Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Tenshi

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 23-08-09

Ultimo aggiornamento: 19-10-11

 

Commenti: 244 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Une nouvelle aventure pour un couple mythique !

 

Disclaimer: Les personnages de "Je t'aime… un peu… beaucoup… à la folie… Mokkori ?!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

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   Fanfiction :: Je t'aime… un peu… beaucoup… à la folie… Mokkori ?!

 

Capitolo 16 :: Un dîner (2)

Pubblicato: 26-05-10 - Ultimo aggiornamento: 26-05-10

Commenti: Coucou tout le monde ! Un grand merci pour vos reviews qui me font un immense plaisir et me motivent :) Voici le chapitre 16, j'espère qu'il vous plaira. Un gros bisou à ma bêta. Mes examens se rapprochant à vitesse grand V, je ne vous garantis pas de majer la semaine prochaine, mais je ferai de mon mieux pour ne pas vous faire attendre… Bonne lecture et à bientôt ! Ten.

 


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Flashback, milieu d’après-midi à KOMACOM.

 

Dring, dring. Confortablement installée dans le fauteuil directorial, Misa décrocha le téléphone tout en continuant d’annoter quelques documents.

 

- Bureau de Shinichi Komamura, j’écoute.

 

- Bonjour, ici le chef du service logistique. J’appelle pour confirmer la réservation d’une limousine pour Monsieur Komamura, pour 19h ce soir.

 

- …

 

- Allô, vous êtes toujours là ? Allô ?

 

- Euh, oui. Oui…

 

Misa écumait de rage. Le crayon qu’elle tenait se brisa entre ses doigts tordus. Ainsi, elle avait vu juste. Il avait osé… Soudain, son regard fou se calma et un sourire sardonique étira ses lèvres rouge sang.

 

- Pourriez-vous me donner de plus amples informations concernant cette soirée ? Monsieur Komamura est en négociation importante avec un client étranger, et il doit pouvoir être joignable à tout moment, à cause du décalage horaire.

 

- Bien sûr, mademoiselle.

 

Misa enregistra avec soin tous les renseignements délivrés par son interlocuteur. Une idée diabolique venait de germer dans son esprit.

 

Fin du flashback.


 

 

L’intérieur du véhicule était vraiment somptueux. Mais Kaori était mal à l’aise ; elle ne se sentait pas à sa place dans ce décor. Elle ramena son châle sur ses épaules avec nervosité. Soudain, une main se posa sur la sienne, dans un geste qui se voulait rassurant.

 

- Tu as froid ? s’enquit l’homme d’affaires, plongeant ses iris gris métal dans le regard innocent et troublé de sa compagne. Tes doigts sont glacés.

 

- Euh, je… C’est à cause de la climatisation ! s’exclama Kaori, se raccrochant au seul prétexte qui lui vint à l’esprit.

 

Elle essayait de se détendre, comme Eriko le lui avait suggéré, mais que c’était difficile… Kaori avait l’impression de trahir Ryô en sortant avec un autre homme, bien qu’à aucun moment, celui-ci n’ait montré la moindre objection quant aux projets de sa partenaire pour la soirée. Et puis après tout, exciter la jalousie du nettoyeur constituait un moyen comme un autre de faire avancer leur relation.

 

- Sousuke, veuillez couper la climatisation, je vous prie.

 

- Bien monsieur, répondit le chauffeur.

 

Shinichi se tourna vers Kaori avec un sourire, sa main pressant encore plus étroitement celle de la jeune femme. Il semblait si heureux d’être avec elle, ce soir. Kaori s’en voulut doublement. Il était clair à présent que Shinichi avait des vues sur elle, et elle regretta de l’encourager dans cette voie alors que son cœur était déjà pris… Se détendre. Il lui fallait se détendre. Il ne s’agissait que d’un simple dîner.

 

Cependant, la jeune femme était tellement nerveuse que ses doigts tremblants exercèrent à leur tour une pression sur ceux de l’homme d’affaires. Kaori tourna vivement la tête pour s’expliquer. C’était un malentendu ! Mais Shinichi le prit comme une invitation. Son regard se transforma en celui, troublant, d’un prédateur, et il se rapprocha avec une lenteur calculée du visage de Kaori.

