Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore/i: Daniela_Kaori

Traduttore/i: Rosi-chan

Beta-reader(s): Kairi, Libellule, Blue

Status: Completa

Serie: City Hunter

Original story:

La notte dell' Alba

 

Total: 23 capitoli

Pubblicato: 26-05-04

Ultimo aggiornamento: 31-03-05

 

Commenti: 111 reviews

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ActionRomance

 

Disclaimer: Les personnages de "La nuit de l'Aube" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. BETA DE CHOC(presque co-traductrice ^_-): Kairi!!!!

 

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   Traduzione :: La nuit de l'Aube

 

Capitolo 13 :: Le secteur A7

Pubblicato: 13-12-04 - Ultimo aggiornamento: 13-12-04

Commenti: Hallo tlm. ça fait longtemps!!! Je suis désolée... j'avais promis de majrer plus tot, je sais. à partir de maintenant j'ai une 2ème beta que je remercie pour m'avoir aidé à corriger ce chap :). Un gros Merci donc à ma Libellule. Avec 2 betas je compte de majrer plus souvent... vu que j'ai déjà traduit TOUTE l'histoire... Hi hi Et bien oui, j'ai fini. donc dorénavant c'est elles que vous devriez harceler. J'espere vivement que vous ne vous etes pas lassés de cette histoire et que continuez à la suivre.... Bonne lecture à tous :)

 


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  Ryô et Kaori quittèrent la deux cents trente-six après à peine dix minutes au cours desquelles il avait écouté l'enregistrement du dialogue entre les deux hommes, et elle, en proie à une crise de fatigue, s'était jetée sur le lit en se plaignant.  

 

Le secteur A7, où effectivement la bombe avait été placée, était joignable seulement depuis une trappe située de l'autre côté du bateau, sur le plancher du deuxième niveau.  

 

— Pourquoi ne prévenons-nous la police via radio ? — demanda Kaori, peu encline à l'idée de traverser le yacht en entier. Ryô lui lança un sale coup d'œil et, en l'attrappant par un bras, il commença à parcourir rapidement le couloir.  

 

— Non, mais par exemple ? Crois-tu que City Hunter ait besoin de demander de l'aide aux artificiers ?! et puis nous n'en aurions pas le temps non plus... —  

 

— Et si ensuite tu te rends compte que tu n'est pas capable de la désamorcer ? —  

 

Ryô se retourna, abasourdi :  

 

— Zut alors ! Qu'est-ce que c'est tout ce manque de confiance à mon égard, maintenant ?! —  

 

Kaori baissa le regard :  

 

— Non, c'est pas ça, je te fais confiance — lui dit-elle — c'est que... — et elle s'interrompit en regardant instinctivement ses pieds.  

 

Ryô comprit tout, mais décida d'être intransigeant :  

 

— Je sais que tu es morte de fatigue et que tu n'en peux plus. Mais c'est de ta faute : tant pis pour toi si tu es venue sur l'Aube malgré ton état ; tu aurais dû penser même aux imprévus avant d'accepter la demande de Yoko. Et, de toute façon, j'ai besoin de ton aide, Kaori, c'est important... Inoue aura donné des dispositions précises à ses gardes : sûrement le côté proue du premier et du deuxième étage ne seront pas accessible aux invités. —  

 

— Et alors ? —  

 

— Les gardes se rueront sur nous... il faut que nous les tenions eloignés. —  

 

Kaori resta perplexe : Ryô était à même de les mettre hors de combat tout seul, donc vu sous cet angle, sa présence était tout à fait insignifiante. Il s'aperçut de son flottement et sourit énigmatiquement :  

 

— Tout le monde a vu combien la “ douce Mayuko ” a tapé dans l'œil du “ très marié Takahada ” — dit il — Et, de toute façon j'aurai besoin que quelqu'un fasse le guet tandis que je désamorce la bombe. —  

 

Bien qu'elle n'avait pas bien compris les intentions de Ryô, Kaori décida de le laisser faire et ils se remirent en route ; ils arrivèrent à l'escalier où beaucoup des invités s'entretenaient à bavarder, et ils commencèrent à descendre.  

 

Au fur et à mesure qu'ils descendaient , les voix des invités se perdaient et un nouveau silence marquait qu'ils entraient dans un secteur réservé au personnel de bord. Lorsqu'ils arrivèrent devant une porte blanche en métal qui portait l'inscription “ deuxième ” en chiffres romains, ils s'entendirent réciproquement d'un regard et ils entrèrent.  

 

Ryô connaissait parfaitement le parcours à faire, donc, bien que le couloir où ils étaient entrés était dépouillé et dénué de quelconque point de référence, il n'eut aucune hésitation et se dirigea avec assurance à gauche. Ils marchèrent pendant une bonne dizaine de minutes sans parler : Ryô était concentré sur sa recherche et Kaori le suivait en silence pour ne pas le distraire de ce qu'il était en train de faire.  

