Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: kaiko

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 15 capitoli

Pubblicato: 09-03-04

Ultimo aggiornamento: 05-07-07

 

Commenti: 129 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: La maladie frappe douloureusement et à l'aveuglette. Personne n'est à l'abri. Pas même la douce Kaori...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jusqu'à ce que la mort nous sépare" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jusqu'à ce que la mort nous sépare

 

Capitolo 7 :: Bon anniversaire...?

Pubblicato: 19-04-04 - Ultimo aggiornamento: 19-04-04

Commenti: Chapitre un peu plus long cette fois ci... merci à ceux qui auront le courage de le lire! Je voulais redonner un peu d'espoir à Kaori, mais je m'aperçois que chaque fois que je lui donne quelque chose, je le lui retire avec violence... Cela dit, il ne faut pas perdre espoir... C'est moi qui vous le dit! Je ne dis pas ça pour faire ma pub pour que vous lisiez les chapitres d'après, non non!! Mais... ca me ferait plaisir d'avoir plein de reviews!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

J’ouvris brusquement les yeux quand quelqu’un me prit dans ses bras, et je contemplai le sol.  

-Bon anniversaire Kaori, s’écria Miki en me serrant chaleureusement contre elle.  

-Bon anniversaire, chantèrent en cœur tous les autres.  

 

Mais je n’osai pas lever les yeux, je n’osai pas regarder l’affront de face. L’image était de toute façon imprimée sur mes rétines. Ryo souriant tendrement à une inconnue. Mon cœur battait trop fort, il allait sans doute s’emballer puis s’arrêter. Il n’avait plus de raison de battre.  

 

Mick se rua sur moi, la bouche en avant avec son air le plus lubrique. Je le regardai arriver avec indifférence. Plus rien ne comptait à présent. J’étais emballée comme dans du coton par la chaleur ambiante du café. Mes jambes se mirent à trembler, il me semblait être brûlante alors que ma peau était glacée. Mick stoppa net devant mon manque de réaction et me prit par le bras pour me conduire à un siège. Je m’y écroulais, sans plus de réaction qu’une poupée de chiffons.  

 

-Qu’est ce qui se passe, Kaori ? me demanda t’il, le front plissé de souci. Tu ne te sens pas bien ?  

 

Non, je ne vais pas bien. Je vais mourir et l’homme que j’aime, qui m’a embrassée pour la première fois il y a moins d’une heure, en tient une autre dans ses bras. Je ne pouvais pas dire cela. Je ne dis rien. Je regardai autour de moi, l’air égaré. Comment étais-je entrée dans le Cat’s Eyes ? Je ne m’en souvenais plus. Cela n’avait pas d’importance. Il ne m’aimait pas. Il en tenait une autre dans ses bras.  

 

Miki, Kazue, Mick, Falcon, tous me regardaient avec inquiétude. Tous avaient une tenue de soirée et des confettis dans les cheveux. Ils s’étaient réunis ici en m’attendant, pour me souhaiter mon anniversaire, mais avaient commencé la fête sans moi. J’avais l’impression d’être vide. Ryo était resté assis au bar, la créature de rêve accrochée à son bras, et je vis que celle-ci m’observait avec curiosité. Je sentais que j’aurais du réagir, me lever, lui parler, ou au moins le regarder, mais je me sentais si vide, je sentais mon âme si lourde, que j’étais incapable d’une quelconque réaction. Il ne m’aimait donc pas. Je me contentais de regarder autour de moi avec indifférence, dans un semi-brouillard, rien ne pouvait m’atteindre désormais. Rien ne pouvait m’atteindre, parce que je n’avais plus rien. Qu’est ce qui peut vous atteindre quand vous allez mourir ?  

 

-Kaori ?  

 

La voix de Mick. Je tournai la tête vers lui, le regard vide, indifférente. Même les voix me parvenaient comme filtrées, lointaines, déformées. Les choses se mirent à bouger autour de moi. Je refermai les yeux. Je sentis que je tremblais, mais c’était comme si mes perceptions étaient étouffées, comme si tout cela arrivait à quelqu’un d’autre.  

 

-Tiens, bois ça.  

