Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: TOKRA

Beta-reader(s): Nodino

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 25-12-10

Ultimo aggiornamento: 08-04-11

 

Commenti: 20 reviews

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Romance

 

Riassunto: Un noel chez City Hunter ( suite de lovely valentine)

 

Disclaimer: Les personnages de "Lovely Christmas" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Lovely Christmas

 

Capitolo 1 :: Joyeux Noel

Pubblicato: 25-12-10 - Ultimo aggiornamento: 25-12-10

Commenti: Coucou !!! Tout d'abord je vous souhaite un joyeux noel à tous ! Ensuite je vous informe que ce lovely chrismas est la suite de lovely valentine. Je voulais remercier City pour ses corrections et surtout pour m'avoir fait signer pour cette suite ! Bonne lecture à tous !

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

Kaori regardait par la fenêtre. Il n’y avait aucun doute possible, l’hiver était bien là. En même temps, vu qu’on était le 24 décembre au soir, il valait mieux que l’hiver soit là, c’était un temps de saison…  

 

Cette année encore, le couple de nettoyeurs avait décidé de passer le réveillon à l’orphelinat. Depuis ce fameux Halloween où Ryo s’était déclaré, ils s'y rendaient souvent ensemble, et les enfants les accueillaient toujours avec joie, d’autant plus que Ryo mettait toujours beaucoup d'ambiance. Kaori se surprit à rire en repensant à ce jour où il avait déclenché, dans le réfectoire, une bataille de bombes à eau, ce qui avait, bien sûr, provoqué la colère du directeur. A chaque fois qu'ils y allaient, Ryo redevenait un grand enfant et à, travers ses compagnons de bêtises, vivait cette jeunesse insouciante qu’il n’avait pas connue.  

 

Kaori sursauta quand deux bras puissants l’enlacèrent et qu’une bouche chaude se posa sur son cou, déposant ça et là de tendres baisers.  

 

- Et si on restait là Sugar… susurra l’homme en se collant encore plus à elle.  

 

Puis il poursuivit sa phrase en murmurant à son oreille un programme des plus alléchants. Kaori se serait bien laissée tenter, mais elle savait qu’elle avait fait une promesse à des enfants et elle ne voulait pas la rompre. C’est donc à regret qu’elle se défit de la chaleur des bras de son homme pour lui faire face.  

 

-Je ne peux pas Ryo…  

 

 

Le reste de sa phrase mourut sur la bouche de son partenaire qui s’empara de la sienne pour un brûlant baiser. Les mains de Ryo couraient sur son corps et Kaori sentait bien à quel point il la désirait. Mais sa raison prit le dessus sur son cœur qui, lui, se serait bien laissé aller à un moment de tendre intimité avec sa moitié. Alors, à contrecœur, elle le repoussa une nouvelle fois.  

 

- Ryo les enfants nous attendent ! Il faut qu’on leur apporte leurs cadeaux !  

 

- Moi aussi je veux mon cadeau ! susurra Ryo en tentant de se rapprocher d’elle.  

 

- Tu l’auras plus tard ! affirma Kaori en esquivant prestement sa tentative pour l'attraper. Tu es un adulte ! Tu peux patienter un peu quand même !  

 

Attrapant son sac, la jeune femme se dépêcha de quitter l'appartement, son partenaire la suivant de près. Celui-ci ne s’avouait cependant pas vaincu et il s’exclama sur un ton plaintif :  

 

- Non ! Je le veux tout de suite mon cadeau !  

 

Kaori eut un rire cristallin, reconnaissant bien là Ryo. D’habitude, son air enfantin et boudeur la faisait craquer, mais là elle se fit violence et décida de ne pas céder. Alors, sans se retourner, elle se dirigea vers le sous-sol afin de rejoindre la voiture. Mais à peine était-elle arrivée dans le garage qu'elle se retrouva collée contre un mur, une bouche vorace caressant son corps avant de s’emparer de sa bouche avec avidité.  

 

- Comment veux-tu que je patiente avec une robe pareille ? gémit Ryo avant de se mettre à déboutonner l’étoffe noire, dévoilant à son regard avide et brulant une peau douce et nacrée.  

 

Kaori ne répondit pas mais s’avoua vaincue. Après tout ils n’étaient pas à cinq minutes près et ils pourraient imputer ce léger retard à des embouteillages…  

 

Et, finalement, c’est avec une bonne demie-heure de retard qu’ils prirent la direction de l’orphelinat.  

 

Tout en conduisant, Ryo regardait Kaori qui essayait de remettre de l’ordre dans sa tenue. Ses joues rouges et sa chevelure décoiffée ne laissaient aucun doute sur ce qui s’était passé dans le garage quelques minutes auparavant. Malheureusement pour lui, il avait abrégé ce tendre moment, car il savait que Kaori serait fâchée s'ils manquaient le début de la soirée. Pour lui montrer à quel point il avait néanmoins apprécié ces instants, Ryo fit glisser sa main du levier de vitesse jusqu'à la cuisse de Kaori, qu’il se mit à caresser tendrement.  

