Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Tenshi

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 23-08-09

Ultimo aggiornamento: 19-10-11

 

Commenti: 244 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Une nouvelle aventure pour un couple mythique !

 

Disclaimer: Les personnages de "Je t'aime… un peu… beaucoup… à la folie… Mokkori ?!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Je t'aime… un peu… beaucoup… à la folie… Mokkori ?!

 

Capitolo 26 :: La réception (2)

Pubblicato: 06-07-11 - Ultimo aggiornamento: 06-07-11

Commenti: Mercredi mokkori : le retour ! Bonjour à tous ^^ Je souris car je m’aperçois que j’aurais pu recopier mon précédent commentaire. Comme vous l’avez peut-être deviné, j’ajoute encore un chapitre pour la même raison que la dernière fois. Encore trois majes à venir, donc (tu avais vu juste, Saoria^^) ! Merci beaucoup pour vos reviews ; ça me fait plaisir de voir que vous ne m’oubliez pas bien que je ne maje pas souvent :) Je remercie également ma béta pour sa précieuse relecture. Bonne lecture et à bientôt ! Ten.

 


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Une pluie d’applaudissements retentit, saluant le triomphe du nouveau PDG de Komacom. Le discours fougueux de Shinichi avait remporté une adhésion unanime, en convainquant les plus conservateurs des invités. C’était sûrement Misa qui l’avait rédigé, songea Ryô, ou elle n’aurait pas articulé silencieusement les moindres mots de son patron avec autant de ferveur.

 

Le nettoyeur, ainsi que son ami et faux journaliste américain, étaient les seuls à n’avoir pas levé le petit doigt pour participer à l’enthousiasme général. Pour Ryô, cela allait de soi : il n’avait jamais caché son aversion pour l’homme d’affaires. Quant à Mick, le geste aurait mis en péril la sécurité du carnet qu’il serrait fort contre lui. Les lèvres retroussées sous sa moustache postiche, il surveillait d’un œil méfiant les mouvements de son voisin. Il avait l’air d’un gamin sur le point de se faire voler son goûter par la petite brute de la cour de récré.  

Désespérant, soupira Kaori. Elle se serait contentée d’un sourire complice, d’un clin d’œil, enfin d’un simple signe qui l’aide à prendre à la légère la rhétorique de Shinichi. Comment interpréter qu’on vous regarde droit dans les yeux en parlant d’avenir, de projets et d’union ? Était-elle la seule à avoir deviné le double sens de ces propos ? La nettoyeuse sortit brusquement de ses pensées, interpelée par les gloussements aigus d’un petit groupe de femmes.

 

- Séduisant, n’est-ce pas ? roucoulait l’une. Cette voix, si passionnée… J’en frissonne encore !

 

- Et surtout quelle ambition ! Devenir PDG à son âge ! ajoutait l’autre.

 

- J’ai entendu dire qu’il était célibataire. J’envie celle qui lui mettra le grappin dessus !

 

- Quoique, celui-ci n’est pas mal non plus dans son genre, qu’en dites-vous ? lança soudain une troisième.

 

- Mais de qui parlez-vous, ma chère ?

 

- Le grand brun bien charpenté, juste là ! Il est plutôt bel homme. Je passerais volontiers une nuit avec lui !

 

« une nuit avec lui… une nuit avec lui… une nuit avec lui… »

 

Muette d’horreur, Kaori observa son partenaire changer de figure et prendre son air d’obsédé notoire. Pour Ryô, ces mots constituaient un passeport en règle pour le pays de la luxure ! Elle allait devoir intervenir rapidement… et certainement sévir.

 

« Mais c’est pas vrai, qu’est-ce qu’elles lui trouvent toutes, à ce pervers ?!! »

 

Mick se sentit soudain le cœur plus léger. Le chasseur s’était trouvé une autre proie. À la bonne heure ! Et il recommença à prendre des notes avec application, car il pressentait un scoop mokkori.

 

La femme qui avait craqué sur Ryô crut rêver en se retrouvant aussi sec dans ses bras. Elle voulut d’abord protester, pour la forme, mais les prunelles de l’homme étaient si… si captivantes !

