Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Tenshi

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 23-08-09

Ultimo aggiornamento: 19-10-11

 

Commenti: 244 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Une nouvelle aventure pour un couple mythique !

 

Disclaimer: Les personnages de "Je t'aime… un peu… beaucoup… à la folie… Mokkori ?!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Je t'aime… un peu… beaucoup… à la folie… Mokkori ?!

 

Capitolo 30 :: Petites vengeances entre amis

Pubblicato: 19-10-11 - Ultimo aggiornamento: 29-10-11

Commenti: Et voici le chapitre final de cette histoire. Avant de vous laisser à votre lecture, je tiens à vous remercier pour ces deux ans (et même un peu plus^^) passés avec vous. Merci également à ma béta qui m’a suivie et conseillée depuis le début, fidèle au poste ! Cette expérience m’a énormément enrichie, et je vais avoir du mal à dire au revoir au rituel du mercredi mokkori^^ J’ai pris beaucoup de plaisir à écrire cette fic, et plus encore à découvrir vos réactions et commentaires au fil des chapitres. Merci à vous tous, vive HFC et bien sûr City Hunter !! Bisous :) Ten.

 


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**** Une semaine plus tard ****

 

Bien que la pancarte du Cat’s Eye indiquât « fermé », un joyeux brouhaha régnait à l’intérieur. Les badauds qui passaient devant l’établissement regardaient avec envie la douzaine de personnes réunies autour d’une grande tablée. Une toute petite fille, coiffée d’un chapeau d’anniversaire, passait de bras en bras. Et les passants de finalement s’éloigner, en regrettant de ne pouvoir goûter à tous ces plats qui paraissaient délicieux.

 

- Umi-chou !! braillait Ryô. Encore du saké !

 

Alors que le géant, ses lunettes noires étincelant d’un éclat menaçant, versait bon gré mal gré l’alcool dans le verre tendu, Kaori se tournait vers son partenaire :

 

- Calme-toi un peu sur la boisson, dis ! On n’est qu’au début du repas !

 

- Oui, écoute donc ta petite femme, elle a raison, renchérit le Doc, narquois, à l’autre bout de la table. Ton foie te remerciera plus tard !

 

Ryô ne put s’empêcher de remarquer que la nettoyeuse avait légèrement rougi. Leur secret n’allait pas faire long feu si elle continuait d’accorder de l’importance à ces sous-entendus. Cependant il ne pouvait l’en blâmer ; lui-même avait fort à faire pour demeurer impassible. C’est vrai qu’on les embêtait plus que d’habitude… Le Doc s’en donnait à cœur joie depuis ce matin. Qu’est-ce qui les avait trahis ? Un geste trop appuyé, un regard… Un ami peut-être ? Falcon n’était pas du genre pipelette, mais Mick c’était autre chose… Ryô jeta un bref coup d’œil à l’Américain, qui eut soudain l’air très occupé par le contenu de son assiette. Une chaîne se forma dans son esprit. Mick – Kazue – le Doc…

 

- De quoi tu te mêles, vieux croûlant ? fit alors Ryô, sur la défensive. Tu ferais mieux de ne pas parler en mangeant, je voudrais pas que tu t’étouffes…

 

- Et le respect dû à tes aînés, Babyface ?

 

- Allons, allons, intervint Saeko, histoire de calmer le jeu. Professeur, un sushi ?

 

- Hélas, ma belle enfant, je ne les digère plus aussi bien que par le passé… Vous comprenez, avec l’âge…

 

- …on ramollit ! se moqua Ryô.

 

- Peuh ! Sache, jeune insolent, que je serais tout à fait capable de satisfaire la demoiselle si elle me le demandait !

 

- Rassurez-vous, elle ne vous le demandera pas, répliqua aussi sec sa voisine.

 

Le sourire poli de l’inspectrice commençait à se faner. Elle aurait dû se douter qu’avec trois obsédés à table, il était impossible d’éviter les allusions mokkoriennes.

 

- Ma chère, je voulais simplement que vous sachiez que…

 

- Je propose un toast ! lança tout à coup la jeune femme en se levant. À la libération de Kinusuke !

