Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Kairi

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 5 capitoli

Pubblicato: 09-01-05

Ultimo aggiornamento: 01-05-20

 

Commenti: 19 reviews

» Scrivere una review

 

RomanceDrame

 

Riassunto: Kaori se retrouve devant le choix de sa vie : préserver à tout prix son amour pour Ryô ou se laisser porter par les sentiments qu'elle commence à éprouver pour Mick Angel. Une histoire sur l'amour, la nécessité d'écouter son cœur et le choix de l'assumer.

 

Disclaimer: Les personnages de "Le Choix d'une vie" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

The link to ask for access to the NC-17 section doesn't work for me.

 

That's because you haven't configured Outlook correctly. In that case, send me an email with in the subject "NC17-ID:" + your ID. And respect all the other instructions.

 

 

   Fanfiction :: Le choix d'une vie

 

Capitolo 1 :: Le choix de se battre

Pubblicato: 09-01-05 - Ultimo aggiornamento: 01-05-20

Commenti: Remarque : Après de longues années, j'ai retrouvé mes codes d'accès HFC et j'ai donc décidé d'y publier ma dernière fanfiction. Mais afin de pouvoir la poster, j'ai utilisé une ancienne fic " City Hunter Files " que j'avais abandonnée depuis ; cependant, les reviews correspondantes n'ont pas été effacées. C'est un peu étrange, je l'avoue ;) Je suis, dans tous les cas, ravie de pouvoir partager mes derniers écrits avec vous. Je vous souhaite une bonne lecture.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5


 

Introduction  

 

L'élément déclencheur.  

 

Quel était l'élément déclencheur de cette désolation effrayante qui avait pris une telle place dans ma vie ?  

 

Quels étaient ces mots pensés avec une telle fougue que, quelquefois, à leur simple évocation, je n'arrivais plus à retrouver mon souffle ?  

 

Et quelles images avaient si violemment impacté ma mémoire que mes rêves, d'ordinaire si doux et protecteurs, m'enveloppaient désormais d'une brume teintée de doute et de tristesse ?  

 

A cet instant précis où je glissais la clé dans la serrure de la porte, je continuais à ressasser ces étranges questionnements, qui, à force de tournoyer dans mon esprit, provoquer en moi de virulents maux de tête. Depuis des jours maintenant, j'étais à la recherche d'une réponse. Cette incontestable réponse, qui en un simple claquement de doigts, me redonnerait peut-être assez d'oxygène pour faire face à mes interrogations et me guiderait, d'une manière ou d'une autre, dans les choix nécessaires mais difficiles qui se profilaient à l'horizon.  

 

J'étais à la croisée des chemins. J'étais arrivée au bout de la route.  

 

Je déverrouillais nerveusement la porte. Le calme qui régnait dans la cage d'escalier me ramena brutalement à la solitude du moment et amplifia une nouvelle fois mon angoisse. Profondément déroutée par la situation, j'attendis encore quelques précieuses secondes sur le palier. J'avais si peur. J'étais totalement à la merci de mon désarroi. Et même si mon cerveau me le suppliait ardemment, je savais que je ne pouvais plus revenir en arrière et que je ne pouvais plus étouffer cette vérité qui m'abîmait au-delà de toute raison.  

Je pris une dernière grande respiration.  

 

Il fallait que je l'affronte. Je devais accepter et admettre. Par égard pour lui. Par respect pour moi. Et, surtout, par amour pour nous.  

 

Mon associé de travail. Mon partenaire de cœur. Ryô Saeba.  

 

Chapitre 1 : Le choix de se battre  

 

« Ryô ? » tout en appelant mon coéquipier, je passais prestement l'épaisse porte blindée de l'appartement et m'engouffrais, à la fois inquiète et résolue, dans le hall d'entrée. Le silence accueillit mon retour dans une atmosphère des plus pesantes et l'obscurité du lieu m'absorba si vite que ce mal-être qui me tenait si galamment compagnie redoubla d'intensité dans chaque petit battement de cœur.  

 

Les mains légèrement tremblantes, je pris alors bien soin d'allumer toutes les lumières du couloir.  

 

« Ryô ? », ma voix résonna une première fois dans le calme des lieux. Rapidement, je me débarrassais de mes escarpins dont le bout pointu m'écrasait les orteils et j'accrochais ma veste en cuir au porte-manteau. Je lâchais aussitôt un long soupir de contentement. J'étais perchée sur 10 centimètres de talon depuis le début de la journée et je vécus le retour à la vie à plat comme une douce délivrance.  

 

« Ryô ? Tu es là ? », je répétais une nouvelle fois son prénom, me surprenant à hausser étrangement le ton. Tout en guettant le moindre bruit qui m'indiquerait sa présence, je vérifiais mon téléphone portable, dans l'espoir d'avoir reçu une réponse aux quelques messages que je lui avais envoyés ces derniers jours.  