 

Mais Kaori n’était plus d’humeur badine et elle lui claqua légèrement le dos de la main, l’incitant à la retirer. Ryo se fit boudeur, mais il obéit néanmoins, craignant que sa femme ne le prive d'un autre moment câlin s'il insistait trop.  

 

Il se concentra donc sur sa conduite, et ils arrivèrent bientôt en vue de l'orphelinat. Alors que le grand bâtiment apparaissait au loin, Kaori s’exclama :  

 

- Ryo ! J’espère que tu n’as pas oublié le costume de Père-Noël !  

 

- Il est temps que tu t’en préoccupes, maintenant qu’on est arrivés ! Mais en même temps… Il faut dire que tu n’avais pas trop la tête à penser à ça tout à l’heure fanfaronna le nettoyeur… Pourquoi penser à un costume de Père-Noël quand on est dans les bras d’un étalon à faire…  

 

- Ryo ! le coupa la jeune femme. Ce n’est pas le moment de parler de ça ! Je te signale que c’est toi qui devais t’en charger… Alors si tu as oublié…  

 

- Non, ne t’inquiète pas, il est dans le coffre avec les cadeaux. Par contre je voudrais bien savoir pourquoi c’est moi qui dois me déguiser… bougonna le nettoyeur.  

 

- Tu le sais bien Ryo ! C’est juste parce que tu as perdu à la courte paille ! Et puis tu devrais être content ! Tu adores te déguiser !  

 

- Avoue que toi aussi tu aimes quand je suis déguisé… Je me rappelle d’un certain capitaine Crochet qui t’avait bien plu. Quand j’y repense, je ne savais pas que tu pouvais fantasmer sur le costume d’un vieux monsieur bedonnant…  

 

- Ne raconte pas de bêtises ! s’exclama Kaori en lui mettant un taquet derrière le crane. C’est vrai que mon mari est beaucoup plus vieux que moi, mais…  

 

- Beaucoup plus vieux ? s’emporta Ryo. Mais qu’est-ce que tu racontes ? Je suis un jeune homme ! Je ne suis pas un vieillard qui aurait besoin de Viagra pour te satisfaire ! Je suis le coup du siècle et tu…  

 

- Tais-toi ! Et regarde plutôt la route ! répondit la jeune femme toute rougissante.  

 

- Je ne sais pas si tu as remarqué mais on est arrivés… affirma Ryo, amusé de constater que sa femme était toujours aussi gênée quand il parlait de son sujet de prédilection.  

 

Kaori constata alors que la voiture se trouvait, immobile et silencieuse, dans la cour de l’orphelinat. Elle remarqua également que des enfants étaient venus à leur rencontre, et elle sortit précipitamment du véhicule pour les rejoindre et les suivre à l'intérieur du bâtiment, sans plus se préoccuper de son partenaire.  

 

Même s'il y avait déjà du monde, Kaori remarqua tout de suite Eriko, resplendissante, au bras de Shimei, et elle se dirigea vers le couple afin de les saluer.  

 

- Bonjour vous deux ! Et surtout Joyeux Noël !  

 

- Bonjour Kaori ! répondirent les deux jeunes gens.  

 

Et avant qu’ils n’aient eu le temps de pousser plus avant la conversation, ils se retrouvèrent entourés d’un autre groupe de jeunes enfants qui criaient leur joie de revoir Kaori. Cette dernière les salua avec chaleur et ils retournèrent jouer, laissant les adultes entre eux.  

 

- Alors quoi de neuf Eriko ?  

 

La jeune styliste se mit à rougir et répondit, des étoiles plein les yeux :  

 

- Je suis enceinte !  

 

Kaori regarda son amie avec amusement. Décidément elle et Shimei ne perdaient pas de temps… Dire qu'ils ne se connaissaient que depuis quelques mois à peine ! Personne n'aurait pensé qu'en si peu de temps ils auraient entamé une procédure pour adopter trois des enfants de l'orphelinat et construire une grande et belle famille, famille qui s'agrandissait déjà en plus !  

 

- C’est merveilleux ! Toutes mes félicitations !  

 

- Et toi ? demanda la styliste. Puisqu'il n'est pas encore là, j'en profite : tu t’y mets quand avec Ryo ?  

 

- Euh… Euh… bredouilla Kaori.  

 

- Tiens, en parlant du loup… s’exclama Eriko.  

 

Elle n’avait pas terminé sa phrase que la nettoyeuse sentit une main se poser sur sa taille.  

 

-Bonsoir Ryo ! dit Shimei en tendant la main au nouveau venu.  

 

- Bonsoir Shimei. Bonsoir Eriko.  

 

- Petits fours ? demanda une des bénévoles en leur tendant une assiette pleine de mignardises des plus appétissantes.  