 

Tous trinquèrent, et Ayumi embrassa son mari avec effusion. Les yeux de Kaori brillaient. Ils avaient l’air si comblés ! Ryô entoura alors discrètement l’épaule de sa partenaire, et elle pressa sa main en retour. Plus heureux qu’il ne voulait bien le montrer, le nettoyeur raffermit son étreinte. Au diable le qu’en dira-t-on !

 

Puis Kinusuke se leva à son tour pour dire quelques mots.

 

- Merci à tous, et en particulier à l’inspecteur Nogami, de m’avoir fait sortir de prison et d'avoir blanchi mon nom. Je ne vous remercierai jamais assez de m’avoir permis d’assister au premier anniversaire de ma fille en homme libre. Excellent timing, au fait !

 

Les convives partirent d’un éclat de rire général.

 

- J’ai aussi deux annonces à faire, reprit-il, plus sérieux. La première, c’est que j’ai démissionné de KOMACOM.

 

Ryô accueillit cette nouvelle sans broncher. Il n’était pas surpris.

 

- J’ai fini par réaliser que si je me donnais autant pour cette entreprise, c’était pour rendre à feu mon oncle ce qu’il avait fait pour moi… Mais tout ce stress était en train de me tuer. Alors, j’ai décidé de devenir mon propre patron en ouvrant un…

 

Bar ? Cabaret ? Love-hôtel ? Les hypothèses les plus folles dansaient dans l’esprit de l’Étalon de Shinjuku, subitement intéressé. Mais il déchanta rapidement.

 

- …établissement de chambre d’hôtes à Kochi, la ville natale de ma femme. En fait, je vais réaménager la petite auberge de campagne que tiennent ses parents. Il y a des sources chaudes, donc on pourra faire construire des onsen. Il y aura également un restaurant. Et puis, le coin est très pittoresque, très touristique… Les clients vont se bousculer, c’est sûr ! Regardez, j’ai préparé quelques brochures prévisionnelles…

 

- Chéri, le moment n’est peut-être pas très bien choisi, fit Ayumi.

 

- Euh… Oui, c’est vrai… Ah au fait monsieur Saeba, pour vous remercier, vous et Kaori, je vous offre un séjour tous frais payés ! Je vous ai d’ores et déjà réservé la suite nuptiale !

 

Le nettoyeur et sa partenaire sursautèrent d’un même mouvement. Voilà que Kinusuke s’y mettait, lui aussi ! Kaori glissa un regard suspicieux vers son amant, dont la mâchoire semblait sur le point de se décrocher. Elle devrait peut-être lui filer un bon coup de massue pour brouiller les pistes auprès des autres. De plus, elle n’avait pas aimé l’éclat lubrique de son œil tout à l’heure. Sans compter que la perspective de se marier avec elle paraissait l’avoir littéralement assommé.

 

- Alors, tu comptes m’épouser ou pas ? grinça-t-elle, peu amène, tandis que l’assemblée congratulait chaleureusement le nouvel entrepreneur.

 

- Mais, euh… Ne me fixe pas comme ça, ah ah ah… Kaori-chan, tu me fais peur…

 

- Ben alors Ryô, réponds à la question ! intervint Mick, tout mielleux. On veut savoir, nous !

 

- Toi le papi, on t’a pas sonné !

 

- Hey ! s’insurgea l’Américain. Comment as-tu osé m’appeler ?

 

- C’est comme ça que j’appelle les mecs qui portent un sonotone !

 

- Espèce de… Si j’en suis là, c’est par ta faute ! Tu m’as bousillé les oreilles !

 

- Fallait pas écouter aux portes ! Bien fait pour ta g…

 

- Allons, jeune homme, s’interposa le Doc. Rappelez-vous ce que je vous ai dit : ce n’est que temporaire…

 

- Dis-moi, Mick, fit le nettoyeur avec un sourire diabolique. Les petites pilules bleues du Professeur, elles te font de l’effet aussi ?

 

Plusieurs veines de colère dilatées sur le front, l’Américain se jeta sur son voisin et ils commencèrent à se battre comme des chiffonniers. Miki soupira : pourquoi les fêtes qu’elle organisait se terminaient toujours ainsi ? Son mari se leva et sépara les combattants de ses larges mains.

 

- Ça suffit vous deux. Changez de place avec vos partenaires et tenez-vous tranquilles.

 

Ryô se retrouva assis à côté du barman.

