Dégage ! répliqua Kaori de la même manière.

 

Alors, il haussa les épaules et referma la porte.

 

- La la la la la… Qui c’est qui va bientôt retrouver son lit ? C’est moi ! chantonna-t-il en descendant les marches de l’escalier, insistant sur celles qui grinçaient.

 

« Grr… Je le déteste ! »

 

Kaori se tourna vers Shinichi en essayant de dissimuler son dépit. Il s’était recouché. Elle alla s’asseoir près de lui.

 

- Vous êtes quelqu’un de formidable, Kaori, murmura-t-il en lui baisant la main.

 

- Dormez, répliqua-t-elle en souriant, les joues rosies.

 

Ce que Kaori ignorait, c’est que Ryô avait remonté l’escalier à pas de loup et qu’il montait à présent la garde devant la porte. Pff, comme s’il allait laisser Kaori seule avec ce type…  

 



****

 

Shinichi s’endormit plus rapidement qu’elle ne l’aurait cru. Kaori demeura à côté de lui quelques minutes de plus, par acquis de conscience. Elle fit bien, car le corps du client fut plus d’une fois agité de légers soubresauts, qu’elle calmait en posant simplement sa main sur sa joue.

 

Elle commençait à avoir froid. Kaori regarda l’heure sur le réveil de Ryô : 3h45 du matin. Elle n’en pouvait plus, et le client dormait tranquillement, alors… Elle se dirigea avec précaution vers la porte lorsqu’elle entendit un froissement qui lui glaça le sang. Mais ce n’était que Shinichi qui venait juste de se retourner, sans se réveiller. De l’autre côté de la porte, Ryô déguerpit au bon moment, ayant noté mentalement tous les mouvements de sa partenaire.

 

Lorsque Kaori pénétra dans sa chambre, elle retrouva le nettoyeur en train de ronfler bruyamment. Pour une raison qu’elle refusait de s’avouer, elle se sentait incapable de rejoindre son lit. La nuit avait été riche en émotions pour elle, et elle avait atteint ses limites en veillant un client dépressif et instable, qui avait presque réussi à l’étouffer. Kaori savait qu’elle ne réussirait pas à dormir si elle se glissait maintenant dans son lit. Elle voulait du réconfort. Malgré la chaleur de la nuit, ses mains étaient glacées. Elle se pencha sur le lit de son partenaire.

 

- Ryô… murmura-t-elle.

 

- Rhon psh, rhon psh…

 

- Ryô ! Ryô ! insista-t-elle. Oh, c’est pas vrai…

 

Kaori s’assit par terre, le visage à hauteur du nettoyeur.

 

- Bon d’accord, t’as gagné. J’ai le trouille, voilà ! J’ai crâné tout à l’heure, mais… Maintenant, j’ai peur, alors réveille-toi !

 

Ryô émit un son inarticulé.

 

- Quoi, qu’est-ce que tu dis ?

 

- Rhon psh… Mokkori… Rhon psh…

 

- Oh, c’est pas vrai ! répéta-t-elle. Crétin d’obsédé… Bon allez, réveille-toi ! Ryô ?

 

Kaori soupira. Ses paupières papillonnaient de fatigue. Elle laissa aller sa tête contre le bord du matelas.

 

- J’en ai marre de toi, crétin, murmura-t-elle faiblement.

 

Quelques minutes plus tard, elle dormait. Le nettoyeur, qui avait feint le sommeil depuis tout ce temps, ouvrit les yeux. Il sourit à demi dans l’obscurité. Kaori n’avait pas l’habitude de quémander du réconfort, surtout pas auprès de lui. Elle devait vraiment avoir les nerfs à vif. Doucement, sans la réveiller, Ryô souleva la jeune femme pour l’installer tout contre lui, dans le lit. Un rayon de lune tomba alors sur son visage délicat. Les traits détendus, la bouche légèrement entrouverte, elle lui rappelait l’étrange gamine de seize ans qu’il avait rencontrée, des années plus tôt. Son Sugar boy…

 

Bien qu’il tienne la femme qu’il aimait dans ses bras, Ryô Saeba n’éprouvait aucun désir pervers. Il se dit qu’il la garderait avec lui jusqu’à ce qu’elle se réchauffe, puis il la remettrait dans son lit. Il nicha la tête de sa partenaire dans son cou, appréciant l’odeur vanillée et la douceur de son corps contre le sien. Une exquise sensation de volupté l’envahit alors, ses yeux se fermèrent, et Ryô oublia la résolution qu’il venait de prendre…  

 



****

 

Le lendemain matin au réveil, Kaori se sentait si bien qu’elle se refusa à ouvrir les yeux et à briser cette impression de plénitude qui l’enveloppait. Elle n’avait aucune envie de quitter son cocon douillet. Elle avait fait un rêve merveilleux, la nuit dernière. Un homme grand et musclé l’avait tenue serrée contre lui, la câlinant avec tendresse en lui murmurant des mots doux… D’ailleurs, il lui semblait encore sentir ses mains sur ses fesses et l’un de ses seins… Mmm, c’était agréable…