 

Puis Ryô s'arrêta soudainement, si bien que Kaori regarda autour d'elle pour chercher l'entrée du secteur A7 ; mais elle ne vit rien de particulier : derrière eux il y avait le long couloir blanc qu'il venaient de parcourir, et devant eux le long couloir blanc qu'ils avaient encore à parcourir.  

 

— Qu'est-ce qu'il y a ? — demanda-t-elle inquiète — Pourquoi t'es-tu arrêté ? —  

 

À cette question Ryô se tourna et la regarda, un petit sourire naïf aux lèvres :  

 

— Je me suis perdu ! —  

 

Kaori éspera avoir mal compris :  

 

— ... Tu t'es perdu ??! Comment ça ? Tu... —  

 

— Ouais ! — ricana-t-il embarrassé — Ceci n'est pas le bon chemin....... peut-être que j'aurais dû tourner à droite tout à l'heure... ou peut-être prendre l'autre passage... — et tout en disant ça il regardait bêtement autour de lui en essayant de comprendre où il s'était trompé.  

 

Finalement elle éclata en protestant :  

 

— Zut ! Est-il possible que tu ne saches faire autre chose que courir après les femmes ? Quel genre de personne es-tu, professionnel à la noix ! —  

 

Ryô fit mine de ne pas entendre le torrent d'injures qui suivit et lui demanda timidement de prendre la carte du yacht qu'heureusement elle avait mis dans son sac à main. Kaori la lui tendit machinalement et lorsque elle le vit s'agenouiller par terre et la déplier sur le plancher, n'eut plus la force de se fâcher. En soupirant, elle s'appuya contre le mur et lança un coup d'œil à sa montre : réussiraient-ils à trouver la bombe avant de sauter en l'air ?  

 

Ryô resta penché sur la carte pendant cinq bonnes minutes, levant la tête de temps en temps pour identifier le lieu où ils étaient tombés. Kaori, debout devant lui, le regardait avec anxieté :  

 

"Si quelqu'un arrive nous sommes fichus ! " pensait-elle très préoccupée " Comment pourrions-nous justifier notre presence ici ? On comprendra tout de suite que nous sommes des intrus et Ryo se verrait contraint de le mettre hors de combat. Mais comme ça nous attirerions sur nous l'attention de tous les autres gardes ! "  

 

Il leva le regard du plan et lui adressa un sourire :  

 

— Quel air sombre tu as, Kaori. Haut les cœurs ! J'ai tout résolu : il faut que nous fassions demi-tour et prenions l'autre couloir, celui à droite. —  

 

Avant même qu'il termine sa phrase Ryô changea d'expression, il saisit en toute hâte la carte et la cacha sous sa veste. Puis d'un mouvement rapide il se mit debout et enlaça Kaori en la poussant contre le mur.  

 

Elle le regarda déconcertée :  

 

— Attends... qu'est-ce que tu fais ?! — protesta-t-elle vivement, et tandis qu'il se serrait contre elle avec la claire intention de l'embrasser, elle, les mains plantés contre son torse, essayait coûte que coûte de le repousser.  

 

— Non ! Arrête... c'est pas le moment... Ryô... allez, ça suffit : on n'a pas le temps, nous devons... — Kaori s'interrompit : un bruit distinct de pas se faisait entendre de plus en plus fortement de l'autre couloir.  

 

Immédiatement toute son attention se concentra sur celui-ci et sans qu'elle-même s'en aperçut, la pression de ses bras se fit plus molle ; Ryô en profita tout de suite et l'embrassa.  

 

Les deux gardes parcouraient lentement le couloir : tous les sujets dont ils avaient parlé pour vaincre l'ennui étaient épuisés et le reste de la soirée s'annoncait comme un long et interminable silence.  

 

Par contre, dès qu'ils tournèrent au coin, ils s'arrêterènt interloqués : au beau milieu du couloir, cramponné dans une étreinte de passion, un jeune couple en robe du soir semblait avoir la ferme intention de profiter du silence et de la discretion de ce lieu solitaire pour donner libre cours à toutes les ardeurs.  

 

— Mais regarde-moi ça ! — s'exclama l'un des deux.  

 

— Ils ne peuvent pas rester ici... Allons le leur dire ! — répliqua l'autre.  

