Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 17 capitoli

Pubblicato: 14-02-19

Ultimo aggiornamento: 06-03-19

 

Commenti: 29 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: NC-17 Ryo et Kaori doivent accomplir une nouvelle mission pour Saeko, aux conséquences imprévues...

 

Disclaimer: Les personnages de "Dans le brouillard" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Dans le brouillard

 

Capitolo 2 :: Chapitre 2

Pubblicato: 15-02-19 - Ultimo aggiornamento: 15-02-19

Commenti: Bonjour, nouveau chapitre en ligne. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17


 

Chapitre 2  

 

- On t’écoute. Quel est ce travail que tu veux nous confier ?, demanda Ryo en insistant sur le « nous ».  

 

- Voilà, l’histoire est un peu longue., dit Saeko en se laissant aller sur le dossier du divan.  

 

- Je suis sur une grosse affaire. Un trafic de drogue, œuvre d’art et un réseau de prostitution internationaux… Ca fait plusieurs mois que j’enquête et j’avoue qu’on a beaucoup de difficultés. Je suis persuadée qu’il y a des ripoux au sein de la police voire même plus haut…  

 

- Ce sont des accusations très graves…, fit Ryo, d’un ton très sérieux.  

 

- Je sais. Ca a commencé il y a six mois. On a constaté plusieurs décès par overdose d’une nouvelle drogue. On a attrapé quelques dealers et remonté un peu le filon. On a fait le lien avec des vols d’oeuvres d’art qui sont sorties du pays et ont été retrouvées à l’étranger ainsi qu’avec des enlèvements de jeunes femmes à travers le monde, pour certaines identifiées dans divers réseaux de prostitution.  

 

- C’est dégoûtant., déclara Kaori, pâle de rage.  

 

- Oui. Mais on bloque. Quelqu’un nous met des bâtons dans les roues. Alors qu’on était sur le point d’obtenir des aveux de l’un des dealers, il a été tué au sein même du poste de police. Je viens de me faire rabrouer par mes supérieurs. En gros, si je n’ai pas des résultats très vite, ils me retireront l’affaire., leur avoua-t-elle, en baissant le regard.  

 

Ryo dévisagea Saeko, examinant sa posture, son attitude.  

 

- Tu nous caches quelque chose qui te touche. Je n’aime pas cela. Soit tu nous dis tout, soit tu te débrouilles., statua Ryo d’une voix ferme.  

 

Saeko le regarda surprise puis lui sourit légèrement. Elle oubliait parfois que, derrière son apparence décontractée, il y avait un véritable professionnel avec un instinct très affûté...  

 

- Tu as raison. Je dois être sur une bonne piste car j’ai reçu des lettres de menaces et on a également trafiqué les freins de ma voiture il y a deux jours., les informa-t-elle.  

 

- En effet, c’est sérieux. Une idée d’où provient la drogue ?  

 

- D’Amérique Centrale. Ryo, c’est un dérivé de la poussière d’ange. Une version moins forte mais, pour le moment, il semble impossible de s’en désintoxiquer sans y laisser la vie. On pense que c’est un ancien de l’Union Teope qui a remonté un réseau...  

 

A ces mots, Kaori se leva et alla à la fenêtre, perturbée. Voir le flot de circulation l’apaisait. L’Union Teope… encore et toujours… Ils lui avaient déjà pris son frère, avaient failli les tuer à plusieurs reprises… Quand cela se finirait-il ? Ryo jeta un œil vers elle. Elle était forte mais…  

 

- Kao ?  

 

- Ca va aller., murmura-t-elle.  

 

Elle revint s’asseoir avec eux quelques instants plus tard et regarda Saeko, droit dans les yeux. Celle-ci frémit sous son intensité : la petite sœur de Maki avait bien grandi.  

 

- Tu ne peux pas rester sans protection si tu es menacée. Tu ferais mieux de venir vivre ici.  

 

Ryo et Saeko la fixèrent sans comprendre. Ce n’était pas la réponse à laquelle ils s’attendaient.  

 

- Non, Kaori, je te remercie mais…  

 

- Il n’y a pas de mais. J’ai déjà perdu mon frère, je refuse de perdre une amie en plus… d’autant plus qu’elle aurait pu être ma sœur…  

 

Saeko détourna les yeux pour ne pas montrer l’émotion qu’avaient suscitée les paroles de la jeune femme. Ryo prit la main de sa compagne et la serra en soutien.  

 

- Kaori a raison. En plus, ça nous permettra de mieux échanger sur l’affaire.  

 

- Ca veut dire que tu acceptes ? Que vous acceptez ?, murmura Saeko, n’y croyant pas.  

