Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 18 capitoli

Pubblicato: 29-04-19

Ultimo aggiornamento: 15-06-22

 

Commenti: 24 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Bienvenue dans le quotidien de Monsieur et Madame Saeba

 

Disclaimer: Les personnages de "Scènes de ménage" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: Scènes de ménage

 

Capitolo 10 :: chapitre 10

Pubblicato: 18-10-19 - Ultimo aggiornamento: 18-10-19

Commenti: Bonjour, une nouvelle scène de famille pour débuter la journée. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

10. Bonne fête maman  

 

- Je te jure : le dernier cri. Au moins, maintenant quand je dois sortir en pleine nuit pour bosser, je suis sûr qu’ils sont tous en sécurité., fit Ryo, rentrant chez lui avec Mick.  

- Et ça marche comment ?, demanda l’américain intéressé.  

- Comme une alarme ordinaire sauf que ça ne sonne pas, ça bloque toutes les entrées. Tu dois rentrer le code à l’extérieur et il y a un boîtier de secours à l’intérieur. Si tu ne rentres pas le code, tu ne rentres pas.  

 

Ils grimpèrent les escaliers et arrivèrent devant la porte. Ryo ouvrit le clapet pour taper le fameux code et gronda.  

 

- Foutu électronique. Je l’ai installé ce matin, c’est déjà en rade ! Il va m’entendre ce revendeur !, s’énerva-t-il.  

- Arrête de rire toi !, grogna-t-il à Mick qui était plié.  

 

Le nettoyeur inséra la clef dans la porte mais ne put rentrer chez lui. Il commença à taper à la porte.  

 

- Kaori ! Kaori, ouvre-moi !, cria-t-il.  

- Kaori ! Réponds bon sang !, continua-t-il, inquiet.  

- Arrête de hurler, je t’entends, tu sais., répondit-elle à travers la porte.  

- La porte est bloquée, déverrouille-la avec le boîtier de secours., lui demanda-t-il.  

- Je… Je ne peux pas., dit-elle essoufflée.  

- Comment ça ? C’est pas compliqué ! Même Kei saurait le faire !, se fâcha-t-il.  

 

Derrière la porte, Kaori se retenait d’exploser. Non seulement Monsieur se permettait de rentrer avec deux heures de retard, la fleur au fusil, mais en plus il la traitait d’idiote… Pour qui il se prenait celui-là ?  

 

- Justement, Kei a gentiment reprogrammé le code comme son papa chéri le lui a montré en se disant qu’à trois ans, son fils chéri, si sage, ne comprenait rien à ce qu’il lui racontait…, railla-t-elle.  

- Oops…, laissa échapper Ryo, se frottant le crâne bêtement.  

- Tu peux le dire oops. Surtout que j’ai passé deux heures à le questionner sans succès et qu’il s’est endormi et ne se réveille pas., lui expliqua-t-elle, contenant mal sa colère.  

- Bon, il suffit d’attendre jusque demain matin. La crise sera passée et il sera certainement plus coopératif., fit Ryo, magnanime.  

 

Il regarda Mick qui haussa les épaules. Chacun ses crises conjugales… Il ne se risquerait pas à intervenir actuellement auprès de Kaori…  

 

- Ce ne sera pas possible, Ryo…, dit-elle, réprimant l’envie de fracasser la porte maintenant blindée.  

- Pourquoi ?, demanda-t-il.  

- Pourquoi Kaori ?, répéta-t-il, un moment plus tard, n’ayant pas eu de réponse.  

- Kaori, tout va bien ?, s’inquiéta-t-il.  

- Kimi est malade. Elle a quarante de fièvre et elle vomit. Sors-nous de là, Ryo. Je vais voir la petite.  

 

Kaori monta les escaliers péniblement. Elle pénétra dans la chambre de Kimi et vérifia sa température qui était un peu redescendue. Elle plongea de nouveau le gant de toilette dans l’eau froide, l’essora et le reposa sur son front, écartant les mèches de cheveux. Elle passa dans la chambre de Kei, tentant sans succès de le réveiller. Elle était fâchée mais, quand elle le vit endormi, son doudou serré contre lui et mâchouillant une de ses oreilles, son coeur fondit. Elle poussa un profond soupir et ressortit de la pièce. Elle s’arrêta en haut de l’escalier et prit une profonde inspiration, patientant un moment avant de descendre l’escalier lentement.  

