Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 28-07-20

Ultimo aggiornamento: 06-08-20

 

Commenti: 23 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Coincés, Ryo et Kaori évoquent leurs parcours.

 

Disclaimer: Les personnages de "L'infini des possibilités... +1" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: L'infini des possibilités... +1

 

Capitolo 1 :: Chapitre 1

Pubblicato: 28-07-20 - Ultimo aggiornamento: 28-07-20

Commenti: Bonjour, bienvenue dans cette nouvelle histoire. On va de nouveau voguer à travers l'histoire de nos chouchous. J'espère que cela vous plaira. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Chapitre 1  

 

Dans la nuit tombante, le sommet enneigé du Mont Fuji se découpait fier et majestueux. Le spectacle était magique, presque mystique et en éblouissait plus d’un aux alentours. Bien au chaud derrière leurs vitres légèrement embuées, ils admiraient les rafales de neige que le blizzard exceptionnel qui rugissait en cette fin d’année apportait. Il allait sans dire que la couche de neige qui s’en suivrait mettrait du temps à fondre mais, pour le moment, ils en prenaient plein la vue.  

 

Cependant, plusieurs personnes en prenaient plein la vue, au sens propre cette fois. Ryo et Kaori couraient à travers l’une des forêts qui entouraient le volcan, symbole du Japon, se prenant de pleine face les bourrasques de vent mêlées de neiges. Plusieurs coups de feu furent tirés dont le son étouffé par la puissance éolienne leur parvint aux oreilles. Heureusement pour eux, si les éléments étaient en défaveur de leurs sens auditifs, ils ne pouvaient affecter la perception des auras par le nettoyeur qui plongea en avant, entraînant sa partenaire au sol avec lui. Sans un mot, saisissant sa main, il l’aida à se relever et ils poursuivirent leur course.  

 

- Pourquoi tu ne tires pas ?, hurla-t-elle.  

 

Malgré la force de sa voix, la phrase ne lui parvint que comme un murmure et il lui pressa la main pour la rassurer. Ce n’était pas encore le moment. Ils avaient besoin d’un meilleur abri et surtout, il n’avait aucune idée de la façon dont réagirait son arme face à ce froid extrême. Au moment où il riposterait, il devait être sûr d’avoir mis suffisamment de distance entre eux et leurs poursuivants au cas où son magnum s’enrayerait.  

 

Ils coururent encore quelques minutes, essoufflés par la difficulté à circuler dans la neige tendre et avec ce vent glacial quand Ryo arrêta Kaori et l’attira vers un arbre.  

 

- Reste là., lui ordonna-t-il à l’oreille.  

 

Elle frissonna en sentant son souffle chaud contre son oreille gelée et ses joues s’empourprèrent légèrement mais elle acquiesça très sérieusement pour lui signifier qu’elle avait compris. Il se posta contre elle, son corps collé au sien, et patienta jusqu’à voir arriver leurs assaillants. En un éclair, il tira trois balles et ils entendirent deux cris de douleur étouffés leur parvenir. Aussi vite les répliques arrivèrent faisant sauter l’écorce de l’arbre. Kaori sursauta légèrement mais ne bougea pas, regardant juste Ryo viser et tirer de nouveau, impressionnée par son sérieux. Elle était frigorifiée et exténuée mais elle n’avait pas peur. Elle se savait en sécurité avec lui.  

 

Après un nouveau tir de son partenaire, un cri plus fort résonna suivi d’une rafale de mitraillette dont les balles semblaient dessiner des rayons de soleil dans la nuit noire. Aucune d’elles ne les toucha puisqu’il avait tiré en l’air alors qu’il tombait en arrière mais un bruit attira l’attention de la rouquine. Elle leva alors le regard et vit une énorme branche tomber de la cime de l’arbre derrière lequel ils étaient cachés, une branche qui allait assommer Ryo à coup sûr. Sentant la neige tomber en pluie sur elle avant l’impact, elle le poussa sur le côté violemment et au moment où elle sentait quelque chose frôler ses pieds, elle sentit la douleur transpercer son côté.  

 

- Debout !, lui ordonna Ryo, la tirant par la main.  

