Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: nanou

Beta-reader(s): Sabi

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 11-09-05

Ultimo aggiornamento: 11-09-05

 

Commenti: 13 reviews

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General

 

Riassunto: Une journée tragique dans la vie de nos héros...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jour maudit" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jour maudit

 

Capitolo 1 :: Pourquoi?

Pubblicato: 11-09-05 - Ultimo aggiornamento: 11-09-05

Commenti: Bonjour à tous. Juste pour se souvenir qu'il y a quatre ans, une terrible tragédie a secoué le monde, et en particulier les Etats-Unis. 8 h 46, un premier Boeing venait s'écraser sur une des tours du World Trade Center..J'ai l'impression que ça s'est passé hier. C'était ma première semaine de travail à la mairie. La chef du service achats est entrée comme une furie dans le bureau pour nous dire qu'il y avait eu un attentat à New York. Mais je crois que j'ai vraiment réalisé l'ampleur des dégâts quand j'ai vu les images à la télé. Voilà, je voulais me rappeler ce jour et puis rendre hommage aussi aux pompiers pour leur formidable travail...j'espère que ça vous plaira. Je remercie ma super beta, ma soeur Sabi pour avoir corrigé mes fautes. Biz et bonne lecture. Votre star intergalactique.

 


Capitolo: 1


 

Quartier de Manhattan, appartement de Sayuri Tachiki, 11 septembre 2001…  

 

« Ah la la, je ne sais pas si j’arriverais avant l’impression du journal, il n’est que 4 heures, ça devrait aller…Il a fallut que ce maudit réveil ne sonne pas justement aujourd’hui, grrrr !! »  

 

Sayuri prit la première tenue à portée de main dans son armoire.  

 

« Ca fera l’affaire… »  

 

Elle devait impérativement apporter cet article avant l’impression, si elle voulait qu’il apparaisse en première page dans l’édition du matin. Elle y avait travaillé toute la nuit et avait même dérangé son patron chez lui pour qu’il vérifie et approuve le sujet en question !  

 

Elle vérifia une dernière fois le contenu de son sac à main : son bloc-notes, son portable, son stylo fétiche, cadeau de Kaori pour son anniversaire et son vaporisateur. Très utile quand on est toujours en train de courir à droite et à gauche.  

 

Cet article, elle y tenait plus que tout. Elle avait tenu à le rédiger elle-même. Il était le fruit de plusieurs mois de filature, d’entretiens secrets et de nuits d’insomnie. Tout ça pour mettre la main sur le boss d’un réseau pédophile. Il avait été arrêté dans la nuit car la police avait toutes les preuves de sa culpabilité en sa possession. De même, deux ou trois flics véreux avaient sauté.  

 

Sayuri était fière d’avoir pu être l’une des responsables de son arrestation. Tout avait commencé au début de l’année. La fille d’une amie avait disparu du jour au lendemain. Sa mère, en larmes, était venue la voir pour lui demander son aide. L’affichage de la photo de Kumiko, 17 ans, sur tous les murs de la ville n’avait servi à rien. Malgré tous les efforts de Sayuri qui avait fait jouer ses relations dans la police, la jeune fille fut retrouvée dans une ruelle. La journaliste n’oublierait jamais l’image de Kumiko, le corps dévêtu, lacéré au couteau, les yeux exorbités, qui semblaient la regarder. L’autopsie avait révélé qu’elle avait été violée et que son sang contenait une quantité anomale de morphine.  

 

Son amie, dévorée par le chagrin, avait mis fin à ses jours. Sayuri, traumatisée par cette affaire, avait même demandé un arrêt maladie. En revenant à son poste, elle s’était jurée de faire tomber ce grand ponte par tous les moyens.  

 

Enfin, elle y était arrivée !!  

 

Elle gara sa voiture à la place qui lui était réservée au parking de la Twin Tower 1. Normal, en tant que rédactrice en chef du Weekly News, elle avait droit à ce privilège ! Elle se dépêcha de se rendre au sous-sol où se trouvait la presse. Le souffle court, elle tendit l’article en question au responsable de la presse.  