 

Ryo et Kaori échangèrent un regard complice. Saeko était comme toujours impressionnée par la connivence qui existait entre ces deux-là depuis toutes ces années, connivence qui leur avait plusieurs fois permis de se tirer de situations périlleuses.  

 

- Oui. Et tu vas t’installer ici dès ce soir., affirma Ryo en se levant.  

 

- On va aller chez toi chercher tes affaires et, demain, on reparlera de tout ça à tête reposée.  

 

- D’accord., murmura Saeko.  

 

Elle ne l’aurait avoué à personne mais elle était rassurée de ne plus être seule et d’avoir quelqu’un qui la protégerait. En plus, pouvoir enfin faire une nuit correcte de sommeil lui ferait certainement énormément de bien et calmerait ses nerfs à vif. Ils partirent à deux chez Saeko.  

 

- Alors Kaori et toi…, murmura Saeko dans la voiture.  

 

- Oui, on a franchi le pas. Mais garde-le pour toi encore un peu., lui dit-il avec un clin d’oeil.  

 

- Promis. J’avoue que je suis un peu jalouse. Mais tu as eu plus de courage que moi et c’est bien.  

 

Elle réprima le sentiment de regrets qui naquit dans son coeur. Elle aurait aimé avoir le temps de vivre une belle histoire avec Maki. Si seulement elle n’avait pas eu si peur de s’attacher à quelqu’un, de devenir dépendante de lui,…  

 

- Enfin, si tu as envie de payer tes dettes, il est encore temps…, lui dit-il en agitant ses doigts vers elle.  

 

Elle tapa dessus, l’air ennuyé. Il reprit son air sérieux.  

 

- Je plaisante. C’est fini tout cela.  

 

- Elle a de la chance.  

 

- Non, c’est moi qui en ai. Elle a été plus que patiente avec moi.  

 

- Pourquoi personne n’est au courant ? Pourquoi vous jouez encore les mêmes rôles qu’avant ?  

 

- Pour nous donner du temps… J’en avais besoin au départ et puis le temps a passé...  

 

Ils retombèrent dans le silence. Arrivés chez elle, ils se dirigèrent vers son appartement. Alors qu’elle allait introduire la clef dans la serrure, Ryo la retint. Il la poussa sur le côté et appuya légèrement sur la porte. Celle-ci s’ouvrit, laissant apparaître un véritable chantier. Tout avait été retourné et saccagé. L’appartement avait été fouillé de fond en comble. Saeko scruta les lieux, anéantie.  

 

- Ryo…  

 

- Allez, ma douce. Va chercher tes affaires. On reviendra demain mettre de l’ordre., dit-il en la poussant vers la chambre.  

 

Il commença à ramasser des objets dans le salon en l’attendant. Il tomba sur un bouton avec un effigie en forme d’aigle… Il le prit et l’enferma dans un mouchoir. Lorsque Saeko revint quelques minutes plus tard, il lui montra et elle nia qu’il lui appartenait. Ils avaient peut-être une preuve… Ils repartirent. Ryo avait un mauvais pressentiment. Il voulait rentrer au plus vite pour retrouver Kaori.  

 

Arrivés près de la maison, il ressentit des auras malveillantes autour et dans la maison. Il laissa la mini derrière l’agence de Reika et ils prirent le chemin par les sous-sols. Il y avait du grabuge à l’étage. Ils entendaient des bruits de fracas… Il retint Saeko qui allait se précipiter.  

 

- Kaori !  

 

- Je sais. Mais ne fonce pas tête baissée. Elle sait se défendre., dit-il très sérieux.  

 

Comme pour lui donner raison, ils entendirent un coup de feu.  

 

- Ca c’est le smith et wesson de Kao. Appelle Mick. On a besoin d’un visu avant d’y aller.  

 

- Ok.  

 

Ils passèrent par l’armurerie pour se fournir puis, avec les indications de Mick, grimpèrent les étages. Ils neutralisèrent les cinq hommes qui tenaient les étages inférieurs. Arrivés à la porte du salon, Ryo jeta un œil et aperçut trois hommes. Mick lui avait dit qu’il y en avait cinq. Saeko lui tapota le bras et lui montra son téléphone : « K enfermée chambre R, 3 en bas, 2 en haut ».  

 

Il pénétra dans la pièce, Saeko le couvrant. Il neutralisa silencieusement les trois hommes et mit en joue le quatrième. Le cinquième était visiblement entré dans la chambre où on entendait une bagarre.  

 

- Tu vas lever les mains et lâcher ton arme., lui enjoignit-il.  