 

Il était fier d’elle car il savait qu’elle leur avait probablement sauvé la vie. S’il avait été assommé, ces salauds n’auraient eu qu’à l’abattre comme un chien puis s’occuper de Kaori. Il n’avait cependant pas le temps de s’arrêter et de la féliciter mais il se promit de le faire plus tard dès qu’ils seraient à l’abri. Avisant un amas de rochers qui affleuraient encore malgré la couche de neige, il lui fit signe de s’allonger sur le sol et se mit à ses côtés. Quand les hommes approchèrent, il les visa et en toucha deux autres.  

 

- Ca suffit ! On s’en va. On reviendra demain et les traquera. Avec un peu de chance, on retrouvera leurs corps congelés., hurla le chef.  

 

Toujours prêt, Ryo les regarda s’éloigner, sentant dans le même temps le vent forcir. Il réfléchit un instant avant de se relever et de tendre la main à sa partenaire.  

 

- Debout Kaori. On va trouver un endroit où s’abriter., lui dit-il.  

 

Il l’aida à se mettre debout mais entendit son gémissement de douleur. Il aperçut alors la tâche de sang sur son manteau et le souleva, trouvant le point de sortie d’une balle et un peu plus loin d’entrée. Il serra les dents mais ne dit rien. La blessure était nette et ne saignait déjà plus.  

 

- Tu vas tenir le coup ? Il faut qu’on bouge d’ici., lui demanda-t-il à l’oreille.  

 

Elle leva un regard fatigué vers lui et acquiesça, forçant un sourire courageux sur ses lèvres. Il lui sourit en retour, prit sa main pour ne pas la perdre à cause de la barrière visuelle que créaient les rafales de neige et ils s’en allèrent, marchant difficilement, s’enfonçant régulièrement jusqu’au genou et luttant contre le vent. Le seul avantage était que leurs traces seraient recouvertes et que leurs poursuivants auraient certainement du mal à les retrouver. Finalement, au bout d’un moment qui leur parut une éternité, Ryo les fit entrer dans une grotte et ils se laissèrent aller contre la paroi rocheuse, soulagés.  

 

- Heureusement que je sais qu’il n’y a pas d’ours de ce côté-ci du Japon., murmura Kaori, fermant les yeux.  

- En es-tu si sûre ?, la taquina son partenaire, cachant son inquiétude.  

- Ne plaisante pas avec ça, Ryo., le tança-t-elle, faussement sévère.  

 

Prestement, il se releva, se recroquevillant vu la hauteur de la cavité, et alla chercher une poignée de neige à l’entrée de la grotte.  

 

- Ouvre ton manteau et lève ton pull., lui demanda-t-il.  

 

Kaori s’exécuta en rougissant même si elle n’était pas particulièrement emballée à l’idée de ce qu’il allait faire. Elle tressaillit quand elle sentit la morsure du froid sur sa peau et retint le cri de douleur au fond de sa gorge, serrant les poings à s’en blanchir les phalanges. Ryo frotta le plus délicatement possible les deux zones touchées pour retirer les traces de sang et inspecter la blessure.  

 

- C’est propre et ça ne saigne plus mais on va essayer de ne pas traîner trop longtemps ici pour montrer cela au Professeur., lui dit-il.  

- Pourquoi tu ne nous as pas ramenés à la voiture ?, l’interrogea-t-elle.  

- Trop dangereux. Je suis persuadé que, même s’ils ont rebroussé chemin, ils vont poster des gardes près de la mini en pensant qu’on y reviendra. Le blizzard doit s’accentuer dans la nuit jusque demain midi au moins. Il est déjà monté en puissance. On ne tiendra pas par ce froid dehors, alors autant se mettre à l’abri et attendre des conditions plus propices., lui expliqua-t-il.  

- Ce n’est pas ton genre d’être si prudent., se moqua-t-elle gentiment.  

- C’est vrai mais je ne suis pas dans mon élément. La même chose dans les rues de Tokyo, je les aurais déjà tous dégommés pour aller voir mes petites lapines., fit-il, prenant un air de pervers.  

- Aïe !, geignit-il, après que sa partenaire lui eut asséné un coup de maillet sur la tête.  