 

« Vous avez de la chance, mademoiselle Sayuri, une minute de plus et c’était trop tard ! »  

 

Elle soupira de soulagement et remercia l’homme.  

 

A cette heure-ci, il n’y avait quasiment personne dans les étages. Elle se décida quand même à monter à son bureau. Il faisait encore nuit. On pouvait voir les lumières de la ville à travers les grandes baies vitrées du 105e étage. Elle jeta négligemment sa veste sur son siège et farfouilla dans ses dossiers suspendus. Elle revint à son bureau avec une pile de feuilles. Il y avait au moins une soixantaine d’articles à vérifier, du fait divers à l’article de sport.  

 

Encore une journée où elle n’allait pas chômer !  

 

Son regard se posa sur la photo de sa sœur sur le bureau. Elle sourit. Elle l’avait prise lors d’un passage au Japon, dans le quartier de Shinjuku où vit sa sœur Kaori et son terrible partenaire, Ryô Saeba.  

 

Un merveilleux séjour entre fous rires, coups de massue pour Ryô et moments de tendresse. Elle avait bien fait de prendre son appareil photo. Son album était rempli de clichés de toutes sortes : Kaori toute seule, Ryô et Kaori ensemble, Kaori et elle, et tous les trois ensemble.  

 

Voilà, ils formaient une vraie famille…  

 

Elle regrettait juste la distance qui les séparait. Elle aurait tellement voulu être près d’eux mais son travail l’accaparait. Heureusement qu’elle allait pouvoir se libérer pour les fêtes de Noël. Elle avait hâte d’y être !  

 

Une autre question trônait dans sa tête : quand est ce que Ryô allait déclarer ses sentiments à sa sœur ? Elle avait deviné qu’il était amoureux de Kaori dès sa première visite, mais il s’entêtait à ne rien lui dire. Elle se fit la promesse que si Ryô ne prenait pas les devants à leur prochaine rencontre, c’est elle qui le ferait se déclarer !  

 

Pleine d’enthousiasme, elle reprit son travail alors que le soleil se levait sur la ville. Peu à peu, les bureaux se remplirent, certains se mirent au travail dès leur arrivée, d’autres prenaient un café en racontant leur soirée.  

 

Soudain, un vrombissement se fit entendre, les baies vitrées tremblèrent. Sayuri releva la tête : « Que se passe t-il ? »  

 

Son attention se porta au dehors. Elle ouvrit de grands yeux. Un Boeing se dirigeait droit vers elle ! Elle se frotta les yeux, croyant avoir une hallucination. Non elle ne rêvait pas ! Un vacarme assourdissant accompagna l’avion qui vint s’écraser contre la tour.  

 

« Seigneur….Kaoooooooriiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!! »  

 

 

En fin d'après-midi, à Shinjuku….  

 

- Alors Kaori, ça vient ce déjeuner ?  

- Grr, ventre sur pattes, si t’es pas content, viens faire le repas toi-même !!  

 

Ryô s’impatientait, assis à la table, et son estomac faisait des gargouillis monstrueux.  

 

La jeune femme avait déjà posé les couverts. Depuis la cuisine, elle entendait son partenaire faire de la musique avec les baguettes et l’assiette. Ce bruit l’agaçait au plus haut point. (NDB : tu m’étonnes !) Afin de le faire patienter, elle lui envoya une massue 100t avec une inscription en lettres capitales : « TOUT VIENT A POINT A QUI SAIT ATTENDRE ! »  

 

Puis elle fit son entrée, une marmite fumante dans les mains.  

 

- Ah, fe fa fo tôt ! (NDA : ah, c’est pas trop tôt !) dit Ryô qui s’était relevé quelques secondes avant.  

 

Kaori le servit et au moment de le faire pour elle, elle s’arrêta brusquement. Ryô la regarda, inquiet. Le cœur de la jeune femme palpitait, elle avait des sueurs froides.  

 

- Kaori, ça ne va pas ?  

 

Il la fit asseoir dans le canapé du salon.  

 

- Ryô…je…j’ai comme un horrible pressentiment…je ne me sens pas bien…  

- Un pressentiment ? A quel sujet ?  

