Capitolo 7 :: Une attitude bizarre

Pubblicato: 10-08-04 - Ultimo aggiornamento: 10-08-04

Commenti: Salut ^^!!!! Chapitre un peu court!! C'est le plus court de toute l'histoire mais j'espere qu'il vous plairra quand meme!!! Merci pour vos reviews!!!!!!!!! Merci merci merci!! Merci à Sophie qui me pousse tjrs en me donnant de plus en plus envie de traduire, merci a ma beta de choc que je considère comme une co-traductrice ^^, si elle n'était pas là, je ne serais jamais arrivée à ce point ^__^!! Merci à Marine et à son aide, (c'est pas tjrs très facile ecrire en une autre langue que la propre), Merci à Daniela_Kaori, l'auteur de cette merveilleuse ff, pour sa review qui m'a fait un plaisir enooooorme . Merci à Sek, Leeloo, Indya, Joyce pour leur enthousiasme, et merci à tous les autres : Lexine, shan-in, spot2001, Lady Gaby, Larson et Little bee. MERCI A TOUS pour m'encourager comme ça!!! Je vous adore! Bon , je vous laisse à votre lecture et à bientot!!^__^

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Malgré son apparence parfaitement calme, les yeux de Ryô éclataient d'une lumière torve et ses lèvres pincées, serrées, trahissaient son veritable état d'âme. Kaori resta effarée :  

" M'en veut-il pour cette blague de tout à l'heure? " se demanda-t-elle préoccupée, et elle abaissa le regard.  

Entre-temps l'industriel se remit de son trouble et, en oubliant la couverture et tout le reste, se tourna vers Ryô qui ne semblait pas vouloir lâcher son bras, et l'attaqua :  

— Mais enfin, Monsieur Saeba ! On peut savoir ce que vous foutez? Laissez-moi ! —  

Ryô le regarda de travers mais il n'eut pas le temps de répondre parce que Saeko, qui avait tout vu, lui tomba sur le dos comme un éclair, et le frappa en le flanquant par terre. Kaori était de plus en plus interdite pendant que Ueda et Saeko regardaient Ryô, les regards brillants respectivement de haine et d'indignation.  

Ryô, par contre, se releva perplexe et regarda un instant Kaori à la dérobée, puis s'adressa à Saeko en lui demandant d'un regard innocent pourquoi elle venait de le frapper. Saeko perdit les pedales :  

— Comment ça pourquoi?! Tu as failli lui casser un bras ! —  

— Je n'ai fait que mon devoir — répondit il sans faire un pli, et il ajouta que dans la situation actuelle de l'industriel, il n’était pas du tout prudent pour lui de s’isoler avec une personne sans prévenir son garde du corps ; il laissa ainsi entendre aux deux que par ce baiser, la femme aurait pu l'empoisonner. Ueda n'ecouta même pas ses justifications et d'une voix tonitruante, il voulut que Ryo et Saeko le suivent dans une chambrette à part « pour tirer au clair certaines choses ».  

Ce faisant, ils rentrèrent dans le salon, en oubliant complètement Kaori qui, restée toute seule sur l'appontement, en profita pour placer le micro espion dans le revers du col de la veste qu'elle avait toujours sur elle.  

Lorsque Ueda en eut fini avec ses récriminations et qu'il sortit de la pièce pour se calmer les nerfs, Ryô et Saeko restèrent seuls. Ryô était vite redevenu lui-même : froid et insolent comme il l'était d'habitude, il avait écouté les discours de l'industriel en lui bâillant généreusement au nez. Ensuite, dès que l'homme sortit, il se tourna vers Saeko et s'exclama :  

— C'est ton tour maintenant. Si tu dois me réprimander, fais-le, ainsi après j'irai faire un tour... —  

Saeko le scruta droit dans les yeux:  

— Qu'est-ce qu'il t'a pris? — lui demanda-t-elle d'un ton inquisiteur — Je te croyais un pro... —  

Ryô souffla, intolérant : Saeko avait raison, City Hunter ne se conduisait pas comme ça d'habitude.  

— Je sais que tu ne le supportes pas, — continua-t-elle — et même si je n'ai aucune idée de ce qui s'est passé entre vous deux, je sais que tout à l'heure sur l'appontement, tu étais totalement hors de toi. Je ne t'avais jamais vu dans cet état. —  

Ryô eut un petit sourire amer, puis il poussa un soupir:  

— Tu as raison, j'ai mal agi — murmura-t-il — Je te demande pardon! —  

Saeko le regarda doucement en acceptant mentalement ses excuses.  

— De toute façon, ce n'est pas ce que tu penses — continua-t-il — Je n'ai rien de personnel contre Ueda, sinon je n'aurais jamais accepté ce travail. —  

— Alors pourquoi t'es-tu conduit comme ça? —  

Ryô détourna le regard de l'autre côté:  

— Je ne sais pas pourquoi — dit-il peu après — Mais je ne supportais pas l'idée qu'il embrasse cette femme. Je crois que c'est pour ça que j'ai perdu les pedales — et voulant éviter d'autres questions, il sortit en courant de la pièce.  

Saeko s'attendait à une reponse dans ce goût là ; effectivement elle avait déjà remarqué que l'attention que Ryô portait à la nièce d'Izumi était supérieure à celle qu'il adressait habituellement aux autres femmes. Et qui plus est, cette Mayuko avait en elle quelque chose d'étrange... Elle ne savait pas de quoi il s'agissait, mais tout de suite, depuis le premier moment où elle l'avait vue, quelque chose l'avait alarmée. Sans perdre du temps, elle rattrapa Ryô dans le couloir et l'arrêta net:  

— De toute façon je crois que nous devrions chercher cette femme... — dit elle — Elle a un pistolet avec elle et elle a essayé de rester seule avec Ueda. Je ne crois pas qu'elle soit aussi innocente qu'elle ne le paraisse : c'est mieux qu'on l'arrête et qu'on l'interroge —  

— J'avais déjà pensé à ça... — lui repondit Ryô — ... tout à l'heure elle se trouvait sur l'appontement, je commencerai à la chercher par là. Toi, reste auprès de Ueda. —  

— Je crois que c'est mieux! — fit elle ironique, et ils se séparèrent.  

A suivre CHAPITRE 8- Question d'orgueil  

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