Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: usakisa

Beta-reader(s): Tennad

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 22-04-09

Ultimo aggiornamento: 22-04-09

 

Commenti: 18 reviews

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General

 

Riassunto: Il est parfois des choses que l'on devrait ne pas lire...

 

Disclaimer: Les personnages de "Journal Intime d'une jeune fille" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Journal Intime d'une jeune fille

 

Capitolo 1 :: Journal Intime d'une jeune fille

Pubblicato: 22-04-09 - Ultimo aggiornamento: 14-05-20

Commenti: Bonjour tout le monde! Un petit OS, qui j'espère vous plaira! Joyeux anniversaire à Kaoridu86!!!

 


Capitolo: 1


 

Le soleil se levait doucement sur la capitale japonaise. Dans un appartement situé dans le quartier de Shinjuku un homme regardait une jeune femme dormir.  

 

Elle semblait paisible, si belle dans son sommeil. Il sourit tendrement en repoussant une mèche de cheveux qui barrait son front. Elle s’était faite couper les cheveux une semaine auparavant, ce qui lui conférait une allure plus garçonne mais aussi plus adulte. Dire qu’elle était son rayon de soleil était un euphémisme. Elle représentait toute se vie, tout ce pour quoi il se battait.  

 

Son regard glissa sur la table de chevet, et sur le carnet qui s’y trouvait. C’était en fait un vieux cahier à spirales, dont la couverture était ornée d’une petite fée, en dessous de laquelle était inscrit : Journal Intime.  

 

Il se saisit de l’objet et le contempla quelques instants, perdu dans ses pensées. Puis il se leva et quitta la pièce, emportant avec lui le cahier. Il descendit au salon et s’installa confortablement sur le canapé. Il bascula la tête en arrière, sachant que ce qu’il allait faire était très mal, mais la curiosité était la plus forte. Il voulait connaître ses pensées car il pensait en avoir le droit légitime.  

 

Il poussa un profond soupir et se décida à ouvrir ce qu’il qualifiait de la boîte de Pandore. Une photo tomba de l’intérieur du cahier quand il l’ouvrit. Il la ramassa et faillit éclater de rire. C’était une photo de lui et de sa partenaire qui le pourchassait massue en main. On ne pouvait pas qualifier cette photographie de magnifique, mais pour lui elle valait presque tous les trésors de la terre car elle les représentait eux et ce lien si unique qui les unissait.  

 

Sur l’intérieur de la couverture, était scotchée une fleur qu’il reconnut immédiatement ; un lys à crapaud. Il la caressa du bout des doigts, se remémorant les évènements qui étaient liés à cette fleur. Puis il tourna la première page et commença à lire.  

 

22 avril ****  

Cher Journal, c’est la première fois que j’écris ainsi et je ne sais pas comment faire. C’est mon frère qui a eu l’idée de m’offrir un cahier pour que je puisse noter mes impressions et autres idées. Il m’a dit qu’une fille de 11 ans devait tout écrire. Je ne sais pas trop. Moi je pense plutôt que c’est parce qu’il est super curieux et qu’il veut tout savoir sur moi. Il va falloir que je sois prudente et que je te trouve une cachette.  

Aujourd’hui il ne s’est pas passé grand-chose. Mon frère a fait l’imbécile, comme d’habitude. Il ne peut pas s’en empêcher. Mais c’est pour ça que je l’adore.  

 

 

17 Juillet ****  

Je reviens de la plage où j’ai passé la journée avec mon grand frère. Argh ! Il m’énerve, je te jure, ce n’est pas possible d’être ainsi. Il ne m’a pas quittée d’une semelle, de peur que quelque chose ne m’arrive. Quand va-t-il comprendre que je ne suis pas faite en porcelaine et que je ne vais pas me briser au moindre courant d’air ?! Alala, ces garçons, je vous jure. Mais je suis quand même contente, car demain je vais passer la journée chez ma meilleure amie Nabiki. Ca me fera un peu de vacances.  

