Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: ouititi

Beta-reader(s): Amelds

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 11-08-07

Ultimo aggiornamento: 11-08-07

 

Commenti: 15 reviews

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General

 

Riassunto: Lorsqu'un cauchemar devient réalité, que reste-t-il après ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Mélancolie Nocturne" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mélancolie Nocturne

 

Capitolo 1 :: Mélancolie Nocturne

Pubblicato: 11-08-07 - Ultimo aggiornamento: 11-08-07

Commenti: Bonjour à toutes et tous, voici un second petit one-shot sur une chanson de Kyo "Je saigne encore"...j'espère qu'il vous plaira autant que le premier. Merci d'ailleurs, à toutes les personnes qui m'ont reviewée. Gros bisous à ma super béta Amelds que j'adore et à ma choupette My Melody. Bonne lecture, biz.

 


Capitolo: 1


 

Le regard perdu dans le vague, un verre à la main, l'homme adossé au mur de manière nonchalante fixait sans même la voir la lune pleine qui resplendissait en cette nuit superbe.  

 

Il avait allumé -pour meubler le silence pesant- la télévision sur une chaîne au hasard qui diffusait des clips internationaux. Une chanson française passait en ce moment assez souvent sur les ondes. La première fois qu'il l'avait entendue, il s'était senti anéanti tellement elle reflétait ce qu'il ressentait au plus profond de son âme.  

 

Des années qu'il la voyait vivre tout près de lui et qu'il faisait mine de rien.  

 

Il lui avait fait comprendre une seule et unique fois ce qu'il ressentait réellement pour elle, puis petit à petit, il avait refermé consciemment son amour pour cette femme sublime qui vous embellissait une journée d'un seul de ses sourires.  

 

Il gardait, néanmoins, ce besoin viscéral ancré en lui de la savoir heureuse, c'est pourquoi, telle une sentinelle, il veillait sur elle de loin.  

 

La musique commença à s'élever doucement dans la pièce, il la reconnut dès la première note quand il sentit son cœur se serrer. Ce qui s'était passé deux jours plus tôt lui revint en pleine figure comme une gifle, lui faisant encore plus mal.  

 

Flashback  

 

Hier matin ...  

 

Il est encore bien tôt pour moi mais je n'ai plus sommeil depuis bien longtemps déjà, je décide de me lever et malgré cette heure matinale, je suis de bonne humeur. Je descends à la cuisine où le petit déjeuner est déjà prêt sur la table, après l'avoir avalé en vitesse je remonte me doucher et m'habiller. Tandis que l'eau coule sur ma peau, l'idée de te voir me prend subitement. Un sourire se promène sur mes lèvres en imaginant la surprise que je me prépare à te faire.  

 

Heureux, je sors de l'immeuble à pas pressés pour te rejoindre rapidement. Je dois me dépêcher ... Je n'ai qu'une envie aujourd'hui : te rejoindre au tableau pour t'enlever durant quelques heures et profiter simplement de ta présence à mes côtés, comme des gens normaux ...  

 

Je m'arrête vite fait acheter dans un magasin de quoi faire un pique-nique ainsi qu'un bouquet de fleurs. Je veux que la surprise soit totale...mais c'est moi qui vais l'avoir et je m'en serais bien passé, crois-moi !  

 

Lorsque j'arrive au tableau tu n'y es pas, déçu mais toujours aussi décidé, je pars au Cat's avec l'espoir de te voir en grande discussion avec la douce Miki. Le soleil inonde déjà les rues. Une si belle journée à la plage avec toi, rien de tel pour me mettre d'humeur joyeuse. C'est sifflotant un air gai que j'ouvre la porte sous le regard éberlué de Miki qui a rarement l'habitude de me voir aussi "calme". Mes pensées sont tellement emplies de toi que je n'ai même pas l'idée de lui sauter dessus. Je te cherche du regard mais tu n'es pas encore là, je décide de t'attendre tranquillement. Je la vois me fixer comme pour me sonder mais je reste mystérieux ce qui l'énerve quelque peu. Falcon aussi me regarde sans dire un mot mais le fait que je ne réponde pas aux questions muettes de sa tendre épouse l'amuse beaucoup.  