 

Il n’allait quand même pas l’embrasser ? Comment le repousser de façon ferme et polie ? La jeune femme, pétrifiée, vira au rouge vermillon lorsque Shinichi l’embrassa légèrement sur la joue.

 

- Je suis content que tu aies accepté de dîner avec moi ce soir, susurra-t-il.

 

Fier de son effet, il se recula au fond de son siège, et annonça :

 

- Nous sommes arrivés.  

 



****

 

- Oui, ça va, j’arrive !

 

Un verre de whisky à la main, Ryô s’extirpa du canapé d’où il regardait le défilé des miss en maillot de bain, pour se diriger en maugréant vers la porte.

 

- C’est pourquoi ? lança-t-il d’assez mauvaise humeur à l’imbécile qui venait le déranger. Ah, c’est toi…

 

Mick plaça une bouteille de saké dans la main libre de son ami et s’invita à l’intérieur sans plus de cérémonie. Ryô referma la porte et le rejoignit dans le salon.

 

- On peut savoir ce que me vaut cet honneur ? demanda-t-il en agitant la bouteille d’alcool.

 

- L’honneur de te bourrer la gueule en ma compagnie, rétorqua l’Américain en se laissant tomber sur le sofa.

 

- Ouais ! Du saké, des Mokkori-chan… Que demande le peuple ?

 

Assis côte à côte, les deux hommes trinquèrent et Mick monta le son de la télé.

 

« Votez pour élire la Mokkori-chan de l’année ! Et maintenant, une petite page de publicité ! »

 

- Merde ! jura l’Américain. Au fait Ryô, je te dérange en plein baby sitting, là, peut-être ?

 

- Non.

 

Mick fronça les sourcils.

 

- Mais tu n’avais pas un client à protéger, il y a deux jours ? Tu as déjà résolu l’affaire ?

 

- Pas exactement.

 

- Je ne comprends pas tout, là… Et Kaori, où est-elle, d’ailleurs ?

 

- Au restaurant. Le type l’a invitée à sortir.

 

- COMMENT ?!  

 



****

 

Le portier de l’hôtel était encore sous le choc. Des femmes séduisantes, il en voyait tous les jours, accrochées au bras des puissants de ce monde, mais il devait avouer que ce soir, Shinichi Komamura avait trouvé la perle rare. Au lieu de la superbe blonde suffisante qui l’accompagnait d’habitude, une timide jeune femme à la courte chevelure auburn était sortie de la limousine, saisissant la main galante du gentleman. Toute sa beauté résidait dans ses yeux noisette d’ingénue qui brillaient comme des étoiles, et dans sa robe dos nu argentée toute simple qu’elle portait avec une élégance naturelle.

 

« Y en a qui ont de la chance » pensait le portier, son regard s’attardant plus qu’il n’aurait dû sur la demoiselle.

 

Une fois à l’intérieur, Kaori se laissa guider par Shinichi, qui semblait connaître les lieux comme sa poche. Il devait venir régulièrement ici, se dit la jeune femme. Les membres du personnel qui croisèrent leur chemin le saluèrent avec déférence. Kaori ne put s’empêcher de faire le rapprochement avec son partenaire : Ryô aussi était connu dans leur quartier, mais surtout pour les dettes monstrueuses dont les tenancières de cabarets lui réclamaient paiement à grands cris du plus loin qu’elles l’apercevaient. Quelle différence !

 

Kaori pouffa de rire, et Shinichi leva un sourcil interrogateur mais ravi en constatant qu’elle parvenait enfin à se détendre.

 

- Qu’y a-t-il de si drôle ?

 

- Rien du tout, répondit-elle d’un ton chaleureux.

 

Le restaurant panoramique était situé au dernier étage de l’hôtel. Shinichi et Kaori sortirent de l’ascenseur et se dirigèrent vers la réception où une employée vérifia leur réservation. Le directeur choisit ce moment pour faire son apparition, un sourire obséquieux sur le visage.

 

- Monsieur Komamura, quel plaisir de vous accueillir à nouveau dans notre modeste établissement !

