Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Deathscythe

Status: In corso

Serie: Family Compo

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 09-09-09

Ultimo aggiornamento: 15-07-10

 

Commenti: 7 reviews

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General

 

Riassunto: Un stagiaire Canadien a l'insigne honneur de partager une année dans la vie de la famille Wakanaé et de leur eutourage...

 

Disclaimer: Les personnages de "FAMILY COMPO" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: FAMILY COMPO: LE STAGIAIRE

 

Capitolo 8 :: La Visite de Mr Tatsumi

Pubblicato: 26-11-09 - Ultimo aggiornamento: 26-11-09

Commenti: Un épisode un peu plus léger, avec une petite surprise à la fin...

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

C’était l’après-midi et je me trouvais au salon avec Yukari et Shion, leur montrant mes dessins, lorsqu’on claqua la porte d’entrée sans ménagement. Nous eûmes un sursaut et nous échangeâmes un regard intrigué.  

 

-Masahiko?, demanda Yukari, inquiète.  

 

Silence... Puis, le bruit d’un sac à dos qu’on jetait par terre.  

 

-Masahiko est absent, laissez un message après le foutu bip sonore!, répondit le jeune homme d’un ton irrité, alors qu’il s’apprêtait à gravir l’escalier.  

 

-Qu’est-ce qui se passe? Demanda Yukari. Pourquoi tu as l’air fâché?  

-Je reviens dans deux minutes!, répondit Masahiko d’un ton pressé, comme s’il cherchait à se sauver.  

 

Shion eut alors une expression malicieuse qui n’avait rien de rassurant et elle se précipita vers le vestibule d’ou on l’entendit pouffer de rire, puis Masahiko s’exclama:  

 

-Shion, laisse-moi tranquille!  

-Viens nous montrer combien tu es JOLIE!  

-Non! J’ai dit non!, répliqua Masahiko d’un ton rageur. SHION LÂCHE-MOI TOUT DE SUITE!!!  

 

Amusé, j’échangai un regard intrigué avec Yukari alors que retentissait un bruit de lutte, puis nous vîmes Shion apparaître dans l’embrasure de la porte. Elle poussa son cousin à deux mains dans le dos pendant que ce dernier essait désespèrément de mettre les freins, les deux talons plantés sur le sol. Ce fut peine perdue: quand il sut qu’il était exposé à nos regards, Masahiko cessa de résister et il laissa sa cousine le pousser jusque devant nous, l’air résigné. Je compris enfin pourquoi il refusait de se montrer à nous: il était vêtu d’une chemise sans manches rose, d’une jupe noire courte et portait des bas de nylon couleur chair. J’eus peine à reconnaitre mon ami tant le maquillage de qualité professionnel et la coiffure qu’il arborrait le changeaient de manière phénomenale. Il aurait pu être l’une des assistantes de son oncle! Apparament, il n’était pas enchanté d’être vu ainsi et c’est avec une profonde gêne qu’il me regarda avant de baisser les yeux, son visage rougissant.  

 

Yukari le regardait en hochant la tête, un petit sourire aux lèvres, alors que Shion, lui barrant la sortie et lui interdisant toute possibilité de fuite, me regarda, l’air satisfaite, en disant:  

 

-Patrick, je te présente Masami, ma cousine.  

-Tais-toi, Shion! Répliqua Masahiko, les dents serrées.  

-Ils ont fini par t’avoir, c’est ça? Demandai-je, souriant malgré moi.  

-Quelle clairvoyance!, répliqua Masahiko en venant s’asseoir à côté de moi.  

 

L’air contente d’elle, comme si elle tirait une grande fièreté de mettre son cousin dans un tel embarras, Shion, les mains croisées derrière son dos, dit d’un air taquin:  

 

-Alors, tu auras combien de scènes de baisers avec Ejima cette fois-ci?  

