Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Kary

Status: Completa

Serie: Angel Heart

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 03-03-05

Ultimo aggiornamento: 03-03-05

 

Commenti: 5 reviews

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SongficGeneral

 

Riassunto: Ryô seul sur le toit de l'immeuble évoque sa vie sans Kaori.

 

Disclaimer: Les personnages de ""Qui Saura?"" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Le mérite de cette chanson revient à Mike Brandt.

 

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   Fanfiction :: "Qui Saura?"

 

Capitolo 1 :: ... même dans les ténèbres il subsiste toujours une lueur

Pubblicato: 03-03-05 - Ultimo aggiornamento: 03-03-05

Commenti: J'ai entendu un jour cette chanson et je me suis dit qu'elle pourrait refléter assez bien les sentiments de Ryô. Cette songfic je la dédie à tous les anges que le ciel capture dans ses nuages et à ceux qui ont eu la force de voler assez fort pour lui échapper. Elle est aussi pour tous ceux qui s'aiment et qui vivent séparés ... perdez pas espoir mes namours, le meilleur reste à venir !

 


Capitolo: 1


 

Cela avait été une soirée comme tant d’autres.  

Il avait retrouvé Mick et les autres au Cat’s Eyes et ils avaient parlé de tout et n’importe quoi autour d’un verre. Il aimait ces moments passés avec eux, ces brefs instants dans le temps où il parvenait à oublier sa solitude. Mais maintenant, de retour chez lui, seul sur le toit de l’immeuble à contempler la ville et ses lumières, fumant une énième cigarette, il était à nouveau à la merci de son vague à l’âme et de ses souvenirs.  

Combien de temps déjà sans elle ? Trop longtemps…. Et le reste du chemin à parcourir était plus long encore. Oh bien sûr la douleur s’atténuait avec le temps, parfois même elle disparaissait presque et puis il touchait un objet, passait devant un endroit particulier et tout d’un coup, comme un coup de poignard, le souvenir de Kaori revenait le frapper en plein cœur.  

D’autres fois il croyait entendre sa voix et il aurait pu jurer qu’elle l’avait appelé, et cette sensation était si réelle qu’il se précipitait d’une pièce à l’autre, oubliant pendant un quart de seconde que le son de sa voix ne résonnerait jamais plus en ces murs.  

Et le nombre de fois où il avait cru la voir dans la rue avant de se rendre compte que ce n’était qu’une femme qui lui ressemblait … Combien de fois ? Et combien de temps allait-il encore la chercher au détour de ces rues où ils s’étaient aimés ?  

Les autres lui disaient qu’il fallait aller de l’avant et oublier …  

Peut-on effacer ce qui est indélébile ?  

 

« Vous mes amis, tant de fois vous me dites,  

Que d'ici peu je ne serai plus triste,  

J'aimerais bien vous croire un jour,  

Mais j'en doute avec raison,  

Essayez de répondre à ma question,  

Qui saura, qui saura, qui saura,  

Qui saura me faire oublier, dites-moi ?  

Ma seule raison de vivre essayez de me le dire,  

Qui saura, qui saura, oui qui saura? »  

 

Y’a-t-il une lumière aussi intense que la sienne ? Quelqu’un qui sache éclairer mes jours comme elle a su le faire ? Quelqu’un qui me donne l’envie de dégainer pour répliquer une fois encore quand tout ce que je veux c’est dormir enfin …  

Oublier ?  

Je l’ai serrée tant de fois dans mes bras, parfois si fort pour qu’elle ne s’échappe pas … et je l’ai tenue ce jour-là, impuissant à retenir la vie qui la quittait peu à peu.  

Nul n’oublierait cela, même le plus fort des hommes ne le pourrait pas …  

Mes bras aujourd’hui n’enserre plus que du vide, et ça fait mal…mal à en crever.  

Aucune blessure ne m’a à ce point fait souffrir et celle-ci ne se refermera jamais.  

Alors ne me demandez pas d’oublier.  

 

« Vous mes amis essayez de comprendre,  

Qu'une seule fille au monde peut me rendre,  

Tout ce que j'ai perdu, je sais qu'elle ne reviendra pas,  

Alors, si vous pouvez dites-le moi,  

Qui saura, qui saura, qui saura,  

Qui saura me faire revivre d'autres joies,  

Je n'avais qu'elle sur terre et sans elle ma vie entière,  

Je sais bien que le bonheur n'existe pas. »  

 

Je sais tout ce qu’il y a d’égoiste à dire ça. Je ne renie pas ce que vous faites pour moi.  

