Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Shan In XYZ

Beta-reader(s): Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 22-07-08

Ultimo aggiornamento: 07-03-15

 

Commenti: 35 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Ryô tombe dans le coma en sauvant une enfant, tout le monde est inquiet pour lui mais quand il se réveille, il n’est pas exactement à l’endroit où il s’attendait... En fait, il a regardé "Robin des Bois" avant de se coucher la veille, et il se retrouve dans l’histoire...

 

Disclaimer: Les personnages de "Ryô des Bois" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Certaines scènes sont la propriété des producteurs du film "Robin des Bois, Prince des Voleurs"

 

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   Fanfiction :: Ryô des Bois

 

Capitolo 1 :: Chapitre 1

Pubblicato: 22-07-08 - Ultimo aggiornamento: 22-07-08

Commenti: Salut tout le monde ;) Me voilà avec une nouvelle fic, cette idée délirante m'a prise il y a deux ans, j'avais écris l'idée mais je n'avais pas eu le temps d'attaquer l'histoire pour de bon, étant en vacances forcées, j'ai un peu plus de temps et donc j'ai pu enfin mettre cette fic en route, j'espère que ça vous plaira... Merci à Nanou, qui, une fois de plus, à accepter d'être ma Super Beta dans mes gros délires ;) A bientôt et Bonne Lecture ;)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

 

- Hum ! Je vous déclare mari et femme, fit ce dernier. Tu peux embrasser la mariée, fit le moine.  

- Je sais, répondit le marié avant de prendre les lèvres de sa femme.  

- Hâtez-vous, il est temps d’aller videz quelques chopines ! fit le moine avec un clin d’œil.  

 

Les mariés sourirent et s’embrassèrent de plus belle sous les acclamations de la foule assistant au mariage.  

 

Kaori ferma les yeux après la dernière scène de « Robin des Bois, Prince des Voleurs » et chantonna le générique de fin. Quand la chanson prit fin, elle leva une paupière pour voir quel était le son qu’elle captait depuis quelques minutes. C’est à ce moment là qu’elle découvrit que son partenaire ronflait dans le canapé. Elle était émue par cette histoire d’amour et par les paroles de la chanson et ce grand nigaud de Ryô n’avait rien trouvé de mieux que de s’endormir en plein milieu du film ! (NDB : bonjour le romantisme !)  

 

Mais qu’est-ce qu’elle fichait avec cet abruti, insensible au moindre sentiment humain ? Elle rêvait qu’il puisse un jour lui dire des choses comme le racontait cette chanson, vraiment elle adorait ce film. Elle avait dû batailler avec Ryô pour le regarder car ce dernier avait un autre programme en tête, à savoir un concours de Miss t-shirt mouillé mais elle était parvenue à le convaincre.  

 

Elle pensait que ça lui donnerait peut-être des idées romantiques car depuis son enlèvement où il avait dit, sans vraiment le dire, qu’il l’aimait, leur relation n’avait pas franchement évoluée. Et voilà que ce crétin s’était endormi en plein milieu du film ! Furieuse, elle éteignit la télé et rejoignit sa chambre. Ce n’était pas encore cette nuit qu’elle aurait une déclaration d’amour de l’Etalon de Shinjuku !  

 

Le lendemain, Ryô se réveilla tout courbaturé car il avait fini la nuit dans le canapé. Il se souvenait vaguement d’un film, une histoire de voleur sur fond de romance comme les aimait Kaori mais apparemment il n’en avait pas vu la fin.  

 

Il faut dire qu’il était un peu crevé. Il venait de terminer une enquête qu’il avait fait en solo pour Saeko. Ça lui avait valu quelques nuits blanches mais c’était payé et il comptait sur cet argent pour faire un petit cadeau à Kaori pour son anniversaire. Et pour qu’elle ne soupçonne rien, il avait fait semblant d’aller traîner dans les cabarets tous les soirs de la semaine alors qu’en fait il allait enquêter sur un trafic de drogue. (NDB : le pauvre…)  

 

Il avait résolu l’affaire la veille et manque de bol, Kaori avait voulu regarder ce film, il avait tenté une excuse foireuse mais elle voulait qu’il le regarde avec elle. Il avait donc accepté mais la fatigue accumulée avait sans doute pris le dessus et il s’était endormi.  

