Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Tenshi

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 23-08-09

Ultimo aggiornamento: 19-10-11

 

Commenti: 244 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Une nouvelle aventure pour un couple mythique !

 

Disclaimer: Les personnages de "Je t'aime… un peu… beaucoup… à la folie… Mokkori ?!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum we're asking for is quite less.

 

 

   Fanfiction :: Je t'aime… un peu… beaucoup… à la folie… Mokkori ?!

 

Capitolo 17 :: L'attaque

Pubblicato: 09-06-10 - Ultimo aggiornamento: 09-06-10

Commenti: Salut à tous :) Merci pour vos messages ! Je poste la suite de l'histoire en espérant qu'elle vous plaira^^ Un bisou à ma bêta (vive Summertime ! ^^). Je vous souhaite une bonne lecture et je vous dis à bientôt :) Ten.

 


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Adossé à la portière conducteur de la limousine, Sousuke s’autorisait une petite pause pendant son service. Fumer le cigare était son seul vice. Il avait garé la voiture non loin de l’Impérial, prêt à passer chercher son patron vers minuit, comme il le lui avait demandé. Mais le chauffeur, aussi zélé qu’il fût, n’avait pas l’intention de rester cloîtré à l’intérieur du véhicule. La soirée était belle. Griller un bon cigare en admirant les lumières de la ville… Sousuke adorait le spectacle urbain qu’il avait sous les yeux. Petit, il avait grandi dans un village misérable, désespérant de partir un jour tenter sa chance dans la capitale. Aujourd’hui, il était le chauffeur personnel du patron d’une entreprise d’envergure internationale.

 

Sousuke regarda brièvement sa montre. Il était à peine 9h15. Encore près de trois heures d’attente, se dit-il, rejetant la fumée de son cigare vers le ciel.

 

- Hé, z’avez pas l’heure ?

 

Le chauffeur baissa le regard vers l’homme qui venait de s’adresser à lui. Son air roublard ne lui inspirait pas confiance. Sans doute l’avait-il vu consulter sa montre un instant plus tôt…

 

- Neuf heures un quart, répondit donc le chauffeur.

 

- Z’êtes sûr ?

 

Interloqué, Sousuke ne put s’empêcher de jeter un nouveau coup d’œil à sa montre.

 

- Oui, pourq…

 

Crac. Vif comme l’éclair, l’homme venait de lui briser la nuque. L’infortuné Sousuke s’écroula sur le sol comme une poupée de chiffon.

 

- Pour rien, lança l’assassin avec ironie.

 

Il se pencha alors vers le cadavre, ramassant sa casquette de chauffeur.  

 



****

 

- Ryô ?? Ça alors ! J’ai bien failli ne pas te reconnaître… Quelle classe !

 

Reika n’en revenait pas. Elle avait devant elle une apparition du troisième type.

 

- Laisse-moi d’abord m’assurer que je ne rêve pas… déclara-t-elle en se frottant les yeux.

 

La veste de Ryô lui glissa d’une épaule.

 

- Bon ça va Reika, je me suis coiffé et je porte un costume, tu ne vas pas en faire toute une histoire ! s’offusqua-t-il en passant une main dans ses cheveux soigneusement gominés.

 

La jeune femme pouffa de rire, une main devant la bouche.

 

- Excuse-moi, mais pour une fois que tu es présentable…

 

- Reika !

 

- Ok, ok, désolée. Et pourquoi tu t’es dégui… euh, habillé avec tant d’élégance ?

 

- Pour t’inviter à dîner, bougonna Ryô, dont l’enthousiasme s’était singulièrement refroidi.

 

La détective passa la tête dans le couloir et attendit en tendant l’oreille.

 

- Bizarre… murmura-t-elle.

 

- Quoi, qu’est-ce qu’il y a de bizarre ?

