Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: ouititi

Beta-reader(s): Amelds

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 12-07-07

Ultimo aggiornamento: 12-07-07

 

Commenti: 23 reviews

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Drame

 

Riassunto: Un ultime combat... une déclaration tardive.

 

Disclaimer: Les personnages de "Mauvais temps" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mauvais temps

 

Capitolo 1 :: Mauvais temps

Pubblicato: 12-07-07 - Ultimo aggiornamento: 11-08-07

Commenti: Voici mon premier one-shot en tant qu'auteur principal sur HFC, j'espère qu'il vous plaira. Un grand merci à ma béta Amelds et à My Melody (mes puces que j'adore). Bonne lecture.

 


Capitolo: 1


 

Il pleut ce matin lorsque je me lève et j'ai froid.  

 

Il fait si sombre en ce mois de juillet que l'été ressemble à l'automne.  

Frileusement je me lève en serrant la couverture contre mon corps pour me réchauffer, mais le pire est ce froid intérieur qui s'infiltre et me glace.  

 

Difficilement je fais un pas devant l'autre jusqu'à la cuisine où je commence la préparation d'un café, qui j'espère, me procurera un peu plus de chaleur. L'air commence à embaumer de ce parfum que j'aime tant, mais aujourd'hui il ne m'apporte aucun réconfort.  

 

- Pourquoi je me sens si mal ce matin ?  

 

Ce mal-être qui s'amplifie me met mal à l'aise.  

J'ai un mauvais pressentiment et je ne sais pas pourquoi.  

Ou peut-être le sais-je et que je me refuse à le voir.  

Je ne sais pas !  

 

Le liquide brûlant n'a pas de goût mais je m'oblige à le terminer, puis toujours en traînant les pieds comme si la loi de la gravité avait doublé sous mon poids, je commence à ranger l'appartement.  

 

Ma tâche accomplie, je monte à l'étage, passe par ma chambre pour récupérer quelques vêtements et me dirige vers la salle de bain.  

Je laisse l'eau couler sur ma peau, pendant un temps que je ne saurais estimer, mais celle-ci ne me lave pas de cette léthargie désagréable.  

Je ferme le robinet et après m'être séchée, je m'habille.  

J'ai pris un gros pull informe et un vieux jeans. J'me sens mieux !  

 

Il pleut toujours dehors et on dirait que ça ne va pas s'arranger.  

Je redescends au salon, me pose sur le canapé en m'enroulant dans ma couverture et me penche pour attraper la télécommande.  

J'appuie sur un bouton au hasard et me laisse bercer par la voix masculine d'un acteur dont je me fiche complètement à cet instant et qui n'est là que pour meubler ce silence angoissant que même la pluie n'arrive pas à déchirer.  

 

J'ai dû m'endormir.  

Un bruit répétitif m'agresse les oreilles.  

J'ouvre un œil et réalise qu'il s'agit de coups impatients à la porte.  

Lentement je me lève et vais ouvrir.  

 

C'est Mick ! Il a l'humeur égale à la météo.  

Sans dire un mot, la tête basse, il me tend une enveloppe puis entre et se dirige vers le bar.  

Je le regarde faire mais ce sentiment bizarre qui m'enveloppe depuis mon réveil inhibe toute envie de le retenir pour lui demander une explication sur son comportement.  

Je ferme la porte et fixe ce bout de papier.  

Dois-je l'ouvrir ?!  

J'ai peur !  

 

Je n'ai pas encore eu le courage de déchirer l'enveloppe et pourtant mon cœur se serre en une douleur qui me plie en deux.  

Je m'efforce au calme.  

Les doigts tremblants, j'ouvre la lettre et les mots se mettent à danser avec horreur devant mes yeux.  

 

 

 

« Kaori !  

 

Si tu lis cette lettre c'est que je n'aurai plus jamais l'occasion de faire le pitre pour éviter de te dire ces mots que je garde en moi depuis si longtemps.  

J'ai toujours été lâche quand il est question de sentiments.  

Pourtant alors que ce mauvais pressentiment m'étreint le cœur, je me dis que pour une fois il serait bon d'être sincère avec toi.  

Je te dois bien ça !  

Je vais partir au combat dans quelques heures.  

Et pour la première fois de ma vie, je doute réellement de pouvoir te revenir.  

Pourtant en temps normal, il n'y aurait aucune raison, mon adversaire n'est pas si terrible que ça et nous avons connu bien pire au fil de nos "aventures" toi et moi.  

Néanmoins, je ne peux m'ôter de l'esprit une certaine appréhension.  

Je préfère prendre mes précautions !  

