Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: yatchan

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 7 capitoli

Pubblicato: 08-05-05

Ultimo aggiornamento: 18-12-05

 

Commenti: 52 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Souvent, quand on est poussée à bout, on fait des choses irréfléchies. Souvent, on finit par jouer inconsciemment avec le coeur des autres, parce qu'on en a assez que ce soit le sien qui prenne. Et souvent, on finit par souffrir.

 

Disclaimer: Les personnages de "Trahison" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Trahison

 

Capitolo 1 :: prologue - Lassitude

Pubblicato: 08-05-05 - Ultimo aggiornamento: 08-05-05

Commenti: ma première fic sur city hunter, ca se fête (comment ça non?)! sur un défi de julie... (ah, oui, je voulais préciser... c'est vrai que le résumé est un peu pessimiste, gomen... cette fic ne sera pas forcément aussi sombre!) bonne lecture!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7


 

~ J'en ai marre.  

Sérieux, j'en peux plus.  

J'en ai assez de cette vie complètement absurde, à m'accrocher à cet espèce d'idéal que représente City hunter, à quémander une quelconque marque d'affection de la part de cet espèce d'appareil reproducteur sur pattes qu'est Ryo Saeba.  

City hunter, c'est nous deux.  

Tu parles.  

On n’est pas une équipe, Ryo.  

T'as beau m'assurer presque à chacune de nos missions combien je suis utile dans l'affaire, faut pas me prendre pour une cruche.  

Je dis pas qu'il a pas besoin de moi.  

Oh non.  

Il est même assez dépendant, je dois dire.  

Mais j'ai pas envie de finir en petite ménagère. Moi, ce que je voudrais, c'est exister dans notre duo autrement que comme la coursière de service, la secrétaire, l'élément féminin qui à coup sûr se retrouve dans le pétrin en attendant que le mâle vienne la sauver.  

T'as toujours le beau rôle, Ryo.  

Evidemment, pas de message.  

On va encore être dans la dèche.  

Mais ça l'empêchera pas de sortir le soir.  

Des problèmes d'argent? Mais voyons, monsieur Saeba est au dessus de tout ça. Bien sûr. ~  

 

Kaori soupira. Des pensées comme ça, elle en avait souvent. Par périodes. C'était souvent quand le tableau commençait à se désertifier, que Ryo continuait de sortir encore et encore, qu'elle se retrouvait seule à la maison à se demander comment payer la bouffe de la semaine suivante, qu'elles apparaissaient. Insidieuses.  

Des doutes. Des doutes sur le présent, sur son avenir. Elle n'était évidemment pas de ces femmes qui placent leurs espérances et leurs projets d'avenir dans un hypothétique prince charmant, un beau mariage, des enfants joueurs et trois chats.  

Kaori avait définitivement cessé de croire au prince charmant. Depuis le jour où elle avait commencé à faire équipe avec Ryo.  

Parce que Ryo Saeba n'est pas un prince. Il n'est pas charmant, non plus. Il est pervers, obsédé, flemmard.  

 

~ Ca m'empêche pas de l'aimer...  

Elle est passé où ta fierté, Kaori? Tu sais très bien qu'entre Ryo et toi, y aura jamais rien. De concret. De palpable. De physique, de sensuel. De charnel.  

Ryo Saeba n'est définitivement pas un conte de fée. ~  

 

Elle ouvrit la porte d'entrée, et pénétra dans l'appartement étrangement silencieux.  

- Ryo?  

Pas de réponse.  

Elle déposa les courses dans l'entrée et enleva sa veste. Quand elle entra dans le salon, elle trouva le plus grand nettoyeur du japon affalé sur le sofa à ronfler.  

 

~ Comme d'hab, quoi. Pourquoi je me suis étonnée de son absence de réponse? Il a seulement fait la fête toute la nuit, d'où son inertie actuelle. ~  

 

Elle le regarda, amère. Même comme ça, il était beau. Il n'avait pas son air de débile lubrique, ni ce visage grave qu'il arborait le plus souvent quand il prenait son travail au sérieux. Non, là, il était simplement beau. Tranquille.  

 

~ Si je zappais les différents magazines pornos qui jonchent le sol, on pourrait presque dire que c'est une sorte de prince charmant, finalement. ~  

 

Elle ramassa les revues, machinalement. Ca devenait presque mécanique. Elle les balança dans l'entrée, et jetant un dernier regard au nettoyeur, monta dans sa chambre.  

Elle s'affala sur son lit.  

 

~ Pitoyable. On dirait Ryo. J'ai même pas rangé les courses. ~  

 

Mais là, Kaori n'avait pas envie d'être forte. Ce qu'elle voulait, c'était rester comme ça, sur son lit, avachie, sans penser à l'intendance de leur pseudo ménage.  

 

~ Je suis fatiguée, Ryo. ~  

 

Un jour, il lui avait dit qu'elle était une des femmes les plus fortes qu'il connaissait. Enfin, il l'avait insinué. En s'empressant de rajouter que c'était normal étant donné que c'était un travesti.  

Ou une autre raillerie de ce genre.  

Copyright Ryo Saeba.  

Kaori avait beau être naïve, elle avait bien conscience que c'était infondé. Elle n'était pas la féminité incarnée, c'est vrai, mais elle avait un charme certain.  

Il suffisait de regarder le comportement de Mick en sa présence. Tantôt charmeur, tantôt provoquant, ou sensuel. Lubrique, aussi, parfois. Souvent. Elle grimaça tendrement à cette idée. C'est vrai que dans de nombreuses situations, Mick n'avait rien à envier à l'étalon de Shinjuku.  

Mick. Il avait le don de la faire sourire. En ce moment, elle en avait bien besoin. Toujours rieur, toujours gentil, un compliment ou deux, ou trois.  

Une conversation enjouée.  

Un visage d'ange, un nom d'ange, même.  

Il y avait eu une époque, où elle avait pensé que ce serait lui, son prince charmant.  

Ca faisait longtemps.  

Elle avait douté de Ryo, alors. Un tout petit peu. Sans se l'avouer. Qu'est-ce qu'elle cherchait? Un peu de fraîcheur?  

Quand elle repensait aux sentiments qu'elle avait ressentis pour Mick, secrètement, elle se dit que c'était vraiment une amourette de gamine. Une affection, amicale, quasi-fraternelle, qui la liait à l'américain.  

Pas ce sentiment profond, troublant, passionnel qui la liait à Ryo Saeba.  

Qui la liait, oui. Un lien, une attache.  

 

~ Une entrave? ~  

 

Avec Ryo, elle avait l'impression de se tenir en permanence sur un fil au dessus du vide.  

Toujours de la peur. De l'appréhension. La chute est toujours là, menaçante. Tu peux toujours plonger vers le néant, le désespoir.  

Mais aussi cette ivresse, souvent, ces élans de tendresse pour cet empoté de nettoyeur, cette impression de vivre, ces doux vertiges.  

Seulement ce soir, Kaori n'avait pas envie de souffrance. Même cette souffrance enivrante et exquise.  

Ce soir, Kaori voulait du réconfort. De la sécurité. De l'innocence.  

Alors ce soir, Kaori s'endormit en rêvant à Mick Angel.  

 

 

à suivre!  

Je vous promet le premier chapitre bientôt!  

En attendant, si ça vous a plu ou déplu, n'hésitez pas à reviewer ^^ !  

 

 

 

 


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