Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Lauraw

Beta-reader(s): Cats, Maruku, Grifter

Status: Completa

Serie: Cat's Eye

 

Total: 22 capitoli

Pubblicato: 26-05-06

Ultimo aggiornamento: 29-04-09

 

Commenti: 23 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: J'ai essayer de prendre le concept du défi, en donnant des frères à Toshio (Quentin en vf, j'ai garder les noms japonais) un caractère plus ferme et j'espère que vous me lirez jusqu'au bout... merci à tous de m'avoir suivit jusqu'au bout jusqu'à la fin de cette aventure... On se reverra dans d'autre aventure... bonne lecture en attendant.

 

Disclaimer: Les personnages de "cat's eyes" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Excépter ceux de mon cru bien entendu.

 

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   Fanfiction :: De bien étrange voleurs

 

Capitolo 5 :: Chapitre 5 : Une soirée prometteuse

Pubblicato: 27-09-07 - Ultimo aggiornamento: 16-02-09

Commenti: voilà une petite suite j'espère qu'elle vous plaira et merci à mon beta pour sa patiente

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22


 

Une fois le café fermé, Ken monta se changer. Il enfila un jean noir accompagné d’une chemise bleu marine et d’une paire de basket noir. Puis, il se donna un rapide coup de peigne pour discipliné ses cheveux et descendit rejoindre Naguy déjà prêt dans le salon. Ce dernier, vêtu d’un pantalon noir et d’une chemise blanche sous un gilet rouge et achevait de disposer les amuse-gueules sur la table basse. En apercevant son jeune frère qui descendait l’escalier, il lui demanda :  

 

- Alors petit génie, es-tu en état de recevoir nos invitées si charmantes soient-elles ?  

- Très drôle ! Ironisa son interlocuteur. Je ferai de mon mieux comme d’habitude, sourit Ken comme Naguy rajoutait avec malice :  

- Je ne serais néanmoins pas le seul à devoir faire de mon mieux puisque tu sembles être décidé à faire la cour à l’aînée des ces charmantes demoiselles qui sera elle aussi présente ce soir. Je me trompe ?  

- Attention à ce que tu dis, petit morveux ! S’exclama Naguy faussement outré en faisant mine de vouloir le frapper lorsque soudain la sonnette de la porte annonçant les invitées retentit.  

Ken s’écria avec le sourire :  

-Que le spectacle commence ! Euh…Tu te chargeras d’expliquer le retard de Toshio, ok ?  

-Ok, ok. Au lieu de dire des bêtises, si tu allais plutôt ouvrir à ces dames ? Toshio ne devait plus trop tarder, enfin j’espère…Répondit Naguy en levant les yeux au ciel.  

 

Ken se dirigea vers la porte d’entrée qu’il ouvrit avant de s’effacer sur le coté et sur une révérence, il souhaita la bienvenue à leurs hôtes :  

 

- Bonsoir Mesdames, bienvenue chez les frères Utsumi.  

- Bonsoir Ken, répondit simplement Aï en lui adressant un timide sourire avant de pénétrer à l’intérieur.  

- Entrez, Naguy vous attends mais, hélas, Toshio est un petit peu retardé. Tiens ? Hitomi n’est pas venue avec vous ? Demanda-t-il surpris de l’absence de la dernière des sœurs.  

-C’est son jour de congé aujourd’hui et je ne sais pas du tout ce qu’elle a fait, mais, elle ne devrait pas trop tarder étant donné que c’est elle qui nous a fixé rendez-vous ici.  

Une fois au salon, Ken les pria de s’asseoir avant de leur demander ce qu’elles désiraient boire en apéritif.  

-Un cocktail spécial Utsumi, ca vous tente ? C’est sans alcool, précisa-t-il.  

-Je veux bien essayer, répondit Ruï avec un petit hochement de tête.  

-Moi aussi, ajouta Ai avec un sourire.  

 

Les laissant en compagnie de Naguy, Ken s’éclipsa à la cuisine pour leur préparer son cocktail.  