 

Elle se releva.  

 

- Il faut que je téléphone à Sayuri…  

 

Les mains tremblantes, elle dérocha le combiné et composa le numéro de portable de sa sœur. Ca sonnait occupé. Elle réessaya, pensant s’être trompée de numéro mais le résultat fut le même. Elle voulut recommencer mais Ryô l’en empêcha.  

 

- Kaori, calme toi, ça ne sert à rien d’appeler, elle doit être déjà en ligne.  

- Je vais appeler à son bureau.  

 

Ryô soupira mais la laissa faire. Mais elle n’obtint aucune réponse.  

 

- Kaori, viens t’asseoir….  

 

Il la prit par la main et la fit asseoir à nouveau.  

 

- Il faut que je lui parle Ryô, dit-elle au bord des larmes.  

- Ecoute Kaori, pourquoi tu te mets dans cet état ?  

 

Il essuya ses yeux du bout des doigts car les larmes avaient déjà coulé.  

 

- J’ai l’impression qu’il est arrivé quelque chose à Sayuri….  

- Arrête de dire des bêtises ! Que veux-tu qu’il lui arrive, allons, cesse de te faire du souci inutilement !  

 

A force de mots tendres et de sourires, Ryô réussit à la calmer. Ils se remirent à table.  

 

- On va regarder la télé, ça va te changer les idées !  

 

Il alluma le poste de télévision.  

 

« Flash spécial : mesdames et messieurs, un terrible évènement s’est produit ce matin vers 8h40, heure locale, à New York. »  

 

Kaori posa immédiatement ses baguettes.  

 

« Des différentes attaques ont eu lieu un peu partout. D’abord deux Boeing se sont écrasés sur les Tours du World Trade Center, un autre sur le Pentagone et le dernier a évité de peu le Capitole, probablement dû à un mouvement de rébellion de la part des passagers. Le bilan est lourd mais pas définitif… »  

 

Ryô et Kaori, pétrifiés par le choc, regardèrent les gens qui se jetaient des fenêtres, pour échapper à l’incendie qui se propageait à tous les étages. Les baies vitrées explosèrent sous la chaleur  

 

Au moment où le présentateur finissait de parler, la première tour s’écroula et il ne restait plus qu’un amas fumant de ferraille et de verre brisé en quelques minutes.  

 

Kaori était anéantie.  

 

« Sayuri….non !! »  

 

Le visage ravagé par les larmes, elle essaya de se lever mais ses jambes ne la portaient plus, elle s’évanouit.  

 

Elle se réveilla dans sa chambre quelques minutes après. Ryô était à son chevet. Elle le regarda. Il avait les yeux rougis, comme s’il avait pleuré.  

 

- Ryô…ne me dis pas que….s’il te plaît…Sayuri, elle est toujours vivante, n’est ce pas ? Elle n’a pas été au bureau ce matin, c’est ça ?  

- Kaori….le gardien de son immeuble a téléphoné…je suis désolé…  

- Nooooooooooooon !!!!!J’en étais sûre, c’est pour ça que je me suis sentie aussi mal !! Sayuriiiiiiii !!!Pourquoi ?!! On venait à peine de se retrouver !!  

- Kaori….  

- Sayuri !! Je ne peux pas le croire ! Je suis entrain de faire un cauchemar !  

 

Elle pleura longuement. Ryô essaya de la prendre dans ses bras mais elle le repoussa violemment.  

 

- Ne me touche pas ! C’est de ta faute !!  

- Kaori….  

- Si tu m’avais dit plus tôt qu’elle était ma sœur, on aurait passé plus de temps ensemble !! Tu m’as caché la vérité, sale menteur ! Je te déteste !  

 

Elle lui martela le torse avec ses poings. Ryô se laissa faire. De toute façon, elle n’était pas dans son état normal, la douleur lui faisait faire et dire n’importe quoi…  

 

Elle le secoua en le prenant par la chemise.  

 

- Je ne reverrais plus ma sœur…c’est trop injuste !  

