Capitolo 1 :: Mauvaise humeur

Pubblicato: 24-12-08 - Ultimo aggiornamento: 24-12-08

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Kaori fit un rêve particulier cette nuit-là ! Comme à son habitude elle rêva de Ryô et de ses fantasmes. Ce rêve avait pourtant bien commencé lorsqu’ une femme aux atouts pour plaire à tout homme et bien entendu, qui plairait à « son » homme apparue. Ryô sauta, évidemment, sur la femme ; laissant Kaori seule dans son coin, à sangloter.  

Kaori se réveilla de bonne heure. Elle commença à se doucher, à s’habiller puis à préparer le petit déjeuné pour Ryô et son ventre à pattes. Ensuite, elle alla réveiller son flemmard de partenaire.  

Quand à Ryô, il attendait patiemment le réveil de son ange même s’il n’était pas tout le temps doux car il ne pouvait s’empêcher de dire des bêtises lorsqu’il voyait que Kaori s’approchait trop près, et lui faisant subir les énormes massues. Ces massues ! Même si elles lui infligeaient des dégâts, il les aimait, elles étaient indispensable car elles lui rappelaient son ange.  

Kaori ne prit même pas la peine de faire un pas de plus dans la chambre de Ryô et ouvrit la porte violemment.  

- Lèves-toi ! Ton petit déjeuné est prêt. Moi je vais voir au panneau d’affichage voir si il y a un client, à tout à l’heure.  

Elle ne lui laissa pas le temps de répliquer car elle avait déjà claqué la porte comme elle était rentrée. Ryô ne comprit rien au comportement de Kaori et ne préféra pas savoir.  

« Qu’est-ce qui lui arrive ce matin ? Tant pis, elle sera sûrement plus calme tout à l’heure. », songea-t-il avant de se lever, d’enfiler un caleçon car il dormait nu comme un vers. Il alla dans sa cuisine, mangea tout ce qu’il trouvait sur son passage et, une fois rassasié, il prit sa douche.  

Kaori était une nouvelle fois désespérée, il n’y avait aucun « XYZ » sur le panneau d’affichage. Elle fit alors quelques courses avant de tomber sur une magnifique robe. Elle était en satin rouge avec un décolleté plutôt plongeant, assez moulante et où on pouvait voir le dos jusqu’aux hanches de celle qui la porterait. « Elle est magnifique! Que dirait Ryô s’il me voyait porter une telle robe ? » pensa-t-elle émerveillée. Elle devint rouge pivoine en pensant de tels choses puis son visage redevint normal lorsqu’elle pensa que Ryô irai se moquer d’elle s’il la voyait dans cette tenue. De plus, il n’aurait pas accepté qu’elle porte cette robe étroite si jamais il y avait un danger.  

Les yeux de Kaori étaient rempli de tristesse : elle ne pouvait même pas ce faire plaisir à cause de Ryô et de l’argent qui disparaissait à vue d’œil. Elle soupira bruyamment et reprit sa marche jusqu’à sa Fiat Panda où elle mit ses courses.  

Elle gara sa voiture puis elle traversa la rue pour aller au Cat’s Eye. Elle ouvra la porte du bar.  

- Bonjour Miki, bonjour Falcon, soupira-t-elle en s’installant sur son siège.  

- Bonjour ma chérie, dit Miki joyeusement. Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qu’a encore fait ton imbécile de Ryô ?! demanda-t-elle en voyant la tête de Kaori déconfite pendant que Falcon lui disait bonjour à sa façon, c’est-à-dire en hochant la tête. Nounours, prépare son café s’il te plaît.  

Le « nounours » en question devint tout rouge jusqu’à ce que de la fumée sorte de son crâne.  

- Comme tu le dis si bien, il a fait l’imbécile.  

- Qu’est-ce…  

Miki mais ne put terminer sa phrase car le pervers n°1 de Shinjuku était arrivé au Cat’s. Comme à son habitude, Ryô se jeta littéralement sur Miki. Falcon l’arrêta à temps avec son bazooka et Miki avec son plateau. Habituellement, Kaori sortait ses massues de cents tonnes et Ryô savait qu’il recevrai sa punition divine. Mais, aujourd’hui, elle n’en avait pas envi. Elle ne voulut même pas le regarder en face et quitta le Cat’s non sans avoir dit merci à Falcon et Miki.  

Miki parut étonnée de la réaction de Kaori et Ryô en fut blessé. « Mais qu’est-ce qu’à mon ange aujourd’hui ? Je ne suis pas sorti tard hier soir et il ne me semble pas avoir sorti une réflexions stupides ? », réfléchit-il.  

- Mais qu’est-ce que tu as encore fais ?! s’écria Miki.  

