Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autori: saintoise , laeti , KitHAWKE , grifter

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 20-11-06

Ultimo aggiornamento: 20-11-06

 

Commenti: 31 reviews

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RomanceFantasy

 

Riassunto: Fic alternative se déroulant dans un pays imaginaire. Hideyuki est bien mort mais Ryo ne connait pas encore Kaori. Laissez vous bercer par ce magnifique conte de fées, écrit tout spécialement pour notre amie Sandrine, à l'occasion de son anniversaire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Au pays des mille te une nuits" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojon sauf Sukebe et Shereika:) .

 

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   RRS :: Au pays des mille et une nuits

 

Capitolo 3 :: La découverte d’un nouvel amour

Autore: KitHAWKE

Pubblicato: 20-11-06 - Ultimo aggiornamento: 20-11-06

Commenti: Ben à mon tour de majer… Faut dire que je me suis retrouvée avec un génie sur les bras donc fallait bien que je me débrouille sur ce coup là…. En tout cas ma jumelle un SUPER BON ANNIVERSAIRE… Oui oui je sais super très en retard !!!! Mais comme on dit chez nous "Mieux vaut tard que jamais"… Et maintenant bonne lecture.

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

Le sultan se trouvait là dans ce magnifique parc garni de somptueuses fontaines et de magnifiques fleurs très odorantes, ce qui rendait l’atmosphère de ce palais paradisiaque.  

Il faisait maintenant face à Kaori.  

 

Ryo : Vous êtes de retour jolie demoiselle ?  

 

Kaori : Oui j’étais sortie prendre l’air. J’étouffais dans ce palais !  

 

Ryo : A l’avenir j’aimerais que vous ne sortiez plus seule !  

 

Kaori : Mais…  

 

Ryo : Il n’y a pas de "mais" ! Les rues de Bagdad ne sont pas très sûres !  

 

Kaori : Je suis une grande fille vous savez…  

 

Ryo : Peu importe que vous soyez une grande fille ou pas ! je ne veux pas vous savoir dehors seule !  

 

Kaori : De toute façon dans cette prison dorée je ne pense pas avoir le choix !  

 

Ryo : Maintenant la discussion est close.  

 

Kaori : …  

 

Ryo : Avez-vous déjeuné ?  

 

Kaori surprise de cette attention : Heu… Non pas encore.  

 

Ryo : Alors suivez-moi.  

 

Le sultan armé de son plus beau sourire offrit son bras à cette jeune beauté afin de l’inviter à se joindre à lui pour aller se restaurer.  

Mais celle-ci lui jeta un regard froid car elle sentait bien quelle n’était plus libre de ses mouvements et cela lui déplaisait au plus haut point. Ryo lui saisit le poignet doucement mais Kaori se dégagea assez violemment mais le suivit tout de même en direction de la grande salle à manger suivis de ce petit génie, que seule la jeune femme pouvait voir et dont la mission quelle s’était donnée était de trouver l’amour pour sa nouvelle maîtresse. Mais après avoir rencontré le maître des lieux, Suke fut surprise par l’osmose qui régnait entre ces deux êtres.  

Une idée germa donc dans la tête de notre génie… Pourquoi ne pas réunir ces deux-là dont les âmes étaient en détresses ?  

 

Une fois dans la grande salle, Kaori admira cette gigantesque pièce ornée de couleurs éclatantes et relevée de paillettes d’or et de pierres précieuses. De magnifiques statues de pierres entouraient cette salle et de somptueuses fleurs décoraient la table.  

Un peu plus loin il y avait quelques femmes qui dansaient pour le plaisir de leur sultan.  

Ryo regarda tendrement Kaori et lui désigna sa chaise qu’il tira vers lui afin qu’elle y prenne place.  

Evidemment il avait choisi une place de marque pour sa favorite, une place située tout près de lui ; cela était incontestablement un grand honneur de pouvoir non seulement prendre un repas avec le sultan dans la même pièce et qui plus est à la même table !  

