Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG - Prosa

 

Autore: Sand

Status: Completa

Serie: Angel Heart

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 29-08-06

Ultimo aggiornamento: 28-11-06

 

Commenti: 155 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Une suite pour "une présence si familière". Comme le dévoile mon titre, je poursuis avec la vie famille de nos nettoyeurs adorés.

 

Disclaimer: Les personnages de "La nouvelle génération" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on knowing the boundaries. So if you read something that doesn't seem co ...

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   Fanfiction :: La nouvelle génération

 

Capitolo 1 :: L'amour d'un foyer

Pubblicato: 29-08-06 - Ultimo aggiornamento: 09-11-07

Commenti: Salut à tous ! Me revoici pour une nouvelle fic !!! J'ai hésité un moment avant d'écrire une nouvelle histoire car vos reviews si enthousiastes pour ma précédente fic, m'ont mis une sacré pression. Mais je me lance à nouveau grâce au soutien de Saintoise, Laeti et KitHawke. (Merci les filles). Donc j'espère ne pas vous décevoir. Merci d'avance pour vos reviews et vos encouragements précédents qui m'ont insité à continuer à écrire. Bonne lecture. Bisous à tous.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

Cela faisait maintenant cinq ans que les mauvais souvenirs étaient chassés ; sa vie avait évolué sur le plan sentimental avec la belle Kaori pour ensuite y donner une nouvelle direction... être père. Les bras croisés, sous la tête, Ryô y songeait encore aujourd’hui ; ce remet-on facilement d’une telle expérience ? Un soupir provenant du plus profond de ses entrailles s’échappa de ses lèvres pour ensuite dessiner un large sourire de plénitude. L’odeur provenant du rez-de-chaussée, embaumait l’appartement, Kaori était déjà aux fourneaux entrain de préparer un succulent petit déjeuner. Son ventre se mit instantanément à gargouiller ; d’un geste vif, il repoussa le drap sur le côté mais alors qu’il s’apprêtait à bondir de son lit, il s’y allongea à nouveau de tout son long... quelque chose ou plutôt quelqu’un arrivait.  

 

Les yeux clos, il percevait le léger grincement de la porte s’ouvrant lentement ; son oreille affûtée, prêtait attention à l’allure chancelante mais décidée de son visiteur. Il sentit le lit se mouvoir alors qu’il y grimpait et vint s’asseoir sur son torse. Un poids léger se positionna sur lui à califourchon et deux petites menottes vinrent se poser délicatement sur son visage pour qu’un petit baiser enfantin se pose sur ses lèvres,  

 

- Papa, maman a dit que c’était l’heure de te lever !  

 

Un œil après l’autre, il ouvrit les yeux pour tomber nez à nez avec un gros de panda qui arborait un pyjama infantile ; une petite frimousse aux yeux noirs et aux joues rosies appuyait sur son poitrail pour le secouer du mieux qu’elle pouvait. La joie illumina son visage tout en posant un regard attendri sur la fillette ; sa chevelure sombre et soyeuse attachée à l’aide d’un petit élastique rouge, formait un petit palmier sur sa tête mais ses petits yeux montraient un mécontentement certain,  

 

- Papaaaa, dépêches toi, maman a dit que tu devais te lever !  

 

- Dis à maman que papa est fatigué et qu’il veut encore dormir un peu ! bredouilla-t-il alors qu’il se tournait à nouveau sur le côté en faisant attention à ne pas faire tomber sa fille.  

 

Sous la colère, elle serra ses petits poings et se redressa,  

- Pa-pa dé-pê-ches toi ! cria-t-elle en sautant sur le lit.  

 

Elle n’eut pour réponse qu’un grognement ; coléreuse, une petite massue apparut dans ses menottes et toqua sur la tête de l’endormi,  

 

- Aie euh ! rugit-il alors qu’il se redressait vivement.  

 

Sous la surprise du cri de son père, Xiang Ying bondit du lit alors qu’il se frottait fermement le crâne,  

 

- Maman fait comme ça quand tu ne veux pas obéir... bredouilla-t-elle en cramponnant cette dernière.  

 

Un éclair de malice traversa les yeux du Nettoyeur, alors qu’il se levait lentement en souriant,  

 

- Alors c’est comme ça, jeune fille !  