 

Masahiko adressa à sa cousine un regard noir, resta silencieux et croisa ses bras sur sa poitrine. Je passai une main dans mes longs cheveux et, incapable de détacher mon regard de mon ami, je dis:  

 

-Dois-je en conclure que finalement, il y aura beaucoup de scènes de baisers avec Ejima?  

-On ne peut rien te cacher... Répondit-il avec dédain. Après un court silence, il me demanda: Qu’est-ce que tu as à me regarder comme ça??  

-Oh rien, répondis-je dans un haussement d’épaules. Je te trouvre juste... jolie...  

 

Yukari ne put réprimer un petit ricannement qu’elle tenta tout de même de dissimuler derrière sa main et Masahiko sembla s’enfoncer davantage dans les coussins du sofa. L’air maussade, il maugréa:  

 

-Lee et Ejima m’ont coincé!  

-Et comment, je te prie? Demanda Shion, malicieuse.  

 

Masahiko hésita un long moment et il dit:  

 

-Encore et toujours cette stupide vidéo qu’ils ont fait de moi dans la douche quand ils ont cru que c’était toi qu’ils filmaient!  

-Pardon?, demanda Yukari en cessant de rire brusquement. De quoi parles-tu, Masahiko?  

 

Ce fut Shion qui raconta en quelques mots ce qui s’était passé: Apparament, elle avait tourné un film étudiant nommé The Night Leopardess et Lee avait voulu lui faire tourner une scène de nu, mais elle avait refusé. Après le dernier jours de tournage, elle avait voulu aller prendre une douche, mais elle avait décidé d’attendre et c’est Masahiko qui avait pris sa douche dans la salle de bain ou Lee et Ejima avaient installés des caméras, croyant qu’ils allaient avoir leur scène de nu avec Shion... Ils ont déchanté quand ils se sont rendu compte qu’ils avaient filmé Masahiko... Et ils s’étaient servi de cette cassette en guise de chantage pour persuader ce dernier de se joindre au Club Ciné de son Université.  

 

Si Yukari parassait scandalisée en entendant sa fille raconter cette histoire, de mon côté j’étais franchement en colère. Serrant les dents, je maugréai:  

 

-Si jamais je mets la main au collet de cet imbécile de Lee, je lui fait avaler sa stupide casquette de producteur à la noix! C’est illégal ce qu’il a tenté de faire!  

 

Masahiko me regarda avec appréhension et il dit:  

 

-Justement, tu pourrais avoir ta chance, mais ce serait mal avisé de lui faire bouffer sa stupide casquette de producteur à la noix, comme tu dis.  

-Et pourquoi, je te prie? Demandai-je, toujours révolté à l’idée qu’un universitaire avait tenté de filmer une mineure dans sa douche.  

-Parce que ce fameux film qu’il veut que je fasse a un personnage de Yakuza et il souhaiterait que tu endosses ce rôle...  

 

J’eus un mouvement de recul, incrédule à cette idée, et je regardai tour à tour Shion, Masahiko et Yukari, avant de dire:  

 

-Tu te moques de moi, j’espère?! Moi, jouer le rôle d’un Yakuza?! Il est timbré, ou quoi? Je suis même pas Japonnais!!  

-Non, je ne me moque pas de toi, répondit Masahiko avec un certain amusement dans la voix. Il était très sérieux. Il trouve que tu as la tête de l’emploi.  

-Je m’en vais lui en faire une tête au carré, oui!, m’exclamai-je avec véhémence. Il n’est pas question que je joue dans son film! Il n’a pas arrêté de me regarder de travers quand je suis arriver hier, et l’autre con d’Ejima avait l’air de penser que je venais de débarquer d’une autre planète!  

 

Yukari posa une main sur mon épaule, l’air inquiète à cause de ma réaction. Elle pensait peut-être que j’aillais retrouver Lee et Ejima pour leur règler leurs compte, idée qui me séduisait royalement il va sans dire!  

 

-Pas question! Dis-je d’un ton catégorique. Je ne suis pas venu ici pour jouer dans un film, je suis ici pour suivre un stage avec Maître Sora! Il n’est pas question que je revienne sur ma parole!  