Prétextant aller chercher davantage de cacahuètes, Naguy la rejoignit et demanda si tout se passait bien.  

 

-Ca va, je gère. Je me demande juste où trainent Hitomi et Toshio.  

-Tu crois qu’ils auraient passé la journée ensembles ?  

-Plus que probable.  

-Moi qui croyait que Toshio devait travailler…Quel cachotier !  

-Tu sais bien qu’il adore mélanger le plaisir au travail voyons, renchérit Ken taquin.  

 

Dégustant leur cocktail, le trio commença à papoter de choses et d’autres mais Ruï lançait de temps à autre des regards en direction de la cuisine et finit par demander :  

 

-Naguy a peut-être besoin d’aide avec le reste du diner ?  

-Ne t’inquiète pas pour lui, il va venir d’un instant à l’autre.  

-Puis-je aller le voir ?  

-Notre maison est la vôtre gente dame, répondit Ken avec un sourire qui amusa Ruï, et son verra en main, elle se leva pour aller à la cuisine où Naguy, un tablier bleu pour ne pas salir sa chemise, officiait devant les fourneaux.  

En la voyant se poster le nez au-dessus du contenu de la poêle, il ne put s’empêcher de sourire :  

 

-Tout est comestible, je te rassure.  

-Je n’en doute pas, ca sent très bon ! Répliqua-t-elle amusée, je peux faire quelque chose ?  

-Approche et goûte-moi donc cette sauce qui accompagnera le rôti. Te parait-elle suffisamment relevée ?  

 

Elle obéit et combla la distance qui les séparait. Approchant ses lèvres de la spatule en bois qu’il lui tendait, elle approuva l’assaisonnement d’un hochement de tête, le complimentant même avant qu’il n’effleure ses lèvres d’un tendre baiser puis dit :  

 

-Mm, cette sauce est encore meilleure sur tes lèvres, murmura-t-il dans un souffle chaud comme elle ne pouvait détacher son regard du sien, traversée de sensations, le baiser de Naguy ayant allumé un brasier en elle qui ne demandait qu’à exploser.  

De son coté, Naguy qui semblait en apparence relativement calme, mourrait d’envie de la prendre dans ses bras et de fondre à nouveau sur ses lèvres gourmandes pour les sceller d’un baiser incendiaire.  

Pendant ce temps, au salon, Ken déclara d’un ton un peu trop brusque :  

 

-Pourquoi ne m’as-tu pas dit que tu dînais chez nous ?  

-Tu ne me l’as pas demandé. C’est un problème ? Nous sommes amis je croyais et pensais que tu serais content de me voir, répliqua-t-elle en détournant la tête, vexée qu’il l’accuse presque d’être là.  

Prenant place près d’elle, Ken s’excusa :  

-Je suis désolé, je ne veux pas me disputer avec toi…Tu es ma meilleure amie et je ne veux pas que quelque chose se mettre entre nous. C’est juste que lorsque j’ai appris que tu sortais ce soir, j’ai pensé que…Enfin, à autre chose.  

Il s’interrompit, embarrassé. Elle esquissa un faible sourire avant de se tourner vers lui.  

-Regarde-moi Ken.  

Il hésita mais releva ses beaux chocolat qui la faisait toujours frémir et plongea son regard dans le sien.  

-Quoi qu’il arrive Ken, personne ne pourra se mettre entre toi et moi. Dès le premier jour, nous sommes devenu amis et le temps passant…  

Rougissant légèrement, la jeune fille poursuivit néanmoins :  

-Je n’ai jamais fait attention à aucun garçon autant qu’à toi car…Tu es le plus adorable, le plus attentionné et le plus mignon que je connaisse.  

Elle s’interrompit, le cœur battant, alors qu’il avait retrouvé le sourire, ce même sourire charmeur que ses frères tandis qu’il puisait en lui le courage de lui avouer :  

-Tu comptes aussi énormément pour moi et j’espère que tu ne m’en voudras pas si je fais ca.  

Elle le fixa un instant, interdite et avant qu’elle n’ouvre la bouche pour lui poser la moindre question Ken l’avait embrassé.  