 

Un large sourire étira les lèvres de la fillette qui fit quelques pas en arrière pour fuir immédiatement en courant ; Ryô se mit à courir à son tour pour précéder Xiang Ying.  

Alors que les cris enfantins résonnaient à l’étage et des pas cadencés martelaient le plancher supérieur, la voix de Ryô se faisait entendre de plus belle,  

 

- Je vais t’attraper et te manger !!! dit-il d’une grosse voix.  

 

La seule réponse à cet assaut, fut le décuplement de l’hilarité de l’enfant qui tentait d’échapper à son poursuivant. Quelques minutes plus tard, après une poursuite infernale, Ryô attrapa la fillette et avec un plaisir démesuré, lui prodiguait des chatouilles alors que Xiang Ying se tordait sous la torture en explosant de rire.  

 

Le sourire aux lèvres, Kaori regardait avec tendresse l’étage supérieur tout en soupirant de contentement,  

 

- Qui aurait imaginé que tu sois un père si prévenant ! murmura-t-elle. A table ! clama-t-elle à l’attention des deux chahuteurs.  

 

- On arrive ! cria Ryô.  

 

D’une main, il souleva la gamine qu’il embarqua sous son bras et descendit à vive allure alors que la gamine se cramponnait à cet avant-bras sécurisant. Alors que Kaori finissait de faire frire les aliments dans la poêle qu’elle faisait sauter d’un coup de poigné assuré ; Ryô arriva et l’embrassa sur les lèvres furtivement,  

 

- Bonjour mon Amour ! entonna-t-il.  

 

Précautionneusement, il déposa son petit fardeau dans la chaise haute puis s’assit lourdement sur une chaise,  

 

- Ma chérie, la relève est belle et bien assurée ! soupira-t-il en se frottant la tête.  

 

- Comment ? demanda-t-elle en fronçant les sourcils, tout en déposant les deux assiettes garnis.  

 

Il saisit la mini massue qui dépassait de la couche culotte d’A-Xiang,  

 

- Je parle de ça ! ronchonna-t-il en désignant l’objet. Et de ça ! alors qu’il écartait une mèche de cheveux pour découvrir une petite bosse.  

 

Kaori tenta désespérément de garder son sérieux puis elle posa son doux regard sur la fillette, pas peu fière d’elle pour le reporter à nouveau sur le Nettoyeur puis elle explosa littéralement de rire,  

 

- Je suis un incompris ! pleurnicha-t-il.  

 

Tout en soupirant et en secouant la tête d’exaspération, elle fit le tour de la table et de deux doigts, Kaori dégagea la petite « blessure » et y déposa un baiser léger,  

 

- Ca va mieux comme ça ? sourit-elle.  

 

Il l’attrapa par le poignet et la fit basculer dans ses bras,  

 

- Je veux un vrai baiser. déclara-t-il, le regard brillant de malice.  

 

Délicatement et amoureusement, il captura les lèvres de la jeune femme mais elle freina ses ardeurs,  

 

- Doucement ! rit-elle en timidement.  

 

La fillette les fixait en écarquillant les yeux, tout en portant sa cuillère à sa bouche ; le rouge aux joues, Kaori reprit sa place tout en caressant la joue de l’enfant qui se remit à manger de bon coeur. Ryô haussa les épaules tout en soupirant puis d’un geste avide, il engloutit peu à peu son petit déjeuner. S’accoudant sur la table, Kaori déposa son menton sur ses mains et regarda avec attention les deux affamés ; les mimiques gloutonnes des deux mangeurs étaient identiques. Le visage de Ryô était parsemé de grains de riz alors que Xiang Ying avait « maquillé » sa frimousse de bouillie. Dévorant ses deux amours du regard, elle finit par saisir ses baguettes pour entamer son repas alors que les deux voraces finissaient pratiquement le leur,  

 

- Ah, j’ai bien mangé ! clama Ryô tout en tapotant son ventre, quelques instants plus tard.  

 

- Ah bien mangé moi aussi ! déclara la fillette en imitant son père.  