- Je te jure que je n’ai rien fais cette fois-ci ! répliqua-t-il agacé et inquiet pour Kaori en regardant la porte d’entrée du Cat’s.  

- Ne me réponds pas ça ! Si elle te fais la tête c’est que tu lui as forcément dit ou fait quelque chose d’exécrable. Elle m’a dit que tu avais fais ton imbécile !  

- Mais je n’ai rien dit de stupide et hier soir je ne suis pas rentré tard. Si jamais tu la vois pendant la journée, tu peux essayer de savoir ce qui se passe s’il te plaît ? demanda-t-il poliment.  

- Bon, ça passera pour une fois, je pense que tu dis la vérité mais…, elle ne put finir puisque Ryô se jeta une fois de plus sur elle en voulant l’embrasser mais n’eut pas le temps de s’approcher de plus près car Miki lui balança le plateau en pleine face.  

- Embrasse ça ! ricana Falcon tandis qu’il embrassait sa femme.  

- Méchante tête de poulpe. Ma Miki d’amour, moi je pourrai faire de toi une femme merveilleuse, toutes les autres femmes seraient jalouses de toi.  

- Ne dis pas de sottise, vas plutôt demander à Kao le problème.  

- Pour me prendre une massue en pleine face ! Non merci.  

Sur ce il quitta le bar déçu mais retrouva bien vite sa joie en voyant des miss mokkori marcher devant lui. Son visage se transforma en une face perverse. Il alla aborder quelques unes lorsqu’il aperçut Kaori sortir d’un magasin de lingeries assez sexy mais plutôt coûteux.  

Kaori sortit du magasin, rouge pivoine, avec deux paquets. Elle était heureuse de ce qu’elle avait acheté : la robe rouge qu’elle avait aperçu avant d’aller au Cat’s Eye, des talons qui allaient parfaitement avec la robe et plusieurs lingeries un peu trop gênantes pour elle. Cela l’avait fait oublié son rêve. Elle regarda dans ses paquets pour voir s’il ne manquait rien. Puis sa figure se teinta en observant les fines dentelles de ses sous-vêtements ; elle referma bien vite le paquet quand elle vit Ryô s’approchait d’elle. Elle était de nouveau en colère.  

Ryô fut déçu qu’elle referme son paquet. Il s’avança près d’elle en essayant de voir discrètement dans la poche qu’elle tenait.  

- Et après tu affirmes que c’est de ma faute si on a pas assez d’argent ? En plus, c’est un magasin pour femme pas pour travelos, plaisanta-il.  

Kaori en avait assez entendu. Elle commença à partir sans laisser la moindre trace de massue sur le sol ; elle n’avait vraiment pas envi de lui parler si c’était pour se disputer une nouvelle fois. Ryô lui retint le bras pour qu’elle n’avance plus et pour qu’elle lui fasse face.  

- Qu’est-ce que t’as à la fin ? s’énerva-t-il. Tu peux m’expliquer ?  

- Mais lâche-moi à la fin ! Laisse-moi tranquille, répliqua-t-elle la voix tremblante.  

- J’ai fais quelque chose de mal ? demanda-t-il en s’énervant de plus en plus et en lui serrant davantage le bras.  

- Tu devrais être content : je ne te lance plus de massues lorsque tu vois une de tes miss mokkori ! Aïe ! Tu me fais mal, déclara-t-elle en essayant d’enlever la main de Ryô qui se crispait de plus en plus.  

Bien entendu, contre lui elle ne pouvait rien faire, c’était cause perdue. Ryô la lâcha aussitôt. Qu’est-ce qu’il aurai pu faire pour la blesser autant ? Il avait beau chercher mais rien ne venait. Il la vit marché rapidement d’un pas colérique puis il la rattrapa en courant.  

Kaori pleurait. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, peut-être de colère. Elle se calma peu à peu, après tout ce n’était qu’un rêve et pourtant elle lui en voulait. Elle avança hâtivement car elle n’avait pas envi qu’elle recroise le regard de son partenaire et encore moins, lorsqu’elle sanglotait.  

- Kaori dis-moi ce qui ne va pas ? demanda-t-il plus calmement en marchant rapidement pour la suivre.  

- Mais rien. Tu ne peux pas me laisser tranquille à la fin ! s’énerva-t-elle toujours en sanglotant.  

- Pourquoi tu pleures explique-moi, je t’en pris.  

- Va voir tes miss mokkori et demande-leurs de te faire la bouffe. Fais tout ce que tu veux de toute manière j’en ai rien à faire, ce n’est que toi ! protesta Kaori plus hargneuse que jamais.  

Ryô n’insista pas davantage et stoppa sa course. Il était irrité pas ce que venait de dire Kaori et était plus que vexé. Il n’avait plus envi de courir après les miss mokkori ni traîner dans les bars.  

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