Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autori: poussin_ki_tu , grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 02-10-05

Ultimo aggiornamento: 08-03-09

 

Commenti: 52 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Ryô décide du jour au lendemain que sa relation avec Kaori doit évoluer, pour cela il organise un dîner. mais a l'heure de celui-ci Kaori a disparut, et la panique l'envahi. Ryô va tout faire pour la retrouver et enfin lui avouer ses sentiments.

 

Disclaimer: Les personnages de "un moi fatidique" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.et les autres, bah à nous!!

 

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   RRS :: un mois fatidique

 

Capitolo 8 :: volte-face

Autore: grifter

Pubblicato: 14-01-08 - Ultimo aggiornamento: 14-01-08

Commenti: Coucou :) Bonne lecture :) Gros bisous aux lectrices qui prennent le temps de me lire sur cette rrs et j'espère que vous aimerez. En espérant que ce chapitre inspire quelqu'un pour poursuivre. Merci et gros bisous à ma petite béta Tine :)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

-La garce ! Ragea Sumo en croyant que c’était son acolyte qui venait de lui raccrocher au nez. Elle va voir si elle peut se fouttre de moi ainsi ! Je reviens ! En attendant, tenez moi ceux-là à l’œil et tout particulièrement notre demoiselle qui n’a pas froid aux yeux, ajouta-il en désignant Kaori du regard.  

 

Ses deux comparses s’observèrent une microseconde et le plus jeune d’entre eux quitta son poste de derrière le comptoir pour venir surveiller de plus près les otages. Puis, il porta la main à la poche de son blouson et en extirpa un cigare qu’il alluma tranquillement puis cracha la fumée au visage de Kaori. Celle-ci toussa pour s’en débarrasser sous le regard amusé du braqueur.  

 

-Sumo en mange trois comme toi à son petit-déjeuner, j’ai hâte de voir le sort qu’il te réservera à son retour, ricana-t-il avant de tirer une nouvelle bouffée de son havane.  

 

La manche mal retroussée de l’homme laissa entrevoir à la jeune femme qui gardait le silence un tatouage en forme de lune à l’envers sur le poignet décharné de son interlocuteur. Elle nota mentalement ce détail et, ignorant superbement son interlocuteur, se tourna vers le vieux monsieur secouru tantôt afin de s’assurer qu’il allait bien.  

Le vieil homme se massait toujours le poignet douloureux et lui sourit faiblement. Elle lui murmura quelques mots de réconfort et lui assura que leur calvaire prendrait bientôt fin.  

 

-Mais ? Comment ? Balbutia le septuagénaire affolé.  

 

-Il faut garder espoir ! La police ne va surement pas tarder ! Lui dit-elle avec un sourire encourageant.  

 

-La ferme ! Beugla l’homme au cigare décochant à Kaori un regard meurtrier.  

 

Kaori obtempéra de mauvaise grâce et changea de position, ses membres commençant sérieusement à s’ankyloser sans lâcher des yeux les braqueurs, guettant le moment opportun pour agir.  

 

Pendant ce temps, dans l’armoire ou Ryo l’avait enfermée, Noiny ruminait sa vengeance contre le nettoyeur qui l’avait aussi aisément neutralisée. Meurtrissant son épaule, voilà trois bonnes minutes qu’elle s’escrimait à attirer l’attention de ses comparses sans succès. Elle commençait sérieusement à se demander si ces derniers n’avaient pas subi son sort lorsque les pas lourds de Sumo l’avertirent de son approche. Aussitôt, elle redoubla d’efforts et se mit à marteler de toutes ses forces de ses poings contre la porte de l’armoire métallique.  

 

-Ouvrez-moi bon sang !  

 

Le raffut causé attira Sumo qui brandit son arme en direction de l’armoire et demanda :  

 

-Noiny ?  

 

-Sumo ? Sors-moi de là !  

 

En deux temps trois mouvements, le mercenaire eut tôt fait de la libérer et c’est une Noiny le visage furibond qui émergea.  

 

-Qu’est-ce que vous fouttiez ?  

 

-On croyait que tu étais en route pour rejoindre la chef à la salle des coffres et ce n’est que lorsqu’elle nous a appelé en demandant ce qui te retardait qu’on a compris que quelque chose clochait.  

 

-Pf, et pendant ce temps, « il » ou « ils » ont eu tout le loisir d’échafauder un plan de secours pour les otages !  

 

-As-tu vu qui t’a attaqué ?  

 

-Non, j’ignore à combien de personnes nous avons affaire mais je peux te certifier une chose : Ils sont bigrement rapides, je n’ai rien vu venir ! Siffla de colère Noiny en prenant l’arme que lui tendait son acolyte.  