 

- Ryo, tu es là ?, demanda-t-elle, le ton radouci.  

- Oui, mon ange. Je cherche un moyen. Comment ça va là-dedans ?  

- Ils dorment. Deux petits anges., répondit-elle, s’appuyant contre le mur et fermant les yeux.  

- Et toi ?, l’interrogea-t-il.  

 

Elle se laissa envelopper par la douceur de sa voix, puisant du courage là où elle le pouvait.  

 

- Kaori, comment tu vas ?, s’enquit-il de nouveau, inquiet de l’absence de réponse.  

- Pas trop mal, si…  

 

Elle s’interrompit en sentant le liquide chaud surgir entre ses cuisses. Elle ne laissa pas la panique la gagner : ça ne servirait à rien…  

 

- Kaori, que se passe-t-il ? C’est Kimi ?, l’interrogea Ryo derrière la porte.  

 

Il avait envie de défoncer la porte pour rejoindre sa femme et leurs enfants. Quelle idée il avait eu de faire toutes ces modifications ? Il soupira : c’était pour leur sécurité… Le hasard faisait juste mal les choses. Mick posa une main sur son épaule et Ryo croisa son regard, se calmant.  

 

- Kaori, parle-moi, s’il te plaît.  

- Non, ce n’est pas Kimi. Ce sont les jumeaux. J’ai perdu les eaux, Ryo., avoua-t-elle, la voix posée.  

- Ok, Je vais te sortir de là., répondit-il d’un calme incroyable.  

 

Prenant deux minutes, il s’adossa au mur et, fermant les yeux, fit le vide. Il devait se concentrer, réfléchir et réfléchir vite.  

 

- Mick, appelle l’Elephant. Je vais devoir trouver un autre moyen de rentrer chez moi., lui demanda Ryo.  

- Appelle le Professeur aussi et Kazue. On n’aura pas de trop de deux professionnels pour accueillir nos jumeaux. Kaori, je descends quelques minutes évaluer la situation et prendre des outils. Tu tiens le coup, ma belle ?, l’encouragea-t-il.  

- D’accord. Fais vite, Ryo : les contractions s’accélèrent très rapidement. Le Professeur nous avait prévenus qu’il faudrait vite aller à la clinique dès que le travail commencerait., lui rappela-t-elle, réprimant un gémissement de douleur.  

- Oui, je fais au mieux. Courage, mon ange.  

 

Il descendit quatre à quatre les escaliers et sortit. Il fit face à la façade de l’immeuble et la scruta attentivement, cherchant un moyen de pénétrer dans sa propre maison… Le comble se dit-il. Mick s’approcha de lui.  

 

- Ils sont prévenus. Le Professeur m’a chargé de te dire qu’il faudrait songer aux moyens de contraception multiples à l’avenir., lança Mick goguenard.  

- Arrête de rire bêtement. Rien que pour le pied que j’ai pris pendant son deuxième trimestre, j’en referai bien un derrière. Et elle a beau grommeler, je trouve son gros ventre hyper sexy., ne put s’empêcher de dire Ryo.  

- Cette poitrine… Je n’y ai pas touché mais tu as dû bien t’amuser., bava Mick, le regard lubrique.  

- Je ne te le fais pas dire…, ricana Ryo avec le même rictus baveux.  

 

Ils entendirent soudain un bruit de verre brisé mais n’eurent pas le temps de se demander d’où cela provenait : deux massues les écrasèrent au sol labellisées « grouillez-vous de nous sortir de là ou je vous castre ». Le message fut vite reçu et ils s’employèrent à trouver une solution. Soudain l’esprit de Ryo s’illumina.  

 

- Elle est géniale…, souffla-t-il avant de courir à l’intérieur.  

- C’est quoi ton idée géniale ?, demanda Mick.  

- Ce n’est pas mon idée mais ma femme qui est géniale. On va passer par la fenêtre brisée., expliqua Ryo.  

- Quoi ? Tu veux escalader jusqu’au cinquième étage ?, s’écria Mick.  

- Je peux demander à Kaori et aux enfants de descendre mais j’ai un peu plus de doute, tu vois., rétorqua Ryo, un sourcil levé.  

 

Mick se rendit compte de l’énormité de sa bêtise et rit jaune. Ils étaient bons pour une séance d’escalade… Ryo attrapa des cordes et ressortit de la remise.  