- T’as de la chance que je n’ai pas la hauteur nécessaire., lui glissa-t-elle avec un regard furieux.  

- Tant mieux pour moi., répliqua-t-il, commençant à faire les mille pas malgré l’espace réduit et le fait qu’il devait se tenir voûté.  

 

Kaori le regarda faire et se sentit fautive. Après tout, c’était un peu à cause d’elle s’ils se retrouvaient dans cette situation. C’était elle qui l’avait persuadé après plusieurs jours de venir faire un tour ici, de prendre une journée pour souffler après avoir enchaîné toutes ces missions dont la dernière particulièrement pénible.  

 

- Je suis désolée…, lâcha la jeune femme.  

- De quoi ?, lui demanda Ryo, s’immobilisant étonné.  

- C’est moi qui t’ai forcé à venir ici. Toi, tu voulais rester à Tokyo. Si je t’avais écouté, on n’en serait pas là., expliqua-t-elle, se sentant coupable.  

 

Ryo la regarda, prêt à la conforter dans sa position, mais finalement, il poussa un léger soupir et s’agenouilla devant elle.  

 

- Ce n’est pas de ta faute et puis… cette journée, ce n’était pas une si mauvaise idée., admit-il.  

 

Elle releva brusquement la tête, surprise par ses paroles. Sans vraiment en avoir conscience, elle porta la main à son front, le voyant sourire dans le même temps.  

 

- Alors tu as de la fièvre ?, lui demanda-t-il, amusé.  

- Non… Tu veux dire que ça t’a plu ?, lui demanda-t-elle, incrédule.  

- Si on omet la partie où on fuit en voiture et où on se fait tirer dessus, ça n’était pas désagréable., répondit-il sincèrement.  

- Je dois vraiment arrêter de te taper sur la tête…, murmura-t-elle.  

- Je ne suis pas contre. Et toi, c’était comme tu l’imaginais ?, l’interrogea-t-il.  

 

Kaori le regarda et un sourire étira ses lèvres.  

 

- Oui. C’était même mieux que dans mes souvenirs., admit-elle, rêveuse.  

 

Elle se replongea dans ses souvenirs, comme Ryo, et se rappela de sa joie, la veille au soir, quand il lui avait appris qu’il concédait, malgré son agenda overbooké par ses séances de drague, ce qui lui avait valu la menace d’une massue, de l’emmener le lendemain pour une balade autour du Mont Fuji dans le froid hivernal, ce qui avait fait disparaître la précédente massue. Elle lui avait fait répété trois fois au moins et avait évité de le faire une quatrième fois quand il lui avait dit que, s’il devait le dire encore une fois, il se dédirait.  

 

- Ok, je ne pose plus la question., avait-elle dit, faisant mine de fermer ses lèvres d’un tour de clef et la jetant au loin.  

 

Elle s’était tournée et était partie préparer à manger d’un pas léger et l’image qui était restée dansant devant les yeux du nettoyeur étaient celles de ses jolies lèvres pulpeuses pressées l’une contre l’autre, tentantes, appétissantes… Il s’était foutu une claque, littéralement, pour chasser l’idée saugrenue qui lui était venue à l’esprit : et si cette journée se finissait en apothéose ? C’était peut-être l’occasion de se lancer, avait-il brièvement pensé avant de se reprendre. Force était de constater que l’apothéose avait eu lieu mais pas de la façon dont il l’avait pensé.  

 

Pourtant, la journée avait bien commencé. Ils étaient arrivés vers onze heures tranquillement. Kaori l’avait sorti du lit en douceur avec une tasse de café, un grand sourire illuminant son visage et le regard pétillant. C’était un réveil des plus agréables, un réveil auquel il pourrait même s’habituer. Ils s’étaient baladés, sa partenaire l’emmenant vers le temple où son père les conduisait plus jeunes, son frère et elle. Elle y était entrée avec émotion et avait adressé une longue prière avant d’en ressortir en lui adressant un merci. Il aurait fondu à la chaleur de son sourire s’il ne s’y était pas habitué au fil des ans. D’un pas léger, elle l’avait emmené dans les ruelles du village et avait retrouvé le restaurant qu’elle cherchait. Ils y étaient entrés avec plaisir, la chaleur des lieux contrastant agréablement avec le froid extérieur.  