 

Quelques instants plus tard, tout le personnel défila avec des plats qui arrivaient de tous côtés : des dattes fraîches par ici, du thé à la menthe par là, du jus d’orange, du lait de chèvre….  

 

Le prince admirait toujours cette magnifique déesse qui lui avait été envoyée par les dieux. Oui pour lui, si Kaori s’était retrouvée sur ce marché d’esclaves c’était pour qu’il puisse la trouver et la sauver. Elle lui était totalement désignée, mais il savait qu’il devait y aller en douceur car elle avait traversé de grandes épreuves douloureuses.  

Il se fixa un objectif celui de gagner son cœur, certes cette tache ne serait pas facile, mais il se donnerait le temps nécessaire pour parvenir à la séduire. Evidemment pour ce grand homme cela n’était qu’un défi de plus mais un défi qui lui tenait beaucoup à cœur.  

 

Pendant ce temps notre petit génie batifolait autour des serviteurs et admirait tout ce luxe dans lequel elle vivrait à partir de ce jour auprès de sa maîtresse.  

 

Suke revenant vers la table : Eh ben ! y’en a qui s’en font vraiment pas… Et pourquoi il n’y a que ces femmes qui dansent, pourquoi les hommes ne danseraient-ils pas eux aussi !!!!  

 

Kaori : Chut…  

 

Suké : Relax, personne à part toi ne peut me voir ni même m’entendre, alors je peux faire ce que je veux. Je peux même me balader ou danser toute nue si cela me chante et dans ce luxe en prime !  

 

Kaori : As-tu un peu fini tes bêtises… Voilà que je suis tombée sur la plus dépravée des génies… C’est bien ma veine ça !  

 

Ryo : Pardon…. Vous m’avez parlé ?  

 

Kaori : Non, non.  

 

Suké : Hé !!! Je suis pas une DEPRAVEE d’abord moi ! non mais… Perverse oui d’accord. C’est simple je n’aime que les belles choses comme par exemple ce bel apollon super bien foutu… miam miam tout ça !!!!  

 

Les joues de Kaori se colorèrent légèrement en entendant ces mots car Suke exprimait tout haut ce qu’elle-même n’osait s’avouer. Le sultan sourit devant l’embarras de la jeune femme.  

 

Ryo : A quoi pensez-vous ?  

 

Kaori surprise : … Pourquoi cette question ?  

 

Ryo : Oh ! Simplement parce que vos joues viennent de rosir.  

 

A cet instant la teinte les pommettes de la jeune femme s’intensifia.  

 

Ryo très amusé : Vous troublerais-je ?  

 

Kaori : Vous surestimez votre charme Sultan !  

 

Ce dernier était quelque peu vexé de cette réponse, mais ne s’avoua aucunement vaincu. Finalement il aimait bien son petit côté rebelle.  

 

Suke : Fais un effort cocotte ! Et ben si tu lui parles comme ça au sultan t’es pas prête de passer la nuit avec lui et encore moins de l’épouser !  

 

Kaori hurlant : Mais je veux pas passer la nuit avec lui !!!!  

 

Suke : Ca va pas la tête et parle moins fort aussi, tu vas nous faire repérer, enfin tu vas surtout passer pour une cinglée bonne à être enfermée à l’asile, enfin moi tu sais ce que j’en dis…  

 

Ryo : …  

 

Kaori très gênée : Excusez-moi, Je pensais à autre chose.  

 

Ryo : Oui j’avais cru remarquer… Mais petite question : avec qui au juste ne voulez-vous pas passer la nuit ???  

 

Kaori rouge pivoine: Hein… Heu... En fait non rien…  

 

Ryo : Humm... Vous êtes tenace vous ! Allez dites-moi tout….  

 

Kaori : Je… Je disais simplement que… J’avais Passé une bonne nuit.  

 

Ryo : Ah ! Alors j’ai du mal comprendre.  