 

- Charmante demoiselle, pardonnez ma hardiesse, murmura le séducteur avec une fausse honte. Je n’ai pu m’empêcher d’entendre votre conversation… Hélas, la solitude du pauvre PDG harassé de responsabilités que je suis me rend téméraire !

 

- Comment, vous aussi êtes chef d’entreprise ? Très intéressant… Et dans quel domaine travaillez-vous ?

 

Kaori leva les yeux au ciel. Ce beau parleur ne reculait devant rien pour parvenir à ses fins ! Elle écarta sans ménagement le groupe de spectatrices et se planta devant le couple. Afin d’être sûre de ne pas ruiner la réception de Shinichi, la nettoyeuse avait laissé toutes ses massues au placard. Pas de violence ce soir… Elle allait montrer à son partenaire qu’elle aussi pouvait faire preuve d’inventivité.

 

- Chériii ! Comment oses-tu me laisser seule pour aller faire le joli cœur ? glapit Kaori avec un talent de comédienne. Tu n’as pas honte ? Allez viens, dépêchons-nous : la baby-sitter nous attend !

 

- Mais… je ne comprends pas… balbutia la femme.

 

- Pour tout vous dire, mon mari est un peu volage et porté sur la chose… Mais ne vous en faites pas, il va bien se conduire maintenant. Viens par là, toi !

 

- Agence Saeba, mokkori garanti, voici ma carte ! Passez quand vous voulez ! s’écria Ryô. Aïeee, pas par l’oreille Kaori, tu me fais mal ! Et puis c’est elle qui m’a allumé, je suis innocent !

 

Suivie de près par Mick qui avait l’air d’écrire un roman sur les pratiques sexuelles des citadines modernes, Kaori attira son partenaire au fond de la salle, près du buffet aux trois-quarts dévasté. En les voyant arriver, le garçon s’empressa de recouvrir les plats qui restaient.

 

- Tu peux sans doute berner ces femmes avec ta belle gueule, mais moi je te connais et avec ou sans costard, tu restes un sale pervers !

 

- Alors comme ça, j’ai une belle gueule, hein ? Pourquoi tu n’avoues pas plutôt que tu es folle de moi, comme les autres ?

 

Il savait que ce genre de remarque, accompagnée d’un regard de braise et d’un petit sourire victorieux, avait le don de la perturber. Il devenait de plus en plus audacieux avec elle. Mais cela valait le coup, rien que pour la voir rougir comme une adolescente.

 

- Mais… Mais pas du tout ! Ne raconte pas de bêtises et va surveiller Shinichi !

 

Mick écrivait tellement vite qu’il ne sentit pas tout de suite la présence de celui qui venait d’arriver dans son dos.

 

- Quand on parle du loup, fit Ryô, dont les traits se durcirent.

 

Il n’aimait pas du tout la façon dont il reluquait sa partenaire. Le nettoyeur ouvrait à peine la bouche pour signifier à son client la fin de son contrat (après tout, ne venait-il pas d’être nommé PDG ?), que l’homme d’affaires le devançait déjà.

 

- Alors, monsieur Nagel, je vois que cette conférence de presse vous a inspiré ! Je compte sur vous pour nous faire une bonne publicité aux USA !

 

L’Américain rajusta ses affreuses lunettes sur son nez avec un sourire niais. En réalité, il riait jaune. Ce n’était pas digne d’un pro de se faire surprendre par derrière, qui plus est par un amateur.

 

- Bien, je crois que la fin de cette soirée sonne également le glas de ma protection rapprochée…

 

- Justement, j’allais y venir, rétorqua le nettoyeur.

 

Kaori lui fit les gros yeux. Mais Ryô se moquait bien d’être grossier. Quelque chose d’important se jouait ici, il en était persuadé.

 

- Mais auparavant… continua Shinichi, sans se démonter. Kaori, je désirerais te parler en privé…

 

- Ah ? Euh, d’accord je te suis…

 

Elle jeta un bref regard par-dessus son épaule, avant de s’éloigner au bras de l’homme d’affaires.