 

- Le blizzard va arriver plus tôt que prévu, leur avait annoncé le vieil homme qui les avait servis.  

 

Après avoir apprécié leur repas chaud, ils étaient ressortis, voyant les premiers flocons de neige les entourer. Ils avaient continué leur balade tranquillement. Pas une seule massue ne fut sortie, aucune dispute n’éclata. Ils partageaient un moment agréable et serein et ce fut l’état d’esprit dans lequel ils reprirent la route, s’arrêtant juste pour remettre de l’essence et boire un café dans une station-essence. Au moment même où ils sortaient du bâtiment, trois voitures s’arrêtèrent et ils en virent sortir une dizaine d’hommes et leur chef. La tension grimpa en un quart de seconde lorsque le regard de Ryo croisa celui du chef. Ce dernier venait de prendre la tête du clan après que City Hunter ait éliminé son père dans une fusillade sur le port alors qu’ils aidaient à démanteler un trafic d’armes.  

 

Armes qui furent rapidement dégainées et utilisées, les coups de feu résonnèrent alors dans le silence ambiant. Kaori avait gagné la voiture et allumé le moteur pendant qu’il les couvrait et il sauta dans l’habitacle. Ils ne pouvaient rester là avec tous les innocents présents sur les lieux. Malheureusement, ça ne s’arrêta pas là et les truands les suivirent en voiture, leur tirant dessus.  

 

- Merde !, avait soudain crié Kaori qui bifurqua brusquement vers une autre route.  

- C’est pas la route !, l’avait prévenu Ryo.  

- Pas le choix ! Il y a un accident devant. On va impliquer trop de civils., s’était-elle justifiée.  

- D’accord, on va improviser, partenaire., l’avait-il rassurée.  

 

Ils étaient rapidement arrivés sur un parking où étaient garées trois voitures. Ryo avait fouillé ses poches, la boîte à gants et avait sorti toutes les munitions qu’il avait.  

 

- Ils ont des revolvers automatiques avec barillets à douze balles et peut-être d’autres armes dans leurs voitures., avait-il réfléchi.  

- On va se réfugier dans la forêt en dehors des sentiers balisés. Les civils ne doivent pas être pris dans la fusillade., avait-il décrété.  

- D’accord., avait approuvé Kaori.  

 

Prenant le maximum sur eux, ils s’étaient enfoncés dans la forêt juste au moment où leurs poursuivants arrivaient sur le parking, leur laissant le temps de voir leur chemin et être ainsi certains qu’ils viendraient à leur poursuite et ne s’en prendraient pas aux civils innocents. Voilà comment ils en étaient arrivés là…  

 

- Si tu veux, on reviendra une autre fois., lui proposa soudain Ryo, sans réfléchir.  

 

Kaori releva la tête, se cognant dans la roche derrière elle.  

 

- Aïe ! J’ai halluciné par avance ?, s’étonna-t-elle.  

 

Il se retrouva pris au dépourvu et se demanda comment s’en sortir. Depuis quand proposait-il des sorties à sa partenaire ?  

 

- Toi aussi, tu as entendu une voix ?, lui demanda-t-il prenant un air impassible.  

- Ca doit être le blizzard, le vent qui se prend entre les arbres et les rochers qui crée des phénomènes acoustiques étranges., assura-t-il, prenant un air docte  

- C’est d’accord., répondit-elle.  

 

Il se tourna vers elle, incrédule, et elle lui sourit innocemment.  

 

- Toi aussi, tu as entendu ces mots. Ca doit être le blizzard qui crée des phénomènes acoustiques étranges., répéta-t-elle, moqueuse.  

 

Il la regarda un court moment, interloqué, avant de laisser l’amusement gagner son regard.  

 

- En tous cas, ils n’ont pas menti que ce soit la météo ou ce vieil homme. C’est bien un blizzard fort qui est arrivé en avance., pesta-t-il en regardant les bourrasques de vent souffler.  