Là, il avait intérêt à numéroter ses abattis car Kaori allait sûrement lui en vouloir ! (NDB : j’adore cette expression ! lol)  

 

Que pouvait-il faire pour rattraper le coup ? Il réfléchit un instant et décida de filer avant qu’elle ne se réveille. Il irait récupérer l’argent et s’occuperait de trouver le cadeau idéal pour sa partenaire. Son anniversaire était dans quelques jours et il espérait qu’elle lui pardonnerait quand il lui ferait la surprise de l’inviter à dîner. En attendant, il n’aurait qu’à faire comme si de rien n’était en espérant qu’elle évite de lui fracasser la tête à coup de massues !  

 

Il venait de quitter l’appartement quand Kaori émergea de son sommeil. Elle s’habilla et décida d’aller réveiller l’énergumène qui lui servait de partenaire malgré son comportement de la veille mais à sa grande surprise, le gougeât avait déjà filé. Elle prit le petit déjeuner et décida d’aller voir le tableau à messages. En chemin, elle aperçut l’objet de ses tourments devant une vitrine. « Il est sûrement en train de baver devant une jolie fille » pensa t-elle. Elle soupira et entreprit de traverser la rue, prête à l’encastrer dans le trottoir avec sa massue.  

Elle venait de rejoindre l’autre côté de la rue quand Ryô se retourna et partit en courant. Elle le suivit du regard et vit une petite fille qui venait d’échapper à la vigilance de sa mère. Elle se retrouva à courir au milieu de la rue alors qu’une voiture arrivait à vive allure. L’enfant allait être percuté quand une ombre l’attrapa au vol et ils atterrirent sur le trottoir opposé. La petite fille se releva en pleurant et rejoignit les bras de sa maman. Kaori regarda l’homme qui, lui, restait au sol.  

Ryô avait sauvé la petite mais il ne se relevait pas. Kaori se précipita vers lui et constata qu’il avait une blessure à la tête. Il avait dû heurter le poteau qui se trouvait juste à côté. Elle le secoua et l’appela mais il n’eut aucune réaction. Elle craignait le pire et cria son prénom : RYO !  

 

Quelques instants plus tard, Mick, ayant aperçu la scène, se précipita vers eux. Il constata l’état de son ami et le conduisit chez le Doc avec Kaori.  

 

Le diagnostic de ce dernier était vague, apparemment, Ryô allait bien, il n’avait rien de grave à part une bosse à la tête mais il ne se réveillait pas. Pourtant, il n’était pas vraiment dans le coma. Le Doc constata seulement une sorte de sommeil mais il ne savait pas s’il allait se réveiller.  

 

Tout le monde s’inquiétait pour le nettoyeur et ne savait quoi faire. Kaori était à son chevet, lui tenant la main et l’implorant de se réveiller …  

 

**********************************  

 

- RYO ! Réveille-toi, ils arrivent !  

- Quoi ? Qui ça ?  

 

Il ouvrit les yeux péniblement. Il était enchaîné dans une sorte de cellule ; ça sentait mauvais, et il y avait cette voix qui ne cessait de lui parler. Il se retourna et fit un bond en arrière.  

 

- Ryô, ça va ?  

- Makimura ! Je suis mort ou quoi ?  

- Si on veut, mon vieux, c’est vrai que c’est bien comme cela que j’imagine l’enfer !  

- Mais, où on est ?  

- Dans les prisons, je savais bien que la privation de nourriture finirait par nous rendre fou, mais je pensais que tu étais plus fort que moi et que ça me prendrait avant toi !  

- Les prisons ?  

- Ca fait quatre ans que nous sommes prisonniers, Ryô ! Bon sang, c’est pas le moment de perdre la boule ! On a tenu jusqu’à présent, ne me lâche pas !  

- Ca va, ça va ! Je vais bien mais je comprends rien !  