Pour conjurer ce mauvais sort, j'ai préféré ne pas t'en parler.  

Comme si formuler ces mots pourraient ouvrir un peu plus vite la porte à la grande faucheuse.  

C'est con je sais, mais comme on dit : Mieux vaut ne pas tenter le diable. Nous savons tous les deux qu'il brûle d'impatience de m'avoir à sa table.  

C'est pourquoi tout à l'heure je partirai l'air de rien, soi disant pour faire la bringue avec Mick.  

Nous irons boire un verre en attendant le duel qui doit avoir lieu à l'aube  

Nous donnerons l'illusion de nous amuser mais le cœur n'y sera pas.  

Pourtant aucun de nous n'en parlera, par respect pour l'autre.  

Mick mon ami, mon frère !  

Ne lui en veux pas.  

Je vais devoir le menacer de mon flingue et de notre amitié pour qu'il accepte de prendre cette lettre et qu'il ne me suive pas en douce.  

J'espère que ce lien particulier qu'il y a entre lui et moi est suffisamment fort pour le faire taire jusqu'à dix heures demain matin, heure à laquelle il devra remettre cette lettre en mains propres à l'un de nous deux (moi j'espère !)  

Non, je suis sûr qu'il ne me trahira pas !  

C'est un vrai ami sur qui on peut compter !  

Sur qui tu pourras toujours compter ma Kaori, ne l'oublie jamais ! Non ne lui en veux pas !  

T'ai-je dit ce soir que ton repas était délicieux ?  

Que tu étais superbe dans ce pull mauve ?  

Que tu étais mon rayon de soleil ?  

Non je suis trop con pour ça !  

Ou trop lâche, faut voir ?! Les deux peut-être ?!  

Ouais c'est ça, les deux !  

Ne trouves-tu pas que c'est ironique pour le numéro un des nettoyeurs de n'être qu'un grand lâche face à une faible femme ?  

Bon, en même temps, il est vrai que tu es tout sauf une faible femme avec tes massues !  

Non je plaisante, si tu savais comme j'aime ça, me recevoir l'une de tes massues est la preuve que j'existe à tes yeux.  

Mais tout de même, il y en a qui rigoleraient bien s’ils savaient ça, adieu ma réputation !  

Ma réputation ! Parlons-en, encore une grosse connerie !  

L'étalon de Shinjuku ! Si je te disais que l'étalon fait office de pauvre canasson à cause de cette empreinte indélébile que tu as inscrite en moi ! Dans chaque femme c'est toi que je cherchais, jusqu'au jour où j'ai compris que je ne te trouverai pas dans ces Bunnys fardées qui sentent le parfum bon marché.  

Certaines sont belles et intelligentes, je te l'accorde, mais aucune n'atteindra ta perfection ma Kaori.  

Seulement, comment moi l'idiot amputé d'amour aurais-je pu te dire de tels mots ?!  

Je n'en ai pas le droit avec tout ce sang sur mes mains !  

Ce sang que j'ai fait couler et qui reste collé à moi comme ces fantômes à mes rêves !  

Pourtant si tu savais comme j'ai eu du mal à les retenir ces mots.  

Comme ils me faisaient mal à rester coincés au fond de ma gorge alors qu'ils ne voulaient qu'une chose : voler jusqu'à toi mon Sugarboy, ma partenaire, ma Kaori.  

Mais je n'avais pas le droit de te dire tout ça. Il me fallait une diversion pour que tu ne te rendes compte de rien.  

Cette diversion tu la connais ! Te faire souffrir, te dénigrer, te rabaisser ...et nous tuer aussi lentement et sûrement qu'un poison !  

J'en ai marre de tout ça Kaori.  

Marre de cette vie, marre de te mettre en danger !  

Surtout de te mettre en danger ! Je ne rêve que de ton bonheur, je t'ai apporté le malheur !  

Ce soir je joue notre futur à pile ou face.  

C'est égoïste je sais, mais j'ai besoin de ce dernier combat !  

Un truc purement masculin mettant en cause des hormones débiles qui obligent les hommes comme moi à faire des trucs cons dans ce style et à ne rien trouver de mieux comme excuse que celle que je te donne.  

Pile : Je gagne, je raccroche, je t'épouse et on fait cet enfant dont tu rêves en secret.  

Mais tu lis cette foutue lettre  

Donc : c'est face !  

Pardon ma Kaori !  

Pleure-moi un peu mais pas trop !  

Ne te rends pas malade mon ange. Je veille sur toi de là où je suis.  

Refais ta vie ma chérie et construis-toi ce futur que je voulais pour nous.  

