Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Maruku

Status: Completa

Serie: Cat's Eye

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 23-02-05

Ultimo aggiornamento: 22-08-05

 

Commenti: 19 reviews

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General

 

Riassunto: Une toile datant des débuts de Heintz refait surface après quarante ans de disparition...

 

Disclaimer: Les personnages issus de Cat's Eye apparaissant dans "Un détail historique" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hōjō. Les autres, excepté un, sont à moi...

 

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   Fanfiction :: Un détail historique

 

Capitolo 1 :: La réapparition

Pubblicato: 23-02-05 - Ultimo aggiornamento: 24-05-06

Commenti: Voici ma première fanfiction sur une série que j'apprécie beaucoup : Cat's Eye. Chronologiquement, l'histoire s'insère à peu près au milieu du manga. Ce premier chapitre jette les bases de l'intrigue et introduit aussi quelques références historiques importantes pour la suite.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

- Tiens! M. Nagaishi, qu'est-ce qui vous amène?  

- Bonjour Mlle Rui, j'ai à vous parler d'urgence, vos sœurs sont là?  

- Ai est dans sa chambre et Hitomi est au commissariat. Elle est partie porter un dîner à Toshio, il travaille tard ce soir.  

- Je vois… Tout va toujours bien entre eux?  

- Oui, bien sûr, mais Toshio est sans cesse débordé par son travail, il passe son temps sur l'affaire Cat's Eye.  

- Mmm… Alors ce que je vais vous apprendre ne va pas arranger son emploi du temps…  

 

La porte d'entrée du café s'ouvre, Hitomi entre et aperçoit M. Nagaishi au comptoir.  

 

- M. Nagaishi? Bonsoir… vous êtes venu à pied? Je n'ai pas vu votre voiture dehors.  

- C'est exact Hitomi. Alors, comment va votre cher inspecteur Utsumi?  

- Ah çà! S'il n'avait pas le dossier Cat's Eye pour travailler…  

- Vous seriez plus heureux tous les deux? interrompt Rui.  

- Je ne sais pas, mais en tout cas j'aime l'énergie qu'il dégage quand il me… euh… quand il poursuit Cat's.  

 

Hitomi se retourne un instant en direction de la porte puis continue :  

 

- Alors M. Nagaishi, quelles nouvelles?  

- Justement Hitomi, dit Rui, profitons qu'il n'y ait pas de clients, je vais fermer le café. On va aller parler en haut, M. Nagaishi a des choses importantes à nous apprendre.  

 

Hitomi frappe à la porte de sa petite sœur :  

 

- Ai! Tu veux venir s'il te plaît, M. Nagaishi est là.  

 

Ai sort de sa chambre vêtue d'un short et d'un tee-shirt moulants.  

 

- Ai!! C'est quoi cette tenue! s'exclame Hitomi.  

- Ben quoi, je peux bien exhiber un peu ma féminité, t'es jalouse grande sœur?  

- Pff… Retourne à tes peluches, gamine! Allez dépêche-toi, on t'attend dans la salle de réunion.  

 

◊◊◊
 

M. Nagaishi informe les sœurs Kisugi de sa récente découverte. Un tableau de leur père, intitulé "Paysage d'Orient", disparu depuis la fin de la seconde guerre mondiale, vient mystérieusement de refaire surface sur le marché de l'art. Il avait en effet été perdu en Allemagne en 1943, lors d'un transport.  

D'après ce que M. Nagaishi a réussi à savoir, la toile est arrivée on ne sait comment au Japon chez un couple, M. et Mme Shibata, modestes résidents de la région de Nagoya. La toile est ainsi restée cachée pendant quarante ans jusqu'à leur mort dans un tragique accident de voiture, il y a un mois. Leur fils unique, Hideki Shibata, a vendu aux enchères le maigre héritage laissé par ses parents, dont la toile de Heintz faisait partie. L'acquéreur est une galerie d'art de Nagoya.  

 

Rui reste perplexe après les explications de M. Nagaishi…  

 

- Comment se fait-il que je ne connaisse pas ce tableau?  

- Vous savez Mlle Rui, votre père a peint des dizaines de toiles alors qu'il avait à peine vingt ans. La plupart ont disparu à la fin de la guerre… Mais "Paysage d'Orient" a aussi une particularité : il n'est pas signé de son nom mais d'un pseudonyme qu'il avait pris à l'époque, et que je ne connaissais pas moi-même.  

- Mais alors, comment avez-vous reconnu la toile? demande Hitomi.  

- Il a reconnu le style de papa! affirme Ai.  

- Oui, bien que son style ait évolué depuis ses débuts, un fin connaisseur de l'œuvre de Heintz identifierait à coup sûr l'auteur de cette toile. Mais cette peinture revêt aussi un caractère spécial pour moi… C'est elle qui m'a permis de connaître votre père.  