 

 

1er Septembre ****  

Le week-end est enfin terminé. J’ai cru que lundi n’arriverait jamais. Vendredi soir j’ai reçu mon correspondant d’Osaka et franchement il n’a pas inventé la poudre. Je sais que je dois être gentille, mais là j’ai cru étouffé. Il y a quand même eu un moment très drôle quand il a renversé la soupe brûlante sur le pantalon de frérot. Le cri qu’il a poussé !! J’étais écroulée de rire. J’ai bien cru qu’il allait en faire de la chair à pâté.  

 

26 Décembre ****  

Hier soir j’ai passé le Noël le plus triste de ma vie. C’était la première fois que papa n’était pas présent avec nous. Il m’a beaucoup manqué. Bien sûr tout était parfait : le repas, la décoration, tout y était, sauf sa présence. Son absence s’est faite ressentir. Mais je ne dois surtout pas montrer ma tristesse. Je saurais être forte comme il me l’a montré.  

 

 

17 Février ****  

Ce mardi a été terrible. Je me suis bagarrée dans la coure et j’ai malencontreusement un peu frappé un garçon avec une massue. Je sais que c’est quelque chose qui ne se fait pas, mais ce n’est pas de ma faute si c’est un pervers qui adore relever les jupes des filles. C’est la dernière fois que j’en mets une. Et puis je me suis faite enguirlander par le directeur et aussi en rentrant à la maison. Je suis consignée pendant une semaine à la maison : pas de télé, pas de sorties. C’est vraiment pas juste.  

 

 

14 Avril ****  

Cher Journal, il y a quelques semaines j’ai fêté mon anniversaire. Cela fait un an que je t’ai reçu et que j’écris parfois mes sentiments. Aujourd’hui a été un jour très spécial. Je ne peux pas le dire à tout le monde car c’est quelque chose de très personnel, et de très important dans la vie d’une jeune fille. J’ai eu la surprise ce matin en me levant de constater que mes premières règles étaient arrivées. J’étais à la fois excitée, car cela veut dire que je deviens une femme, mais aussi un peu horrifiée et dégoûtée en voyant le sang. Le rouge est une couleur que je n’affectionne pas particulièrement. Je pense que cela vient du fait d’avoir vu mon père un jour rentrer blessé. Il saignait beaucoup et j’ai vraiment eu peur pour lui. Il n’a jamais su que je l’avais aperçu dans cet état. Et il ne le saura jamais.  

 

 

 

Ryô sauta quelques pages, qui ne parlait que des cours, des concours réussis, des amis qui allaient et venaient. Ses yeux étaient tristes. Il s’était sentit très mal en lisant ces quelques lignes qui retraçaient sa vie. Sa vie à elle, qu’il avait crue heureuse, mais qui était parsemée de notes de tristesses, dues en particulier à son père. Comment… ?  

Non, il le savait, mais regrettait tellement. S’il pouvait changer le passé, il le ferait. Mais il en était incapable. Les feuilles tournoyaient sous ses doigts, les mots s’inscrivaient sur ses pupilles au gré de la lecture, remplacés par d’autres. Puis il stoppa sur une page. Le mot « AMOUREUSE » clignotait dans sa tête. Il regarda la date et constata qu’elle avait alors 17 ans. Il savait qu’il aurait du refermer ce satané bouquin, mais le mal était déjà fait. Il prit une profonde inspiration et se jeta à l’eau.  

 

 

20 Juin ****  

Cela fait un moment que je ressens ces sentiments qui tourbillonnent en moi. Je ne sais pas comment les interpréter. Ca a commencé après notre rencontre. Il faut dire qu’il est assez difficile d’oublier un personnage comme lui. Il a une personnalité marquante. D’ailleurs c’est pour ça que nous nous sommes disputés. Mais je n’arrête pas de penser à lui. Je rêve même de lui. Je… Je me sens toute chose en pensant à lui, je rougis même. Pourtant il n’y a pas de quoi. Mon cœur se met à battre la chamade quand je repense aux fois où nos mains se sont touchées, où nos corps se sont frôlés. Je crois bien que je suis amoureuse. Ca y’est, c’est sortit. Mais je ne peux pas en parler à ma meilleure amie. Curieuse comme elle est elle ferait tout pour savoir de qui il s’agit et essaierait même de nous faire sortir ensemble, mais à sa manière. Mais je ne peux encore moins en parler à mon frère. Lui, il irait plutôt lui casser la figure. Je le connais assez pour savoir que c’est ce qu’il ferait. Mais à elle, je peux. Je sais qu’elle me comprendrait. Elle est passé par là, elle m’a assez racontée l’histoire de leur rencontre et de la bataille qu’elle a du mener pour qu’il l’accepte enfin à ses côtés comme femme et non comme amie. Mais pourquoi faut-il que tout soit compliqué avec les garçons ???  