 

Suke : En plus, en regardant de plus prés, tu verras qu’il n’y a rien à jeter sur ce beau mâle… Rah la la quel gâchis quand même, et dire que moi je ne peux même pas en profiter… Oh !! Monde Cruel !!  

 

Kaori : …  

 

Ryo : Que diriez-vous de faire une balade à cheval après le déjeuner ?  

 

Kaori : Pourquoi pas !  

 

Mais qu’avait-elle dit ? Elle n’en revenait pas ! Elle venait d’accepter de se promener en sa compagnie ! Etait-elle tombée sur la tête ou bien était-ce la proximité de Suke qui lui était néfaste ! Mais c’était trop tard, elle avait accepté la proposition.  

Une fois restauré le sultan l’invita à le suivre jusqu’aux écuries afin de choisir le cheval quel souhaiterait monter.  

 

Kaori n’en revenait pas de la beauté des étalons et était émerveillée par la prestance de ces animaux.  

 

Ryo : Choisissez donc celui qui vous plait.  

 

Kaori : Oh ! C’est très difficile, ils sont tous plus magnifiques les uns que les autres.  

 

Ryo fier de son haras : Ce sont tous des pur-sang arabes et soyez prudente aussi car ils sont surtout très fougueux.  

 

Kaori soudainement très enthousiaste : Humm… Finalement je choisis celui à la robe blanche dans le boxe 16, il est superbe et… Promis je serais prudente.  

 

Suke : Aucun goût, Mouais je confirme, tu n’as décidément aucun goût. Moi c’est pas celui-là d’étalon que j’aurais choisi, c’est le grand brun au regard de braise que j’aurais pris et sans hésitation, en plus lui aussi je suis sûre qu’il saurait être fougueux… Ah ! Rien que d’y penser j’en ai des frissons dans le dos !  

 

Kaori : Mais arrête… C’est pas possible ! t’es vraiment une perverse toi.  

 

Suke : Ouais je confirme. Perverse et fière de l’être en plus. De toute façon, ça sert à rien que je cache ma vraie nature ; depuis le temps tout le monde est au courant, d’où mon nom Sukebe No Hime, la Reine des Perverses quoi !!!  

 

Ryo : Pardon Kaori je n’ai pas compris ce que vous disiez ?  

 

Kaori : Heu… Je disais simplement à ce cheval qu’il se calme un peu, car…. A vrai dire je ne suis pas rassurée de le voir aussi excité.  

 

Suke : Et ben, si ici il n’y avait que lui d’excité ça irait ! Tu veux vraiment pas de lui Princesse… file-le moi je saurais quoi en faire, en plus dans ma théière j’ai tous les accessoires qu’il faut. Je commencerais à le menotter au lit et après…  

 

Kaori : Ah c’est pas vrai ! Tu vas te calmer et rentrer immédiatement dans ta théière !  

 

Suke : Incomprise, je suis une incomprise, je voudrais bien t’y voir moi, enfermée dans une théière au pain sec et à l’eau. Enfin là mouais, peut-être que j’exagère un peu, mais sans mokkori en prime ça c’est du réel… Pas juste d’abord… C’est toujours moi qui prends !  

 

Ryo : Un problème avec Totem ?  

 

Kaori : Totem ???  

 

Ryo : Oui, Totem est le nom de ce bel étalon qui vous observe depuis plusieurs minutes maintenant.  

 

Kaori : Ah… Heu il est charmant mais extrêmement vif, peut-être un peu trop vif pour moi.  

 

Ryo : Voulez-vous que nous prenions cette magnifique bête et que je monte derrière vous, ainsi vous seriez rassurée et puis vous verriez comme il sait être docile. Je serais là donc il ne pourra rien vous arriver.  

 

Kaori : Et bien… D’accord je me sentirais certainement moins anxieuse après tout si vous êtes près de moi.  

