Capitolo 1 :: Une affaire classique

Pubblicato: 11-11-03 - Ultimo aggiornamento: 11-11-03

Commenti: Il fallait commencer par qulque chose...

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C’était le printemps. La température remontait peu à peu. Les fleurs renaissaient et depuis quelques semaines, le chant amoureux des oiseaux réveillait de nouveau les habitants du quartier de Shinjuku. Mais ce matin-là, c’était une toute autre mélodie que l’on pouvait entendre, et celle-là n’avait rien d’une parade amoureuse…. quoique ?  

"Ryo ! Qu'est-ce que tu fabriques ? On va finir par être en retard !"  

La jeune femme qui venait de hurler contre son partenaire, attendait agacée près de la porte d'entrée. Comme à son habitude, Ryo prenait son temps. Il faut dire que leur nouveau client n'était pas au goût de l'étalon de Shinjuku. Il s'agissait d'un vieil homme qui voulait que City Hunter sorte sa petite fille d'un gang. Kaory l'avait rencontré la veille et n'avait pu qu'accepter cette affaire. Pour faire taire les réticences de Ryo, elle avait dû lui promettre de faire son dessert favori.  

Il s'était empiffré, elle avait gagné.  

Malgré cette première victoire, la jeune femme n'arrivait pas à le faire venir à un nouveau rendez-vous avec le vieil homme. Elle se refusait à utiliser les mêmes méthodes de Saeko. Il aurait été facile de montrer à ce pénis ambulant une photo de la jeune fille. A coup sûr Ryo ne l'aurait pas suivi, il l'aurait devancé.  

Les minutes passaient et Kaory savait qu'ils ne seraient pas à l'heure. Elle choisit alors l'une de ses massues SPECIAL "FAINEANT" de 100 tonnes (et oui, une toute petite pour une fois). Une fois assommé, elle n'eut plus qu'à traîner son partenaire par le col de sa chemise jusqu’au lieu du rendez-vous.  

A peine avaient-ils passés la porte du Cat's eye que Monsieur Ium, se précipita affolé sur City Hunter. "Mademoiselle Makimura, c'est affreux, ma petite Yumi, elle va commettre un cambriolage, je l'ai entendu hier soir"..  

Kaory passa sa main dans le dos du vieil homme et l'entraîna vers une des nombreuses tables inoccupées. Elle lança un regard vers Miki et Falcon pour les saluer et s'assis en face de son client. Ryo, lui, était déjà encastré dans le mur. Falcon ne lui avait pas laissé le temps de trop s'approcher de Miki.  

"Calmez-vous Monsieur Ium, vous allez me raconter tout cela dans les moindres détails. Mais avant, je vous présente Ryo Saeba. C'est lui qui va vous ramener votre petite Yumi." Monsieur Ium sembla se calmer devant la gentillesse et la douceur de Kaory. Cette jeune femme lui avait fait très bonne impression et il lui faisait confiance. Il sentait qu'elle était sincère. Par contre, il était surpris du personnage Saeba. Il ne s'attendait pas du tout à cela. Après toutes les éloges qu'avaient faites Kaory, il s'attendait à .. heu.. autre chose. Les deux partenaires n'étaient pas du tout du même genre et Monsieur Ium n'avait absolument pas la même confiance envers ce pervers de Ryo qu'à la douce Kaory.  

Monsieur Ium interrogea du regard Kaory : "Vous êtes sûr que vous allez pouvoir me la ramener à temps ?" Kaory lui répondit d'abord par un franc sourire. "Racontez-moi ce que vous savez." Et le vieil homme repris confiance.  

Monsieur Ium expliqua à Kaory que la veille, il avait surpris une conversation téléphonique de sa petite fille. Il était question d'un braquage d'une célèbre bijouterie. Cela devait se dérouler ce matin même et Yumi devait venir avec une arme.  

Ryo, qui n'avait encore pas adressé la parole à son client le regarda le plus sérieusement du monde. Monsieur Ium prit soudain peur. Dans les yeux du nettoyeur se lisait sa véritable nature. Il était tellement sérieux que n'importe qui n'ayant pas conscience tranquille avait des raisons d’être effrayé. Ium tressaillit, mais soutint le regard de Saeba. Trop de choses étaient en jeux, la vie de sa petite fille en tout premier lieu.  

"Et elle est comment Yumi ? Vous avez une photo d'elle ? ?".. Une libellule passa. Le vieux Ium était tombé de sa chaise et Kaory avait sorti sa massue devant le visage déformé de Ryo.  

Mais celui-ci se leva, déclarant qu'il était temps d'aller faire les boutiques. Kaory compris qu'il était l'heure de l'action.  

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