 

- Par chance, on peut toujours tenter de passer uniquement du quatrième au cinquième., décréta Ryo.  

- On pourrait passer de la terrasse au cinquième. Ce serait encore plus simple., contesta Mick.  

- En fait, le dispositif s’étend aux portes du toit., expliqua Ryo.  

- Ok. On va grimper alors…, soupira Mick.  

- Je vais prévenir Kaori. On aura besoin de son aide.  

 

Il grimpa quatre à quatre les escaliers et frappa à la porte.  

 

- Kaori, comment ça va ?, s’enquit-il.  

- A part que j’ai mal, que le plancher est trempé, que le bébé veut sortir et que j’ai envie de te castrer ?, énuméra-t-elle d’une voix aigre.  

- Ca roule., acheva-t-elle, laissant échapper un gémissement de douleur.  

 

Elle était juste pliée en deux appuyée sur le canapé, tentant tant bien que mal d’appliquer les exercices de respiration et priant pour que les bébés furent patients.  

 

- J’ai besoin de ton aide. On va escalader du quatrième au cinquième mais il faut que tu attrapes la corde., lui expliqua Ryo.  

- Bien sûr, je n’ai que ça à faire…, marmonna-t-elle.  

- Dépêche-toi., cria-t-elle.  

 

Ryo n’épilogua pas et redescendit à l’étage inférieur. Il passa la tête par la fenêtre et vit Kaori accoudée sur l’appui de fenêtre. Il l’observa un instant, la trouvant toujours aussi belle.  

 

- Tu me joueras Roméo et Juliette plus tard. Envoie-moi la corde., lui ordonna-t-elle.  

- Je vois que tu as toujours aussi bon caractère lors d’un accouchement., pipa-t-il sans réfléchir.  

- Quand tu devras sortir deux bébés par ton mokkori, tu pourras te permettre de faire des commentaires, Ryo Saeba. En attendant, tu la boucles et tu agis !, rugit-elle.  

 

Il déglutit, légèrement effrayé par sa compagne. Il sortit la corde et en lança un bout vers elle. Au même moment, elle fut prise d’une contraction et elle eut envie de pousser. Elle céda à cet instinct naturel, sentant le bébé progresser dans le passage dévolu. Elle savait qu’à compter de là, les contractions allaient s’enchaîner jusqu’à la sortie du nourrisson.  

 

- Kaori, que fais-tu ? Fais gaffe, bon sang !, cria Ryo, inquiet plus que fâché.  

- Le premier arrive., réussit-elle à lui dire.  

 

Elle arriva à attraper la corde au lancer suivant et eut à peine le temps de la fixer avant d’être assaillie par une nouvelle contraction. Ryo entama l’ascension et était presque arrivé quand il entendit les pleurs d’un nourrisson résonner. Son coeur se serra à la pensée qu’il avait raté la naissance de l’un de ses enfants et il redoubla d’efforts. Il finit par passer l’appui de fenêtre, trouvant Kaori allongée le bébé sur son ventre, au moment où les contractions reprenaient pour l’expulsion du deuxième. Sans faillir, il trouva de quoi nouer le cordon du premier et le couper puis prit le bébé entre ses bras et l’enroula dans un plaid posé sur le canapé, le posant délicatement dans l’un des transats qui attendaient dans un coin.  

 

Mick passait la fenêtre à son tour quand Kaori poussa dans un nouvel effort et que la tête du bébé apparut entre ses cuisses. L’américain se sentit blêmir et tourna de l’oeil.  

 

- Les hommes…, marmonna-t-elle avant de se reconcentrer sur la contraction suivante.  

 

Ryo arriva à ses côtés et réceptionna le bébé qui sortait. De nouveaux pleurs envahirent la pièce, vite calmés dans les bras de maman. Il coupa le cordon également après l’avoir ligaturé et posa une couverture sur eux deux.  

 

- Ils sont magnifiques, Kaori.  

- Je te jure que ce sont les derniers, Ryo., murmura-t-elle, épuisée.  

- Quatre, c’est bien., admit-il, lui qui ne pensait déjà pas en avoir un.  

- Va voir Kimi, s’il te plaît, et sors nous de là après., lui demanda-t-elle.  

 

Il acquiesça et la laissa. Il grimpa et alla voir sa princesse, imitant sans le savoir les gestes de sa femme un peu plus tôt, puis il alla voir son fils et ne put empêcher la tendresse de prendre le pas sur sa colère. Son pirate était malgré tout encore un petit bonhomme…  

 

Lorsqu’il redescendit, Kaori se tourna vers lui alors que Mick se réveillait.  