 

Alors là, elle en était sûre ! Suke lui avait jeté un sort afin qu’elle tombe dans les bras de Ryo Saëba ! Voilà qu’elle s’adressait ouvertement à cet homme et qu’elle lui avouait qu’elle serait bien mieux lovée contre son corps ! D’un côté, une irrésistible force l’incitait à se rapprocher de lui, mais sa fierté lui interdisait de s’abandonner à un quelconque sentiment.  

 

Le sultan monta le premier et lui tendit une main robuste afin d’aider sa belle à grimper. C’est alors qu’elle hésita. Elle ne se reconnaissait plus et comprit que quelque chose était en train de se passer tout au fond d’elle. Un drôle de sentiment naissait dans sa poitrine.  

 

Le sultan la voyant douter : Allons venez ? Que se passe-t-il ? Vous avez peur ?  

 

Oui, elle avait peur, mais pas du cheval. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, son cœur battait terriblement vite. Elle plongea ses yeux dans son regard et fut tout de suite hypnotisée. Oubliant ses préjugés et mettant de côté tout son orgueil, elle attrapa cette main qui la hissa sur le pur-sang.  

 

Il l’installa devant lui et passa une main autour de sa fine taille afin de la maintenir et de l’autre attrapa les rênes en cuir. Le sultan trouva cette position fort agréable, car il tenait tout contre lui la femme qu’il désirait tant : il pouvait sentir son doux parfum aux essences de patchouli. Kaori fut-elle aussi troublée par la proximité du corps de cet homme et de la douce chaleur qui en émanait. Elle ressentit un frisson parcourir son échine. Pour nos deux jeunes gens ce moment était féerique et ni l’un ni l’autre ne voulait en rompre le charme.  

 

Le prince ordonna à son cheval de se mettre en route, en frappant doucement sur son flanc. Dès qu’il furent sortis de la cité, il le lança à vive allure.  

Les cheveux au vent, Kaori se sentait bien. Celui-ci lui fouettait le visage et cela lui donnait un sentiment de liberté. Le sultan observait du coin de l’œil cette douce femme, elle portait en elle un charme si naturel et surtout si envoûtant, il en était vraiment tombé amoureux. A vrai dire c’était la première fois qu’il éprouvait un tel sentiment et la première fois aussi qu’il était réellement passionné. A ce moment précis, plus aucun doute ne persistait dans sa tête. En effet, ce n’était pas juste un caprice pour passer une nuit avec elle, mais bel et bien un sentiment d’amour sincère.  

 

Le paysage qui défilait devant eux était simple, des dunes à perte de vue, du sable et encore du sable. Parfois ils rencontraient quelques rochers ou encore des nomades, mais surtout il y avait une chaleur étouffante… Au bout d’un petit moment ils aperçurent une oasis bordée de palmiers.  

 

Le sultan la montra du doigt à Kaori et lui demanda si elle désirait s’y arrêter un instant. La jeune femme fut très enjouée et lui fit un signe de tête pour lui indiquer son approbation tout en affichant un magnifique sourire.  

 

Arrivés à cette oasis, le prince immobilisa leur monture et descendit le premier afin de l’aider à mettre pied à terre.  

 

Kaori : Ce coin est magique et cette eau paraît si claire, c’est vraiment superbe !  

 

Ryo : Heureux que ce lieu vous enchante et Totem s'abreuvera ici, ça lui fera un bien fou…  

 

A peine eut-il fini sa phrase, qu’il entendît des clapotis dans l’eau. Il se retourna rapidement et ce qu’il vit lui coupa le souffle. Kaori, le visage éclairé par un ravissant sourire, avait très légèrement remonté le bas de sa robe afin de s’amuser dans cette eau mais aussi de se rafraîchir. Dieu qu’elle était belle lorsqu’elle rigolait aux éclats ! Il se promit de toujours la rendre heureuse quoi qu’il arrive, mais il fallait d’abord gagner son cœur.  

 

Kaori : Venez c’est agréable.  

 

Ryo : Vous savez ce n’est pas convenable pour une femme de montrer ses jambes ! (ndsaintoise : mdr !)  