 

 

15 Juillet ****  

Je sors avec lui !!! Hier soir nous sommes allés à la fête foraine et quand nous nous sommes retrouvés seuls il m’a demandé de sortir avec lui. Il était tellement mignon, tout gêné. J’ai cru que mon cœur allait s’arrêter de battre quand nous nous sommes embrassés. C’était… comment dire… je m’imaginais que ça allait être bien plus magique, mais l’essentiel c’est que nous sortions ensembles. Nous verrons bien maintenant.  

 

 

 

Ryô eut un pincement au cœur. Elle était tombée amoureuse à l’époque du lycée et il ne le savait même pas ! Elle ne lui avait pas tout dit. Il avait du mal à accepter cette idée même s’il savait qu’elle avait son propre jardin secret, qu’elle ne dévoilait à personne. Il reprit sa lecture.  

 

 

15 Octobre ****  

Je le hais !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Mon Dieu, je me suis bien trompée. J’ai cru qu’il m’aimait, mais en fait il ne voulait que coucher avec moi. Il est sortit avec moi à cause d’un pari idiot. Mais je me suis bien vengée ! Il s’est pris la raclée de sa vie. Et Ken aussi est intervenu. J’ai cru qu’il allait le tuer. A cause de ça il s’est fait renvoyé de l’école pour trois semaines. Tout ça à cause de moi. C’est vraiment l’ami le plus fidèle que j’ai jamais eu. Il est vraiment adorable. Ahh, j’ai besoin de me défouler, je vais aller boxer ma poupée !  

 

 

 

Ryô sourit en lisant ces dernières lignes. La fameuse poupée ! Combien de fois l’avait-il vue la frapper, la tordre dans tous les sens ? Cela le faisait rire à chaque fois.  

 

Soudain il sentit une présence derrière lui. Il cacha rapidement l’objet de son délit derrière un coussin.  

 

- Pan pan pan !!! Et bien cher partenaire ? Qu’est-ce qui pouvait bien détourner ton attention à ce point pour que tu ne remarques même pas ma présence ? Lui demanda Kaori.  

 

- Mais rien voyons. Au contraire, comment ne pas t’entendre avec le raffut que tu fais ?  

 

- Ryô, gronda-t-elle.  

 

- Excuse-moi. Tu es levée depuis longtemps ?  

 

- Non, je viens juste de me lever pourquoi ?? Et toi, tu es tombé du lit ?  

 

- Ahahahaha mais non mais non.  

 

- Ryô, tu me caches quelque chose.  

 

- Pourquoi tu dis ça ???  

- Parce que tu as fait ton rire débile qui signifie : « j’ai fait quelque chose que tu ne dois pas savoir ». Alors ??  

 

- Mais rien, je t’assure !!!!!!  

 

- Qu’est-ce que tu lisais quand je suis arrivée ? Une de tes revues ?  

 

- Heu… oui oui c’est ça.  

 

- Je t’avais pourtant interdit d’en ramener à l’appartement !  

 

- J’ai craqué, je sais, je suis désolé !  

 

Kaori scruta Ryô. Pour qu’il avoue aussi facilement c’est que ce n’était pas une revue qu’il cachait mais autre chose. D’un mouvement rapide elle mit sa main sous le coussin pour découvrir ce qu’elle apercevait en partie: un journal intime. Elle resta interdite, la mâchoire pendante. Il avait osé ! Lentement elle remonta ses yeux jusqu’à croiser les yeux noirs de Ryô.  

 

- Ryô ! Siffla-t-elle. Comment as-tu pu ?  

 

- Je… je sais que je n’aurais pas du, mais comprend moi, je devais savoir pourquoi elle était comme ça ces derniers temps !  