 

- Ils vont bien. Trouvons une solution maintenant., fit Ryo.  

 

Il approcha du boîtier de secours et chercha à le reprogrammer mais, sans le code que Kei y avait rentré, c’était impossible. Il tenta diverses combinaisons puis abdiqua.  

 

- Impossible. Il faudra attendre Kei., résuma-t-il.  

- Oh non…, marmonna Kaori, un nouveau rictus de douleur figeant ses traits.  

- Qu’est-ce qui lui arrive ?, s’inquiéta Mick.  

- Rien, il faut sortir le placenta., répondit Ryo, loin d’être inquiet.  

- Sauf si les choses ont changé, le placenta n’est pas sensé avoir une tête., gronda Kaori, les dents serrés.  

- Quoi ?! Mais nos jumeaux sont là ! Il… il doit y avoir une erreur., bégaya Ryo, en panique.  

- Je sais ce que je sens entre mes cuisses, Ryo Saeba, et ce n’est pas un placenta !, le tança sa femme.  

 

A ces mots, Mick ne put s’empêcher de jeter un œil vers la zone concernée. Voyant une nouvelle tête apparaître, il tourna à nouveau de l’oeil.  

 

- On ne peut décidément pas lui faire confiance., marmonna Ryo.  

- Prends le bébé, Ryo., lui demanda Kaori, haletante.  

 

Il récupéra le nourrisson qu’il couvrit et mis dans le deuxième transat puis revint près de sa femme.  

 

- Je te hais, Ryo. Tu ne me toucheras plus jamais. Je vais te faire une vasectomie à la mode Kaori., lui dit-elle en lui lançant un regard noir.  

 

Il tressaillit sous la menace. Le bébé mit peu de temps à arriver et sortit sans encombre, emplissant la pièce de ses pleurs. Finalement, le sentant sur elle, Kaori en oublia toutes la douleur et la surprise qu’elle avait ressenties. Elle observa les traits fins de leurs trois nouveaux enfants et laissa les larmes de bonheur lui échapper.  

 

Soudain, un violent bruit provint du mur près de l’entrée et se répéta jusqu’à ce que le mur s’écroula et dévoila la présence d’Umibozu, Kazue et le professeur. Au même moment, Mick se réveilla.  

 

- En voilà un qui ne se perd pas en conjecture., murmura Kaori.  

- Pourquoi tu n’as pas défoncé le mur, Ryo ?, s’enquit-elle.  

- Ben, j’y ai pas pensé., avoua-t-il piteusement.  

 

Il reçut un maillet dix tonnes sur la tête, amplement mérité, il l’avouait. Le Professeur et l’infirmière approchèrent, prenant acte de la naissance des…  

 

- Triplés ! Quand je pense qu’on n’en avait vu que deux à toutes les échos…, s’étonna le vieil homme.  

- Oui. On s’inquiétera des dons précoces de furtivité de nos enfants plus tard, Professeur. Pour l’instant, j’ai trois nouveaux-nés, une jeune accouchée et une petite fille malade. Il y a de quoi vous occuper., précisa Ryo.  

- En effet.  

 

Ils s’installèrent pour les premiers soins. Ryo approcha d’Umibozu.  

 

- Tu me dois un mur, l’Eleph’.  

- Un merci suffit mais de rien quand même., grogna le géant avant de repartir.  

 

Ryo laissa échapper un léger rire puis retourna auprès des siens.  

 

- Ils vont tous bien, Ryo., lui indiqua le vieil homme.  

- Nous allons les emmener à la clinique.  

- Au fait Kaori, joyeuse fête des mères., lui dit Kazue avec un grand sourire.  

- Crois-moi que je m’en souviendrai…, pipa la nettoyeuse éreintée mais heureuse.  

 

Ses deux aînés sous le bras, Ryo suivit le reste de sa « petite » famille à la clinique. Il était l’heureux père de cinq enfants, une « petite » folie dans son monde mais un bien grand bonheur pour un homme comme lui. Il vit le sourire resplendissant de sa femme se poser sur leurs enfants nés un mois trop tôt et se dit que cela valait bien tous les sacrifices. Un avenir bruyant et joyeux se profilait pour eux. 

 


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