 

On sonna à la porte et Shion s’empressa d’aller ouvrir. Masahiko posa une main sur mon épaule et il dit:  

 

-Personne ne t’oblige à participer, tu sais. Je n’étais pas d’accord non plus parce que je sais que tu as certains problèmes avec ton apparence, mais d’un autre côté, j’ai lu le script et je peux t’assurer que je ne verrais personne d’autre pour ce rôle.  

-C’est ça, je ne coûterais pas cher de maquillage, c’est ce que tu es en train de dire?  

-Non! Répondit Masahiko avec empressement. Pas du tout!  

 

Il avait parlé avec une drôle de voix, presque féminine... Lorsqu’il s’en aperût, il plaqua ses mains sur sa bouche et sa tante prit la relève:  

 

-Patrick , écoute: le fait que tu aies une chance de jouer dans un petit film étudiant ne signifie pas que tu manqueras à tes engagements envers Sora. Je suis certaine qu’il sera enchanté quand nous lui en parlerons.  

-On n’aura rien à lui parler parce qu’il est hors de question que je joue dans ce film! Répondis-je d’un ton sans réplique.  

Shion revint dans la pièce, un large sourire aux lèvres, et elle dit d’une voix enjouée:  

 

-Devinez qui vient nous rendre visite!  

 

Un jeune homme, vêtu d’un jean, d’un tee-shirt et d’une chemise (tout en noir) trop ample pour lui entra dans la pièce. Ses cheveux bruns clairs étaient longs et retombaient sur ses épaules et couvraient son visage. Les mains dans les poches, il avait ce petit air rebel et désinvolte qu’ont les adolescents qui entrent à l’âge adulte. En le regardant plus attentivement, je remarquai que les traits de son visage étaient délicats, presque féminins.  

Le jeune homme fut accompagné d’un homme plus âgé, un véritable géant. Costaud et large d’épaules, il portait un habit trois pièces blanc et une chemise noire. Ses cheveux étaient plus courts, noirs, et il portait une barbe de deux ou trois jours. Je remarquai qu’il avait une cicatrice au-dessus de l’oeil droit. Il avait la démarche sûre et arborait un air sévère, mais lorsqu’il entra dans la pièce, son visage s’éclaira d’un large sourire.  

 

Yukari se leva, apparament contente de les voir, et elle dit:  

 

-Mr Tatsumi! Kaoru! Quelle belle surprise!  

-Yukari, vous ètes toujours aussi jolie!, répondit le géant d’une voix profonde en donnant à Yukari un baise-main.  

-Salut, Tante Yukari, répondit le jeune homme d’une voix basse, comme s’il cherchait à rendre sa voix plus grave qu’elle ne l’était en réalité.  

-Kaoru, je suis très contente de te revoir! Dit Yukari en serrant le jeune homme dans ses bras.  

 

Se tournant vers moi, Mr Tatsumi me regarda d’un air intrigué et il dit:  

 

-Qui est ce jeune homme? C’est la première fois que je le vois ici, non?  

-Ouais, qui c’est ce type?, demanda Kaoru et entourant les épaules de Shion de son bras. Un autre clodau que vous avez ramassé dans la rue?  

-Je t’en foutrai, moi!, répliquai-je, piqué au vif.  

 

Déjà que je n’étais pas d’humeur à ce que me cherche des poux dans la tête, j’avais pas besoin qu’un jeune effronter vienne m’insulter par-dessus le marché!  

 

-Kaoru, dit Tatsumi en regardant son fils, sur un ton de reproche, surveille ton langage.  

 

Le géant s’approcha de moi et m’offrit une solide poignée de main en ajoutant:  

 

-Il faut pardonner à Kaoru son impétuosité, il a tendance à être familier avec tout le monde. À qui avons-nous l’honneur?  

-Il s’appelle Patrick Decker et il est ici pour un an, dit Masahiko en se levant. Il va suivre un stage avec mon oncle.  