Il se recula un instant, guettant sa réaction. Nullement repoussé comme il le redoutait, Aï à sa grande joie, noua ses bras fins autour de son cou et lui rendit son baiser.  

Ils furent interrompus par la porte qui s’ouvrait en grand sur Toshio et Hitomi main dans la main. Aussitôt, Ken se leva d’un bond tandis que Ai détournait le regard et faisait mine de fixer le fond de son verre.  

-Monsieur fait enfin son apparition, lança Ken d’un ton railleur. Tu invites et tu te permets d’arriver en retard, ca ne se fait pas mon vieux.  

-J’ai une excuse : J’amène la dernière invitée.  

-Bonsoir Hitomi. Sois la bienvenue et excuse-moi de t’accueillir de façon si cavalière.  

-Bonsoir Ken et ne t’inquiète pas, je comprends. Toshio a souvent la manie d’être en retard et moi aussi ca m’agace. Pourtant cette fois-ci, c’est un peu de ma faute.  

-De ta faute ?  

-Oui, aujourd’hui il m’a montré son travail et je l’ai retardé dans celui-ci.  

-Ne soit pas bête, la gronda gentiment son cavalier. Je me suis amusé à te montrer mon univers et j’espère que cela t’a fait plaisir autant qu’à moi.  

-Bien sur !  

-Voici enfin les retardataires ! S’exclama Naguy en arrivant à son tour, suivi de Ruï.  

-Nous pouvons donc passer à table, ajouta Ken en se frottant les mains.  

 

Chacun prit place autour de la table et les garçons se chargèrent de servir chacun leur voisine.  

Toshio et Hitomi ne se quittaient pas des yeux et semblaient seuls au monde, ce qui n’échappa pas au reste des convives. Aï, de son coté, semblait gênée et n’osait lever les yeux de son assiette de peur de croiser le regard troublant de Ken posé sur elle. Le sujet de son émoi était dans le même état qu’elle et triturait nerveusement sa serviette de table pour tromper son trouble. Il constata que Toshio avait finalement trouvé chaussure à son pied et en fut ravi. Naguy lui aussi semblait sur un petit nuage et la présence de Ruï à ses cotés n’y était pas étrangère, loin de là. Jamais, le jeune homme n’avait vu son frère d’habitude si timide aussi radieux !  

Naguy se demandait si fréquenter des femmes flics, qui plus est, filles d’un Commissaire qui aimerait bien les arrêter n’était pas trop jouer avec le feu mais, ce soir, cela lui importait peu.  

Cette histoire entre lui et le lieutenant Ruï Kisugi aurait-elle une chance s’il devait lui cacher une partie de sa vie ? Leur regard se croisa de nouveau et ils se noyèrent. Aucun des deux n’avaient envie ou même la force de détourner les yeux. Le cœur de la jeune femme frisait autant l’infarctus que celui du jeune homme. En dépit du calme apparent qu’il affichait, le cœur du jeune homme s’était déjà enflammé.  

Le diner se déroulait à merveille lorsque soudain trois sonneries retentirent. Les trois frères se levèrent d’un bond pour éteindre leur biper mais trop tard. Naguy s’excusa platement pour cette interruption :  

 

-Ken, Toshio occupez-vous de nos invités pendant que je vais voir ce qui se passe. Je ne serai pas long.  

-Qui était ce ? Demanda Ruï en posant sa main sur son bras, le faisant se tourner vers elle. Rien de grave, j’espère ?  

Lui adressant un sourire désinvolte, il lui rétorqua :  

-Ce soir, pas d’enquête de police. Il s’agit juste d’un dîner entre amis et je suis sûr que ce n’est rien. A tout de suite !  

 

Les deux frères approuvèrent de la tête et après le départ de Naguy, Toshio invita tout le monde à passer au salon pendant qu’avec son frère, ils apporteraient le dessert.  

Dans son bureau, Naguy alluma le visiophone afin de parler à l’un de leurs indics. Il espérait que ce dernier aurait des nouvelles d’un de leur tableau pour ainsi les avoirs appelés tous les trois.  