 

Sa poignée de main et son rire un peu trop cordiaux prouvaient qu’il n’était pas vraiment sincère. Après les politesses d’usage, il daigna enfin s’intéresser à Kaori.

 

- Permettez-moi de vous dire, cher monsieur, que vous avez là une fiancée tout à fait ravissante, oui, ravissante !

 

Kaori allait ouvrir la bouche pour le détromper lorsque Shinichi la devança :

 

- Oui, je trouve aussi, je vous remercie.

 

La jeune femme, interloquée, leva les yeux vers l’homme d’affaires qui continuait à fixer le directeur au sourire commercial.

 

- Mais venez donc avec moi, je vais vous conduire à notre meilleure table, comme d’habitude, n’est ce pas cher monsieur !  

 



****

 

- Mais t’es con ou quoi ! hurlait Mick, debout sur le canapé sous l’œil mortifié de Ryô. C’est avec toi qu’elle devait sortir, pas avec monsieur Costume trois pièces ! Rappelle-toi, Ryô, ce que je t’ai dit l’autre soir…

 

- Ne recommence pas avec ça, Mick, interrompit le nettoyeur d’un ton las.

 

- Comment ça, je recommence pas ! s’écria l’Américain en partant dans les aigus. Mais bien sûr que je vais recommencer, jusqu’à ce que ça rentre dans ton crâne borné !

 

Ryô aurait ri s’il n’était pas en train de se faire engueuler.

 

- Ryô, je suis désespéré ! Est-ce que tu te rends compte que ma vie amoureuse et sexuelle est au point mort ? J’appelle Kazue dix fois par jour, mais soit le Doc fait barrage, soit elle me raccroche au nez !

 

- Arrête de m’accuser, j’y peux rien !

 

- Si, tu peux ! s’exclama Mick en le saisissant par l’encolure de son tee-shirt. Mettez-vous en couple, toi et Kaori, et sauvez l’avenir de mon mokkori !

 

Une goutte de sueur glissa sur la tempe de Ryô, mort de honte.

 

- Mais c’est pas si simple…

 

- Bien sûr que si ! Tu la prends dans tes bras, tu lui dis qu’elle est la femme de ta vie et que tu es un gros naze de ne pas lui avoir dit avant, tu l’embrasses et voilà !

 

- C’est nul…

 

- On s’en fout, Ryô, elle t’aime, il suffit juste que TU TE BOUGES ! Et je te préviens : si ce n’est pas toi, ce sera un autre qui le fera… conclut Mick, d’un ton sérieux.

 

- Si elle a accepté son invitation, c’est qu’elle en avait envie.

 

- Ne fais pas semblant de ne pas comprendre. C’était un test, et tu l’as loupé.

 

- Oh, tu m’emmerdes, Angel ! Moi et Kaori, et puis quoi, encore ?

 

Un vigoureux uppercut à l’estomac lui fit ravaler ses paroles. L’Américain le toisa, sévère.

 

- Pas mal, Angel, tu te défends bien…

 

- Je ne t’ai pas laissé Kaori pour qu’elle finisse avec l’autre coincé. Ça fait trop longtemps que vous vous tournez autour, il faudra bien en finir un jour…

 

Ryô fixa son meilleur ami. Il savait qu’il disait vrai. Et depuis que Kaori avait passé la porte de leur appartement, il avait mauvaise conscience.

 

- Imagine… Il est peut-être en train de l’embrasser en ce moment même, fit Mick en enlaçant tendrement un des coussins du canapé, les lèvres tendues.

 

Ryô sembla peser le pour et le contre pendant de longues secondes, puis se rua hors de l’appartement.

 

- Hé ben voilà ! dit l’Américain en sautant du canapé. Tiens, ça recommence…

 

L’émission des Mokkori-chan venait de reprendre.  

 



****

 

Le directeur de l’hôtel s’étant enfin décidé à les laisser tranquilles, Shinichi installa Kaori à leur table avec sa galanterie coutumière, et vint se placer en face d’elle. Embarrassée par ce regard ardent posé sur elle, la jeune femme se tourna vers la baie vitrée et admira la vue, magnifique, de la ville dans la nuit.