 

Je prends place sur mon tabouret et j'attends patiemment que tu ouvres cette porte. Tête de poulpe me sert un café et retourne essuyer ses verres, les minutes passent sans que ta présence ne vienne égayer la mienne.  

 

Quand enfin tu entres de ton pas si dansant, je te vois rayonnante comme jamais et là je comprends subitement que tout a changé... Je ne sais pas comment, je ne sais pas quand exactement, mais vous êtes restés flous pour moi, et je n'ai pas eu le courage de demander plus de précisions…  

 

Fin du flashback  

 

- Et puis de toutes manières, ça changerait quoi ? murmura-t-il en serrant les poings si fort que ses phalanges en devinrent blanches.  

 

Alors que le chanteur entamait le premier couplet il avala son verre d'une traite, son regard se vissa sur un point bien précis...  

 

« Il a le droit de poser ses mains sur ton corps  

Il a le droit de respirer ton odeur  

Il a même droit aux regards qui le rendent plus fort  

Mets-moi la chaleur de ta voix dans le cœur »  

 

Lorsqu'ils étaient entrés dans le bar, les doigts entrelacés, il avait reçu le choc de sa vie. Ils avaient l'air si amoureux, si heureux et à cet instant il avait jalousé cet homme. Il l'avait maudit lorsqu'il avait vu ses mains s'égarer sur la peau de celle qu'il avait toujours secrètement aimée. Mais surtout il s'était maudit, lui, d'avoir une telle réaction !  

 

La jeune femme irradiait de bonheur et c'était un enchantement de la voir comme ça, elle était encore plus belle mais cette beauté était pire que la plus cruelle des tortures pour lui. Sa main si fine s'égarait sur celle de son compagnon, la frôlant comme une aile de papillon ce qui LE fit sourire d'une manière qu'il ne lui avait jamais vue jusqu'à présent. Tant de bonheur en devenait écœurant !  

 

« Mon pire cauchemar s'est réalisé ! Pourquoi l'as-tu choisi LUI ? Pourquoi a-t-il ce droit qui m'a toujours été refusé ? Celui de te toucher, de te sentir ! » Il porta son verre à ses lèvres avant de réaliser qu'il était vide depuis longtemps ; il se dirigea vers le bar et prit la bouteille pour boire quelques gorgées directement au goulot.  

 

« Je l'imagine te câresser lentement alors que vos lèvres se cherchent, vos souffles se mêlent. Tu le regardes de cette façon que j'ai toujours rêvé de voir lorsque tes yeux se posent sur moi, mais qui n'est destinée qu'à lui à présent ».  

 

La voix du chanteur continuait de lui vriller le cœur et lui ne pouvait s'empêcher de l'écouter jusqu'au dernier accord de guitare.  

 

« Et ça fait mal, crois-moi, une lame enfoncée loin dans mon âme  

Regarde en toi, même pas l'ombre d'une larme  

Et je saigne encore, je souris à la mort  

Tout ce rouge sur mon corps  

Je te blesse dans un dernier effort »  

 

- Oh Kaori si tu savais comme j'ai mal ! Sa voix se cassa subitement. C'est plus douloureux que toutes les blessures que j'ai endurées, plus lancinant qu'une balle s'enfonçant dans ma chair, plus cuisant qu'une défaite dans un combat. Te voir rire, t'épanouir chaque jour un peu plus à son contact. Alors que moi je crevais d'amour pour toi en silence et toi, tu ne voyais rien. Je t’ai détestée pour ça !  

 

« Il aime caresser ton visage quand tu t'endors  

Et toi tu te permets de dire encore encore  

Je sais que ce qui ne tue pas nous rend plus fort  

Mais moi, mais moi je suis déjà mort »  

 

« Lorsque je ferme les yeux je vous imagine allongés sur son lit, peau contre peau transpirant au rythme de votre passion. C'est comme si le film se déroulait directement devant mes yeux. Tu fais glisser tes doigts sur son torse, son dos, ils glissent toujours plus bas. Et lui, lui que je hais si fort à cette seconde, découvre chaque centimètre carré de ta douceur avec ses lèvres te faisant soupirer de plaisir. Ta tête bouge de gauche à droite alors que tu murmures son prénom ».  