 

Mais, hélas, aucune notification n'égayait l'écran de mon smartphone.  

 

Je grimaçais. Ryô n'était décidément pas très conciliant avec moi. J'avais accepté d'aider Mick Angel à résoudre une enquête particulièrement délicate et exigeante, qui me demandait de m'installer quelques temps dans un autre lieu de vie, une froide et impersonnelle maison-témoin.  

 

Mick et moi cherchions à démanteler un réseau illégal d'adoption et, surtout, à retrouver la petite fille que Jenna, l'amie de l'Américain, devait adopter. Alors afin d'infiltrer l'organisation, nous nous faisions passer pour un couple d'amoureux mixtes, mariés et sans enfant qui désirait, plus que tout au monde, devenir parents. Au fil des jours et grâce à nos compétences et notre volonté, nous commencions petit à petit à placer correctement nos pions, à gagner subtilement la confiance de l'agence et à comprendre les enjeux terrifiants de cette escroquerie.  

 

J'étais heureuse que Mick ait pensé à moi pour résoudre cette affaire. C'était une preuve de confiance et d'estime qui m'avait profondément touchée et je n'avais pas longtemps hésité avant d'accepter cette nouvelle mission.  

 

J'avais vu, aussi, dans ce nouveau travail, une possibilité de m'affranchir de mes obligations envers Ryô – les tâches ménagères, la gestion des finances et la surveillance harassante de ce pervers – et cette possibilité, peut-être unique et si symbolique, de voler de mes propres ailes. J'aspirais à lui prouver que je lui étais devenue indispensable en tant que partenaire de travail évidemment mais surtout en tant que partenaire de vie. Mais avec le recul, je pouvais surtout concéder que c'était une forme d'arrogance et de bêtise qui ne me ressemblait guère mais qui témoignait âprement du désespoir dans lequel mon quotidien m'avait longuement plongée.  

 

Ce dossier me tenait pourtant particulièrement à cœur. Mais à aucun moment, je ne me serais douté qu'il bouleverserait mon chemin de vie si brutalement et si radicalement. Je n'avais absolument pas prévu qu'une autre réalité, plus troublante et plus captivante encore, m'attirerait violemment dans ses filets pour me happer et ne plus jamais me laisser respirer en paix.  

 

Les pieds nus, le téléphone dans une main et mon sac dans l'autre, je me retrouvais très vite dans la grande pièce à vivre. Un sourire spontané étira aussitôt mes lèvres délivrant dans mon corps un sentiment de bien-être qui m'enveloppa tout entière. Je restais plantée là, au centre de ce grand espace, savourant ces quelques minutes de sérénité.  

 

Le salon avait toujours été ma pièce préférée de l'appartement. J'aimais quand, les jours de soleil, elle baignait dans une lumière chaleureuse et euphorisante et j'adorais quand, les jours de pluie, elle nous confinait dans une ambiance feutrée qui avait ce pouvoir presque magique d'apaiser les tensions et les prises de tête puériles.  

 

Je chérissais tant cet endroit. C'était mon cocon. Ma véritable maison.  

 

Et maintenant, j'étais tétanisée par la peur de tout perdre.  

 

« Ryô, Ryô, Ryô … Tu es incorrigible ! », tout en m'approchant du canapé, je fulminais sur le nonchalant laisser-aller et laisser-vivre de mon partenaire et ses facilités déconcertantes à survivre à tous ces besoins physiologiques grâce aux livreurs de repas à domicile.  

Je posais brutalement mes affaires sur le sofa et pris le temps d'examiner l'étendue des dégâts.  

 

Des monticules de vêtements, propres et sales, trônaient dans un coin de la pièce, me suggérant aussitôt que Ryô en avait fait son poste de survie. Des boîtes à pizza détrempées ainsi que divers vestiges de repas en tout genre recouvraient massivement la table basse. Mon sublime parquet en bois, dorénavant collant et poussiéreux, ne présentait guère mieux. La revue grivoise dissimulée maladroitement entre deux coussins du canapé m'arracha une grimace presque attendrie. J'étais en mesure, en un seul regard, de retracer l'emploi du temps exaltant de mon partenaire de ces derniers jours.  

 

« Mais quel porc ! » je râlais évidemment par habitude. J'étais irrationnellement rassurée de voir que Ryô avait de réelles difficultés à s'organiser dans le quotidien. A sa manière d'être si peu doué dans les tâches ménagères, il venait tout juste de me démontrer, avec une très grande efficacité, qu'il pouvait difficilement se passer de moi.  

 

J'eus un petit rire mauvais. Une sorte de gloussement absurde de jubilation.  