 

- Tu rêves. C’est toi qui vas lâcher ton arme., lui dit-il, un sourire mauvais aux lèvres.  

 

Il glissa la main dans sa poche et en sortit une grenade.  

 

- Si je la lâche, je vais faire exploser la porte de la chambre et je n’aurai qu’à lancer la deuxième à l’intérieur pour faire sauter ta copine., dit-il en tapotant sa poche  

 

- Tu n’en auras pas le temps, je t’aurai troué avant., lui lança Ryo menaçant.  

 

- Tu veux essayer ? Regarde bien.  

 

Il fit pour dégoupiller la grenade mais ses bras furent immobilisés par des couteaux lancés par Saeko. La grenade, non-dégoupillée, tomba à terre. Le cinquième larron sortit de la chambre tenant Kaori par la gorge, une arme pointée sur sa tempe. Malgré la situation, elle restait calme et le fixait dans l’attente d’un signe de sa part. Ryo ignora les marques de coups sur son visage, sa lèvre tuméfiée. Pour conserver son sang froid, il ne regardait que ses yeux, son corps. Au bout de tant d’années, il en connaissait le langage.  

 

Il le sentit avant qu’elle n’enclenche le mouvement. Elle envoya un violent coup de coude dans le ventre de celui qui la retenait. Surpris, il rabattit l’arme sur la tête de Kaori et celle-ci, assommée, bascula dans le vide au-dessus de la rambarde. Elle tomba par terre, inconsciente.  

 

- Saeko, occupe-toi de Kaori., lança-t-il avant de poursuivre le malfaiteur qui s’était enfui en courant en passant lui aussi par dessus la rambarde avant de se diriger vers la porte.  

 

- Kaori !  

 

Elle se précipita à son chevet et chercha son pouls. Elle souffla : elle était vivante. A part quelques contusions, elle ne semblait pas être blessée. Elle resta près d’elle sur le qui-vive après avoir menotté les quatre hommes qu’ils avaient réussi à neutraliser.  

 

Quelques minutes plus tard, la jeune rouquine reprit conscience. Elle avait mal à la tête et un peu partout sur le corps. Lorsqu’elle voulut se relever, elle eut un vertige qui la fit retomber à terre.  

 

- Tout doux… tu as été sonnée par une chute., lui dit Saeko en la forçant à se rallonger.  

 

- Ryo…, murmura Kaori en le cherchant du regard.  

 

- Il s’est lancé à la poursuite…  

 

- Je suis là. Je n’ai pas réussi à le rattraper., dit-il en entrant dans la pièce, l’air sombre.  

 

Il s’approcha des deux femmes et s’agenouilla près d’elles, les yeux rivés sur Kaori.  

 

- Alors, il fallait que tu fasses ton intéressante., plaisanta-t-il.  

 

Mais son regard inquiet démentait la légèreté de ses paroles. Elle lui sourit faiblement.  

 

- Tu étais parti avec une autre femme, j’ai appelé d’autres hommes pour te remplacer.  

 

- Je suis rassuré : un seul homme ne suffirait pas alors…  

 

- Non, c’est vrai., répondit-elle, une faille dans la voix.  

 

Il la prit dans ses bras délicatement et l’enlaça pour la réconforter, puis l’aida à se relever doucement.  

 

- Saeko, on va leur faire payer à ces pourris. J’en fais une affaire personnelle.  

 

- Oui. Moi aussi.  

 

Mick arriva peu après, inquiet, accompagné de Kazue. La jeune femme ausculta Kaori mais, à part une surveillance durant les heures qui suivraient pour la perte de connaissance, elle ne nota rien de particulier. Ryo sortit le bouton de sa poche et le montra à Mick.  

 

- Regarde ça. Est-ce que ça te parle un symbole en forme d’aigle ?  

 

- Ca, ce n’est pas un aigle mais un phénix., statua Mick d’un ton docte.  

 

- On s’en fout, c’est un piou-piou avec des plumes. Aigle ou phénix, c’est la même chose…, s’écria Ryo, énervé.  

 

- Non, c’est symbolique : c’est l’oiseau qui renaît de ses cendres… Et non ça ne me parle pas. En revanche, si tu me le demandes gentiment, je peux me renseigner pour toi auprès de mes réseaux., ajouta Mick, magnanime.  

 

- Ouais, fais ça. Je veux retrouver le salop qui a foutu ce bordel chez moi.  

 

Et qui a touché à ma femme, pensa-t-il également en regardant Kaori. Il était en colère contre ces hommes, contre lui aussi pour ne pas avoir prévu qu’ils s’attaqueraient aussi vite à eux… Elle aurait pu y rester et il serait resté seul... Il sentit la main de sa partenaire sur son bras et aussitôt ces sentiments dévastateurs disparurent. Elle était livide et les coups qu’elle avait reçus commençaient à marquer son visage et son corps.  