 

- Ça te plaît ? demanda Shinichi avec un sourire charmeur.

 

- Oui, c’est un décor vraiment sublime. Cet endroit est extraordinaire…

 

Les lumières de la ville se reflétaient dans ses yeux. Shinichi se dit que s’il n’avait pas déjà eu le coup de foudre, il aurait pu tomber amoureux d’elle à cet instant. Il accrocha du regard une serveuse qui se précipita aussitôt vers leur table.

 

- Champagne, je vous prie, commanda-t-il.

 

- Tout de suite, monsieur. Et voici la carte. Prenez votre temps !

 

Kaori dissimula son embarras grandissant derrière le menu qu’elle déplia, donnant l’impression de détailler les plats avec attention. En réalité, elle se demandait ce que faisait Ryô en ce moment…  

 



****

 

- Wesh mec, file-moi du pognon, fais pas ton radin ! Hé, mais qu’est-ce que… ?

 

Suspendu à cinquante centimètres du sol, la petite frappe ne pouvait que gigoter ses courtes jambes.

 

- À qui crois-tu t’adresser, Genta ? persifla l’homme qui le tenait à bout de bras.

 

En entendant cette voix, le dénommé Genta se figea aussitôt.

 

- Ah… Ah… M’sieur Ryô… Pa… Pardon, je vous avais pas reconnu. Comme il fait noir, vous comprenez, hein… balbutia-t-il avec un glapissement.

 

- Je vais faire semblant de te croire et te laisser la vie sauve, fit Ryô, qui se retenait de rire.

 

Ces petites frappes ne valaient pas mieux les unes que les autres.

 

- Mais je vous ju… jure, m’sieur Ryô ! Et pis, le réverbère est cassé… J’suis un gentil voyou, moi !

 

- Et tu as ton utilité en tant que l’un de mes informateurs. Bon allez, ça ira pour cette fois ! lança le nettoyeur, magnanime.

 

Il libéra en riant sous cape l’homme mort de peur, qui s’enfuit à toutes jambes.

 

- Tu passes tes nerfs sur tes indics, maintenant ? demanda une voix caverneuse qui semblait sortir du mur.

 

Ryô dirigea tranquillement son regard vers le coin le plus sombre de la ruelle où il se trouvait.

 

- Pour un type de ton envergure, ça ne te va pas de jouer les passe-muraille…

 

Un colosse de deux mètres dix émergea de la pénombre et s’avança vers le nettoyeur, bras croisés. Il n’engagea pas la conversation pour autant.

 

- Qu’est-ce que tu fais là, l’Éléphant ? lança Ryô, ennuyé par ce silence qui se prolongeait.

 

- La tournée de mes indics. Je reste actif Saeba, n’oublie pas que tu me dois toujours un duel !

 

- Encore cette vieille histoire… Mais dis-moi, qu’est-ce que je vois là ?

 

Le sac en plastique blanc que tenait Falcon était aisément repérable dans la nuit. Sans attendre la réponse de l’ancien mercenaire, Ryô commença à fouiller ses courses, poussé par la curiosité.

 

- Laisse ça ! rugit le géant, qui leva son sac aussi haut qu’il put tout en bloquant la tête de Ryô de sa main libre.

 

- Allez, montre quoi ! Tête de poulpe !

 

- Ce n’est que de la glace à la pistache… révéla Falcon avec embarras. Miki en mourait d’envie, alors je suis sorti lui en acheter…

 

La quasi absence d’éclairage de la ruelle ne parvint pas à masquer l’excès de gêne qui empourpra le cafetier.

 

- Hi hi hi ! ricana Ryô. Alors comme ça, Miki a des envies… Je vois que tu ne mens pas quand tu dis que tu restes actif. Grand vicieux, va !

 

Contre toute attente, Falcon se pencha vers le nettoyeur avec cet effrayant sourire qui mettait en fuite la majeure partie des clients de son café.

 

- C’est bien à toi de dire ça… Tu allais bien rejoindre ta petite partenaire, non ?

 

- Pff, de quoi tu te mêles, le chauve ? En plus, tu as tout faux. C’est la soirée seins nus au cabaret Hot girls, et je compte bien me rincer l’œil pendant que Kaori n’est pas là pour me surveiller ! Allez, je suis pressé, salut !