 

- Eh bien, normalement, c’est le moment où Kaori devrait arriver avec sa massue, mais je ne la vois pas…

 

- Si c’est ça qui te tracasse, reprit Ryô d’un ton plus assuré, sache que personne ne viendra nous déranger ce soir… Kaori n’est pas là.

 

- Ah, vraiment ? De plus en plus bizarre…

 

- Est-ce si étrange de vouloir passer la soirée avec une aussi belle femme que toi ? dit le nettoyeur en posant une main séductrice sur la joue de la détective.

 

Elle le fixa avec intensité pour s’assurer qu’il ne se moquait pas d’elle, s’attendant à voir surgir l’un de ses légendaires « coucous ». Mais non, rien. Pas même un petit rictus pervers.

 

- Très bien… Entre pendant que je me prépare…

 

La jeune femme invita Ryô à patienter dans le salon, tandis qu’elle allait s’habiller.

 

- Et où est-ce que tu m’emmènes ? s’écria-t-elle de sa chambre.

 

Lorsque Ryô lui révéla leur destination, Reika eut une exclamation.

 

- Hééé !! Je ne voudrais pas te vexer, mais… tu es sûr d’avoir les moyens ?

 

Le nettoyeur tomba à la renverse sur le canapé. Il en avait entendu de belles sur son compte, ce soir : baratineur, mal coiffé, fringué comme l’as de pique, fauché… Les femmes avaient vraiment mauvaise opinion de lui ! Ryô apprit à la détective qu’il avait trouvé du travail et que le client lui avait donné une avance confortable.

 

- Ah oui, ma sœur m’en a parlé…

 

Les sœurs Nogami étaient décidément de vraies pipelettes. Ryô regarda sa montre d’un air agacé. Les insinuations de Mick l’avaient rendu nerveux au possible.

 

« Imagine… Il est peut-être en train de l’embrasser en ce moment même… »

 

« Si ce n’est pas toi, ce sera un autre qui le fera… »

 

Des visions cauchemardesques de Kaori cédant aux avances du client lui trottaient dans la tête. Et ce mauvais pressentiment qui ne le quittait pas… Il devait faire vite. Ryô commençait à s’impatienter pour de bon lorsque Reika apparut enfin.

 

- Alors… Je te plais ?

 

- Ouais, t’es super. Allez, on y va ! déclara Ryô en la prenant par la main, tirant la jeune femme abasourdie hors de l’appartement.

 

Il l’avait à peine regardée. Pourtant, sa robe bustier vert émeraude était celle qui lui seyait le mieux, mettant ses atouts particulièrement bien en valeur. Ce nouveau Ryô rendait perplexe la détective. C’est tout juste s’il ne la jeta pas dans la Mini comme un paquet de linge sale.

 

Oui, Reika n’était pas au bout de ses surprises, ce soir. Pour commencer, il lui sembla bien entendre la réceptionniste de l’Impérial lancer un « Bravo, Dom Juan ! » à un Ryô imperturbable, tandis qu’ils passaient devant l’accueil. Reika jugea cette intervention absolument déplacée de la part d’une employée du plus bel hôtel de Tokyo.

 

- Dis Ryô, tu as entendu cela ? Quel culot !

 

- Laisse tomber, elle est simplement jalouse de ta grande beauté, répondit le nettoyeur, qui riait jaune.

 

Puis un nouvel obstacle s’était dressé devant eux à la réception du restaurant. L’hôtesse avait beau parcourir son registre d’un air désolé, elle ne trouvait aucune réservation au nom de Saeba…

 

- Ryô !! siffla Reika à son oreille. Ne me dis pas que tu n’as pas réservé !

 

Le nettoyeur, qui n’avait rien à perdre, commença à hausser le ton, s’exclamant que cet hôtel n’était plus ce qu’il était, et que la formation des hôtesses laissait à désirer.

 

- Vraiment, je suis désolée Monsieur, mais je ne vois nulle part votre nom ! dit la jeune réceptionniste, la voix tremblante.