 

De son côté, Ryô commençait également à émerger du sommeil. Il avait passé une bien meilleure nuit que d’habitude, si l’on exceptait le délire de son barjot de client. Le corps féminin qu’il serrait contre lui était des plus mokkori, et d’une douceur sans pareille. L’une de ses mains était venue se réfugier sur le fessier de la demoiselle, l’autre sur l’un de ses seins. Mmm, c’était agréable…

 

C’était surtout bien trop réel. Ryô et Kaori ouvrirent les yeux en même temps et se regardèrent avec effroi. Mais que faisait Kaori dans son lit ? se demanda le nettoyeur. Ah oui, elle se sentait seule et il l’avait prise avec lui… en oubliant de la remettre dans son lit à elle. Ça lui apprendrait à être gentil ! Il réalisa que c’étaient son sein et ses fesses qu’il tenait, alors il retira prestement ses mains.

 

Kaori ne comprenait plus rien. Elle se rappelait s’être assise par terre et puis… Le trou noir. Comment diable avait-elle atterri dans le lit de Ryô ? Et il en avait profité pour la tripoter, voire…

 

- Qu’est-ce que tu m’as fait ? rugit Kaori en se redressant.

 

- Rien, je te jure… Ah ! Non, essaie de ne pas trop bouger…

 

Le lit était petit pour deux personnes. Pour ne pas tomber par terre, Kaori s’était rapprochée de Ryô… et de son vigoureux mokkori matinal. Il était énorme, tout contre ses cuisses… La jeune femme devint plus rouge qu’un coquelicot et se mit à brailler :

 

- Tu m’as fait quelque chose, avoue !

 

- Non, je t’assure Kaori ! Foi de mokkori !

 

- Comment veux-tu que je te croie lorsque tu jures sur ce… sur ce machin ! Sale… Sale pervers !

 

Kaori se rua hors du lit et sortit du néant une massue de 50 000 T.

 

- Nooon !! Si tu fais ça, on n’aura plus qu’un seul lit ! s’écria Ryô, en désespoir de cause.

 

Il fallait admettre que cela donnait à réfléchir. La jeune femme décida de remettre la punition à plus tard. Elle jeta un dernier regard méfiant à Ryô, qui, la couverture sur la tête, soupirait de soulagement ; et entreprit de choisir ses vêtements pour la journée. Un pantalon noir, une chemisette rose clair, ses escarpins roses…

 

- Il faut mettre des dessous roses avec ça, Kaori, crut bon de préciser Ryô d’un air amusé.

 

- Et toi, mets-la en veilleuse ! rétorqua-t-elle en lui envoyant une mini massue en plein dans le nez.

 

Elle alla prendre sa douche en essayant de ne pas penser à la sensation enivrante provoquée par l’attribut masculin de son partenaire. Plus tard, dans la cuisine, Kaori retrouva le client au milieu d’un grand désordre.

 

- Bonjour, Kaori.

 

- Bonjour Shinichi, déjà debout ? Et en train de faire le petit déjeuner !

 

- Oui, je me suis réveillé assez tôt, dit le client. Mais je crains de n’être pas expert en petit déjeuner…

 

Il avait voulu faire du café mais avait mis des grains partout. Et ses œufs au plat étaient bons à mettre à la poubelle. L’élégant homme d’affaires en costume lui apparut si déplacé dans cette cuisine que Kaori éclata de rire.

 

- T’es vraiment pas doué ! s’exclama-t-elle joyeusement.

 

Réalisant ce qu’elle venait de dire, elle se plaqua vivement la main sur la bouche. Mais le client n’avait pas l’air fâché, bien au contraire.

 

- Oh, excusez-moi…

 

- On pourrait se tutoyer, qu’en penses-tu ?

 

- Oh, hé bien… D’accord ! Bon alors, je me répète, mais tu n’es vraiment pas doué !

 

Ils se mirent à rire, doucement d’abord, puis de plus en plus fort, à mesure que leur regard se posait sur la désastreuse cuisine de Shinichi.

 

- Ça rigole bien, par ici ! lança Ryô en entrant dans la pièce. Qu’est-ce qu’il y a de si drôle ? Et il est où mon p’tit déj’ ?

 

Kaori lui expliqua la raison de leur fou rire.

 

- Moi, la dernière fois que tu m’as dit de surveiller la cuisson des poissons et que j’ai tout cramé, tu m’as balancé une massue ! bougonna Ryô.

 

- Mange et tais-toi, ordonna Kaori en disposant les petits plats qu’elle avait préparés en trois minutes. Et dépêche-toi, Shinichi a une réunion importante, ce matin !

 

Après avoir perdu un quart d’heure à chercher le badge de Ryô – qui en fin de compte servait de marque page pour le dernier numéro de Playboy – le trio se mit en route pour KOMACOM.  

 

 


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