 

-Ben, que se passe-t-il ? Interrogea Toshio.  

-Un autre tableau vient d’arriver au musée d’Ashito les gars et il n’y reste que 48 heures avant de repartir pour sa destination finale. Dépêchez-vous si vous comptez agir, leur conseilla leur interlocuteur.  

-Merci ! Ben ?  

-Oui ?  

-Considère que tu ne nous dois plus rien.  

-Votre père était mon ami et m’a sauvé la vie alors si je peux aider, je reste à votre disposition.  

-Merci Ben.  

 

Puis, il se déconnecta et descendit en cuisine rejoindre ses frères.  

 

-Alors ? Que se passe-t-il ? Demanda Toshio en empilant les assiettes à dessert.  

-Ben a trouvé un tableau au musée d’Ashito et nous ne disposons que de 48 heures pour le récupérer avant qu’il ne prenne les voiles selon lui.  

-Ca va poser un problème. Il faut compter quatre heures allé et retour au moins.  

-Ouais, mais demain nous ouvrirons le café et…Zut ! J’oubliais mes projets pour la journée avec Ruï !  

-Moi aussi j’ai les miens avec Hitomi, répliqua aussitôt Toshio la mine renfrognée. La barbe ! Tu parles d’un timing !  

-Ne t’inquiète pas. Nous respecterons nos engagements respectifs et passerons donc la journée avec ces dames.  

-Mais comment veux-tu ? Commença Ken immédiatement coupé par son grand frère.  

-Nous trouverons bien une excuse pour nous retrouver tous les trois ici à 21 heures pour aller récupérer le tableau. Je me chargerai des repérages en journée.  

-C’est toi le chef. Ok ! Répondit Toshio en lui adressant un sourire enthousiaste alors que Ken ajoutait :  

-Nos invitées s’impatientent, allons-y !  

 

Tous trois échangèrent un regard entendu avant de rejoindre les filles au salon. Avant que Ruï n’ait le loisir de se poser la moindre question, Naguy lui mentit alors qu’il aurait n’aimait pas ça  

 

-Ce n’était qu’un ami qui s’est trompé. En voulant nous appelé, il nous a bipés, rien de grave comme je le pensais, dit-il avec un charmant sourire à l’intention de Ruï.  

 

Aï échangea un regard avec Ken qui en profita pour saisir l’occasion de lui parler seul à seul.  

 

-Je vais montrer à Aï mon nouveau logiciel, ce ne sera pas long, offrit-il en lui prenant la main.  

-Holà ! Il en a pour la nuit si on le laisse faire. Vous ne voulez pas manger avant ?  

-Je saurais le ramener sur terre, pas de souci, les rassura Ai.  

-Aï n’en a peut-être pas l’air mais, elle sait se faire comprendre lorsqu’elle le veut.  

-Je n’en doute pas, rétorqua Naguy en tendant sa part de gâteau à Ruï.  

 

Les deux jeunes gens montèrent donc dans la chambre de Ken avant qu’Hitomi n’avale en deux bouchées son dessert et ne demande à son tour une excuse pour s’éclipser avec l’homme de sa vie :  

 

-Toshio, tu ne devais pas me montrer aussi des photos dans ton atelier ?  

-Des photos ?  

-Oui, souviens-toi comme on venait ici. Ne me dis pas que tu as déjà oublié ?  

-Mais, non ! S’exclama aussitôt celui-ci. Je m’apprêtais justement à t’emmener les voir ! Termina-t-il en lui prenant le bras pour la guider vers le troisième étage où il avait installé son atelier.  

Naguy resta donc seul avec Ruï et ils échangèrent un sourire amusé devant la véritable raison de cette fuite vers les étages : Chacun des couples souhaitait rester seul un petit moment ni plus ni moins !  

 

-Sacré Toshio ! Veux-tu un autre morceau de gâteau ? Ou un autre café ?  

-Non merci, tu es gentil. Puis-je te poser une question ?  

-Je suis à ta disposition, dit-il amuser.  