 

Le sourire aux lèvres, Kaori finit de manger son repas pour débarrasser ensuite la tablée ; Ryô saisit la gamine qu’il déposa soigneusement sur le sol en l’ayant débarbouillé avant,  

 

- Jeune fille, il va falloir prendre ton bain, ce matin ! clama Kaori en déposant la vaisselle sale dans l’évier.  

 

- Je veux que ce soit papa, aujourd’hui, qui me lave !  

 

Ryô, accoudé au plan de travail de la cuisine, buvait son café puis sourit à la requête de l’enfant,  

 

- D’accord ! clama-t-il tout en reposant sa tasse sur la table. Mais va chercher tes jouets flotteurs.  

 

- Oui ! Oui ! cria-t-elle en sautillant tout en disparaissant instantanément.  

 

Tout en chantonnant, Kaori faisait la vaisselle et Ryô vint enlacer sa taille, tout en se collant amoureusement contre elle,  

 

- J’aime t’entendre chanter, sentir ton parfum... dit-il en humant ses cheveux. Embrasser ton cou... alors qu’il déposait un baiser délicat dans la courbe de son cou.  

 

Ses mains se glissant sous son chemisier, vinrent caresser lentement le ventre de Kaori qui avait suspendu son geste et les yeux fermés, collé contre lui, elle se laissait totalement aller aux désirs matinaux de son amant,  

 

- Tu es si douce ! murmura-t-il tout en continuant ses caresses en l’embrassant tendrement. Tu es la plus belle Miss Mokkori que je n’ai jamais vue ! sourit-il  

 

A pas de loup, la fillette avait pénétré dans la cuisine et observait ses parents en fronçant les sourcils ; un petit sourire se dessina sur ses lèvres,  

 

- Ca y est papa ! hurla la fillette chargée de ses canards en plastique.  

 

Ils sursautèrent subitement en entendant la voix infantile,  

 

- Cours devant, je te rattrape ! sourit-il nerveusement.  

A-Xiang s’exécuta volontiers et courut en direction de la salle de bain,  

 

- Tu ferais bien de prendre une douche froide avant de la rejoindre ! sourit Kaori.  

 

En effet, l’ami fidèle de notre Etalon commençait à pointer son nez ; il s’écarta à regret de Kaori puis fixa son entrejambe,  

 

- Je me demande comment j’ai fait pour le maintenir sagement durant tant d’années !  

 

- Idiot ! souffla-t-elle. Je vais faire couler le bain d’A-Xiang et toi, va prendre ta douche ; mais ne tarde pas trop car notre fille te réclame.  

 

Tout en s’éloignant, Ryô posa sur elle un regard de braise et en deux enjambées arriva à sa hauteur,  

 

- Tu ne veux pas la prendre avec moi ! murmura-t-il d’une voix emplie de désirs alors qu’il l’enlaçait à nouveau.  

 

Tout en tentant de s’écarter de lui, leurs regards se croisèrent et la flamme qui brûlait dans ses yeux sombres, la fit rougir,  

 

- Laisse moi... bredouilla-t-elle. Va prendre ta douche et plus vite que ça ! tenta-t-elle de dire sur un ton autoritaire.  

 

- Tant pis pour moi ! clama-t-il tout en voûtant les épaules en s’éloignant pour disparaître dans la salle de bain de l’étage.  

 

Lâchant un profond soupir, Kaori rejoignit leur fille qui tentait de se dévêtir,  

 

- Tu y arrives ma chérie ? demanda-t-elle tout en ouvrant les robinets pour emplir la baignoire.  

 

- Oui, je suis grande maintenant ! J’ai bientôt quatre ans ! clama-t-elle d’un ton déterminé en mimant le chiffre sur ses doigts.  

 

Tout en se penchant légèrement, Yiang Ying cherchait son père du regard,  

 

- Ne t’inquiète pas ma puce, ton papa va arriver ; il prend juste sa douche ! On met quel parfum aujourd’hui dans le bain.  

 

- Vanille ! Je veux sentir bon comme toi maman ! minauda-t-elle en se blottissant contre Kaori.  

 

Une douce senteur sucrée envahit la petite pièce carrelée lorsque Kaori déboucha le flacon et répandit le liquide soyeux dans l’eau chaude du bain ; Xiang Ying hâtait son geste pour enfin se trouver nue comme un vers et sautillée sur place en tapant dans ses mains pour ensuite tendre les bras en direction de sa mère. D’un geste précautionneux, Kaori souleva la fillette qu’elle embrassa au passage pour la déposer dans le doux flot de la baignoire,  

 

- Tu es bien ?  