 

Kaori : Il n’y a que vous et moi ici il me semble… Et si à un moment ou à autre nous devions passer la nuit ensemble à mon avis vous verriez plus que mes jambes.  

 

A cet instant, le sultan ne sut quoi répondre. Ils échangèrent un long et langoureux regard… Puis le hennissement du cheval ramena le couple sur terre et il s’occupa de celui-ci. La jeune femme de son côté perçut un petit bruit qui provenait de la théière qui était accrochée à la ceinture de sa robe, elle la frotta et Sukebe No Hime en sortit rapidement puis s’étira tel un félin.  

 

Suke : Et ben ce n’est pas trop tôt !  

 

Kaori : Ne commence pas où tu y retournes !  

 

Suke : Et du calme ma clim est en panne, j’avais chaud moi là-dedans… Et puis pense un peu à ta tension, c’est pas bon de stresser un max !  

 

Kaori : Clim… Tension… Stresser… C’est quoi ça ?  

 

Suke : Laisse tomber, tu ne connais pas encore les tourbillons de la vie moderne toi...  

 

Kaori :…  

 

Au loin un nuage de poussière se dirigeait rapidement vers eux, le sultan sentit immédiatement un danger. Pour être seul avec sa bien-aimée lors de cette escapade il avait préféré congédier sa garde personnelle, malgré les insistances de son fidèle ami et vizir Mick de vouloir les suivre à distance.  

 

Ryo : Venez près de moi.  

 

Kaori : Mais qu’est ce que c’est ?  

 

Ryo : Je pense que ce sont des bandits et… Que l’on va se faire attaquer !  

 

Kaori effrayait : Quoi ! Mais vous êtes le sultan !  

 

Ryo : Oui je suis le Sultan mais pour ces bandits, je suis une proie en or et donc je ne donne pas cher de notre peau !  

 

Kaori : …  

 

Kaori s’éloigna un peu du sultan afin qu’elle puisse s’entretenir avec le génie et que celui-ci n’entende pas une miette de sa conversation.  

 

Kaori : Ne peut-on rien faire ?  

 

Suke : Je t’ai accordé trois vœux. Tu as donc le pouvoir d’accomplir quelque chose…  

 

Kaori : Très bien, alors je vais nous faire sortir de ce mauvais pas.  

 

Suke : Eh bien je t’écoute.  

 

Kaori inquiète : Je souhaite que le vizir arrive suivi de son armée pour nous tirer de ce TRES mauvais pas.  

 

Suke : Parfait… Alors regarde bien droit devant toi Kaori en direction du palais de ton prince. Concentre-toi et tu verras apparaître…  

 

En effet, la jeune femme vit au loin des centaines de chevaux galoper dans leur direction.  

 

Kaori euphorique : Ryo !!!! Heu… Pardon Majesté ! regardez là-bas votre armée arrive.  

 

Ryo : Je ne sais pas comment ils sont arrivés ici… C’est un miracle !  

 

Suke : Nan, juste un tour de magie made in Sukebe No Hime. Evidemment, personne ne saura que c’est grâce à moi qu’ils vont s’en sortir.  

 

Kaori : Ne fais pas cette tête Suke, moi je sais que c’est toi qui vient de nous sauver la vie, enfin disons plutôt à mon vœu.  

 

Suke : C’est bien ce que je dis, je ne serais jamais une grande héroïne moi !!! Les livres d’histoire ne parleront jamais de mes bonnes actions.  

 

Kaori : Mais si on se souviendra de la perverse au grand cœur… Enfin du moins ceux qui auront eu la chance de croiser ton chemin.  

 

Le vizir arriva à la hauteur du sultan, il s’arrêta et ordonna à ses soldats de foncer vers cette horde de chevaux qui galopait dans leur direction. S’ensuivit une violente bataille, puis les bandits rebroussèrent chemin.  