 

Je pris pourtant mon courage à deux mains et, après avoir fait un tour dans la cuisine pour récupérer des sacs poubelles et des produits ménagers, je me mis en devoir de redonner une certaine splendeur à cet intérieur malmené que j'affectionnais tant.  

 

Mon travail de fée du logis commença et se termina dans un silence perturbant. Je me retrouvais rapidement assise sur le canapé, à attendre que mon destin s'enclenche enfin. Mon esprit était focalisé sur le retour de Ryô, sur ce calme avant la tempête et sur ce dur combat que j'allais devoir mener pour faire éclater la vérité. Les mains posées sur mes cuisses, je battis lentement des paupières et, dans un pur réflexe nerveux, je me mis à chasser méticuleusement la poussière de mon pantalon. Mon angoisse se réveillait et prenait totalement le dessus sur mon assurance. Elle venait toquer perfidement à ma conscience à l'image de cette horloge dont le tic-tac incessant commençait à cogner sur mes nerfs.  

 

Pourquoi ne rentrait-il pas ? Pourquoi ne donnait-il pas de nouvelles ?  

 

Sur la table basse, mon téléphone faisait toujours le mort et, comme je préférais ne pas mettre de musique pour entendre le bruit de la porte d'entrée, je me concentrais anormalement sur ma respiration trop bruyante et sur ce cœur qui pulsait beaucoup trop vite à mon goût.  

 

Mes yeux se posèrent sur un dossier de couleur bleu, souillé de de traces de café et de restes alimentaires de toutes sortes.  

 

Le dossier de l'affaire sur laquelle je travaillais avec l'Américain avait passé quelques jours sous la table et, pour tuer le temps, je me mis à le consulter une nouvelle fois avec un investissement qui m'étonna moi-même. Je remarquais que le coin droit du document était écorné et replié, signe évident que Ryô avait dû prendre un malin plaisir à dévorer cette bible, cet étrange roman qui m'offrait une parfaite vie de femme mariée et aimée.  

J'avais sous les yeux le scénario de vie d'une femme des plus banales dans un monde parfaitement normal.  

 

Tout ce que Ryô souhaitait pour moi mais qu'il ne voulait pas me donner.  

 

Je ruminais intérieurement. Pourquoi, après toutes les épreuves que nous avions surmontées ensemble, nous en étions toujours là ? Moi à l'attendre et lui, à simplement me regarder sans réellement me voir.  

 

Je sursautais brusquement en entendant le bruit d'une clé qui tournait dans une serrure. La porte claqua et des pas rapides et appuyés, que je savais reconnaître parmi des centaines d'autres, tranchèrent dans le silence de l'appartement.  

 

Mon cœur rata un battement et fit un bond déplaisant dans ma poitrine. Je fermais les yeux pour tenter de retrouver une respiration plus régulière et plus légère.  

Les pas se rapprochaient. Mon cœur s'affolait. Et mes pensées se perdirent dans un délire des plus grotesques.  

 

En était-il de même pour Mick ? A force de vivre à ces côtés, mon cerveau s'était-il imprégné du timbre de sa voix, du bruit de ces pas ou du murmure de sa respiration ?  

 

Étais-je encore capable de différencier la résonance des pas de Ryô de ceux de Mick ?  

 

« Que fais-tu là, Kaori ? Mick t'a déjà mise à la porte ? Il n'a pas mis beaucoup de temps à comprendre ce que j'endure depuis tant d'années à vivre à tes côtés ! », la voix glaciale de Ryô claqua violemment à mes oreilles et me sortit brutalement de mes réflexions. L'air de rien, il fit son apparition dans le salon, la veste négligemment portée sur son épaule droite. Au son de ce timbre si familier, je me relevais et me retournais pour lui faire face.  

 

« Bonsoir, Ryô. Moi aussi, je suis très heureuse de te voir ! », j'espérais que ma réponse était suffisamment calme et posée pour lui cacher mon trouble.  

 

Ryô s'avança tranquillement vers moi, un sourire taquin au coin des lèvres. J'étais si heureuse de le voir ! Ce regard sombre et acéré, ce charisme à la limite de l'animalité et ce rictus dominateur, tout en lui me fascinait terriblement et m'impressionnait au-delà du compréhensible.  

 

Nous n'étions plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre et mon corps, dérouté par cette proximité, me rappela aussitôt l'ascendant inexplicable que cet homme pouvait avoir sur moi. J'étais captivée. Je ne l'avais pas revu depuis plusieurs semaines maintenant et je n'arrivais pas à détacher mes yeux de son imposante silhouette. J'avais cette impression déroutante d'être face à un véritable colosse tant la pièce me paraissait plus petite depuis son arrivée.  

 

Le Ryô que je connaissais si bien, qui m'envoûtait d'un simple regard, était enfin là. Face à moi.  

 

Mon combat allait enfin pouvoir commencer.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de