-Je n’ai jamais su ce que tu faisais avant de devoir reprendre le café et t’occuper de tes frères. Pourrais-tu m’en dire un peu plus sur votre passé ? Depuis le temps que nous nous connaissons je ne sais pas grand chose de toi finalement.  

 

Naguy plissa les yeux comme pour réfléchir à la question de la jeune femme qui remua sur son fauteuil comme embarrassée, puis il lui sourit et se décida à accéder à sa requête :  

 

-Lorsque mon père est mort, je faisais des études d’arts à l’université. Je suis rentré pour lui dire adieu et ai pris en quelque sorte sa relève. J’ai commencé par aider notre oncle qui nous avait recueilli et nous traitait comme ses propres fils. Puis, il s’est éteint lui aussi alors mes frères et moi, grâce à la pierre précieuse communément appelé l’«Œil de chat» que nous a laissé notre père, nous avons pu restaurer ce café que notre oncle nous a nous a laissé en héritage. Voilà d’où vient le nom de ce café.  

-Tout s’explique. Et tu n’as jamais regretté de ne pas continuer tes études, ou de faire un métier plus proche de ce que tu avais entreprit ? Demanda-t-elle.  

-Je continue à m’intéresser à l’art sous toutes ses formes. En fait, d’après mon père j’ai toujours eu le talent de ma mère pour la peinture et dès que j’en ai l’occasion, je peins.  

-Oh ! Fit-elle surprise. Pourrais-je un jour voir tes œuvres quelque part ? Comptes-tu exposer ?  

 

Il sourit flatté et amusé de l’enthousiasme de la jeune femme.  

Il prit sa main dans la sienne et l’entraina à sa suite.  

 

-Où m’emmènes-tu ?  

-Accorde-moi un peu le bénéfice du doute Ruï et ferme les yeux pour que je te conduise dans la cave où se trouve mon antre artistique.  

 

Troublée, elle obéit et le suivit. Naguy la conduisit au sous-sol où il s’était confectionné un petit atelier et alluma. Puis, se penchant à l’oreille de sa compagne, il lui murmura :  

 

-Tu peux ouvrir les yeux.  

 

Elle ouvrit les yeux et son regard accrocha plusieurs toiles au mur. Une seule disposée sur un petit guéridon était recouverte d’un drap.  

 

-Tes œuvres sont magnifiques ! Tu es un véritable artiste Naguy ! S’écria-t-elle admirative.  

-Hm, se contenta de répondre celui-ci, incapable de détacher son regard de cette femme parfaite et sublime qui passait de l’une à l’autre de ses tableaux, détaillant les scènes et appréciant visiblement ce qu’elle voyait. Accepterait-elle un jour de poser pour lui ? Songea-t-il en son fort intérieur.  

Ce fut la question de la jeune femme arrêtée devant la toile recouverte d’un drap qui le tira de ses réflexions.  

-Est-ce que je peux aussi voir celle-ci ?  

-Je regrette mais je n’aime pas montrer mes œuvres avant de les avoirs terminé, répondit-il en prenant sa main.  

 

Ruï leva les yeux vers lui et lui demanda en essayant de ne pas montrer combien sa proximité la troublait.  

 

-Votre mère était-elle une grande artiste ?  

-Oui, elle était très talentueuse, reconnut-il en se refermant aussitôt, l’image de sa mère apparaissant devant lui avec son cortège de mélancolie.  

-Quand est-elle morte ?  

-Elle ne l’est pas en fait, expliqua-t-il le visage fermé.  

-…Naguy ? Je suis navrée, je ne voulais pas faire remonter de mauvais souvenirs à la surface et…  

-Remontons, il se fait tard, dit-il simplement en s’effaçant pour la laisser passer.  

 

Pendant que Naguy avait montrait son atelier à Ruï, Ken avait quant à lui conduit Aï dans sa chambre pour lui faire admirer son nouveau logiciel, l’informatique étant une de leur passion commune.  

Mais, au bout d’un moment la jeune fille qui ne suivait qu’à moitié les explications du jeune garçon finit par lui poser la question qui lui brulait les lèvres :  

 

-Tu…Tu étais jaloux de ne pas savoir où et avec qui je dinais ce soir, n’est ce pas ?  