- Comment?! jettent ensemble les trois sœurs.  

 

M. Nagaishi se lance alors dans le récit de sa rencontre avec Michael Heintz.  

 

Jeune élève officier de l'armée japonaise, Nagaishi effectua un voyage en Allemagne au début de l'année 1943. Le Japon était allié à l'Italie et à l'Allemagne de Hitler depuis la signature du Pacte Tripartite en 1940. C'est pendant une permission que le jeune Nagaishi rencontra Heintz. Ce dernier possédait un petit atelier qu'il partageait avec d'autres jeunes artistes. Quelle surprise pour Nagaishi quand il aperçut par hasard la toile, il reconnut immédiatement le paysage représenté : l'île Okushiri près de Hokkaidō. Le plus incroyable était que le jeune peintre avait commencé ce paysage avec comme seule référence une description littéraire issue d'un vieux livre japonais. La conversation s'engagea rapidement entre les deux hommes, surtout que Heintz parlait parfaitement japonais. Ils parlèrent de la beauté de ce pays que le peintre admirait plus que tout autre. Les deux nouveaux amis se sont aussi découvert des idées communes, en particulier concernant la situation politique du moment. En effet, bien que se destinant à une grande carrière militaire, Nagaishi désapprouvait secrètement les décisions de son pays allié à l'Allemagne nazie. Il en était de même pour Michael Heintz qui lui confia à plusieurs reprises sa volonté de quitter l'Allemagne. Malheureusement, la guerre empêchait tout mouvement.  

 

- Ça alors! C'est incroyable que vous ayez rencontré papa de cette manière.  

- Oui ma petite Ai, répond Nagaishi encore baigné de nostalgie. Je n'ai ensuite revu votre père qu'après la guerre, au Japon. Il aurait tant aimé me faire cadeau de "Paysage d'Orient" mais la toile avait depuis lors disparu.  

- Pourquoi il ne vous l'a pas donnée en Allemagne à l'époque? demande Ai, curieuse.  

- Je n'ai pas osé lui demander… et puis la toile n'était pas terminée.  

 

- Bon, il va falloir se renseigner sur cette galerie à Nagoya, mais où est l'urgence dont vous parliez M. Nagaishi? demande Rui.  

- Oh! Vous faites bien de poser la question, mais j'allais y venir : la galerie a prévu de revendre la toile à un acheteur étranger, un allemand me semble-t-il.  

 

Ai écarquille les yeux :  

 

- Dites, vous en savez des choses M. Nagaishi.  

- En effet, mais j'aurais préféré apprendre tout cela bien plus tôt. Un vieil ami de Shinjuku, qui à ses entrées dans le milieu de l'art, m'a fait part de l'info aujourd'hui. C'est pour cela que je suis venu directement vous voir après.  

- Pourquoi ne pas faire monter l'enchère et acheter la toile nous-mêmes? propose Hitomi.  

- J'y ai déjà pensé mademoiselle, mais un contrat de vente a déjà été établi avec l'acheteur, on ne peut plus rien faire légalement…  

- Ça veut dire que c'est une mission pour Cat's Eye, yahooo!! s'écrie Ai, toujours insouciante.  

 

- M. Nagaishi, poursuit Rui, pour quand est prévue la transaction?  

- Vendredi matin, si les informations que j'ai pu recueillir sont exactes.  

- D'accord, reprend Hitomi, nous sommes mardi, ça nous laisse donc peu de temps pour préparer un plan.  

- Tu rigoles Hitomi! Un vol dans une petite galerie d'art de rien du tout, c'est du gâteau pour nous!  

- Ai, même pour un "petit vol" comme tu dis, on ne doit rien négliger. C'est notre force de ne laisser rien au hasard, explique Rui, pleine de sagesse.  

- Oui, il faut dire aussi qu'avec l'équipe de bras cassés qu'on nous a collée dans les pattes, on n'a pas beaucoup de mérites…  

 

Hitomi l'interrompt :  

 

- Ai, ça suffit maintenant! Ne dis pas de mal de Toshio. C'est un excellent policier, et très intelligent aussi… c'est juste que Cat's Eye est un adversaire hors norme.  

 

- M. Nagaishi, continue Rui, avez-vous des données à nous fournir concernant cette galerie d'art?  

- Non et j'en suis désolé, je connais seulement son adresse dans le centre de Nagoya.  

 

Rui réfléchit un moment en se passant les mains sur les yeux puis reprend :  

 

- Bon, voilà ce qu'on va faire : demain, fermeture exceptionnelle du café — Hitomi, tu te charges de trouver une raison à donner à Toshio — puis dans la matinée nous partons toutes les deux à Nagoya. M. Nagaishi, nous aurons besoin de l'hélicoptère…  

 

L'homme acquiesce d'un mouvement de tête.  