 

Mr Tatumi eut alors une drôle de réaction en voyant Masahiko. Du coup, j’ai pensé qu’il serait troublé de voir ce dernier vêtu en fille, mais je me souvins qu’il avait été trés épris de “Masami”...  

Kaoru laissa échapper un petit sifflement en dévisageant Masahiko de la tête aux pieds et il dit, l’air badin:  

 

-Alors, tu y a finalement pris goût? Ça t’a été bénéfique de laisser tomber cette chipie de Asaoka!  

-De quoi tu parles?, demanda Masahiko avant de réaliser ce à quoi Kaoru faisait référence.  

 

Il sursauta et remarqua enfin que Mr Tatsumi le regardait avec un drôle de sourire. L’air profondément embarassé, Masahiko tenta de se faire discret et Mr Tatsumi sembla sortir de sa transe. Se râclant la gorge, il dit:  

 

-Kaoru est venu chercher ses dernier cartons, alors j’ai pensé profiter de cette occasion pour venir vous dire bonjour.  

-C’est très gentil de votre part, répondit Yukari en souriant. Shion, tu veux bien aider Kaoru?  

-Avec plaisir! Répondit cette dernière avant de sortir de la pièce, suivie par Kaoru.  

 

Mr Tatsumi s’assit sur fauteuil en face de moi et il me demanda:  

 

-Alors, tu viens d’ou?  

-De la province du Québec, au Canada, répondis-je.  

 

Tout d’un coup, je me sentis plus à l’aise avec lui. En dépit de son allure de dur à cuir, il m’était sympathique. Quelque chose émanait de lui, une certaine attitude, (ou une aura, appelez ça comme vous voulez), qui faisait peur à certains mais qui invitait à la confidence pour d’autres.  

 

-Tu as fait un long voyage pour venir ici, et tout ça pour suivre un stage de Mangaka?  

-Oui, répondis-je. J’ai pris conscience que je savais dessiner lors de ma convalescence.  

-Convalescence? De quoi tu parles? Tu as eu une maladie grave?  

-On peut dire ça, si vous considèrez comme une maladie une voiture piègée qui vous explose à la figure et qui laisse des traces sur votre visage et le reste de votre corps.  

 

Mr Tatsumi éclata de rire et il dit:  

 

-Tu es très drôle, toi! Il me plaît, ton copain! Ajouta-t-il en se tournant vers Masahiko.  

-Il gagne à être connu, répondit ce dernier, mal à l’aise devant le regard pénétrant que lui adressait le Yakuza.  

-En tout cas, il sait jouer et chanter, intervint Yukari avec une certaine fièreté, comme si elle cherchait à vanter mes quelques talents de musicien.  

-Ah? Je serais curieux d’entendre ça, dit Mr Tatsumi en se penchant vers moi, l’air intéressé. Tu joues de quel instrument?  

-Piano et guitare, mais le piano est mon instrument de prédilection, répondis-je avec un sourire. Hier, j’ai joué quelques chansons avec un groupe amateur et j’ai eu un certain succès.  

-Tu es trop modeste, Patrick, répliqua Masahiko avec un sourire. Tu as fait danser presque tout le monde quand tu chantais!  

-Il faut absolument que tu me montres ce que tu sais faire, dit Tatsumi, toujours penché vers moi, prenant soudain des airs d’homme d’affaires. Je connais quelques personnes dans le milieu qui pourraient t’aider à te faire connaitre. Tu n’as qu’un mot à dire et je m’occupe de tout! Je serai ton agent!  

 

J’eus un sursaut et, n’osant croire ce que je venais d’entendre, je dévisageait Tatsumi quelques secondes en silence avant de dire, un peu embarrassé:  

 

-C’est très généreux de votre part, Mr Tatsumi, mais je ne pense pas avoir l’étoffe d’une star de la chanson...  