 

- Oui ! avoua-t-elle sur un ton enjoué.  

 

Tout en plongeant son canard dans le bain moussant, Kaori, agenouillée à ses côtés, shampooinait la chevelure sombre de l’enfant tout en lui chantonnant sa comptine préférée ; Ryô arriva à cet instant et s’arrêta sur le pas de la porte pour contempler ses « deux femmes ». Adossé à l’encadrement de la porte, il croisa ses bras sur sa poitrine et observait la scène qui se jouait sous ses yeux. La voix enfantine se mêla à cela de sa mère tout en continuant la baignade du jouet ; les gestes d’une infinie douceur de Kaori envers leur fille venait maintenant basculer la tête de l’enfant en arrière en caressant sa chevelure pour y enlever la mousse,  

 

- Ca pique ! ronchonna A-Xiang.  

 

Kaori se redressa et prit un gant de toilette qu’elle mouilla pour essuyer les yeux rougis de la fillette,  

 

- Ca va mieux ! demanda-t-elle d’une voix douce.  

 

- Oui ! dit-elle en hochant de la tête.  

 

Son regard se posa sur le spectateur silencieux,  

 

- Papa ! Tu viens jouer avec moi et mes canards ! demanda-t-elle en lui tendant un de ses jouets.  

 

Kaori se redressa et s’avança vers lui,  

 

- Je le laisse prendre la suite ! clama-t-elle tout en lui déposant un baiser sur la joue.  

 

Ryô s’exécuta et prit possession du jouet en caoutchouc,  

 

- Je vais faire des courses... soyez sages tous les deux ! dit-elle en faisant un clin d’œil.  

 

- Oui Maman ! clama la fillette en souriant.  

 

- Ne t’inquiète pas, je maîtrise la situation ! ajouta Ryô.  

 

- Ne me noyez pas la salle de bain comme à chaque fois !  

 

- Promis ! crièrent-ils en cœur.  

 

Le sourire aux lèvres, Kaori disparut au détour de la porte pour entendre quelques minutes plus tard la porte claquée au rez-de-chaussée.  

Xiang Ying dictait les instructions du nouveau jeu,  

 

- Alors tu es le papa et moi, le bébé. On va se promener sur la mare.  

 

Ryô suivit les instructions de la fillette et tenta de mimer le cri du canard ; subitement, la fillette le regarda avec des yeux tout ronds,  

 

- Mais ça fait pas comme ça un canard ! se moqua-t-elle.  

 

A son tour, elle produit le coincement du volatile,  

 

- Maintenant la mare s’agit parce que le vent se lève !  

 

- Pas trop fort Xiang Ying ! clama Ryô.  

 

- Non non ! dit-elle sur un ton innocent sonnant faux.  

 

Lentement, A-Xiang remua ses jambes qui firent vaciller le niveau de l’eau ; les deux canards dansaient en suivant le mouvement de l’eau savonneuse,  

 

- C’est la tempête ! cria-t-elle.  

 

Elle se mit à taper énergiquement la surface de ses mains tout en tapant des pieds ; l’eau débordait tout en éclaboussant le Nettoyeur,  

 

- A-Xiang ! hurla-t-il tout en se redressant.  

 

Effrayée par le ton grave de son père, elle stoppa instantanément,  

 

- Je l’ai pas fait exprès ! bredouilla-t-elle tout en baissant la tête, en faisant une moue tristounette.  

 

- Maman va se mettre en colère si elle voit l’état de la salle de bain ! ajouta-t-il d’une voix plus douce tout en s’agenouillant à côté de la baignoire. Alors sois un peu plus calme, d’accord ? dit-il tout en lui ébouriffant les cheveux.  

 

Le regard de la fillette croisa celui de son père et elle y lut de l’amour et de la tendresse ; elle fut rassurée ; soudainement, elle repensa à quelque chose et elle demanda alors que Ryô épongeait le sol à l’aide d’une serviette,  

 

- Papa... c’est quoi Mokkori ?  