 

Par chance, le vent ne soufflait pas vers l’entrée de la grotte Ils avaient donc froid mais beaucoup moins que si le vent s’y engouffrait avec la neige. Ils avaient un abri au dessus de leur tête et, avec un peu de chance, ils pourraient peut-être faire un feu. Ryo approcha de l’entrée de la grotte et observa les environs.  

 

- Tu ne vas pas sortir ?, s’inquiéta Kaori, recroquevillée sur elle-même pour conserver un peu de chaleur.  

- Je regarde s’il y aurait un peu de bois préservé de la neige pour faire un feu pour quelques heures., lui dit-il, scrutant les environs.  

- Tu n’as pas peur qu’ils nous repèrent ?  

- Ils ne viendront pas avant le matin, pas avec cette tempête, et comme elle est en avance et que le pic est attendu pour demain en fin de matinée, je pense qu’on sera tranquilles jusqu’aux petites heures du matin. Donc non, je n’ai pas peur et, si on ne veut pas mourir de froid, il faut faire sécher nos vêtements., lui indiqua-t-il.  

 

Il ne voulait pas l’inquiéter en lui disant qu’il le faisait aussi pour elle, qu’il craignait pour sa santé avec sa blessure. Il aperçut un tas de branchages coincé entre deux roches. Le dessus était parsemé de neige et donc probablement inutilisable mais peut-être que les branches du dessous seraient suffisamment sèches pour brûler.  

 

- Je reviens dans deux minutes, lui annonça-t-il.  

 

Kaori n’eut pas le temps de répondre qu’il était déjà dehors à se diriger comme il le pouvait dans le noir et la neige. Il était transi mais le jeu en valait la chandelle et il ne fit pas demi-tour. Il saisit les branches du dessus et les jeta sur le côté puis, malgré ses doigts rendus gourds par le froid, il attrapa un gros fagot de bois et retourna vers la grotte. Quand il y pénétra de nouveau, il jeta le tout par terre et épousseta la neige qui était tombée sur lui.  

 

- Regarde, j’ai trouvé cela un peu plus au fond. Ca nous permettra peut-être de commencer et de faire sécher un peu plus le bois que tu as ramené., l’informa Kaori, empilant le bois qu’elle venait de trouver en petit tas.  

- Bien vu. Certainement des restes d’autres occupants…, approuva-t-il.  

 

Il éparpilla le bois pris dehors autour pour lui permettre de sécher plus vite puis mit le feu au tas que sa partenaire avait préparé.  

 

- Assieds-toi là-bas., lui conseilla-t-il, lui indiquant une place non loin du feu.  

 

Elle suivit son conseil et, ramenant les genoux contre sa poitrine malgré la douleur de sa blessure, le regarda s’occuper du brasier pour qu’il prenne bien. Au bout de longues minutes, satisfait, il vint s’asseoir à ses côtés, se collant contre elle.  

 

- On aura plus chaud., lui dit-il, la voyant rougir.  

- Oui., murmura-t-elle.  

 

Ils observèrent un moment le feu flamber en silence. Perdus dans leurs pensées, ils ne virent pas le temps passé. Quand il sentit soudain la tête de sa partenaire se poser sur son épaule, il baissa les yeux et la vit s’endormir. Il se doutait qu’elle était fatiguée après cette longue journée et surtout la blessure qui lui avait fait perdre du sang mais il ne pouvait la laisser faire.  

 

- Interdiction de dormir. J’ai fait le feu. Tu dois réfléchir à ce qu’on va petit-déjeuner demain matin., lui dit-il d’un ton pince-sans-rire.  

- Quoi ?, bredouilla-t-elle, ensommeillée.  

- Moi, je nous réchauffe, toi, tu nous nourris., lui expliqua-t-il.  

- Mais que veux-tu que je trouve sous toute cette neige ?, s’exclama-t-elle.  

- Je ne sais pas, réfléchis. Tu as toute la nuit devant toi., lui fit-il remarquer.  

 

Elle leva un regard perdu sur lui, se demandant ce qu’elle allait bien pouvoir trouver, et jeta un œil empli de désillusion sur l’ouverture de la grotte.  

 

- Tu ne te serais jamais attendue à cela en devenant ma partenaire, n’est-ce pas ?, lui demanda Ryo. 

 


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