 

Sumo avisa soudain l’échafaudage de fortune de Ryo et échangea un sourire entendu avec Noiny. On marchait non loin de là !  

La seconde suivante, le colosse rapide comme l’éclair vidait son chargeur tout le long du conduit.  

 

Les rafales fusèrent, perforant l'aluminium et isolant le nettoyeur dans un espace de plus en plus réduit, cerné par les tirs et acculé contre la paroi tandis que ces derniers se rapprochaient dangereusement de sa position.  

 

-Crève parasite ! Aboya Sumo en vidant son chargeur sur le conduit avant de recharger prestement sans quitter des yeux sa cible, s'attendant à ce que la trappe cède à tout moment et que le corps sans vie de Ryo ne dégringole au sol.  

 

Trop concentré sur ce qui se passait au-dessus de lui, le géant bodybuildé ne vit pas Noiny fermer la porte à double tour sur eux puis se rapprocher peu à peu de lui, dégainer et le mettre tout à coup en joue, plaquant le museau froid de son arme contre le dos de ce dernier, le faisant sursauter.  

 

-Qu'est-ce que...? Commença-t-il interdit devant l'attitude de sa partenaire.  

 

-Dépose ton arme à terre et fais la doucement glisser du pied vers moi, lui intima-t-elle sans le quitter des yeux, le doigt se crispant sur la gâchette comme son adversaire se retournait lentement vers elle.  

 

-A quoi tu joues ma grande ? Tu veux garder tout le gâteau pour toi c'est ca ?  

 

-La ferme et fais ce que je te dis ! S'impatienta-t-elle comme il n'obtempérait toujours pas et conservait l'endroit où se tenait Ryo en ligne de mire.  

 

-J'ai eu des soupçons sur toi dès le jour où la chef t'a recruté, grommela Sumo avec un rictus sur le visage. Ton cv était bien trop lisse, trop prévisible, quelque chose ne cadrait pas...  

 

-Lâche ton arme Sumo ! Je ne me répèterai pas ! L'avertit-elle sur un ton sec en armant le chien de son python.  

 

-Tu veux lui sauver la vie ? Dans ce cas, tu devras me descendre avant que je ne l'abatte !  

 

Et à peine avait-il terminé sa phrase que son doigt pressait la détente mais elle fut plus rapide que lui et lui logea une balle dans l'épaule puis un second projectile trancha net son oreille droite et le colosse poussa un grognement de douleur et porta la main à son membre ensanglanté.  

 

-Petasse ! Tu vas me le payer ! Rugit-il l'écume aux lèvres en faisant volte-face et en la mettant en joue.  

 

Les deux adversaires firent feu en même temps mais le tir de Sumo manqua sa cible, la jeune femme se décala comme que le projectile arrivait et ne vienne se ficher dans le mur derrière elle. Son tir à elle par contre fit mouche et terrassa le colosse d'une balle en plein front, le tuant sur le coup.  

Sumo s'écroula en arrière tel un pantin désarticulé à qui le marionnettiste aurait soudain coupé tous les fils.  

Le doigt toujours crispé sur la gâchette et la respiration hachée, X se redressa vivement et rangea son arme derrière dans sa ceinture.  

 

-Je t'avais prévenu idiot.  

 

Puis elle leva les yeux vers le plafond en espérant avoir réussi à sauver la vie à cette personne apparemment décidée à mettre des bâtons dans les roues de la bande, tout comme elle. Elle recomposa rapidement l'échafaudage improvisé et grimpa pour s'en assurer.  

 

-Tout est fini, vous pouvez sortir.  

 

Lorsqu'elle ouvrit la trappe, ce fut le canon de l'arme de Ryo plaqué contre sa tempe qui l'accueillit dans le conduit et elle se figea.  

 

-Qui que vous soyez, on est du même bord, je suis flic, expliqua-t-elle en lui offrant un sourire rassurant qui ne le convainquit qu'à moitié.  

 

-Quelle preuve ais-je ? Demanda un Ryo méfiant en la maintenant en joue. Qui me dit que vous êtes bien ce que vous prétendez ?  

 

-Si vous m'aviez laissé une chance de m'expliquer au lieu de m'assommer et de m'enfermer dans cette armoire tantôt, j'aurais pu vous montrer ma plaque, le rabroua-t-elle doucement en plongeant la main au niveau de sa ceinture et extirpant sa plaque de police portant sa photo.  

 

Définitivement rassuré quant à son identité, Ryo s’exécuta enfin.  

 

-Vous êtes blessé ? S'enquit-elle en notant que quelques gouttes de sang perlaient le long de la tempe du nettoyeur.  

 

-Non, juste des égratignures. Et comme aurais-je pu me douter de votre identité Officier Noiny ? Grommela-t-il en rangeant son arme à son tour.  