 

Miki introduisit un liquide âcre et fort dans ma bouche. Je toussai en l’avalant, mais l’alcool fit rapidement ses effets. Je ressentis tout à coup une forte chaleur au visage, et le bout de mes doigts se mit à me picoter. Je rouvris les yeux, et je vis des visages inquiets, des yeux soucieux. Tous là sauf celui de Ryo. La brûlure s’accentua sur mes pommettes. Il n’était pas inquiet pour moi…  

 

Je sentis qu’ils attendaient une explication. Mais comment pouvais-je leur dire ? Comment pouvais-je leur dire que j’allais mourir, et que je m’étais conduite comme une imbécile en croyant une fois de plus que Ryo m’aimait ? Car, bien sûr, je m’étais sûrement trompée. Un homme qui vous aime et qui vous embrasse s’inquiète de vous quand vous faites un malaise, et ne reste pas assis au bar, une autre femme à ses côtés.  

 

-Alors, Kaori, tu te sens mieux ? demanda Kazue. Qu’est ce qui t’arrive ?  

 

Je cherchai mes mots, mais je ne les trouvais pas davantage. Je n’arrêtais pas de penser, et alors que l’instant précédant j’étais incapable de réfléchir, tout à coup mes pensées s’accéléraient. Mais la peine d’expliquer la cause de mon malaise me fut épargnée.  

 

-Elle a passé la journée au cimetière, annonça Ryo, toujours sans bouger de son tabouret de bar. Elle ne s’est pas assez chaudement habillée et elle a du prendre un coup de froid, c’est tout.  

 

Coup de poignard en plein cœur. « C’est tout » avait-il dit ? Quel espèce d’idiot insensible ! Mais Miki jeta un regard ostensible à la veste de Ryo, qui était tombée à bas de la chaise quand je m’étais assise.  

 

-C’est vrai, Kaori ? murmura t’elle si doucement que seule moi pouvais entendre.  

 

J’acquiesçai d’un signe de tête. C’était trop compliqué de raconter ma version des faits, et d’autant plus que je ne voulais pas leur avouer ma maladie, d’autant plus que je ne voulais pas qu’ils constatent qu’encore une fois je m’étais méprise sur les sentiments de Ryo. Un baiser tendre et chaste. Voilà ce que c’était. Je n’étais qu’une idiote amoureuse. Ce n’était certainement pas une déclaration. Oh ! Que mon cœur était lourd pourtant! Comme la déception était grande !  

 

-C’est l’anniversaire de la mort d’Hideyuki, aujourd’hui, dis-je à voix basse, le cœur en berne, en évitant de regarder qui que ce soit dans les yeux.  

-Mais c’est aussi ton anniversaire, ma belle Kaori, s’écria Mick en ouvrant grands les bras et en revenant à la charge.  

 

Malheureusement, le regard meurtrier de Kazue ne l’arrêta pas à temps et il s’encastra dans la massue « anti-sangsues » que je brandis par réflexe. Miki éclata de rire, et tout à coup, peut-être à cause de l’alcool, peut-être à cause de la mine offusquée de Dom Juan incompris qu’arborait Mick, moi aussi je me mis à rire. C’était un rire léger, pas tout à fait sincère, mais qui me fit le plus grand bien. Et tandis que chacun retournait à son verre et à sa conversation interrompue par mon entrée, je murmurai à Miki, d’un ton sec et vindicatif:  

-C’est qui, celle-là ?  

 

« Celle-là » s’était levée et le poinçon de la jalousie vint vriller mon cœur pourtant déjà bien meurtri. O dieux, qu’elle était belle ! Comment pouvais-je espérer que Ryo me regarde comme une femme, alors qu’il avait à ses côtés une Aphrodite, tout droit sortie des mythologies grecques ? Elle avait une silhouette de rêve, un visage de rêve, des cheveux de rêve, et un regard couleur d’ambre qui semblait illuminer son visage de cœur.  

 

-C’est l’ex-petite amie de Ryo, murmura Miki à mon oreille, dans une inutile tentative pour être discrète.  

 

Je tombai à bas de ma chaise dans un fracas assourdissant. Quoi ! Une ex-petite amie ? Mais qu’est ce qu’elle faisait là ? Est-ce qu’elle venait récupérer Ryo ? Et comment pourrais-je jamais lui faire concurrence ? Elle était magnifique !  

 

Je me relevai aussi vite que je pus, mais il était trop tard pour faire semblant de rien. L’odieuse se mit à rire, un rire chaleureux, communicatif, un rire qui vous donnait envie de vivre quand vous l’entendiez, mais qui transperça d’autant de flèches mon assurance et mon amour-propre. Je n’étais rien à côté d’elle. Me haïssant mais n’y pouvant rien, je me mis à rougir furieusement.  