 

- Subtile, l’approche, ironisa Mick. T’en fais pas, vieux : elle va le rembarrer vite fait le PDG de mes deux. Oh, regarde, ils servent les desserts ! Dépêche-toi, dans une minute y aura plus rien !

 

- Et c’est moi que tu traites de goinfre…

 

Lorsque Kaori et leur ex-client eurent disparu de son champ de vision, Ryô, le visage fermé, reporta son attention sur la foule des invités. Misa prenait le même chemin que son patron, et à en juger par son expression, elle non plus ne semblait pas enchantée.  

 



****

 

- On est pressée ?

 

- Je n’ai pas le temps ni la moindre envie de jouer, monsieur Saeba !

 

- Tiens, vous n’essayez plus de me séduire ? Je suis vexé !

 

- Laissez-moi passer…

 

Les yeux verts étincelaient d’une rage froide, maîtrisée cependant. Plus Ryô l’observait, plus il se demandait comment il avait pu la trouver belle. Il s’écarta légèrement, lui laissa une demi minute d’avance, puis la suivit discrètement.  

 



****

 

À cette heure tardive, le vestibule était quasiment désert. D’un simple signe de tête, Shinichi congédia le réceptionniste et invita Kaori à s’asseoir. Le banc de marbre était glacé.

 

- Où vas-tu ? demanda l’homme, surpris de la voir se lever presque aussitôt.

 

- Respirer ces magnifiques fleurs, répondit-elle, se dirigeant vers l’imposant bouquet qui décorait le comptoir. J’adore les œillets blancs !

 

L’homme d’affaires la rejoignit, et contempla l’arrangement floral avec nostalgie.

 

- Symbole d’un amour pur et sincère…

 

- Tu connais le langage des fleurs ? fit Kaori, très étonnée. Il est rare de voir des hommes s’y intéresser ! J’ai essayé d’initier Ryô, mais rien à faire…

 

- Disons qu’une personne me l’a enseigné… il y a très longtemps. Mais changeons plutôt de sujet, éluda Shinichi en plongeant la main dans sa poche.

 

Il en sortit une enveloppe, qu’il tendit à la jeune femme. Elle l’ouvrit… et eut le souffle coupé.

 

- Mais… c’est… C’est beaucoup plus que ce dont nous avions convenu !

 

Le montant du chèque indiquait dix millions de yens. Soit… le double du prix de départ.

 

- Kaori, cet argent, vous le méritez amplement. Tu le mérites… Cette histoire s’est révélée beaucoup plus dangereuse que je ne l’aurai pensé. Je ne m’attendais pas à être menacé, encore moins agressé physiquement. J’ai revu votre contrat à la hausse, et c’était la moindre des choses.

 

- Je ne sais pas quoi dire, murmura la nettoyeuse.

 

- Que pensez-vous d’au revoir ? lança une voix aigre.

 

Kaori et Shinichi firent volte-face d’un même mouvement. La nettoyeuse se raidit. Ce n’était pas la première fois qu’elle se faisait prendre au dépourvu par l’ennemie.

 

- Notre nouveau président est un homme très occupé, enchaîna la blonde au chignon sévère. Votre présence n’est plus nécessaire, aussi je vous suggère de…

 

- Cela suffit, Misa.

 

Il ne lui avait jamais encore parlé aussi froidement. Et devant témoin, en plus… Elle enrageait. Shinichi la prit par le bras et l’emmena un peu à l’écart.

 

- Tes collaborateurs s’impatientent, fulmina-t-elle. Et dois-je te rappeler le vivier de clients potentiels qui se trouvent parmi les invités ? Tu ne peux pas disparaître quand ça te chante, tu…

 

- Dis que je suis au téléphone.

 

- Mais…

 

- Tu m’as compris ?

 

Sans attendre sa réponse, il retourna auprès de Kaori. Le visage contracté par la fureur, Misa reprit la direction de la salle de réception. Au dernier moment, elle se ravisa, et s’arrêta derrière une gigantesque plante verte. Elle était curieuse de savoir ce qu’il avait à dire à cette maudite rouquine.

 

- Ah la la, avec elle c’est toujours boulot, boulot, boulot ! plaisanta Shinichi.