- Comment ça tu ne….  

- Vous là-bas, taisez-vous ! Cet homme dit que vous lui avez volé son pain !  

- Il ment, dit Makimura ! Je l’ai pris à voler le nôtre !  

- Eh bien, vous paierez tous les trois, fit l’homme qui devait être un geôlier.  

 

Il les détacha et emmena Ryô, Makimura et l’autre homme qui les avait accusé dans une salle éclairée par le feu d’une forge. Un homme attendait avec un sabre devant un billot. A la lumière, Ryô constata que son ami avait le teint blafard. Le manque de nutrition l’avait effectivement bien marqué. L’homme qui avait menti fut amené jusqu’au billot et on lui coupa la main. Le geôlier tira Makimura pour qu’il subisse le même sort mais Ryô le ramena en arrière et prit sa place.  

 

Il tendit la main et dit au bourreau d’observer le vrai courage ! Au moment où le bourreau allait lui couper la main, il tira sur la corde par laquelle un autre geôlier le maintenait en place et c’est ce dernier qui y perdit la main. Il s’empara du sabre du bourreau et élimina les gardes avant de s’enfuir avec son ami.  

 

Machinalement, il trouva la sortie et ils débouchèrent sur une sorte de bouche d’égout. Makimura sortit le premier mais un garde les repéra et tira une flèche dans sa direction. A ce moment là, Ryô le projeta au sol et la flèche les loupa. Ils se cachèrent et les gardes les cherchèrent longuement. Quand ils retrouvèrent leur trace cela faisait bien longtemps qu’ils avaient trouvé un bateau pour quitter ce fichu pays.  

 

Pendant la traversée, Ryô avait eu tout le temps de réfléchir, il n’était définitivement pas à son époque mais il ne comprenait pas ce qu’il fichait là et encore moins pourquoi Makimura s’y trouvait aussi. Ce dernier lui avait parlé d’une guerre et ils auraient été fait prisonniers. En plus, il avait l’impression de savoir les choses à l’avance, il avait su quoi faire pour s’échapper, il avait su que Makimura risquait d’être blessé, mais il ne comprenait pas comment. Aurait-il soudainement un don de voyance ? Non, il avait une impression de déjà vu. Qu’est-ce qu’il lui arrivait ? Où était passé son « chez lui » et surtout où était Kaori ?  

 

Quand Makimura vint l’avertir qu’ils approchaient des côtes et qu’ils étaient enfin chez eux, il regarda le paysage qui s’offrait à lui et vit une plage et des falaises. Ce n’était pas le Japon mais le lieu lui était familier. Une barque les déposa sur la plage et Makimura hurla de joie en disant qu’il était enfin chez lui. Mais Ryô, lui, n’était pas chez lui.  

Makimura l’attrapa par le bras et l’entraîna avec lui. Ils montèrent en haut des falaises et traversèrent la lande.  

 

- On ira chez toi en premier, dit Makimura. C’est plus près. Et puis ton père doit t’attendre avec impatience malgré vos désaccords.  

- Mon père ?  

- Oui, idiot ton père ! Je sais que tu lui en voulais et qu’avant de partir vous étiez fâché mais toutes ces années auront sûrement effacé vos petites querelles.  

- Si tu le dis ! répondit seulement Ryô ne comprenant rien à ce que lui racontait son ami. C’est quoi ce bruit ? fit-il en entendant des martèlements.  

 

Il se retourna pour voir arriver une bande à cheval qui poursuivait un jeune gamin. L’enfant passa devant eux et grimpa dans un arbre. Le chef de ce qui semblait être un groupe de soldats, intima à ses hommes de faire tomber l’enfant quitte à couper l’arbre. Ryô et Hide s’approchèrent discrètement et Ryô demanda soudainement à l’homme qui commandait ce qu’avait pu faire ce gamin pour qu’on le pourchasse ainsi.  

 

- Il a tué un cerf.  

- Sans doute avait-il faim.  

- Il l’a fait sur les terres du Shérif.  

- Erreur l’ami, intervint Hide, ces terres sont à mon ami.  

