Capitolo 2 :: Miki à la rescousse

Autore: grifter

Pubblicato: 07-07-06 - Ultimo aggiornamento: 07-07-06

Commenti: Bon je fais une infidélité à mes fic smais j'avais trop envie de tenter d'écrire un chapitre sur cette fic, j'espère que ça ira ? C'est la première fois que je fais ça alors pas trop de massues s'il vous plait ? Merci à Poussin ki tu de me laisser ainsi broder sur ton bébé :) Bonne lecture et bisous :)

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Ryo se creusait les méninges pour trouver un plan imparable.  

-Oui, un dîner, voilà une excellente idée mais il faudrait que ce soit romantique, avec des bougies, une lumière tamisée, de la musique douce, un chemin de pétales de roses pourquoi pas ? Bref mettre les petits plats dans les grands et en parlant de plats, le mieux ne serait ce pas de lui mitonner quelque chose? Mais la cuisine et moi ayant toujours fait deux à qui demander de l’aide ? Miki ! C’est un vrai cordon bleu et elle acceptera de m’aider à coup sur ! se dit–il.  

Ravi de son idée, c’est donc d’un air guilleret qu’il enfila sa veste et prit la direction du Cat’s, certain de prendre de vitesse Kaori qui devait encore se trouver sur le chemin de la gare. Parfait, cela lui laissait tout le temps d’exposer son plan à Miki.  

En effet, la jeune femme, loin de se douter de l’idée qui venait de germer dans l’esprit de son partenaire se dirigeait à pas pressés vers la gare. Elle fulminait intérieurement que, de nouveau, Ryo ait préféré fuir plutôt que de l’accompagner.A croire qu’il s’en fichait éperdument que leur compte bancaire soit sans cesse dans le rouge ! Et qui c’est qui se démenait comme un beau diable pour joindre les deux bouts comme d’habitude ? Toujours elle !  

Toute à ses réflexions, elle passa devant la vitrine d’un nouveau magasin de vêtements qui venait tout juste d’ouvrir ses portes. Le regard de Kaori fut aussitôt attiré par une splendide robe rouge, fendue sur la cuisse et largement décolleté dans le dos que la vendeuse était en train d’installer sur le mannequin. Elle stoppa net et voulut connaître le prix de cette merveille.  

-Si chère que ça ! Souffla t-elle dépitée, en découvrant le prix affiché sur l’étiquette, inutile rêver ma fille, tes maigres moyens ne te permettront jamais de te la payer, oublie la !  

C’est donc le moral dans les chaussettes qu’elle atteignit finalement la gare. Mais, hélas toujours aucune demande sur le tableau. Personne ne semblait requérir les services de City Hunter. Plus qu’à se rendre au Cat’s papoter avec Miki, cette dernière ne manquerait pas de lui remonter le moral à coup sûr.  

Profitant de l’absence d’ Umibozu et Mick partis tous les deux aux courses, Ryo soumit son plan à Miki.  

La réaction de celle ci fut pour le moins sonore :  

-Tu veux faire quoi ? s’écria Miki toute abasourdie de la demande de Ryo alors que ce dernier tout gêné, lui intimait de se taire en lui mettant la main sur la bouche.  

Les rares clients du Cat’s s’étaient retourné en entendant la jeune femme.  

Ryo s’empressa de passer derrière le comptoir et lui souffla à l’oreille :  

-T’es folle ou quoi ? Inutile d’ameuter tout le monde ! Je suis persuadé qu’on t’a entendu jusqu’au bout de la rue. Tu veux que mon plan tombe à l’eau ou quoi ?  

Amusée, Miki se dégagea et tout en lui souriant, lui répondit :  

-Avoue que tu me fais marcher hein ? Ryo Saeba qui veut cuisiner un dîner romantique pour Kaori et qui vient me demander de lui apprendre à mitonner un bon petit plat, c’est une blague? Tu n’as jamais su cuisiner de ta vie ….  

-C’est bien pour ça que je viens demander de l’aide auprès d’un cordon bleu figure toi. Mais si tu ne veux pas m’aider tant pis je me débrouillerai autrement… Termina t-il en faisant demi tour et en s’apprêtant à quitter le café.  

Miki le rejoignit en deux enjambées et l’arrêta d’une main sur son avant bras.  

-Mais si, je vais t’aider. Je n’espérais plus que tu te décides à faire évoluer votre situation voilà tout. Tu m’en vois ravie, tu peux compter sur moi.  

-Vraiment ? Tu veux bien ?  

-Puisque je te le dis, mais attention, si tu fais foirer ce dîner, tu auras affaire à moi, c’est bien compris ? Menaça l’ex mercenaire.  

-Le but de ce dîner c’est justement de faire avancer les choses entre nous. Tout doit être parfait, c’est pourquoi tu dois me promettre que ça restera strictement entre nous, hors de question que tu mettes Mick et Umibozu dans la confidence, hein ?  

-Promis, je saurai tenir ma langue, rassure toi. Mais, pour en revenir à ce repas, que comptes tu lui préparer au juste et pour quand doit on être opérationnel ?  

-Pour la date, disons… dans le jours qui viennent. Et justement, concernant le menu, tu pencherais pour quoi ?  

-Bien, je me charge de faire de toi un véritable cordon bleu, quant au menu vu que cela doit être romantique, je pencherai pour de la cuisine italienne ou française, qu’en dis tu ? Tiens, feuillette ces deux ouvrages et dis moi si quelque chose retient ton attention dit elle en lui posant sur le comptoir devant sa tasse de café deux magazines de cuisine.  

Une cliente interpella Miki pour passer sa commande et celle ci laissa Ryo tout à sa lecture.  

Il faillit en manquer l’entrée dans le Cat’s d’Umibozu, les bras chargés des commissions flanqué de Mick qui transportait pour sa part le saké et les bières. Le nettoyeur eut tout juste le temps de dissimuler les revues derrière une pile de sous tasses. A la vue de Ryo, Mick s’immobilisa et déclara :  

-Tiens Ryo… tu précèdes Kaori de peu, on vient de la croiser sur le chemin.  

-Oui ajouta Umibozu, mais elle ne nous a pas vu, bien trop occupée qu’elle était à admirer une robe en vitrine, on a klaxonné pour attirer son attention mais rien n’y a fait, elle ne nous a pas entendu.  

-Une bien jolie robe ma foi mais à la tête qu’elle tirait, elle ne doit pas être dans vos moyens……..poursuivit l’américain.  

Ryo choisit de ne pas relever la pique de son ami sur sa situation financière désastreuse.  

-Mais ne t’inquiète pas mon vieux, je vais la lui offrir avec grand plaisir ! Rétorqua t-il avec un sourire en coin et un clin d’œil appuyé.  

-Je peux très bien la lui acheter, je te signale corrigea Ryo.  

-Ah oui ? Et avec quel argent je te prie ? Tous les commerçants du quartier veulent ta peau Ryo, l’aurais tu oublié ? Asséna l’américain fier de sa répartie.  

-Mick a malheureusement raison intervint Kaori qui venait de pousser la porte du café. Et ce n’est pas près de s’arranger, on n’a toujours aucun client se lamenta la jeune femme en prenant place aux côtés de son partenaire.  

Miki posa gentiment une tasse de café fumante devant son amie et lui tendit une part de tarte à l’ananas pour la réconforter.  

-Allez haut les cœurs, vous allez bien finir par avoir un client, ne désespérez pas.  

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