 

- Ce n’est pas une raison !  

 

- Et alors, elle ne se confie pas à moi, alors qu’elle te dit tout à toi ! J’ai le droit de savoir ce qui se passe non ?? Dit-il en reprenant l’objet convoité.  

 

- Pour ta gouverne elle ne me raconte pas tout et tu ne crois pas que si quelque chose se passe elle t’en parlera ?  

 

- Si, bien sur mais…  

 

- Ryô, aies confiance un peu.  

 

- QU’EST-CE QUE TU FAIS AVEC MON JOURNAL INTIME ?????  

 

Les deux partenaires se retournèrent vers l’origine du cri. Une jeune femme se tenait sur la dernière marche de l’escalier, en pyjama. Elle se précipita vers le nettoyeur et lui arracha le cahier des mains !  

 

- Comment as-tu pu lire mon journal ??  

 

- Excuse moi, je…  

 

- Tu te rends compte de ce que tu as fait ?? Tu viens de violer ma vie privée ! Jamais je n’aurais cru ça de toi.  

 

- Attend Akemi !!  

 

Mais cette dernière ne l’écouta pas et se précipita dans sa chambre, serrant son journal contre son cœur.  

 

- Et bien bravo Ryô, le sermonna Kaori. Tu as vu ce que tu viens de faire ??  

- ……  

 

Ryô sortit de la pièce et monta sur le toit. Kaori secoua la tête. Elle monta à son tour et toqua doucement à la porte. Elle entra sans même attendre qu’on l’invite. Akemi était assise sur son lit, ses cheveux auburn lui tombant sur le visage. Elle releva la tête en entendant Kaori pénétrer dans sa chambre. Leurs regards se croisèrent, l’un noisette et l’autre noir, plus sombre. Il lui rappelait toujours celui de Ryô. Elle s’approcha doucement et s’assit à son tour sur le lit.  

 

- Allons, Akemi, tu sais comment est ton père ! Il te voit t’agiter en ce moment et il aimerait comprendre. Comme il n’est pas doué pour parler, il n’a trouvé que ce moyen là pour comprendre.  

 

- De toute façon tu le défends toujours.  

 

- Ce qu’il a fait est inexcusable, je le conçois, mais essaies un peu de te mettre à sa place. Il a l’impression d’être passé à côté de tous les moments importants de vos vies, à toi et à ton frère. Il a toujours été pris par son métier de nettoyeur, il a tout fait pour que vous meniez une existence des plus normales. Ce qui n’a pas toujours été facile pour lui.  

 

- Je sais maman, la coupa Akemi. Et je ne le blâme pas pour ça ! Au contraire, il a été un père génial et aimant, nous n’avons manqué de rien. Et puis grâce à City Hunter notre enfance a été mouvementée. Mais il n’avait pas le droit de lire mon journal ! Il y a des choses que l’on ne dit pas à ses parents et il devrait le comprendre.  

 

- Que veux-tu, c’est ton père ! Il n’accepte pas que tu aies des secrets. Et il voulait à tout prix savoir ce qui se tramait.  

 

- Il va bientôt le savoir ! Ahh mais c’est pas possible d’avoir un père comme ça !!! Il mériterait une bonne massue.  

 

- Tu sais que tu n’as plus le droit d’en donner !  

 

- Oui, je sais et c’est pas juste, grogna la jeune femme, ce qui fit rire Kaori.  

 

- Ne t’inquiètes pas, je vais le punir comme il se doit.  

 

- Vrai ?  

 

- Oui.  

 

- Je le plaindrais presque ! Tu vas lui faire subir une vraie torture là, en le laissant dormir sur le canapé !  

 

- Mais il l’a bien cherché, non ??  

 

- Oui, c’est sur.  

 

Et elles s’esclaffèrent toutes les deux en imaginant la tête que ferait le nettoyeur en découvrant sa punition.  

 

Quelques minutes plus tard la porte s’ouvrit sur le toit. Ryô, qui s’était accoudé à la rambarde pour contempler la ville se retourna en reconnaissant l’aura de la personne qui venait le rejoindre.  