 

Les soldats revinrent donc auprès de leur sultan et du vizir. Mick délaissa quelques instants Ryo et rejoignit son armée afin d’avoir un rapport sur la situation. A son retour il apprit à Ryo que ces terreurs du Sahara n’étaient tout bonnement qu’une bande de hors-la-loi dirigée par Schéhéreika.  

 

Le sultan ne fut que légèrement surpris ; après tout il s’attendait à ce qu’une telle vipère réapparaisse dans sa vie. Il savait qu’une femme amoureuse, et jalouse de surcroît, pouvait devenir complètement folle à lier. Il se devait avant tout de protéger sa bien aimée.  

 

Ryo : Dis-moi un peu Mick, comment as-tu fait pour arriver juste au bon moment. Nous as-tu suivi malgré mon interdiction ?  

 

Mick : Ben non… En fait je ne sais pas trop ce qui s’est passé, j’ai senti que tu étais en difficulté et j’ai donc décidé de réunir des hommes et inconsciemment je me suis dirigé par ici, c’est-à-dire vers toi. C’est comme si je savais exactement où tu te situais.  

 

Ryo : Absurde. Tu m’as donc suivi !  

 

Mick : Mais non, je t’ai dit la vérité !  

 

Ryo : Ouais, ouais…  

 

Suke : Bon, ils vont arrêter leur sketch les deux comiques là ! C’EST DE LA MAGIE LES MECS ! Ou sinon je les envoie faire un saut en parachute moi et je vous assure qu’après ça nos deux rigolos seront calmés.  

 

Kaori : T’as pas bientôt fini ?  

 

Ryo : Mick, il va falloir prendre des mesures pour Schéhéreika. Elle doit être châtiée pour ce quelle a fait et prépare la cavalerie nous rentrons au palais, vous venez Kaori ?  

 

Kaori : Oui, j’arrive et toi Suke tiens-toi tranquille s’il te plaît.  

 

Suke : T’inquiète, je vous suis sur mon dernier tapis aérodynamique… Alors no problémo ma poule !  

 

Ils repartirent tous en direction du palais. La journée avait été très riche en émotion. Kaori commençait à ressentir quelque chose de fort pour cet homme, oui elle sentait qu’il ne lui était pas indifférent. Elle savait pertinemment qu’elle lui plaisait aussi mais la grande question était de savoir si c’était juste pour une nuit ou pour la vie.  

 

Tard en fin de journée, notre groupe de cavalier pénétra enfin dans la cour du palais. Ryo descendit de sa monture puis aida Kaori à en descendre. A cet instant leurs yeux se croisèrent et ils se sourirent tendrement.  

 

Ryo : J’ai passé en votre compagnie une excellente journée. Mais dommage qu’elle se soit ainsi terminée.  

 

Kaori : Pour moi aussi cette journée fut merveilleuse…  

 

Ryo : Vous n’avez pas eu peur de cette attaque ?  

 

Kaori : Peur !!! Je savais que vous étiez là et que vous me protégeriez.  

 

Ryo : Vous avez donc confiance en moi charmante dame.  

 

Kaori rougissante : Avec vous à mes côtés je sais que je ne risque rien.  

 

Ils se contemplèrent d’un regard brûlant, puis le prince caressa de sa paume de main la joue de Kaori. Cette dernière ferma les yeux afin de déguster ce doux moment.  

 

Puis Ryo l’abandonna à contre-cœur pour donner ses ordres concernant les festivités du soir, pendant que les domestiques s’occupaient des chevaux.  

Kaori prit donc la direction de sa chambre pour se changer. Elle s’arrêta sous l’arcade de la grande porte à l’abri des regards et admira Ryo : il était vraiment séduisant et oui il n’y avait plus de doute, elle était belle et bien en train de tomber amoureuse de lui. Elle sentit une bouffée de chaleur envahir tout son être et son cœur se mit à cogner fortement contre sa poitrine.  

 

Suke : Ca va Kaori… Tu as l’air complètement ailleurs.  

 

Kaori pensive : Je crois que je l’aime.  