 

Kaori s’en saisit et se mit à piocher allégrement dedans, mais Ryo la lui ôta rapidement des mains en disant :  

 

- On dirait que tu es affamée… Tu devrais faire un peu attention Kaori... Je trouve que tu t'empâtes un peu ces derniers temps ! Alors hop, plus de gourmandises, au régime !  

 

Kaori lança un regard noir au nettoyeur, lui faisant bien comprendre qu’il allait regretter ces mots.  

 

Ryo déglutit, comprenant très bien quelle allait être sa sentence. Depuis quelques semaines maintenant, Kaori avait graduellement remplacé la massue par une punition encore plus terrible pour lui, car elle savait que rien ne lui était plus horrible que l’abstinence.  

 

Sans plus lui prêter attention, Kaori se concentra de nouveau sur ses amis et leur demanda, en montrant discrètement la petite Ayumi de la tête :  

 

- Alors…Vous avez des nouvelles ?  

 

- Oui, nous avons reçu un avis positif : nous pouvons tous les adopter, mais j'avoue que je ne sais plus quoi faire… Nous avons annoncé la bonne nouvelle aux enfants, mais c’était avant que je ne sache pour le bébé… répondit Eriko, visiblement perdue, en touchant son ventre. Maintenant je…  

 

- Ben laisse-nous là si tu ne veux plus de nous ! On s’en fiche ! On n’a pas besoin de parents comme vous !  

 

Devenue livide en entendant cette tirade, Eriko se retourna brusquement et découvrit Yuki et Arima, qui se tenaient juste derrière elle, les poings serrés. Elle n’avait pas vu les deux jeunes garçons s’approcher d’eux et là, elle pouvait lire dans leurs yeux toute la peine et la colère du monde. Elle fit un pas dans leur direction et tendit la main vers eux, bouleversée, en tentant de s'expliquer :  

 

- Arima, Yuki… Ce n’est pas ce que vous croyez…  

 

- Ne cherche pas à te justifier Eriko ! On a bien compris que tu ne voulais plus de nous ! Pourquoi t’embarrasser de pauvres gamins alors que tu vas avoir ton propre enfant ! répondit froidement Arima en repoussant sa main. Allez viens Yuki, on n’a plus rien à faire ici !  

 

Et, alors qu'elle restait pétrifiée, les deux enfants quittèrent la salle en courant. La scène n'avait duré que quelques instants à peine et les enfants étaient partis si vite qu'aucun adulte présent n'avait eu le temps de réagir.  

 

Shimei se rapprocha rapidement de son épouse, sous le choc, et tenta de la calmer. Cette dernière se retourna vers Kaori et planta son regard éperdu dans le sien en bredouillant :  

 

- Ils ont mal compris… ce n’est pas ce que je voulais dire… Il faut leur expliquer… Je les veux ces enfants… Je veux être leur mère… Je les aime, mais je craignais qu'ils ne prennent mal l'arrivée d'un bébé peu après leur adoption.  

 

- Calme-toi ! On va les retrouver ! la rassura Shimei. Ryo, Kaori ? Vous pouvez vous occuper d’elle, pendant que je cherche les petits… Ce n’est pas bon qu’elle s’inquiète comme ça dans son état.  

 

- Son état ? demanda Ryo.  

 

- Elle est enceinte, murmura Kaori à son oreille.  

 

- Reste plutôt avec elle Shimei, on va les retrouver, Kaori et moi ! intervint Ryo.  

 

- Dites-leur… dites-leur que je veux toujours être leur nouvelle maman, les supplia la styliste en larmes.  

 

- Ne t’en fais pas Eriko ! On va les retrouver.  

 

Kaori et Ryo quittèrent la pièce sous les regards inquiets de shimei et d'Eriko, qui sentit soudain qu’on tirait sur sa robe. Les yeux embués de larmes, elle baissa son regard et croisa celui, soucieux, de la petite Ayumi.  

 

- Pourquoi tu pleures Eriko ? demanda la fillette.  

 

- Ce n’est rien ma chérie ! répondit-elle en s’essuyant les yeux. Ce n’est rien !  

 

Puis, prise d’une pulsion, elle souleva Ayumi et la serra contre elle.  

 

- Dis Eriko… Quand on vivra chez vous… Je pourrai t’appeler maman ?  

 

Les larmes redoublèrent sur les joues d’Eriko.  

 

- Tu peux le faire dès maintenant ma chérie !  

 

- Chouette ! Dis maman, c’est quand qu’on va vivre chez toi ?  

 

- Très bientôt ma chérie, je te promets, très très bientôt !  

 

La petite fille eut alors un sourire qui lui réchauffa le cœur, et Eriko enfouit sa tête dans le cou d’Ayumi, priant pour que ses amis retrouvent rapidement Arima et Yuki.  

 

 

 

 


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