 

Il ferma les yeux si fort qu'ils en devinrent douloureux pour effacer cette image mais à présent il lui semblait les entendre, ce qui le fit tomber à terre telle une bête blessée.  

 

Ils les entendaient se murmurer leur amour. Il la voyait soupirer de plaisir, leur corps emmêlés se mouvant plus rapidement que tout à l'heure. Puis, une dernière fois, elle l'appellerait dans une explosion de sensations, son corps retombant sur elle qui l'embrasserait avec amour.  

 

- ASSEZ ! Je n'en peux plus, je veux que cela cesse ! Comme un enfant il pleura de longues minutes, ce qui ne lui était jamais arrivé. Puis il termina la bouteille avant de la balancer à terre violemment d'un geste empli de colère.  

 

L'alcool lui avait fait du bien mais moins que d'avoir enfin réussi à évacuer cette tension qui le tenaillait depuis qu'ils les avaient vus.  

 

Lentement il se força à respirer à fond pour se calmer. Qu'était-il en train de faire ? Il pétait carrément un plomb, il ne se reconnaissait plus.  

 

« Mais je saigne encore, je souris à la mort  

Mais je saigne encore,  

Tout ce rouge sur mon corps  

Tout ce rouge sur mon corps  

Tout ce rouge sur mon corps »  

 

La chanson se termina enfin, il réalisa pleinement son erreur. Il n'aurait jamais dû quitter le Cat's aussi brusquement sous les regards blessés de ses amis. Mais ça avait été trop dur à supporter, même quand Kaori avait accouru pour le rattraper et lui expliquer, il s'était contenté de lui lancer le pire des regards avant de donner une violente secousse sur son bras pour lui faire lâcher prise. Il lui avait pratiquement craché à la figure de ne plus jamais le toucher. Elle l'avait fixé de ses prunelles magnifiques dans lesquelles il pouvait lire son incompréhension, sa peine aussi, mais sur le moment il s'en foutait.  

 

Avec le recul il s'en voulait ; elle était son premier amour, sa meilleure amie et Ryô était comme son frère.  

 

Ils avaient partagé tant ensemble, que ce soient leurs soirées de débauche, les combats ou leurs discussions interminables. Il lui avait sauvé la vie tellement de fois aussi. Et puis ça faisait tellement longtemps qu'ils se tournaient autour ...  

 

Cette histoire avait une fin logique, il était normal qu'après toutes ces années de cohabitation et de partenariat Kaori et Ryô terminent ensemble.  

 

Oui, il irait s'excuser demain matin à la première heure. Une fois sa décision prise, il se sentit plus léger, plus serein, il avait fait le bon choix. Ces deux êtres lui étaient indispensables et puis, il n'était pas seul. Il avait la plus adorable et la plus compréhensive des femmes et il l'aimait comme un fou. Pas de la même façon qu’il avait aimé Kaori mais tout aussi intensément.  

 

C'est ce moment que choisit Kazue pour entrer silencieusement dans la pièce et serrer ses bras autour du corps de son homme. Elle savait ce qu'il avait enduré lorsque leurs amis avaient avoué leur relation. Elle comprenait ce qu’il traversait et l’avait laissé seul le temps qu’il se remette. Mick avait mal pris cette annonce sur le coup mais à présent qu'il avait enfin fait le deuil de cet amour, ils avanceraient tous les deux plus facilement dans leur couple.  

 

 

- Je t'aime Mick ! murmura-t-elle tendrement.  

 

- Moi aussi Darling je t'aime ! Lui répondit-il en abandonnant la fenêtre sans un dernier regard.  

 

 

Elle lui prit le bras, lui offrit son plus beau sourire et le tira en direction de leur chambre. A elle, maintenant, de lui prouver qu'elle avait plus à lui offrir que Kaori... 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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