 

- Et moi, je fais quoi? intervient Ai.  

- Demain, c'est mercredi, tu as cours il me semble, répond Hitomi.  

- Pff! C'est toujours pareil, on me tient à l'écart. Je ne suis plus une enfant! Et puis, avec mon Q.I. de génie, je peux bien manquer un jour d'école, non?  

 

- Ha! Ha! Mlle Ai, je vous reconnais bien là, mais vos sœurs ont raison, il ne faut pas négliger les études…  

- Tiens, tu vois Ai, même M. Nagaishi est de notre avis, insiste Hitomi.  

- La nuit commence à tomber, je vais rentrer, conclut Nagaishi. Tout sera prêt demain matin à 8h00, je vous attendrai au Country Club.  

 

M. Nagaishi prend congé de Hitomi et Ai. Rui le raccompagne pour ouvrir la porte du café. C'était inutile : Toshio rentre juste au même instant. Il fait d'ailleurs remarquer qu'il a bien fait de prendre sa clé cette fois-ci…  

 

◊◊◊
 

Le lendemain matin, Toshio prend son petit déjeuner avec Hitomi :  

 

- Tu as bien dormi Toshio? demande la jeune femme.  

- Comme une souche. Tu sais, j'ai remarqué que le travail de bureau fatiguait autant que de courir après les criminels.  

- Tu étais sur le dossier Cat's Eye hier, quand je suis venue?  

- Oui, c'est exact. Avec Takeuchi, on a essayé de faire de savants recoupements concernant les pistes Heintz et Cranaff. On en profite tant que ces voleuses nous laissent tranquilles.  

 

Hitomi reste figée un instant en entendant l'inspecteur évoquer Heintz, puis demande avec une voix assurée :  

 

- Dis, tu travailles dur sur cette affaire… Qui est ce Cranaff dont tu parles?  

- C'est un peintre qui semble intéresser Cat's… au même titre que Heintz d'ailleurs. Mais tu sais pourquoi je déploie tant d'effort pour coincer Cat's, n'est-ce pas?  

 

Hitomi rougit et incline la tête puis, après un instant, change de sujet :  

 

- Euh… Toshio, on doit fermer le café aujourd'hui. Rui et moi nous allons euh… nous allons voir un fournisseur à Chiba.  

- Ah! d'accord. Je crois que tu avais raison Hitomi, cette clé que tu m'as donnée va encore servir.  

- Hi! Hi! Oui, mais Ai sera là quand tu rentreras de toute façon.  

 

7h30. Toshio part au commissariat, Rui et Hitomi s'apprêtent aussi à partir direction le Country Club Queen où les attendent M. Nagaishi et l'hélicoptère.  

 

 

La galerie est située en plein centre-ville de Nagoya, et entourée de boutiques. Le système de sécurité apparent est faible voire dérisoire, quatre caméras tout au plus, ce qui n'échappe pas à Rui et Hitomi. La configuration des lieux permet de plus des déplacements aisés et rapides : un hall d'accueil suivi d'un large couloir qui donne sur deux grandes salles. L'une d'entre-elles, consacrée aux peintres paysagistes, abrite la toile de Heintz.  

Rui, en usant de ses charmes sur le directeur de l'établissement, réussit à apprendre qu'un gardien armé et accompagné d'un chien assure la surveillance nocturne de la galerie. Le strict minimum pense-t-elle… mais il faudra peut-être aussi compter sur la présence de l'équipe de Toshio. En effet, comme à l'accoutumée, une carte de visite sera déposée et par conséquent la police locale prévenue. Cat's Eye est maintenant connu par toutes les forces de police du pays, donc le soir même ou le lendemain matin au plus tard, le commissariat de Inunari sera prévenu. Malgré cela, Rui et Hitomi repartent en toute confiance et doivent même admettre que leur petite sœur avait raison : l'opération s'annonce sous les meilleurs auspices.  

 

Fin d'après-midi à Nagoya, la carte de Cat's est découverte dans le courrier du soir, en effet, Hitomi a eu l'idée originale d'utiliser les services postaux pour annoncer leur venue :  

 

 

 

Le gérant de la galerie prévient la police le soir même…  

 

◊◊◊
 

Retour à Tōkyō :  

 

- Salut Ai, tout s'est bien passé aujourd'hui? demande Hitomi en arrivant.  

- Aucun problème. Et de votre côté, les repérages?  

- Idem, et… tu avais raison Ai, la galerie est un petit établissement sans prétention et qui plus est quasiment sans système de sécurité, souligne Rui.  