 

- Ah au fait, l’Éléphant, j’ai un petit quelque chose pour le « tu-sais-quoi », chuchota-t-il à son ami soudain écarlate.

 

Il sortit une feuille de papier de la poche de sa veste et s’éclaircit la gorge. Kaori fronça les sourcils. Son partenaire n’était pas le genre d’hommes à écrire des poèmes. Elle se tordit le cou pour mieux voir. De loin, ça ressemblait à une liste.

 

- Umibôzu junior, Barracuda, Hulk, Poulpy…

 

- Mais enfin Ryô, qu’est-ce que c’est que ça ? demanda Miki.

 

- J’aide Falcon à choisir le prénom de votre fils…

 

- PARDON ? fulmina-t-elle.

 

Le géant saisit le nettoyeur au collet et tourna la tête vers sa femme, comme pour lui demander son accord. Elle acquiesça, l’air farouche.

 

- Vas-y Nounours, tu as carte blanche. Il est insupportable !

 

L’ex-mercenaire empoigna son voisin pour aller continuer leur conversation dans un coin plus tranquille.

 

- Viens Angel, fais-toi plaisir !

 

- Yesssss ! s’écria l’Américain, qui sauta à son tour par-dessus la banquette. Ryô, prépare-toi !

 

- Au secours, Kaori !

 

Mais la nettoyeuse continua à manger comme si de rien n’était. Ça lui apprendrait à ne pas envisager que le futur enfant de Miki puisse être une fille. Ayumi jeta un bref coup d’œil à son mari, l’air de dire « On ne va pas rester trop longtemps… ».

 

- Dis, Saeko, lança tout à coup Kaori. Est-ce que Reika ne devait pas passer ? Ça fait longtemps qu’on n’a pas eu de ses nouvelles.

 

L’inspectrice vérifia sa montre.

 

- Elle est très occupée en ce moment m’a-t-elle dit, mais elle m’a assuré qu’elle viendrait. Elle ne devrait pas tarder. Ah, et elle a aussi ajouté qu’il fallait que Ryô soit présent.

 

Cela ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd. Saisi d’un mauvais pressentiment, le nettoyeur tenta de se dégager de l’emprise de ses assaillants pour se faire la malle. Vif comme un singe, il était presque parvenu jusqu'à la porte, quand Mick et Falcon le plaquèrent comme au rugby.

 

- Où tu crois aller comme ça, hein ?

 

- Lâchez-moi, abrutis, je dois…

 

La clochette du Cat’s Eye tinta, et la porte s’ouvrit. Une paire d’escarpins pointus firent leur entrée et s’arrêtèrent à deux centimètres de son nez.

 

- Oui, où dois-tu aller, Ryô ? minauda la nouvelle venue.

 

Le nettoyeur releva le menton, et découvrit le visage – un peu trop – triomphant de Reika.

 

- Salut petite sœur ! Tu arrives juste à temps pour le dessert. Viens t’asseoir !

 

- Allez venez aussi vous trois. Aï va souffler sa bougie !


 

 

Quelques instants plus tard, les assiettes étaient vides et la petite jouait avec ses cadeaux sur les genoux de ses parents. Ryô avait à peine touché à sa part, car il sentait le regard de la détective fixé sur lui. Il commençait à sérieusement transpirer. Que mijotait-elle ? N’y tenant plus, il se leva.

 

- Bon, je vais aux toi…

 

- Tu ne bouges pas d’ici.

 

Le nettoyeur se rassit, penaud, et avala sa salive. La voix de Reika était si calme… Il aurait presque préféré qu’elle lui crie dessus.

 

- Tu vois, Ryô… Quand on bafoue la dignité d’une femme, on le paye toujours d’une façon ou d’une autre.

 

Kaori était perplexe. Que s’était-il passé entre ces deux-là ?

 

- Tu m’as vraiment déçue, Ryô. Alors, j’ai décidé de frapper là où ça fait mal…

 

Instinctivement, Ryô mit ses mains en coquille, et Mick pouffa.

 

- … c’est-à-dire à ton portefeuille.

 

Reika ouvrit son sac et en tira une liasse énorme de papiers.

 

- Je me suis permis de rassembler toutes les reconnaissances de dettes que tu as contractées auprès des commerçants de la ville. Hé oui, y en a pas mal, hein ?