 

En deux temps trois mouvements, Ryô avait disparu dans le dédale des raccourcis qu’il connaissait par cœur.

 

« Il est surtout rapide pour s’enfuir… »

 

Le géant secoua la tête et reprit le chemin du Cat’s eye, où sa femme l’attendait.


 

 

Ryô marchait d’un pas rapide en direction des beaux quartiers, tenaillé par un sentiment d’urgence. Sa partenaire n’était pas du genre à se laisser abuser par de la poudre aux yeux, mais le nettoyeur ne voulait pas courir le risque de la perdre. Bien sûr qu’il était jaloux. Seulement, il ne se l’avouait pas. Il essayait de se convaincre qu’il comptait gâcher le rendez-vous de Kaori parce qu’il devait la protéger des mauvais types. Il l’avait promis à son frère. Et Shinichi faisait partie des mauvais types. C’est ce que son instinct lui disait… Il lui chuchotait aussi que Kaori était en danger.  

 



****

 

En fin de compte, ce dîner était loin d’être une corvée. Kaori se surprit à passer une bonne soirée en compagnie du client. Elle faisait tous les frais de la conversation, ce qui n’était pas plus mal car cela lui évitait d’abuser du champagne. Kaori ne tenait pas tellement l’alcool.

 

Shinichi l’interrogeait sur son enfance et riait de bon cœur aux anecdotes qu’elle lui racontait.

 

- Alors comme ça, tu jouais au football avec les garçons et tu te battais !

 

- Oui, j’étais un vrai garçon manqué, avoua la jeune femme avec un sourire gêné.

 

Elle ressentit un pincement au cœur en songeant qu’elle évoquait des moments de son enfance pour la première fois à un homme. Un homme qui aurait dû être Ryô.

 

- Ah, nostalgie, quand tu nous tiens ! fit Shinichi, qui avait vu son regard se ternir brusquement. Cette période te manque, à toi aussi ?

 

- Euh…

 

Il n’avait rien compris. Heureusement, leurs commandes arrivèrent, ce qui dispensa Kaori de répondre. Elle commença à piocher dans son assiette.

 

- Hum, c’est bon ! s’exclama-t-elle, ravie.

 

Shinichi la regarda en souriant, les yeux brillants. C’était décidé : quand elle aurait fini son plat, il l’inviterait à danser.  

 



****

 

- Hep, hep, hep, vous allez où comme ça ?

 

Oups. C’était la réceptionniste de l’autre jour… Ryô prit une grande inspiration et se dirigea en souriant vers la femme à l’air courroucé. Son rictus s’évanouit lorsqu’il constata qu’elle l’avait parfaitement reconnu.

 

- Je comptais aller dîner au restaurant de l’hôtel…

 

- En jean et tee-shirt crasseux ? s’enquit l’hôtesse avec méchanceté.

 

- Euh…

 

- Notre restaurant n’ouvre pas ses portes à n’importe qui, renchérit-elle, insistant sur le « n’importe qui ». Costume trois pièces exigé, coupe américaine de préférence. Ah, et j’oubliais : il faut être accompagné, bien sûr.

 

- Rien que ça… fit Ryô, incrédule.

 

- Si ma mémoire est bonne, vous avez un certain talent de baratineur. Vous arriverez bien à vous trouver quelqu’un… Ou pas… Bonne chance !

 

Ryô ressortit lentement de l’hôtel en réfléchissant. Ça tombait bien pour le costume, il avait un Américain sous la main… Tout ce qui lui manquait, c’était un bouche trou qui accepte de passer la soirée avec lui, et de préférence pas une hôtesse de cabaret.

 

« J’ai trouvé ! »

 

Vingt minutes plus tard, vêtu d’un costume noir classique gracieusement prêté par Mick, Ryô sonnait à la porte d’une certaine détective, en priant pour qu’elle ne soit pas déjà sortie…

 

- Bonsoir Reika, lança-t-il, charmeur, à la jeune femme qui venait d’ouvrir. Fais-toi belle, je t’emmène dîner, ce soir !  

 

 


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