Mais rien ne comblera ce manque en moi, ce manque d’elle, ce vide en mon cœur …  

J’ai parfois l’impression d’être une carcasse sans âme, un simple automate … je marche, je respire, je mange, je parle, je bois … mais ce n’est qu’une illusion de vie. De simples fonctions de base … plus aucune chaleur ne les nourrit. En la perdant j’ai perdu mon souffle de vie. Pourtant je dois vivre … ou plutôt devrais-je dire survivre.  

C’est encore ce que je fais le mieux, c’est ce que j’ai fait toute ma vie et paradoxalement ça ne m’a jamais semblé aussi dur.  

Tu me manques Kaori.  

Tu manques à mon cœur, tu manques à mon corps … et pourtant tu es constamment avec moi. Ton image me hante, nos souvenirs m’emprisonnent. Si seulement je ne t’aimais pas si fort … Te l’ai-je suffisamment montré ? Te l’ai-je suffisamment dit ? Je ne suis pas sûr d’avoir été à la hauteur de tout ce que tu m’as apporté mon sugarboy … tout ce que tu m’as apporté et que l’on m’a arraché.  

 

« Vous mes amis le soleil vous inonde,  

Vous dites que je sortirai de l'ombre,  

J'aimerais bien vous croire un jour mais mon cœur y renonce,  

Ma question reste toujours sans réponse.  

Qui saura, qui saura, qui saura,  

Qui saura me faire revivre dites-moi,  

Ma seule raison de vivre essayez de me le dire,  

Qui saura, qui saura, oui qui saura? »  

 

Je vois le deuil faire son chemin progressivement en chacun de vous et je vous envie.  

Je sais … la vie suit son cours … mais sans elle ce n’est plus vraiment la vie, juste une pâle copie, et son goût m’en semble si fade. Le monde a perdu ses couleurs depuis qu’elle ne l’éclaire plus pour moi. Toutes mes nuits sont peuplées de songes qui rendent plus cruels encore mes réveils. Elle me parle dans mes rêves, pourtant je ne l’entends pas mais cela n’a aucune importance. Elle est là, je la regarde, elle me sourit … elle vit. Chaque nuit dans mes rêves je revis le jour de l’accident, à une différence près pourtant. Dans mes rêves je ne romps pas la promesse faite autrefois à son frère, dans mes rêves je suis plus rapide et je défie le destin … dans mes rêves je la sauve. Parfois je voudrais ne jamais plus m’éveiller et pourtant je vis, pour elle, pour son souvenir, parce que c’est ce qu’elle aurait voulu.  

Je vis pour ne jamais oublier que je l’ai aimée.  

 

« Qui saura, qui saura, qui saura,  

Qui saura me faire revivre d'autres joies,  

Je n'avais qu'elle sur terre et sans elle ma vie entière,  

Je sais bien que le bonheur n'existe pas.  

Qui saura, qui saura, qui saura,  

Qui saura me faire revivre dites-moi,  

Ma seule raison de vivre essayez de me le dire,  

Qui saura, qui saura, oui qui saura? »  

 

Depuis ce jour je vis comme une ombre parmi les vivants.  

 

Une larme glissa sur sa joue, une larme unique qu’il ne put retenir et il serra les poings, tête baissée.  

 

« Qui saura ? »  

 

Il sursauta … un grincement … la porte qui donnait sur le toit de l’immeuble venait de s’ouvrir. Son cœur se mit à battre violemment.  

Il se retourna lentement et dans ce court laps de temps un sourire vint effacer sa larme.  

 

« Kaori … »  

 

Mais ce n’était pas elle, pourtant son sourire ne quitta pas son visage.  

 

« Xian-Ying … »  

 

Il lui semblait que les battements de cœur de la jeune fille emplissaient tout l’espace, puis elle lui sourit en retour et les battements de son cœur s’apaisèrent.  

 

« Ah ben tu es là … je te cherchais moi !… Tu viens Ryô papa? »  

 

Il acquiesça et s’avança vers elle en silence, son sourire s’élargissant sur son visage alors que derrière lui, le soleil étendait ses premiers rayons sur la ville.  

 

 

 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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