- Vraiment ? firent Ryô et l’homme sur son cheval en même temps, puis Ryô se reprit. Oui, elles sont à moi et tout ce qui s’y trouve, l’arbre y compris, donc je ne vous retiens pas.  

- Ah bon et puis-je savoir à qui j’ai affaire, pour savoir qui je vais tuer ?  

- Ryô Saeba, fit-il machinalement.  

- Le fils prodigue, tiens, tiens… fit l’autre avant de le charger avec son épée.  

 

Ryô tira sur un des soldats avec une arbalète qu'il avait emprunté au passage, Hide en assomma quelques-uns tandis que son ami sautait sur le cheval de son assaillant pour le mettre à terre.  

- Puis-je savoir à qui j’ai affaire, pour savoir qui je vais tuer ? l’imita Ryô, en pointant la lame de son épée sur le cou de son assaillant.  

- Guy de Guysbourne, cousin du Shérif, articula l’autre difficilement.  

- Eh bien, vas dire à ton cousin, que je suis chez moi et qu’ici on ne s’en prend pas aux enfants !  

 

L’homme détala comme s’il avait le diable aux trousses. Hide vint taper sur l’épaule de son ami tout en lui disant que leur pays semblait être devenu fou pendant leur absence. Ryô ne répondit rien, car pour lui ce n’était pas son pays.  

 

Il se tourna vers le gamin qui était toujours perché dans son arbre pour lui dire de descendre. Hide interrogea le gamin à propos du cerf et l’enfant répondit qu’il en avait tué des centaines puis il partit en courant, le sourire aux lèvres.  

 

Nos deux compagnons continuèrent donc leur chemin jusqu’à la demeure de Ryô, enfin, d’après les dires de Hide, mais quand ils arrivèrent sur les lieux ils ne trouvèrent que des cendres. Un bruit attira leur attention et ils pénétrèrent prudemment dans les ruines ; ce qu’ils y découvrirent les fit frémir d’horreur : le corps d’un homme était suspendu, abandonné aux charognards.  

 

- Mon Dieu, Ryô, je suis désolé, fit Hide avec un chagrin évident.  

- C’est vraiment abjecte de faire une chose pareille, répondit notre nettoyeur.  

- Oui, mais c’est ton père !  

- Ah… C’est pas vrai, mais qui a pu faire une chose pareille ? fit-il d’un ton qui voulait montrer la colère alors que cet homme mort lui était totalement inconnu.  

- Qu’est-ce qui a bien pu se passer ici ? fit son ami.  

- J’aimerais bien le savoir, fit Ryô avant de se retourner vers un bruit derrière eux.  

- Qui est là ? dit une voix.  

- Duncan ! s’écria aussitôt Hide en se ruant vers lui, Duncan, mais bon sang pourquoi n’as-tu pas enterré le corps ?  

- Hide, arrête, regarde-le…  

- Je l’aurais fait si j’avais pu voir, rétorqua le vieillard aveugle.  

- Qui t’a fait ça ? demanda Ryô.  

- Oh, Maître Ryô, vous êtes revenu, je suis vraiment désolé !  

- Ne t’inquiète pas, dis-moi plutôt ce qui s’est passé.  

- Le Shérif a accusé votre père d’adorer le diable et il en a profité pour vous voler tous vos biens.  

- Et tu as prêté foi à ces accusations ? intervint Hide.  

- Pas même quand son cousin m’a crevé les yeux.  

- J’aurais mieux fait de le buter celui-là, marmonna Ryô.  

- Comment ? firent les deux hommes.  

- Euh, rien, ils ne manquent rien pour attendre, je le jure, je vengerai mon père !  

 

Après avoir enterré le corps de l’homme qui était censé être le père de Ryô, il décidèrent de partir chez Hide ; ce dernier leur dit qu’ils trouveraient de quoi se nourrir et qu’il espérait y retrouver sa soeur.  

 

Ryô eut soudain l’espoir de revoir enfin Kaori mais il se demandait bien dans quelle histoire il se trouvait et ce que le destin lui réservait.  

 

 

 


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