Capitolo 7 :: Ryo entre en action

Autore: grifter

Pubblicato: 03-05-07 - Ultimo aggiornamento: 03-05-07

Commenti: Coucou les filles :) Voilà un court chapitre mais qui je l'espère vous plaira :) Bisous à toutes les lectrices qui m'ont laissé des reviews et qui suivent toujours cette histoire. Un grand merci à ma petite béta Tine :) C'était top ces deux jours avec toi ma belle :) Bonne lecture et je vous dis en juin pour la suite à moins que Poussin ne s'y colle pour le chapitre suivant bien sur :) biz :)

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Cheminant avec précaution et sur le qui vive, Ryo longeait les murs, se dirigeant vers la salle principale de la banque il prenait soin d’échapper aux balayages des caméras qui truffaient le couloir. Il allait atteindre son but lorsqu’il entendit des pas venant dans sa direction. A la recherche d’un endroit potentiel où se dissimuler, il avisa soudain une porte entrouverte de l’autre coté du couloir. Ni une ni deux, il se glissa à l’intérieur et prit soin de ne pas refermer complètement la porte derrière lui mais laissa un entrebâillement suffisant pour lui permettre de voir le visage de l’inconnu qui se rapprochait.  

Une jeune femme apparut soudain, le visage entièrement caché derrière un loup de carnaval de velours rouge, vêtu intégralement de noir, sa longue chevelure châtain clair savamment nouée en une queue de cheval. Quand elle arriva à sa hauteur, Ryo agit. La braqueuse n’eut pas le temps d’esquisser le moindre mouvement qu’il l’avait assommé d’une manchette portée à la nuque et d’un coup plus violent en plein plexus. Elle s’effondra à terre en laissant s’échapper son talkie walkie qui vint finir sa course aux pieds du nettoyeur. Celui-ci le ramassa et le rangea dans la poche de son pantalon, puis il tira l’inconnue dans le bureau dont il verrouilla la porte cette fois-ci.  

Se penchant au-dessus d’elle, il lui retira son masque et découvrit un visage aux traits fins. Elle paraissait ne pas avoir plus de 25 ans tout au plus et des courbes à damner un saint qui réveillèrent le mokkori de Ryo tandis qu’un mince filet de bave faisait son apparition à la commissure des lèvres de ce dernier.( NDBéta : Ouais comme d’hab quoi… Tine depitée )  

-Mignonne, dommage de devoir cacher une beauté pareille à l’ombre des barreaux, se dit Ryo en secouant la tête pour reprendre ses esprits.  

Il l’installa dans l’armoire dont il bloqua la serrure avec le dossier d’une chaise, puis, satisfait, il positionna un tabouret sur le bureau et escala l’échafaudage improvisé. Son plan était simple : Se faufiler dans les conduits de climatisation pour avoir accès à l’ensemble du bâtiment. Il ignorait à combien de braqueurs il allait faire face et souhaitait s’en assurer avant d’intervenir. La grille bloquant l’accès à la trappe au plafond céda sans un bruit et, bandant ses muscles, Ryo se hissa dans l’étroit conduit. Il s’aperçut alors que sans les plans, il pouvait tourner en rond indéfiniment et ne jamais déboucher sur la salle principale. A moins que…Oui, c’était bien un léger souffle d’air qu’il venait de percevoir. Il devait y avoir une intersection non loin ! Il se mit à ramper dans la direction dont l’air semblait provenir.  

Pendant ce temps, dans la salle principale de la banque, une certaine effervescence régnait.  

Tandis que deux de ses collègues se chargeaient de pirater le système de sécurité de l’autre coté du comptoir, le troisième larron, une montagne de muscles particulièrement intimidante répondant au doux nom de Sumo (NDBéta : Joli prénom ) avait fait se rassembler dans un coin de la salle leurs invités. Se tournant vers ses derniers, il aboya soudain :  

-A plat ventre, les mains croisées derrière la nuque et plus vite que ca ! Si j’en choppe un à faire le mariole, je le bute, est-ce clair ?  

Les pauvres malheureux ne se le firent pas répéter deux fois et tout le monde obtempéra sauf un vieil homme septuagénaire qui, gêné par sa jambe de bois, tarda à s’allonger.  

Cela mit le braqueur dans une colère noire. Il attrapa sans ménagement le bras du vieillard et le tordit violemment pour le faire obéir plus vite. Le malheureux blêmit et se mit à geindre de douleur mais cela ne calma pas pour autant son bourreau.  

-Tu es sourd papy ? Ricana-t-il en augmentant sa pression sur le membre meurtri.  