 

Une pluie de corbeau s’abattit sur sa tête,  

 

- Hé bien... c’est... c’est quand papa aime beaucoup maman ! Tu comprends ? rit-il nerveusement.  

 

- Oui !  

 

Satisfaite de la réponse, l’enfant reprit son jeu calmement ; Ryô lâcha un long soupir puis s’assit à même le sol,  

 

- Mais où as-tu entendu ça ? se risqua-t-il.  

 

- C’est toi qui as dit ça à maman ce matin ! clama-t-elle tout naturellement en continuant à jouer avec ses canards.  

 

Il se mit à rire nerveusement en repensant au contexte qui aurait pu être très embarrassant si la fillette avait vu son « état physique » ; la fillette se redressa précautionneusement tout en se cramponnant au bord de la baignoire,  

 

- Ca y est ! Je veux sortir !  

 

Ryô la souleva délicatement et l’enroula dans une grosse serviette éponge blanche ; l’enfant disparaissait littéralement dans l’épaisse étoffe. D’un geste vif, il l’essuya et lui enfila sa petite culotte ; pendant que Ryô enlevait les petits canards du bain pour ensuite ôter le bouchon pour libérer l’évacuation d’eau, A-Xiang en avait profité pour s’éclipser. Il prit la serviette éponge d’une main et les vêtements de l’autre,  

 

- Yiang Ying revient ! Je n’ai pas fini de t’habiller.  

 

Alors qu’il entendait les pas précipités de la fillette dans le salon, il la cherchait du regard,  

 

- Reviens, il faut t’habiller ! Tu vas prendre froid !  

 

Tout en examinant le plancher, il vit des gouttelettes sillonner le sol ; silencieusement, il s’avança dans la direction indiquée puis en grimpant sur le sofa, il entendit de petits rires étouffés. Tout en déposant silencieusement les habits sur le sofa, il se pencha et captura la fillette,  

 

- Ah je te tiens canaille ! rugit-il.  

 

La fillette hilare, se trémoussait dans les bras de son père alors qu’il la prenait sous les bras. Il s’assit sur le divan, déposa sur ses genoux la serviette éponge pour poser l’enfant qu’il frictionna vivement,  

 

- C’n’est pas raisonnable, A-Xiang ! Tu risques d’attraper froid.  

 

La frimousse souriante eut raison de ses réprimandes et il l’habilla soigneusement tout en fixant ses petits yeux taquins ; une fois vêtue, la fillette déposa ses petites mains fraîches sur les joues de son père et déposa un baiser sur les lèvres de son père,  

 

- Papa... je te mokkori ! lâcha-t-elle tendrement.  

 

Il sourit de la phrase prononcée mais elle l’avait utilisé comme il lui avait expliqué antérieurement,  

 

- Moi aussi, je t’aime ma chérie.  

 

Il resserra son étreinte autour de la frêle silhouette qui vint se blottir davantage contre lui,  

 

- T’as vu, je sens comme maman ! clama-t-elle fièrement.  

 

- Oui ma puce !  

 

Quelques peu épuisée par les péripéties matinales, elle s’assit sur les genoux de son père puis appuya sa tête contre lui et ses petits yeux se faisaient de plus en lourds. Luttant de toutes ses forces contre le sommeil, la bataille fut vaine ; tout en caressant sa chevelure humide, Ryô s’allongea à son tour sur le divan et l’attira à lui, l’entourant de ses bras protecteurs.  

 

Quelques instants plus tard, Kaori franchissait le pas de la porte, les bras chargés de commissions,  

 

- Coucou, c’est moi !  

 

Mais l’étrange silence régnant dans l’appartement lui parut suspect ; prenant la direction de la cuisine, elle déposa les paquets sur la table puis partit à la recherche de ses deux terreurs. En arrivant dans le salon, elle les trouva plongés dans un profond sommeil, enlacés dans les bras l’un de l’autre,  

 

- Dormez bien mes amours ! dit-elle en les embrassant pour ensuite regagner la cuisine pour ranger ses courses.  

 

Dans un murmure, la fillette dit,  

 

- Maman !  

 

Instinctivement, Ryô resserrait son étreinte ; ni l’un ni l’autre ne se réveillèrent avant une bonne heure.  

 

 


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