 

- Akemi, laissa-t-il échapper dans un murmure, stupéfait. Tu es, tu es magnifique, sourit-il car en cet instant elle ressemblait à sa mère.  

 

- Merci papa, lui répondit-elle en rougissant.  

 

- Excuse-moi ma chérie. Je n’aurais pas du faire ce que j’ai fait et…  

 

- Chut ! Je sais pour quoi tu l’as fait, et vous Mr Saeba, vous êtes un grand benêt !  

 

Cette appellation surprit le nettoyeur ! Une seule personne l’appelait ainsi et c’était…  

 

- Maman m’a dit de te gronder comme cela ! Voyons papa, pourquoi as-tu eu besoin de faire ça ? Tu sais que l’on ne dit pas tout à ses parents. Si je te cache des choses c’est parce qu’elles m’appartiennent, à moi et moi seule. Mais cela ne signifie pas pour autant que je te cache tout. Tu es aussi mon confident, tu es mon père !  

 

- C’est que, j’ai l’impression d’avoir manqué tellement de choses avec toi !  

 

Akemi ne l’avait jamais vu aussi triste. Ce qui la dérangeait c’est qu’il avait dû lire des passages dans son journal qui montrait combien elle pouvait souffrir de son absence. Mais cela ne correspondait qu’à des moments, ce n’était ce qu’elle ressentait au quotidien.  

 

- Ecoutes papa, c’est vrai que parfois tu as dû t’absenter pour ton travail, il est vrai que j’ai eu plus d’une fois peur que tu ne reviennes pas. Mais tu es là, tu as toujours été là, pour les coups durs comme pour les meilleurs moments. Tu as su me protéger, m’aimer comme personne. Alors je t’interdis d’avoir des pensées tristes, ou que tu te rabaisses. Ne penses pas que tu as été un mauvais père. Parce que c’est faut !! Et s’il le faut je le hurle sur tous les toits !  

 

Ryô était impressionné par la fougue dont faisait preuve sa fille. C’était le portrait craché de Kaori, à n’en pas douter. Cela lui fit penser à une nuit en particulier où tout avait changé.  

Cette nuit où…  

 

- Papa ?? Tu es encore avec moi ??  

 

- Hein ?? Heu oui.  

 

- Et puis, puisque tu as l’air si impatient, je vais te dire ce qui me turlupinait depuis quelques jours. J’ai rencontré un homme, un homme hors du commun et je voudrais te le présenter. Te connaissant je sais que tu vas lui faire passer des tests et c’est ce qui me fait le plus peur.  

 

- Tu as rencontré un homme ?? Et qui est-ce ??  

 

- Tu promets de ne pas crier ??  

 

- Oui, promis.  

 

- Voilà, c’est Ken.  

 

- Quoi ??? S’étrangla Ryô !!! Tu es amoureuse de Barbie ???  

 

- Papa !! Je t’interdis de lui donner ce surnom débile ! Son prénom c’est Ken.  

 

- Bah quoi ? En plus il ressemble vraiment à Barbie avec ses cheveux blonds !  

 

- Je vais dire ça à Oncle Mick et on verra ce qu’il pense du surnom que tu as donné à son fils !!!  

 

- Pff, même pas peur de cet amerloque.  

 

- Papa !!!! Ca suffit !!!  

 

- Oui, bon ok.  

 

- Tu as intérêt à bien te tenir durant le repas, parce que c’est mon anniversaire et il est hors de question que vous gâchiez la fête avec vos âneries, c’est clair ?  

 

- Oui ma princesse.  

 

- Bon, puisque tout est clarifié, viens, nous avons encore des choses à préparer.  

 

Ryô regarda sa fille faire demi-tour et se diriger vers la porte. Elle avait bien grandie et été devenue une magnifique jeune femme de 21 ans. Il était heureux qu’elle ait trouvé l’amour et encore plus si son gendre devait être le fils de son meilleur ami. Tout compte fait, oui, il avait réussi sa vie !  

 

L’ange de la mort n’était plus, il avait laissé place à un homme, non, un père ordinaire.  

 

- Tu viens papa ??  

 

Il lui sourit et s’empressa de suivre celle qui serait à jamais sa petite fille. 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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