 

- Dans ce cas, essayez à « Nogami », reprit Ryô avec une sévérité feinte.

 

Reika observa l’employée tourner frénétiquement les pages de son registre. Elle la sentait prête à fondre en larmes sous le regard de Ryô. La détective jeta alors un coup d’œil suspicieux à ce dernier. Cette soirée commençait bien mal.

 

Mais à l’annonce du nom de Nogami, un homme d’un certain âge au sourire mielleux avait surgi comme un diable hors de sa boîte, déclarant que pour elle, il n’y avait nul besoin de réservation, et qu’il serait très heureux qu’elle leur pardonne l’erreur d’une employée incompétente. Ryô l’aurait volontiers embrassé s’il n’avait été un homme. Les portes du restaurant s’ouvraient enfin devant lui…

 

Le directeur les conduisit vers une table à demi dissimulée par des plantes en pot, près des cuisines, en s’excusant parce que c’était leur dernière table de libre. Après avoir répété que Reika était « ravissante, oui, ravissante », l’homme repartit aussi soudainement qu’il était arrivé. Cette dernière commençait à déchanter. Elle aurait voulu être installée près de la sensationnelle baie vitrée, face à la vue, car c’était en partie pour profiter de ce spectacle unique que l’on venait dîner à l’Impérial. Au lieu de cela, elle se retrouvait assise face aux portes des cuisines. Ryô aurait au moins pu se montrer galant en lui laissant le loisir d’observer les décorations de la salle. Ce qu’elle ignorait, c’était que cette place reculée constituait un point d’observation idéal pour le nettoyeur, qui pouvait ainsi voir sans être vu…

 

Ryô avait repéré Kaori et Shinichi d’un bref coup d’œil dès son entrée dans la salle de restaurant. Leur table se trouvait à l’écart, avec quelques autres privilégiées ; cet aménagement créait une atmosphère d’intimité voulue, les isolant du reste de la salle. Ryô devina qu’il s’agissait du coin VIP. Il sourit en constatant de loin que sa partenaire avait mangé de bon appétit : son assiette était vide ! Mais son sourire s’effaça rapidement lorsqu’il vit Shinichi se lever et tendre la main à la jeune femme.  

 



****

 

- M’accorderais-tu cette danse, Kaori ?

 

La jeune femme hésita un bref instant avant de se décider à accepter l’invitation de son client. Son cœur se mit à tambouriner plus fort dans sa poitrine. Jusque-là, il n’était question que d’un dîner : personne n’avait parlé de danser !

 

- O… Oui, avec plaisir, répondit Kaori, la voix mal assurée.

 

Le client gratifia sa réponse d’un sourire éblouissant, et referma sa main sur la sienne. Kaori suivit Shinichi jusqu’à la piste de danse, à moitié rassurée de voir d’autres personnes se mouvoir au son de la musique. L’orchestre venait d’entamer un air jazzy, idéal pour un slow langoureux… Kaori avala sa salive avec nervosité en sentant l’homme d’affaires la plaquer contre lui d’un bras audacieux.  

 



****

 

- yôôô ! …écoutes …te …parle ?

 

Ryô frémissait de rage. Le fils à papa ne doutait de rien ! Comment osait-il coller de si près sa partenaire ! Mais Kaori n’était pas de celles qu’on tripote. Gare à la massue, ducon ! Soudain, Ryô se rappela que ce châtiment n’était réservé qu’à deux personnes, lui-même et son blondinet de meilleur ami : Shinichi ne faisait pas partie du club des « potentiellement massuables ». Il fallait qu’il fasse quelque chose et vite ! Mais le ton furieux de Reika lui fit reporter son attention sur ce qui se jouait à sa propre table.

 

- Ryô ! Tu m’écoutes quand je te parle ?

 

- Pardonne-moi, j’ai l’esprit ailleurs, ce soir…

 

- Je te signale que c’est toi qui m’as invitée, quand même ! Alors réveille-toi un peu ou je me charge de te rafraîchir les idées avec le contenu de ce verre !

