Capitolo 1 :: - Rhaaa ! Les femmes ! -

Pubblicato: 24-02-06 - Ultimo aggiornamento: 25-02-06

Commenti: Hello ! Je tente un défi pour me changer un peu de l'autre fic infinissable ! lol ! Même si vous pouvez le trouver ailleurs, un petit résumé à partir du... résumé de Choupette... Ryo se rend compte que Kaori souffre de son ignorance. Il sait désormais que même s'il chassait Kaori de sa vie pour qu'elle puisse vivre normalement, elle ne pourrait pas être totalement heureuse. Il veut donc franchir le pas. Mais contre toute attente, devant un Ryo charmeur et séducteur, Kaori s'aperçoit qu'elle a peur de s'engager. Elle doute peut-être de ses sentiments ? Peut-être a-t-elle peur que sa vie change et qu'elle perde sa belle complicité avec Ryo ? A-t-elle peur du passage à l'acte ? A moins que ce ne soit par peur de rendre Ryo faible et de le mettre ainsi en danger ? Peut-être un mélange de tout cela... ? Mais de l'amour et du romantisme… Voilà mes bases donc... Bonne lecture ^___^

Capitolo: 1 2 3 4 5

Mick, les mains plongées dans les poches de son pantalon, soupira profondément. Il jeta un dernier regard envieux vers un cabaret puis soupira de nouveau. C’en était fini pour lui ce genre d’endroit… C’était bien dommage, les serveuses de celui-ci étaient particulièrement mignonnes… Oula ! Kazue ne lui pardonnerait certainement pas ce genre d’écart.  

- Rhaaaa ! Les femmes ! Quelle galère ! Maugréa-t-il, alors qu'un tendre sourire démentait ses paroles.  

Allégrement, il reprit le chemin de son appartement où la jeune femme lui rappellerait le plus tendrement possible - et il faut bien l’avouer, à sa grande joie - qu’il n’était plus célibataire ! D’humeur joyeuse, il sautait souplement à pied joint, lorsqu’une bouteille de whisky vide déboula devant lui.  

- Hop ! Fit-il en reposant ses pieds sur le sol.  

S’apprêtant à poursuivre sa route, il fronça brusquement les sourcils et tourna la tête vers la ruelle d’où provenait la bouteille. Il s’approcha lentement et plissa les yeux en tendant l’oreille. Il ne ressentait aucun danger. Pourtant, son instinct l’avait mis en alerte.  

L’Américain hésita. Il n’avait pas vraiment les moyens de se défendre en cas de danger. Il resta quelques minutes immobile, demeurant aux aguets, mais aucun son ne lui parvenait. Allez, mon vieux, s'hexorta-t-il dans une grimace, tu ne peux plus tirer convenablement, OK ! Mais toute de même, il te reste d’autres talents ! Comme celui de sauter par-dessus une bouteille, ironisa-t-il intérieurement…  

- Tsss !  

Déterminé, il s’enfonça lentement, laissant le temps à ses yeux de s’habituer aux ténèbres. Quelques mètres plus tard, il distingua une paire de jambes inertes. Son regard bleu, attentif à la moindre menace remonta lentement vers le visage de leur propriétaire. Un léger rire s’échappa de la bouche de Mick lorsqu'il découvrit les traits si bien connus. En secouant la tête, il s’agenouilla à la hauteur de l’homme avachi contre le mur qu’il contempla avec amusement.  

L’homme en question avait certainement senti la présence de l’Américain et le prouva en soulevant une paupière distraite, avant de la refermer aussitôt dans un grognement.  

- Dégage, Mick, lâcha t il.  

- Tsss… Eh bien, la vie est belle à ce que je vois, Ryô! Railla l’américain.  

Aucune réponse. Ryô semblait endormi. Mais Mick ne bougea pas d’un pouce et au bout de quelques minutes, le nettoyeur se redressa péniblement. Il passa une main dans ses cheveux les ébouriffant un peu plus qu’ils n’étaient déjà et posa un regard noir vers son ami, qui le regardait d’un air plus qu’ironique.  

- Tu viens me gâcher ma soirée ? Grommela Ryô.  

- Parce que tu vas passer ta soirée ici ? Rétorqua moqueusement Mick  

- J’fais ce que je veux !  

- Et Kaori ?  

De nouveau, aucune réponse, mais Mick discerna la légère crispation des mains du nettoyeur. Tiens… Tiens… L’Américain observa pensivement Ryô tandis que celui-ci se massait les tempes. Il n’avait pas dû y aller de main morte pour se retrouver dans cet état, songea-t-il. Même si l’homme était un joyeux fêtard, il ne dépassait jamais les limites et prenait soin de ne jamais perdre le contrôle. Mais là, Mick doutait que Ryô puisse être capable d’atteindre sa cible.  

- C’est quoi le problème ? Demanda l’ancien nettoyeur.  

- Pas de problème.  

- Pfff… Je croyais pourtant que tu ne fuyais plus…  

- Jamais fuis.  

Mick se releva dans un haussement d’épaule fataliste et tendit une main secourable que Ryô ignora superbement en se redressant à son tour. Il s’appuya cependant contre le mur dans un soupir.  

- Elle ne sera jamais heureuse sans toi, dit doucement Mick.  

Ryô plongea un regard froid dans celui de l’Américain qui le soutint sans broncher. Ce fut le Japonais qui détourna les yeux le premier dans un soupir frustré.  