 

-Je m’appelle Hitomi, dit-elle en s’approchant et en me tendant la main à l’occidentale.  

 

Arghh ! Même sa voix était jolie ! Elle n’aurait pas pu avoir une voix de crécelle, quelque chose d’hideux, non, il fallait qu’elle ait une voix chaude, suave, avec un rien d’accent exotique ! Et son prénom ! Elle n’aurait pas pu être affublée d’un horrible vieux prénom ridicule, il fallait qu’elle ait un nom de princesse ! J’étais sur le point de m’effondrer en tas sur le sol, je voulais m’enfuir d’ici, partir en courant et pleurer jusqu’à n’en plus finir, je voulais disparaître, au lieu de mourir avec la conviction que Ryo ne m’aimait pas, et de subir l’affront de rencontrer ma rivale, de voir de mes yeux celle qui me remplaçait dans son cœur ! Au lieu de ça, je lui souris d’un air très naturel, avec mes dernières ressources :  

-Bonjour, je m’appelle Kaori, je suis la partenaire de Ryo.  

 

Je m’étonnai moi-même du naturel avec lequel je sortis cette phrase, sans la moindre trace de la rancœur insupportable qui s’abritait en moi et de la fureur destructrice qui menaçait d’exploser.  

 

-Oh, alors, c’est vous ! s’écria la belle ex-petite amie de Ryo avec un charmant sourire.  

-Oui, c’est moi !  

 

Mais comment était-il possible que je sois capable de soutenir une conversation aussi futile avec le malaise qui étreignait mes entrailles, et la rage que je sentais d’éveiller au fond de moi ?  

 

-Je suis votre nouvelle cliente, m’annonça t’elle avec un sourire lumineux.  

 

Quoi ? On a dû m’assommer avec une massue. Je n’ai pas dû bien comprendre.  

 

-Comment ? murmurai-je, tout sourire disparu.  

-Je suis votre nouvelle cliente, j’ai sollicité l’aide du légendaire Ryo Saeba !  

 

Tout à coup, l’espoir revint et m’illumina de l’intérieur. Miki avait mal compris. Ce n’était pas l’ex-petite amie de Ryo, c’était une cliente. Tout espoir était encore permis… Je me retrouvai à poursuivre Ryo avec une massue d’au moins cent tonnes en scandant :  

 

-Espèce …d’idiot !… Tu… étais… en …train…de…peloter…une…CLIENTE !  

 

Mais au moment où j’allai le frapper d’un coup salvateur bien appliqué en guise de correction, il m’esquiva avec une facilité déconcertante et me dit :  

-Kaori… Je peux te parler une minute ?  

 

Cette simple phrase me stoppa net dans mon mouvement. La massue finit encastrée dans le sol, mais je n’y fis pas attention. Je me sentais parcourue de frissons glacés, prise d’un mauvais pressentiment. Les phrases qui commencent par « je peux te parler » sont toujours de mauvaises phrases, ce sont toujours de mauvaises nouvelles. Ryo m’attira un peu à l’écart, les autres feignant d’ignorer cet aparté.  

 

-Kaori, dit-il en me regardant droit dans les yeux, de sorte qu’il me semblait ne pouvoir échapper à son regard grave et sérieux, Kaori, Hitomi est mon ex-petite amie. C’est aussi notre cliente. Elle nous paye pour un travail et nous allons le faire. Entre toi et moi, il n’y a rien, il n’y a jamais rien eu. Alors laisse moi faire ce que je veux avec mon ex-petite amie et arrête de me juger ! Si cela ne te plaît pas, tu peux toujours t’en aller !  

 

Je m’enfonçais dans la détresse à chaque mot. Alors j’avais raison. Il ne m’aimait pas. Je n’étais que sa partenaire. Je reculai d’un pas sous le coup, mes convictions détruites une à une, la maladie m’emportant et Ryo me retirant ce que j’avais de plus précieux, l’espoir. Je me souvins de la pensée qui m’était venue lorsque j’étais arrivée devant le café : ce soir, je suis morte. C’était vrai. Je n’avais plus rien. Je n’avais plus de vie. Je n’avais plus ce qui me soutenait. J’aurais voulu mourir sur-le-champ et disparaître. J’aurais tout donné pour mourir à l’instant. Je ne voyais plus qu’à travers un brouillard de larmes brûlantes, mais je vis avec précision dans ma tête l’air libidineux qu’il devait avoir en disant :  

 

-Avec elle, je vais sûrement pouvoir tirer un coup !  

 

 


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