 

C’était plutôt son client qui aurait besoin d’une douche froide, songea Ryô.

 

« Une douche froide… Mais la voilà, la solution ! Hé hé hé… »

 

- Oui, tu as raison. Ah, ça me rend nerveux, tout ça… Je vais aux toilettes !

 

Reika poussa un profond soupir. Ryô n’était décidément pas romantique pour deux sous. Ce qui ne semblait pas être le cas de l’homme agenouillé en face de sa petite amie, à la table voisine. Une demande en mariage dans un restaurant de luxe… Ça, c’était romantique ! Soudain, un éclair de lucidité jaillit dans l’esprit de la jeune femme. Se pourrait-il que… Que Ryô ait l’intention de… Cela expliquerait bien des choses, comme cette invitation inattendue, les efforts vestimentaires et ce comportement étrange. Ryô avait dû se décider à la demander en mariage ! Enfin ! Reika afficha alors un sourire béat, certaine que le nettoyeur était parti aux toilettes pour répéter son discours.


 

 

Ryô poussa la porte des WC pour hommes et vérifia qu’il était seul avant de sortir un objet de sa poche. Il le contempla un bref instant.  

« Désolé, Kaori… J’espère que tu ne m’en voudras pas trop ! »  

 



****

 

Shinichi et Kaori évoluaient lentement sur la piste de danse, étroitement enlacés. Toutefois, était-ce à cause de cette musique aux accents mélancoliques, ou bien parce qu’elle dansait un slow avec un homme qui n’était pas l’élu de son cœur, Kaori sentit son âme se charger peu à peu d’une profonde tristesse. Elle se mit à invoquer Ryô de tout son être. Si seulement c’était lui qui l’entourait ainsi de ses bras puissants… Si seulement… Ses yeux se remplirent de larmes et sa gorge se noua. Elle avait commis une terrible erreur en acceptant de sortir avec le client.

 

Shinichi, quant à lui, savourait avec bonheur cet instant privilégié. Il appréciait la douceur de ce corps qu’il pressait contre le sien, l’odeur vanillée de la peau féminine, les légers soupirs qui lui chauffaient délicieusement le torse… L’érotisme latent de cette danse commençait à le rendre fou. Depuis combien d’années n’avait-il pas ressenti un tel désir ?

 

- Kaori… murmura-t-il d’une voix étranglée.

 

La jeune femme leva son regard embué vers Shinichi. Ce dernier, encouragé par ce qu’il prenait à tort pour une attirance muette, s’empara fermement du menton délicat de Kaori et s’approcha lentement de ses lèvres. La jeune femme écarquilla les yeux : elle était coincée !  

 



****

 

Sans un regard pour l’affichette qui recommandait expressément de ne pas fumer en ces lieux, Ryô approcha sournoisement son briquet allumé d’un petit appareil circulaire intégré au plafond. Son raisonnement était simple. Le restaurant de l’Impérial, en tant qu’établissement de luxe et zone à risque de développement rapide d’incendie, devait être équipé du meilleur système d’extincteur. Ainsi, approcher une source de chaleur d’une tête d’extincteur automatique à eau allait déclencher l’intégralité des têtes présentes… Autrement dit, des trombes d’eau étaient sur le point d’arroser tout le restaurant. Ce n’était plus qu’une question de secondes…

 

Soudain, le nettoyeur se retrouva trempé d’un seul coup comme une soupe. Lorsqu’il entendit des cris provenir de la grande salle, il sut qu’il avait réussi et son visage se fendit d’un large sourire.  

 



****

 

Sa prière avait été exaucée. Juste au moment où Shinichi allait s’emparer de sa bouche, la Providence était intervenue en amenant le Déluge. Toutes les personnes présentes se mirent à hurler, surtout les femmes, tandis que les hommes poussaient des exclamations indignées. Kaori, elle, se sentit revivre. Un grand sourire de soulagement illumina ses traits. Elle ressemblait aux enfants des cours de récréation qui s’amusent à avaler des gouttes de pluie avec ravissement.