 

Kaori ouvrit des yeux ronds et considéra son partenaire avec une stupéfaction indignée. Tout cela ne lui disait rien qui vaille…

 

- Tu vas les signer, Ryô. Et les régler rubis sur ongle. Sans quoi, tous tes créanciers intenteront une action en justice. C’est ça que tu veux ?

 

- Mais… protesta-t-il. Tout ça… Je peux pas…

 

- Allons, ne me la fais pas. Tu viens bien de recevoir dix millions de yens pour ta dernière mission, non ?

 

Falcon, Mick et Reika firent alors cercle autour du nettoyeur atterré, et les nombres se mirent à pleuvoir sur sa pauvre tête.

 

- Pendant qu’on y est, tu vas me régler ton ardoise sur-le-champ. J’ai fait livrer du bœuf de Kobe pour ce déjeuner, tu sais combien ça coûte le kilo ?

 

- Mec, sans vouloir abuser, voici la note de l’Impérial, pour la porte que tu as fracturée…

 

- N’oublie pas le pressing, pour ma robe haute couture, ajouta Reika.

 

Une feuille volante atterrit près de Miki, qui y jeta un coup d’œil. Il s’agissait d’une facture de téléphone pharaonique, dont le principal coup de fil datait du soir de l’élection de la Miss Mokkori de l’année.

 

- Oh et puis il faut acheter une nouvelle voiture à Kaori, pas vrai ? reprit l’Américain. Puisque la sienne gît au fond du port…

 

Ryô parcourut rapidement sa liste de dettes en essayant de faire le total. À la différence de sa partenaire, il n’était pas vraiment doué pour le calcul mental… Sauf qu’elle n’était pas disposée à l’aider pour le moment. Ses yeux n’étaient plus que du feu incandescent. Ryô tremblait. Le volcan allait bientôt exploser !

 

- Ryôôô… gronda-t-elle.

 

- Att… Attends Kaori… Je vais tout t’expliquer !

 

Une massue gigantesque, la plus grosse qu’elle ait jamais portée peut-être, apparut dans ses mains. Elle était affublée d’une tête de mort.

 

- Bon, il est temps de partir mes chéries, s’exclama Kinusuke. Encore merci, tout le monde !

 

- Je crois que je vais y aller aussi, fit le Doc. Vous m’accompagnez, ma chère ?

 

Saeko ne se fit pas prier. Elle allait demander à sa sœur si elle voulait les suivre, mais se ravisa en voyant le regard pétillant de Reika. Apparemment, elle tenait à voir le gladiateur se faire massacrer dans l’arène. Ils étaient dehors depuis cinq secondes à peine, lorsque :

 

- Boum badaboum ! applaudit Aï.  

 

 



**** Épilogue ****

 

 

On a retrouvé Misa pendue dans sa cellule, à la veille de son audition judiciaire.

 

L’officier Takage a été promu inspecteur. Le préfet Nogami a souhaité qu’il devienne le coéquipier de sa fille.

 

Saeko a refusé la proposition de son père, et continue de travailler en solo. Elle est toujours célibataire.

 

Reika a déchiré de bon cœur son exemplaire de contrat de mariage. Elle cherche un charmant partenaire pour l’aider à tenir l’agence de détectives RN.

 

Shinichi a décidé de se consacrer à son entreprise 24h/24. Il a créé la Fondation Karin, qui gère un programme d’assistance et de conseil pour tous les employés de KOMACOM. Il s’est réconcilié avec son cousin, et a promis d’être présent à tous les anniversaires de la petite Aï.

 

Kinusuke a ouvert son établissement de chambre d’hôtes avec sa femme. La formule familiale a beaucoup de succès, et attire même des Européens et des Américains.

 

Falcon a accompagné Miki à sa première échographie. Il est tombé dans les pommes en apprenant qu’elle attendait des jumeaux.

 

Mick ne s’est plus jamais trompé de prénom lors de ses rapports intimes avec Kazue.

 

Ryô a honoré toutes ses dettes. Il a utilisé l’argent qui restait pour partir en week-end avec Kaori.

 

City Hunter est plus soudé que jamais. Leurs méthodes de travail et leurs habitudes ont peu changé. Kaori a simplement déménagé toutes ses affaires dans la chambre de son partenaire. Mais elle garde toujours une massue à portée de main : qui aime bien châtie bien… 

 


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