- Elle t’aime, ajouta l’Américain.  

Ryô émit un rire et haussa les épaules.  

- Que veux-tu que j’y fasse moi ? Dit-il d’un ton neutre. Les sentiments ne se commandent pas… J’suis pas un homme à une femme ! C’est tout !  

- … Je vois… Donc, c’était comme d’habitude avec Kaori… Tu t’es enflammé et… pffffouu c’est fini ! Tu ne l’aimes pas.  

- … C’est ça…  

- Je comprends, acquiesça Mick sérieusement.  

L’Américain dissimula un sourire devant le regard étonné de Ryô. Manifestement, il ne s’attendait pas à cette réaction.  

- Sérieux ! Sérieux, continua Mick en croisant les bras. Je l’ai échappé belle moi aussi ! T’imagine ? Vivre avec… Cette furie !  

Stupéfait, le regard du nettoyeur s’arrondit.  

- Dis, commença-t-il…  

Mais Mick n’avait pas fini et poursuivit sans prendre en compte l’intervention de Ryô.  

- Non, c’est vrai ! Elle est complètement cinglée, cette fille ! Un vrai danger ambulant ! Tu as raison, c’est prendre dix fois plus de risques avec elle à tes côtés !  

- Dis… Tu exagères quand même, murmura Ryô en baissant les paupières pour dissimuler son regard.  

Mais Mick n’était pas dupe et un sourire furtif étira ses lèvres.  

- Et puis, continua-t-il dans un frisson théâtral…Physiquement, c’est pas le top. Aussi plate qu’une gamine !  

- Ehhh ! S’exclama Ryô. Tu n’as pas toujours dit ça !  

- Bah ! Tu m’connais, c’était pour te la prendre. Tu sais que c’était une habitude chez moi ! Quand j’y pense… Heureusement qu’elle ne m’ait pas tombée dans les bras… Avec aussi peu de for…  

L’Américain n’eut pas le temps de finir, il se sentit soulevé violemment par le col de sa veste. Gagné ! Pensa-t-il en priant tout de même pour que Ryô ne le défigure pas.  

- Elle a ce qu’il faut ! Rugit celui-ci. Kaori est bien plus belle que tu ne le crois ! T’es aveugle ou quoi !!? C’est même la plus belle femme qu’il m’a été donné de voir !  

- Vraiment ? Fit Mick sans quitter des yeux un Ryô manifestement furieux. Bah, en tout cas, elle est folle !  

- Comment veux-tu qu’elle reste calme avec un imbécile comme moi ? S’emporta le nettoyeur en secouant l’Américain. Je lui en fais voir de toutes les couleurs !  

- Je vois…  

- Quoi encore !? Tonna Ryô en approchant son visage, une lueur dangereuse dansant au fond de ses prunelles.  

- Pour quelqu’un qui n’aime pas… Tu la défends avec ferveur…  

Ryô se figea aussitôt. Lentement, il relâcha son étreinte et Mick défroissa tranquillement sa veste.  

- Bien ! S’exclama-t-il avec satisfaction en époussetant une dernière poussière imaginaire. Ce détail étant réglé. Que comptes-tu faire ?  

- Espèce de…, menaça Ryô  

- Arrête un peu ! S'agaça Mick, en reculant toutefois d’un pas prudent. Tu vas fuir combien de temps encore ? Vous vous aimez. Tu le sais, elle le sait… Tout le monde le sait !! Je vois pas où le problème !  

- Tu oublies un peu vite dans quel merveilleux monde nous vivons, grinça Ryô entre ses dents.  

- Jusqu’ici vous vous en êtes bien sortis, non ?  

- Je veux qu’elle ait une vie normale ! Persista Ryô.  

Cette réflexion exaspéra Mike au plus haut point.  

- C’est un peu tard, tu ne crois pas ? Dit-il néanmoins calmement. C’est toi qui ne vois plus rien. Tu veux qu’elle ait une petite vie tranquille ? Elle s’y ennuiera à mourir !  

- Elle sera vivante !  

- Quel esprit chevaleresque ! Railla Mick. Arrête ! Tu vas me faire pleurer…  

- Oh, ça va, hein !  

Mick souriait largement à présent. Il était maintenant convaincu que Ryô n’abandonnerait pas Kaori, même si pour le moment, celui-ci ne voulait pas encore l’admettre.  

- Allez, on rentre ! Nos femmes nous attendent, s’exclama joyeusement l’Américain.  

Ryô commença par protester sans vraiment de conviction avant de s’ébouriffer les cheveux une nouvelle fois énergiquement, tout en grommelant indistinctement que la solidarité entre homme se perdait.  

- Let’s go, Ryô ! Tu verras ! C’est pas si mal d’être casé !  

Tandis qu’il suivait Mick hors de la ruelle, le nettoyeur émit un gémissement et ses épaules s’affaissèrent mais un sourire éclairait son visage.  

Quelques minutes plus tard, les deux hommes s’étaient immobilisés devant un établissement qui leur paraissait prometteur. Ils se consultèrent du regard. Un gros soupir souleva leurs poitrines et, traînant des pieds, prirent finalement la direction de leurs appartements… mais non sans maugréer dans un bel ensemble :  

- Rhaaaa ! Les femmes ! Quelle galère!  

Capitolo: 1 2 3 4 5