 

Suke : Ah ! Parce qu’en plus t’en tu n’en es même pas sûre ???  

 

Kaori les yeux pétillants : Quand il me regarde je ressens des picotements au creux du ventre, quand il me sourit mon cœur s’emballe,… J’ai peur de tout ce qu’il suscite en moi… Dès qu’il franchit un pas tous mes sens sont en alerte. Aide-moi Suke !  

 

Suke : Eh ben ! T’es complètement à côté de tes pompes toi !  

 

Kaori : Oh ! Je t’en prie aide-moi.  

 

Suke : Alors pour commencer, sache que t’es dingue de lui. De ce côté là, on ne pas être plus formel. Et maintenant en route pour ta chambre. Nous allons te faire une beauté… Princesse !  

 

La nuit était tombée. Le sultan attendait sa belle, installé confortablement sur un amas de coussins, admirant le cracheur de feu et sirotant tranquillement une boisson exotique du pays dont le secret de fabrication était bien gardé. des saltimbanques de passage lui jouaient une belle musique…  

Au bout d’un moment il vit apparaître une magnifique créature : Kaori avait revêtu un ensemble vert émeraude dont le pantalon était bouffant aux extrémités des chevilles et le haut parsemé de dorures, lui donnait un aspect angélique. A cet instant précis la musique s’arrêta, les gens se poussèrent pour laisser passer cette déesse qui se dirigeait d’un pas léger vers le prince.  

 

Arrivée à sa hauteur, elle lui adressa un magnifique sourire et il l’invita à s’installer en l’attirant doucement vers lui. Il ordonna ensuite à ce que les divertissements reprennent en frappant des mains.  

 

Ryo : Vous êtes radieuse.  

 

Kaori : c’est gentil.  

 

Ryo : Vous avez subjugué la salle en rentrant…  

 

Kaori : N’exagérez pas ! Où je vais finir par encore rougir Prince.  

 

Suke : Ca y’est, il est accroc… Il est en train de fondre comme neige au soleil ce grand dadais !!!  

 

Ryo les yeux brillants : En vous regardant pénétrer dans cette pièce ce soir, j’ai reçu une flèche en plein cœur… celle de l’amour.  

 

Suke : Et en plus ils me prennent pour cupidon maintenant… Une flèche… Mais n’importe quoi !  

 

Doucement Ryo approcha son visage de celui de Kaori et effleura ses lèvres, puis il plongea son regard dans celui de la jeune femme et devina aisément que ses sentiments étaient partagés. A cet instant plus rien ni personne n’existait autour d’eux, leurs yeux brillaient de mille et une étoiles.  

 

Ryo : Je n’ai jamais rencontré une femme telle que toi.  

 

Kaori rouge écrevisse : Pourtant tu es entouré d’un harem et des tas de femmes ont du croiser ton chemin et forcément ton lit aussi.  

 

Ryo : Mon harem c’est toi aujourd’hui… C’est avec toi et toi seule que je veux dorénavant partager mon lit.  

 

Suke : Bon je ferais mieux de filer moi…  

 

Tout à coup des sifflements provenant de l’extérieur se firent entendrent et le ciel se teinta d’une multitude de couleurs.  

 

Ryo : Viens… Accompagne-moi sur la terrasse.  

 

Kaori : …  

 

Il lui saisit délicatement la main tout en lui souriant et l’entraîna sur le balcon ou ils purent admirer un splendide feu d’artifice.  

 

Suke qui n’était toujours pas rentrée dans sa théière : Classe le spectacle !!!!!!  

 

Ryo : Ce feu d’artifice symbolise une ère nouvelle, TON ère, TON arrivée dans ma vie.  

 

Kaori : Ryo… Je…  

 

Ryo la regardant droit dans les yeux : Non ne me dis rien ce soir et profitons de ce moment magique… Demain est un autre jour et tu décideras alors si tu souhaites passer toute ta vie auprès de moi ou si tu préfères vivre loin de ce palais et me quitter pour toujours…  

 

 


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