 

- Pour aujourd’hui, nous avons tous eu notre compte. Merci Mick pour ton aide.  

 

L’américain lui fit un geste de la main.  

 

- Un peu d’action pour égayer un peu plus une belle journée. Dormez bien.  

 

Après le départ de Mick et Kazue, des policiers arrivèrent et prirent en charge les prisonniers puis repartirent. Ryo, Kaori et Saeko restèrent seuls. Ryo se tourna vers Saeko.  

 

- Ils sont arrivés ici trop vite, Saeko., lui dit sombrement Ryo.  

 

- Je suis désolée. Je ne pensais pas…  

 

- Non, tu ne me comprends pas. Je pense que nous étions déjà visés avant que tu nous demandes de l’aide.  

 

- Oui, ils voulaient m’enlever pour faire pression sur toi., déclara Kaori, une pointe de colère dans la voix.  

 

Encore une fois, on avait voulu se servir d’elle comme du point faible de Ryo. Mais cette fois-ci, ils n’avaient pas réussi. Elle s’était battue comme une lionne mais heureusement qu’ils étaient rentrés car elle n’était pas sure qu’elle aurait su résister beaucoup plus longtemps…  

 

- Vu les dégâts, tu leur as donné du fil à retordre., lui dit-il, fier d’elle.  

 

Elle rougit légèrement au compliment. Il invita Saeko à aller se coucher et emmena Kaori à la salle de bains pour soigner ses hématomes. Il passa une pommade anesthésiante et cicatrisante, essayant d’être le plus doux possible. Elle ne gémit, ni ne bougea pas. Lorsqu’il eut terminé, il passa son pouce sur sa joue tendrement, puis l’attira dans ses bras.  

 

- Tu t’es débrouillée comme un chef, Kao., murmura-t-il puis il la serra contre lui.  

 

Elle se nicha dans ses bras, posant sa tête contre sa poitrine, et écouta son coeur battre, ce qui l’apaisa.  

 

- J’ai eu peur, Ryo., murmura-t-elle à son tour.  

 

Il prit son visage entre ses mains et planta son regard dans le sien. Lui aussi avait eu peur, elle le voyait mais il ne le lui dirait pas. Il était aussi plus que satisfait qu’elle leur ait foutu une raclée, ça la fit sourire. Elle noua ses bras autour de son cou et l’embrassa. Il lui rendit son baiser avec amour et tendresse, puis la prit dans ses bras et l’emmena dans leur chambre.  

 

Arrivé sur le pas de la porte, il s’arrêta : la chambre était sens dessus dessous et il était franchement trop tard pour tout remettre en ordre.  

 

- J’ai pris le lit d’appoint dans la chambre de Kaori. On peut dormir à trois dans la même chambre., indiqua Saeko, appuyée sur le chambranle de la chambre voisine.  

 

- Bien évidemment, maintenant que tu sais la situation sans risque, tu m’invites à dormir avec toi…, ironisa Ryo.  

 

- Avec Kaori et le stock de massues dans l’armoire, je ne risque pas grand-chose en effet., répondit-elle du tac au tac en retournant dans la chambre.  

 

- Tu m’autorises à pénétrer dans ton lit ?, demanda Ryo à Kaori, légèrement intimidé.  

 

C’était idiot mais il n’avait jamais dormi dans sa chambre à elle et avait l’impression d’entrer en territoire sacré.  

 

- Oui, tu as plutôt intérêt., plaisanta-t-elle.  

 

Après s’être changés, ils se mirent au lit. Ryo attira la jeune femme contre lui, se collant contre son dos, profitant de sa chaleur, de son odeur, sa nouvelle drogue… Kaori s’endormit vite, épuisée. Saeko qui n’arrivait pas à trouver le sommeil se tournait et retournait.  

 

- Tu es en sécurité, Saeko. Il ne se passera plus rien aujourd’hui., l’interpella le nettoyeur.  

 

Elle le fixa du regard. Il avait passé un bras autour de la taille de Kaori et la tenait serrée contre lui. Une bouffée de jalousie la prit puis repartit. Elle aurait aimé qu’on la tienne aussi ainsi, se sentir aimée, protégée, à l’abri… Mais elle avait fait son choix et elle devait désormais vivre avec…  

 

- Je sais. Dors bien, Ryo.  

 

Il ferma les yeux et elle le suivit de peu. La soirée avait été rude, sans nul doute les jours qui suivraient le seraient aussi... 

 


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