 

- Trouvez-moi un téléphone ! aboya un Shinichi très contrarié au directeur qui s’était précipité vers son client VIP. Il faut que j’appelle mon chauffeur immédiatement !

 

- Bien sûr Monsieur ! Tout de suite Monsieur ! s’écria le directeur en lui faisant signe de le suivre vers son propre bureau.

 

Avec ses mèches dégoulinantes plaquées dans tous les sens sur le front, il était tellement ridicule que Kaori partit d’un grand éclat de rire.

 

Ryô, qui entraînait Reika vers la sortie, s’arrêta un instant pour regarder sa partenaire. Et la dernière vision qu’il emporta fut celle de son Sugar boy courant et riant aux éclats à travers le restaurant inondé.  

 



****

 

- La voilà ! s’écria Shinichi en désignant la limousine garée bien sagement devant l’hôtel. Viens vite, Kaori !

 

Le chauffeur les attendait debout, casquette vissée profondément sur le crâne. Sans un mot, il ouvrit la portière passager pour leur permettre de s’engouffrer dans le véhicule.

 

- Fichue soirée, maugréa l’hommes d’affaires. Sousuke, veuillez nous reconduire à l’appartement de Shinjuku, je vous prie.

 

- Bien M’sieur.

 

- Il ne manquerait plus que tu prennes froid, ajouta Shinichi à l’attention de Kaori. Kaori ?

 

- Hum ? Mais non, ne t’inquiète pas…

 

La jeune femme sentait une menace indéfinissable rôder autour d’eux. Quelque chose clochait, mais quoi ? Sa robe humide lui collait au corps, lui donnant l’impression d’être nue et vulnérable. À côté d’elle, Shinichi grommelait des imprécations contre l’Impérial, et le destin qui lui avait gâché sa soirée. Il faisait la même tête que Ryô lorsqu’il était empêché de tirer un coup, s’amusa Kaori. Mais son rire naissant resta coincé dans sa gorge. Elle venait de comprendre ce qui la perturbait depuis qu’ils étaient remontés dans la limousine. Tout à l’heure, elle avait remarqué que Sousuke avait une petite moustache qu’il lissait en s’arrêtant à chaque feu rouge, comme un tic. Or, le chauffeur qui était venu les rechercher n’en possédait pas… Conclusion : il ne s’agissait pas du même homme.

 

Les battements du cœur de Kaori s’accélérèrent, et son effroi redoubla lorsqu’elle s’aperçut que l’individu les conduisait dans une impasse.

 

- Chauffeur, vous vous trompez de chemin, hasarda la jeune femme d’une voix blanche.

 

Pour toute réponse, l’homme entama un brusque virage qui précipita la voiture droit dans un amas de poubelles. Le capot s’ouvrit sous la violence de l’impact. À moitié sonnée par le choc, Kaori, qui s’était jetée sur Shinichi pour le protéger de son corps, se redressa péniblement. Elle avait horriblement mal à l’épaule droite, sans doute démise pendant l’accident. Malgré tout, Kaori aida comme elle put son client à s’extirper du véhicule.

 

- Q… Que… Que s’est-il passé ? balbutia Shinichi. Je ne comprends p…

 

- Il n’y a rien à comprendre ! s’écria Kaori, à bout de nerfs et apeurée. Nous sommes tombés dans un piège !

 

- Exact, ma jolie !

 

Kaori se pétrifia. Cette voix… Elle connaissait cette voix. Elle tourna lentement la tête et reconnut aussitôt l’homme qui leur barrait la sortie.

 

- Comme on se retrouve, poupée ! ironisa-t-il en ôtant sa casquette.

 

- T… Toi !  

 

 


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