Peut-être donneras-tu mon prénom à l'un de tes fils ? J'en serais heureux !  

La seule chose que je te demande ma Kaori c'est de rester telle que tu es,  

car sois en sûre, c'est comme cela que je te préfère.  

Il est l'heure, je dois partir.  

Une dernière chose, toutefois, Sugarboy.  

Tu es belle, intelligente et la meilleure partenaire que j'ai eue.  

Alors surtout ma Kaori, ne laisse jamais personne te dire le contraire.  

Moi en tout cas je ne le permettrai pas, je ne le permettrai plus !  

Dans l'au-delà ou dans une autre vie, nous nous retrouverons  

et ce jour-là mon ange je te jure de n'être plus ni con, ni lâche  

et de t'avouer enfin de vive voix ces mots que tu as attendus si patiemment.  

Ces mots si simples, si beaux et qui changent tout.  

 

Je t'aime Kaori Makimura !  

 

A toi éternellement.  

Ryô Saeba »  

 

 

Mes larmes viennent se mélanger à l'encre mais je ne réagis pas.  

Mon cerveau refuse de les comprendre.  

Non ! Je refuse qu'il les comprenne !  

Si je le faisais, j'aurais l'impression de pousser Ryô vers la mort.  

 

Les glaçons tintent dans le verre de Mick, le bruit se répercute à l'infini dans mes oreilles, s'amplifie jusqu'à devenir assourdissant comme des milliers de vitres qui se briseraient au même instant, ça me ranime... Mick !  

 

- Pourquoi ?!  

 

Je connais déjà la réponse mais je n'arrive pas à retenir cette question.  

 

- Parce qu'il me l'a demandé ! me répond-il en fuyant mon regard.  

 

- Mais tu aurais dû refuser ! criai-je.  

 

- Il est mon meilleur ami ! Mon frère ! Hurle-t-il en se rapprochant les poings serrés. Les larmes coulent sans qu'il ne prenne la peine de les essuyer. Crois-tu vraiment que je l'aie fait de gaieté de cœur, Kaori ?! Je donnerai ma vie pour lui ...et tu le sais !!! Termine-t-il en appuyant bien sur les deux dernières phrases.  

 

- Ton ami, ton frère ! ...C'est bien beau tout ça, mais moi ?... Moi je suis quoi dans l'histoire ?! Celle qui doit attendre éternellement derrière pour assumer VOS conneries ?? Vous dites m'aimer ?! Pourtant aucun de vous n'a jamais pris en considération ce que MOI je ressens, MOI tu entends ?!  

 

Ma voix se casse, mon cœur saigne. J'ai mal et la terre entière se doit de partager ma douleur. Je hais ce temps qui me ressemble. Je hais Mick, si fidèle ! Ryô et ses hormones ! Tout ce gris, tout ce froid ! Je ne suis plus que haine tellement ma souffrance est grande. Je lui fais face, agrippe de toutes mes forces son manteau encore mouillé et le secoue comme un vulgaire sac. Il se laisse faire sans dire un mot mais son regard azur ne me quitte pas, plongé au fond de mon âme, je le repousse.  

 

Je n'suis plus moi et ça m'effraie ! Qu'on m'achève ! Vivre sans lui ...Jamais je ne le pourrai, je l'aime trop !  

 

Je tombe à genoux, je pleure à n'en plus pouvoir, à ne plus avoir assez de larmes. La brûlure qui remplace mes yeux se pose sur la lettre à coté de moi, comme poussée par une main invisible. Je la relis, mon regard se porte de cette déclaration écrite par "SA" main, à Mick. Je termine, nos yeux se captent et ne se lâchent plus. Il me sourit avec tendresse.  

 

- Mick ! Mon ami, mon frère ...emmène-moi à lui ?! le suppliais-je tristement.  

 

Il s'agenouille et me prend la main. Il m'aide à me relever et d'un doigt affectueux sèche mes larmes en prononçant simplement.  

 

- Viens petite sœur !  

 

Loin en dehors de la ville, la pluie se calme enfin, les nuages se dispersent laissant apparaître un premier rayon de soleil. Dans un terrain vague, deux corps maculés de sang se font face. L'un, déjà mort, une balle dans la tête. L'autre, couché dans la boue les yeux encore ouverts attend la mort, qui, il le sait, déploie déjà ses ailes noires.  

 

Pourtant il sourit ! On a lui a laissé suffisamment de temps et pour la première fois de sa vie, il peut enfin dire à voix haute ces mots qui lui ont toujours été interdits.  

- Je t'aime ma Kaori ! Murmure-t-il à la jeune femme qui le berce dans ses bras en pleurant. 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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