- Ah! Ah! Je le savais…  

- Sans prétention, Mlle Rui? Oui, vous avez raison, mais je trouve assez curieux qu'un acheteur étranger vienne jusqu'au Japon pour une toile inconnue sur le marché…  

 

M. Nagaishi venait à cet instant de rejoindre les sœurs au café. Il poursuit son explication :  

 

… je me suis donc renseigné un peu plus sérieusement, et non sans peine, pendant vos repérages à la galerie.  

 

Nagaishi enchaîne en révélant l'identité du fameux acheteur. Son nom est Hans Linzstein, il n'est pas allemand comme il le croyait mais autrichien. Il possède plusieurs sociétés spécialisées dans la métallurgie, mais ses activités européennes restent assez floues. On pense toutefois qu'il possède des contacts dans le monde entier, voilà comment il a appris que la toile avait refait surface. Son intermédiaire sur place a donc pu se charger rapidement des documents de la vente. La seconde question encore non résolue est l'intérêt que porte cet homme au tableau de Heintz pour d'une part l'avoir repéré et, d'autre part, l'avoir acheté si rapidement.  

 

- C'est un amateur d'art! lance Ai, et de toute façon la toile sera à nous dès demain soir…  

- Oui, mais ces nouvelles données sont un peu inquiétantes, répond Rui, soucieuse. Au premier abord, je n'avais pas prêté attention aux quelconques motivations de cet acheteur.  

- Tu crois qu'il pourrait savoir quelque chose sur papa? demande Hitomi.  

- Il n'y a aucun moyen de le savoir directement. D'après ce que M. Nagaishi a dit, Linzstein est un homme très mystérieux.  

- C'est exact, Mlle Rui, c'est pour cela que je souhaiterais, par simple prudence, que vous changiez les détails de votre plan de fuite pour demain…  

- Quoi! Vous croyez qu'on pourrait s'en prendre à nous, s'inquiète Ai.  

- Je ne crois pas, étant donné le caractère légal que Linzstein a voulu apposer sur tout ça, il continuera sur cette voie. Mais si ses relations s'étendent aussi loin que je le pense, nous pouvons être sûrs que, avant sa venue après-demain, il apprendra que Cat's Eye cherche à s'emparer de sa toile.  

 

M. Nagaishi n'en dit pas plus ce soir-là, Toshio venait de rentrer.  

 

◊◊◊
 

Jeudi – Six heures du matin. La sonnerie du téléphone retentit dans la chambre de Toshio…  

 

- Rhaah! Nooon… grogne Toshio en tendant une main hésitante, … Allô?  

- Toshio! Allez, debout! On t'attend au commissariat, nous avons des nouvelles de Cat's Eye.  

- …  

- Allô? Toshio? C'est pas vrai, l'imbécile! Il s'est rendormi… INSPECTEUR UTSUMI!!  

- Hein? Ah oui! Le téléphone… Allô, c'est vous Chef?  

- Oui, Cat's Eye nous redonne de ses nouvelles.  

- Quoi?! Cat's! J'arrive…  

 

Réveillée par le bruit du téléphone, Hitomi se lève et a juste le temps de voir la silhouette de Toshio disparaître au bas de l'escalier.  

 

Commissariat de Inunari :  

 

Toshio arrive en même temps que Takeuchi et Hirano. Mlle Asatani est déjà sur place.  

 

- Chef! Alors? Cat's…  

- Doucement Toshio. Cat's Eye n'est pas le seul problème aujourd'hui. Nous sommes aussi chargés d'une autre enquête.  

- De quoi s'agit-il, Chef? demande Mlle Asatani  

- Et Cat's? insiste Toshio, impatient.  

- Une galerie d'art de Nagoya a reçu une carte de Cat's hier en fin d'après-midi. Elle annonce sa visite pour ce soir même, à onze heures. Toi et Asatani allez vous rendre sur place pour assister la police locale.  

- Hum, hum!  

 

Le Chef s'adresse alors à Takeuchi et Hirano :  

 

- Vous deux allez vous occuper de l'autre affaire. Je suis conscient que vous êtes habituellement assignés au dossier Cat's Eye, mais cette fois-ci nos effectifs sont réduits donc…  

- On s'y colle Chef! jette Hirano en tripotant le barillet de son revolver.  

- Très bien, alors voilà de quoi il s'agit : hier soir, un vol de produits chimiques a été commis dans un laboratoire de l'Université de Tōkyō. Exceptionnellement, cette affaire tombe sous notre juridiction…  

- Hé! hé! Il y aura des étudiantes, hein Rase-mottes?  

- Qu'est-ce que tu veux dire par là?  

- Tu sais bien… cette enquête est parfaite pour un lolicon comme toi, renchérit Hirano.  

- Quoi?! s'indigne Takeuchi.  

- Ça suffit vous deux!! hurle le Chef, vous avez votre mission, alors au travail!  

 

 


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