 

Elle s’écroula sur lui en pleurant. Il la berça doucement et elle finit par s’endormir. Il remonta la couverture et déposa un baiser sur son front avant de sortir de la chambre.  

 

« La vie est cruelle parfois…moi aussi j’ai perdu tout ceux que j’aimais…mes parents, mes amis, Maki…maintenant Sayuri…il ne me reste plus que toi Kaori…même si tu me repousses, je serais là pour te soutenir… »  

 

Il avait besoin de s’aérer l’esprit. Il monta sur le toit et fuma une cigarette. Puis il redescendit et mit leurs amis au courant.  

 

Miki voulut venir voir Kaori mais Ryô lui dit d’attendre qu’elle se calme. Après avoir raccroché, il s’installa sur le canapé. Le téléviseur était toujours allumé. Les flashs spéciaux se succédaient, toujours ces images de fumée, de gens qui crient, de la tôle froissée, des sirènes de pompiers.  

 

Il éteignit le poste. Il n’arrivait pas à croire ce qui venait de se passer. « Dire que Sayuri devait venir pour les fêtes de fin d’année, Kaori se faisait une telle joie… »  

 

Il se prit la tête entre les mains.  

 

Deux heures plus tard, Kaori redescendit au salon, les yeux rougis et les cheveux en bataille. Les deux partenaires se fixèrent un instant.  

 

- Ryô….je vais partir pour New York demain…  

- Je viens avec toi.  

- Non, je veux y aller seule !  

- Pas question ! Je t’accompagne que tu le veuilles ou non !  

 

Le ton du nettoyeur la surprit. Elle fronça les sourcils mais ne put soutenir le regard déterminé de Ryô. Elle voulut remonter dans sa chambre mais Ryô la retint par le bras.  

 

- Kaori…faut qu’on parle…  

 

Les deux partenaires se tenaient l’un en face de l’autre.  

 

- Je sais que tu m’en veux mais je ne te laisserais pas seule face à ta peine.  

 

Kaori sentit les larmes revenir.  

 

- J’aimais Sayuri et j’ai aussi de la peine…si je ne t’ai pas dit qu’elle était ta sœur au début, c’est parce que…parce que j’avais peur…peur qu’elle ne t’emmène avec elle, loin de moi. Je…j’ai besoin de toi Kaori, tu es celle qui a fait un être humain de la bête que j’étais.  

 

Elle allait craquer, il continua.  

 

- Kaori, ne me repousse pas, je veux te soutenir dans cette épreuve.  

 

Il n’en fallut pas plus pour que la jeune femme se jette dans ses bras.  

 

- Je suis désolée Ryô, désolée de m’être comportée ainsi ! dit-elle entre deux sanglots.  

- Chuut, sois forte mon Sugar, seul le temps guérira tes blessures.  

 

Elle se laissa aller contre lui. La chaleur qu’il dégageait, l’apaisa complètement. Il la porta jusqu’à sa chambre. Kaori lui demanda de rester près d’elle. Il ne se fit pas prier et s’allongea à ses côtés.  

 

Bientôt, Kaori prit la direction de New York en compagnie de Ryô. Leurs amis les accompagnèrent jusqu’à l’aéroport.  

 

Elle tenait à faire ce voyage, pour rendre un dernier hommage à sa sœur. Cette dernière aurait droit à une sépulture décente, près de l’endroit où reposait Hideyuki.  

 

Ryô et Kaori purent constater les dégâts dus à la folie humaine de leurs propres yeux.  

Kaori déposa une rose blanche sur le Ground Zero.  

 

« Puisses-tu trouver la paix ma sœur….je ne t’oublierais jamais. »  

 

Une brise légère se leva, Kaori crut entendre un murmure, comme si Sayuri voulait lui dire qu’elle serait toujours près d’elle.  

 

Ryô entoura ses épaules dans un geste protecteur. Ses yeux semblaient lui dire : « Je suis là moi aussi, je ne t’abandonnerais jamais… »  

 

Oui, elle ne serait jamais seule, deux anges gardiens veillaient sur elle…  

 

 

FIN  

 

 

 

 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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