 

- Oh tu sais, je me conduis de la même façon avec Ryô. Si je n’étais pas continuellement sur son dos, on n’aurait jamais aucun travail !

 

Dissimulé derrière un pilier, le nettoyeur sourit.

 

- Écoute, Kaori…

 

« Il commence fort, Dom Juan. Tu vas lui lâcher les mains, oui ! Et ne lui fais pas les yeux doux, ça ne marche pas avec elle, imbécile. Je le connais, le numéro des empotés dans ton genre. Tu perds ton temps, jamais elle… »

 

- douce, gentille, attentionnée… femme parfaite…

 

« Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre ! »

 

- tombé amoureux de toi ! Je t’aime, Kaori…

 

« Tu nous fais quoi là ? Non, il va… !!! »

 

Ses lèvres sur les siennes, sans prévenir. Voilà. Estomaqués, la plante verte et le pilier n’en revenaient pas. Kaori non plus, il fallait bien l’avouer.

 

Shinichi était aux anges. C’était encore mieux que ce qu’il avait imaginé. La tenir dans ses bras, sentir sa bouche contre la sienne… Le beau rêve se brisa net lorsque la nettoyeuse se défit brusquement de cette étreinte.

 

- Pardon, je vais trop vite, c’est ça ? Excuse-moi, je…

 

- Il ne s’agit pas de ça !

 

Elle avait presque crié. Une myriade de lueurs dansaient dans ses yeux. Incrédulité, colère, tristesse, regret…

 

- Alors, qu’est-ce qu’il y a ? murmura l’homme d’affaires d’une voix sans timbre.

 

- Shinichi, je ne peux pas être avec toi. Tu es un homme merveilleux, raffiné et intelligent, seulement…

 

- Tu ne ressens donc rien pour moi ? Je t’aime tellement, si tu savais…

 

À aucun prix, elle ne souhaitait briser le cœur de cet homme. Mais il venait sans le savoir de lui porter le coup de grâce. S’il persévérait, les larmes n’allaient pas tarder…

 

- Je t’en prie Shinichi, restons-en là ! Mon monde et le tien sont complètement différents… J’aime le travail que je fais avec mon partenaire, je ne voudrais changer de vie pour rien au monde !

 

C’est alors que l’homme d’affaires prononça la phrase qui allait tout bouleverser… Définitivement.

 

- Mais Kaori, si ce n’est que ça… Je… Pour toi, je quitterais KOMACOM !  

 

 



****

 

Le sol se serait écroulé sous ses pieds qu’elle aurait ressenti exactement la même chose. Elle s’était obligée néanmoins à écouter la suite : la rouquine qui disait qu’abandonner son empire pour elle était une folie, que de toute façon elle aimait quelqu’un d’autre, avant de se précipiter vers les toilettes toutes proches… Lui, s’arrêtant à la porte en jurant qu’il l’attendrait toujours… Puis il revenait vers la salle de réception à pas lents, tellement chamboulé qu’il était passé devant elle sans même s’apercevoir de sa présence. Pourtant, à une certaine époque, il n’avait eu d’yeux que pour elle… Comme un automate, Misa sortit de sa cachette et entra à son tour dans les toilettes des femmes.  

 



****

 

Apparemment, le maquillage d’Eriko était waterproof. Kaori s’efforça de contrôler sa respiration. Il fallait vraiment qu’elle se calme. Mais la déclaration de l’homme d’affaires résonnait encore à ses oreilles. Le flot de sentiments qui se bousculaient en elle était trop confus ; elle n’avait pas les idées claires. Mieux valait aller retrouver Ryô et rentrer à l’appartement. Elle n’avait pas plus tôt pris cette résolution que la porte s’ouvrait sur une Misa aux yeux revolver. Les deux femmes se croisèrent dans un silence pesant, la secrétaire martelant le sol de ses talons jusqu’aux lavabos, tandis que Kaori se dirigeait vers la sortie.

 

- Faites bien attention à vous, Kaori.

 

- C’est une menace ? fit la nettoyeuse, une main sur la poignée de la porte.

 

Pour toute réponse, Misa sortit son rouge à lèvres de son sac et rectifia son maquillage. Rouge vif, évidemment.  

 

 


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