 

Elle lui sourit et répliqua du tac au tac :  

 

-Vous êtes rapide, je ne vous avais pas détecté. Vous n'êtes pas flic, alors quoi ?  

 

-Détective privé. Je croyais avoir affaire à un ennemi, grimaça-t-il en passant ses doigts sur sa blessure pour en juger de la gravité.  

 

Heureusement pour le nettoyeur, Sumo visait plutôt mal et il s'en tirerait avec une légère cicatrice.  

 

-Vous avez eu de la chance que Sumo vise moyennement bien, Monsieur ? Demanda-t-elle alors qu'il posait pied à terre.  

 

-Ryo Saeba ou pour la gente féminine de l'archipel, l'Etalon de Shinjuku, assena-t-il en bombant fièrement le torse alors que la jeune femme tombait à la renverse devant ses propos.  

 

-...L'étalon de Shinjuku ? Jamais entendu parler !  

 

-Ha, ha, ha rit jaune l'infortuné nettoyeur, perdant subitement de sa superbe alors qu'un corbeau passait en coassant derrière le couple. Non, sérieusement, je ne suis qu'un infortuné client qui a eu la malchance de passer par là au mauvais moment, voilà tout.  

Vous ne l'avez pas raté, dites-donc ! Joli tir ! Fit-il en connaisseur en posant son regard au corps sans vie de Sumo. C'est dans la police qu'on vous enseigne ca ?  

 

-Dans certains services un peu spéciaux plutôt. Aidez-moi, on va le dissimuler dans l'armoire, proposa la policière en saisissant les chevilles de son ancien comparse tandis que Ryo lui prêtait son concours.  

 

-Il pèse son poids, la vache ! Grommela Ryo en bandant tous ses muscles pour parvenir à encastrer la carrure de Sumo dans l'habitacle.  

 

-On devrait bouger, ils ne vont pas tarder à remarquer l'absence de ce gros balourd et rappliquer ici voir ce qui se passe, lui enjoignit-elle en passant précautionneusement la tête dans l'entrebâillement de la porte afin de s'assurer que la voie était libre, suivez-moi !  

 

-Je propose plutôt qu'on se sépare, fit Ryo en dégainant.  

 

-Qu'on se sépare ? Mais…A deux…Commença-t-elle.  

 

-Votre couverture est intacte et ils ignorent totalement que nous sommes deux alors je suggère plutôt de les égarer et de les attaquer dans des directions différentes, qu’en dites-vous ?  

 

Elle réfléchit quelques secondes et finit par acquiescer finalement :  

 

-Vous avez raison, jouons cette carte là !  

 

-Ok ! Je me charge de libérer les otages et je viens vous prêter main forte après, lui sourit-il. Vous allez vous en sortir ?  

 

-Oh, ne vous en faites pas Monsieur le séducteur, je suis loin d'etre sans ressources, lui répondit-elle en s'éloignant direction la salle des coffres après avoir échangé un regard décidé avec le nettoyeur.  

 

"Je m'en suis rendu compte avec Sumo !"Songea en son fort intérieur le Japonais tout en se dirigeant lui vers la salle où Kaori et les autres clients étaient retenus.  

 

Dans la salle des coffres, le leader des braqueurs perdait patience :  

 

-Alors ? Demanda-t-elle une ultime fois en pointant son magnum vers la banquière qui, tremblant de tous ses membres, vit sa dernière heure arriver. Tu vas me donner cette foutue combinaison ou bien dois-je en venir à des moyens plus radicaux de te faire parler ?  

 

Mme Kirari se jeta en larmes aux pieds de son interlocutrice en la suppliant de l’épargner, qu’il fallait qu’elle rentre ou ses enfants finiraient par s’inquiéter…  

 

-Vraiment ? Tu as des enfants toi ?  

 

-Oui, un adorable garçon.  

 

-Dans ce cas, dépêche-toi d’obtempérer ou il va devenir orphelin, la railla la braqueuse pas dupe pour un sou.  

 

-Mais je…  

 

-Arrête tes jérémiades ! Aboya son interlocutrice en lui attrapant le poignet qu’elle tordit méchamment jusqu’à ce que la vieille banquière aigrie ne crie de douleur.  

 

-Pitié ! Je me souviens ! Je me souviens ! Déclara Mme Kirari le souffle court.  

 

Elle venait de réaliser que son bourreau irait jusqu’au bout. Inutile de chercher à gagner du temps, cela ne ferait que la faire sortir de ses gonds. Ignorant totalement la dite combinaison, elle se redressa et se mit à pianoter au hasard sur le clavier.  

 

-Tu vois quand tu veux !  

 

A suivre…  

 

 

 

 

 

 


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