Les autres clients observèrent horrifiés la scène mais bien trop terrorisés. Personne n’osait s’interposer car les braqueurs avaient clairement signifiés qu’ils ne plaisantaient pas en abattant de sang froid le vigile. Des murmures de désapprobation s’élevèrent, certains tournèrent la tête en faisant mine de ne rien voir.  

Soudain, une femme se leva soudain et invectiva le braqueur sèchement :  

-Laissez le tranquille et prenez vous en à quelqu’un qui peut se défendre !  

Le braqueur tomba des nues ! Pour qui cette greluche se prenait-elle ? Décontenancé de prime abord, il reprit vite contenance et la détailla des pieds à la tête : Brune, plutôt grande et vêtue d’une jolie robe bleu ciel sans manche qui lui arrivait à mi cuisses, elle le défiait du regard et se tenait devant lui sans crainte. Elle jouait avec le feu et ne semblait pas avoir peur des conséquences de son geste. Voilà une fille qui lui plaisait !  

Un sourire énigmatique se dessina sur le visage du braqueur qui en silence, combla la distance avec son opposante. Arrivé à quelques millimètres d’elle, il tendit la main et la posa sur la joue de la jeune femme pour caresser du pouce la peau de porcelaine. Elle tressaillit à ce contact mais s’efforça de rester maitresse d’elle-même et ne le repoussa pas.  

Il s’attendait à ce qu’elle le gifle mais elle n’en fit rien. Elle avait du caractère la petite !  

-Je n’ai pas l’habitude qu’on me résiste.  

-Il faut un début à tout, renchérit Kaori sans sourciller. La police ne va pas tarder à arriver, vous ne ferez plus les malins très longtemps !  

-Ah oui ? Les gars, dit-il en se tournant vers ses acolytes qui ne perdait pas une miette de la scène qui se jouait devant eux, je tremble de peur, pas vous ?  

-Si, on est morts de trouille ! Minaudèrent-ils en choeur avant de ricaner.  

Sumo sourit et passa sa main derrière la nuque de son interlocutrice, son regard se faisant plus vorace. Elle essaya de résister mais la poigne de fer de cette brute était trop forte si bien que la seconde suivante, elle sentit avec horreur ses lèvres se poser sur les siennes. Kaori se débattit violement et parvint à gifler avec force le braqueur qui riposta à l’identique, envoyant valser au sol la jeune femme, un méchant goût de sang dans la bouche.  

-T’aurais pas du pétasse ! Si jamais tu retentes une connerie de ce genre, tu es morte ! C’est clair ?  

-Limpide, siffla-t-elle entre ses dents tout en le toisant du regard.  

Ryo qui avait assisté à toute la scène depuis son poste d’observation avait sursauté en entendant la voix de sa partenaire. Que diable faisait-elle ici ?  

Kaori aurait du se trouver en train de faire son marché à cette heure-ci et c’est précisément ce qu’elle avait eu l’intention de faire mais lorsqu’elle avait voulu retirer quelques Yens pour régler ses achats au distributeur automatique, un refus clair et net était apparu sur l’écran de ce dernier. Elle n’avait alors eut d’autre choix que de venir supplier Mme Kirari de leur octroyer une petite avance sur leur prochain contrat.  

Déjà par deux fois la semaine passée elle avait emprunté de l’argent à Eriko qui se disait toute disposée à l’aider mais elle rechignait à abuser de la gentillesse de son amie.  

Alors qu’elle atteignait le guichet, un groupe de personnes masquées avait fait irruption dans les locaux et tout s’était déroulé très vite. Elle n’avait pas eu l’occasion de brandir une de ses massues qu’on lui avait collé le museau d’un revolver sous le nez en lui intimant d’obéir. La panique s’était emparée des clients et profitant de cela, le caissier avait activé le système d’alarme avant d’être remarqué et neutralisé par la bande.  

Ensuite, une femme semblant être le leader du groupe s’était éclipsée vers la salle des coffres laissant le soin à ses camarades de s’occuper des otages. Puis une seconde femme contactée par talkie walkie était à son tour partie la rejoindre.  

Ryo contenait difficilement sa rage ! Ce type avait porté la main sur sa partenaire, il allait le payer cher !  

-On va avoir besoin de Noiny ! Ce cryptage est plus délicat que prévu ! Déclara l’un des malfrats en s’adressant à Sumo.  

-Et merde ! Grommela ce dernier en décrochant son talkie walkie et en faisant le code de sa comparse.  

Ryo entendit l’appareil dans sa poche se mettre à grésiller. Une idée germa dans son esprit. Il l’éteignit aussitôt et guetta la réaction de Sumo.  

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