-Ridicule! Répliqua le Yakuza d’un geste impatient de la main. Si les Wakanaé disent que tu as du talent pour la musique, alors je les crois sur parole!  

-Peut-être bien, mais... balbutiai-je, mal à l’aise.  

-Écoute, je possède un petit piano bar dans le quartier de Kabukicho. Voilà ce que je te propose: Tu viens y jouer quelques chansons, et si tout va bien, on discutera des procédure pour te faire rencontrer mes contacts...  

-Je ne suis pas ici pour enregistrer un album, Mr Tatsumi, m’empressai-je de dire en levant les mains à la hauteur de mes épaules.  

-C’est décidé!, répliqua-t-il d’un ton sans réplique, levant un doigt autoritaire devant moi. Tu viens chanter dans mon bar demain soir! Je m’occupe de préparer le terrain pour toi!  

-JE PEUX EN PLACER UNE OUI?!, m’exclamai-je avec une soudaine véhémence.  

 

Tatsumi, eut un mouvement de recul et Masahiko et Yukari me regardèrent, incrédules. Réalisant que je venait de gueuler sur un Yakuza, chose que je sentais que j’allais regretter, je m’empressai de dire, la voix chevrotante:  

 

-Mr Tatsumi, je m’excuse de vous avoir crié dessus, mais voilà: sachez que j’apprécie tout l’intérêt que vous me portez et je vous remercie de vouloir vous montrer aussi généreux avec moi, mais le fait est que je suis un homme d’honneur. Je suis convaincu que vous savez de quoi je parle quand je dis ça. J’ai pris des engagements avec Maître Sora et je ne peux pas me laisser distraire par une carrière de chanteur qui risque d’être éphémère... Je suis venu ici pour perfectionner ma technique de dessinateur, non pas pour faire carrière dans la chanson. Je vous remercie encore une fois, mais je me vois dans l’obligation de décliner respectueusement votre offre.  

 

Mr Tatsumi me dévisagea un long moment en silence, une expression dure sur le visage, puis il prit un air résigné et il dit:  

 

-J’imagine que si tu as pris d’autres engagements, je ne peux pas t’en détourner. Je respecte énomément les personnes qui tiennent parole et qui ont de l’honneur. Je ne te cache pas que je suis très déçu que tu refuses mon offre, mais j’apprécie ton honnêteté.  

-Je vous assure que je ne désire pas vous offenser...  

 

-Pas du tout!, répliqua Mr Tatsumi en riant, n’aie crainte, il en faut plus pour m’offenser! Sache cependant que mon invitation tient toujours! Je veux que tu viennes jouer dans mon bar demain soir!  

-C’est d’accord, dis-je en tendant la main.  

 

Il la serra à nouveau avec fermeté et il regarda sa montre.  

 

-Il est presque l’heure du souper..., dit-il. Il faudrait que Kaoru se dépèche de récupèrer ses cartons.  

 

-Je vais aller voir ce qu’ils fabriquent, dit Yukari en se dirigeant vers l’escalier, me laissant seul avec Mr Tatsumi qui regardait Masahiko avec un petit sourire en coin.  

 

Nous restâmes ainsi en silence pendant un long moment, puis le Yakuza dit, d’une voix étrangement douce:  

 

-Masami, tu m’as manqué, tu sais?  

 

Masahiko sursauta comme s’il avait été aspergé d’eau glacée et il regarda le Yakuza, l’air pris au dépourvu. En croyant à peine mes oreilles, je dévisageai le collosse qui soudainement se précipita à genoux, aux pieds de Masahiko et, prenant les mains de ce dernier dans les siennes, il dit:  

 

-Je t’invite à venir dîner avec moi ce soir! Je te prie d’accepter! Tu me manques, c’est plus fort que moi! Saki est sortie de ma vie pour de bon, Kaoru a trouvé sa place dans mon foyer et a une amie de coeur, il ne reste plus que moi qui suis seul! Masami, je t’aime, je veux passer le reste de ma vie avec toi!  

 

 


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