 

Il hésita, tout en continuant à fixer son écran puis finit par se retourner vers elle et de lui répondre avec franchise, son cœur battant aussi vite que celui-ci de la jeune fille.  

 

-Je voudrais que nous soyons plus que des amis. Tu veux bien sortir avec moi ?  

 

Les yeux écarquillés, la jeune fille finit par lui offrir un magnifique sourire pour toute réponse. Lui rendant son sourire, Ken passa ses bras autour de sa tailler et l’attira doucement à lui avant de trouver sa bouche pour lui communiquer ce qu’il ressentait plus surement qu’avec des mots. Ai se plaqua à lui et les deux adolescents échangèrent un baiser passionné.  

Toshio et Hitomi pour leur part étaient montés au grenier où se trouvait l’atelier de photographe du jeune homme. Il souhaitait lui montrer ses derniers clichés pris en montagne et qui justifiaient sa longue absence mais, la jeune femme qui n’était pas monté vraiment pour cela, lui demanda à brûle-pourpoint :  

 

-Et si je me décidais à poser pour toi ? Me trouverais-tu aussi belle que ces filles ? S’enquit-elle en s’éloignant de lui d’une démarche féline.  

 

Toshio attrapa un appareil photo et la photographia sur le vif. Hitomi poussa un petit cri en disant avec une moue boudeuse.  

 

-Je n’étais pas prête, ce n’est pas du jeu !  

-Tu seras belle de toute façon, affirma sur de lui son amant.  

-Comment peux-tu en être si sur ?  

-Aucune de ces filles ne t’arrive à la cheville et que je ne serai jamais objectif quant il s’agit de toi. Tu seras de toute manière la plus belle pour moi.  

 

La jeune rougit sous ce compliment et se rapprocha de lui, lui ôtant l’appareil des mains. La seconde suivante, Toshio l’avait enlacé et plaquée contre lui pour fondre sur ses lèvres gourmandes. Elle répondit avec la même fougue et ils ne séparèrent que pantelants.  

 

Naguy et Ruï revinrent au salon et s’apprêtaient à se rasseoir lorsque tout à coup, la jeune femme s’arrêta net au milieu des marches et malgré la proximité de celui-ci qui la troublait, elle fit volte-face et demanda droit dans les yeux :  

 

-Qu’ais-je dis pour te mettre en colère ?  

-Rien, je…Je ne suis pas en colère, répondit-il avec calme malgré son cœur qui frôlait la tachycardie.  

 

Ruï secoua la tête et rétorqua :  

 

-Je suis flic tu sais et je vois bien lorsque quelque me ment. Ne me mens pas s’il te plait. Si c’est le fait d’avoir reparlé de ton passé qui te perturbe à ce point, je suis désolée mais…  

-C’est toi.  

-Moi ?  

-Oui, quand je suis avec toi je perds la tête et si je ne maitrisais pas autant, je t’embrasserais à en perdre le souffle.  

 

Cherchant à lui faire comprendre qu’elle le voulait autant que lui alors, Ruï posa une main sur son torse et se trouvant par un défaut d’escalier à la même hauteur que lui, elle effleura ses lèvres. Naguy lui répondit avec ferveur et l’emprisonna entre son corps chaud et le mur de béton froid.  

De nouveau, ces trois intermèdes romantiques prirent fin lorsque la sonnerie de leur biper retentit.  

 

Naguy grogna dépité d’être interrompu et éteignit le petit appareil.  

-Décidemment…  

-Il commence à se faire tard et bien que j’aimerais beaucoup rester encore un peu, une durée journée m’attend demain, commença Ruï en lui offrant un moyen de mettre un terme à cette agréable soirée…  

-Tu as raison, reconnut-il à regret.  

 

Les trois couples se retrouvèrent bientôt devant la porte d’entrée et après avoir chaleureusement remercié leurs chevaliers servants, les trois sœurs prirent congé.  

 

 

 


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