 

— Le chef nous a ordonné de ne pas embêter les invités, tu l'as oublié ?! —  

 

— Je n'ai aucune intention de les gêner. Je leur dirai que ceci est un lieu réservé un point c'est tout ! —  

 

Le garde s'approcha de Ryô et Kaori, qui avaient l'air d'être trop pris l'un par l'autre pour remarquer sa presence, et avec le ton le plus courtois dont il était capable, il murmura un timide :  

 

— Excusez-moi.... Monsieur, Madame ? —  

 

Ils ne daignèrent pas lui adresser la moindre attention encore moins lui donner une réponse et, avant qu'il ne puisse répéter la même question, son collègue l'entraîna avec lui en le forçant à reprendre la ronde :  

 

— Si ce type s'en prend à nous et va se plaindre auprès du chef, adieu au salaire ! — marmonna-t-il énervé afin d'expliquer son geste.  

 

Ryô continua à embrasser Kaori jusqu'à ce que les deux hommes tournent au coin et jusqu'à ce que même le bruit de leur pas cesse.  

 

Puis il la laissa et la regarda triomphalement :  

 

— Tu as vu comment nous les avons eus ? —  

 

Kaori s'éloigna immédiatement du mur, le visage livide :  

 

— Et donc... je te servais à ça ? — demanda-t-elle en lui lançant un sale coup d'œil — C'était donc ça ta fameuse idée ?! —  

 

L'altération de sa voix fit pressentir à Ryô qu'il était sérieusement en danger et, en la voyant comme ça, sur le point d'exploser, il commença à perdre toute sa hardiesse.  

 

— Oui, pourquoi... tu ne trouves pas que ça a marché ? —  

 

Elle fit quelques pas dans sa direction :  

 

— Tu m'as entraînée ici... pour cette raison... — murmura-t-elle d'un regard vide — Tu sais que je suis très fatiguée, et tu m'as convaincue de venir... “ parce que c'est important ”, voilà ce que tu as dit, tu te rappelles ? ......... Salaud ! —  

 

Ryô essaya de s'enfuir, mais un colossal coup de kompeito le renversa de plein fouet l'écrasant dans le mur.  

 

— Et la prochaine fois que tu m'utilises comme un objet je te mets en pièces, est-ce clair ?! — hurla finalement Kaori, avant de lui tourner le dos.  

 

" Pourquoi, qu'est-ce que tu penses avoir fait, là ? " pensa-t-il en se dégageant du kompeito, tout endolori.  

 

Kaori regarda le couloir et poussa un soupir de soulagement : une fois sa rage soulagée, elle se sentait lucide et prête à affronter la bombe.  

 

— Allez, allons-y ! — dit elle en se mettant en route — Nous avons perdu bien trop de temps... —  

 

Ryô se leva à grand peine tout en se demandant d'où elle sortait, aussi soudainement, cette énergie, et commença à la suivre pensif. Puis il revinrent vite sur leurs pas, essayant de rattrapper le retard sur le tableau de marche : il leur restait moins d'une heure pour désamorcer la bombe avant l'arrivée de l'hélicoptère.  

 

 

 

 

 

Dès qu'ils virent à leur droite la porte en métal par où ils étaient entrés, Ryô dépassa Kaori et commença à cheminer dans ce dédale de couloirs, passages et raccourcis. Ils s'engagèrent dans un couloir à droite et, en traversant une grande salle, ils arrivèrent dans un autre couloir ; d'un air assuré Ryô continua vers la porte qui fermait celui-ci et l'ouvrit.  

 

Kaori s'aperçut avec effarement qu'ils étaient au bout d'un autre long couloir, qui plus est dénué d'hublots et de portes latérales ; elle regarda Ryô, si sûr de lui, et se mit à suivre ce dernier à contrecoeur : elle continuait à croire qu'ils ne trouveraient jamais le secteur A7, cette nuit.  

 

Contrairement à elle, Ryô avait l'air de savoir parfaitement ce qu'il faisait et, en souriant avec confiance, la poussa à continuer à marcher. Ils parcoururent ainsi un couloir après l'autre jusqu'à ce que Ryô s'arrête pour la regarder.  

 

— Eh bien, qu'as-tu à rire autant ? c'est bien celui-ci le secteur A7 ? — demanda-t-elle tout en indiquant la seule porte devant elle.  

 

Ryô sourit et donna un petit coup de pied par terre :  

 

— Non, Kaori, regarde à tes pieds. —  

 

Kaori baissa le regard et elle s'aperçut qu'elle se tenait juste sur une trappe.  

 

— Tu vois ? Le secteur A7 est juste sous nous, et nous y arriverons bien par là ! —  

 

Elle fit instinctivement un pas en arrière et Ryô, après s'être agenouillé par terre, commença à en examiner le couvercle.  

 

— Il est fermé à clé... — murmura-t-il en le pressant légerèment de sa main — et voilà la serrure — et il indiqua un tout petit trou qui serait passé inaperçu à un observateur moins attentif. Puis il sortit d'une poche interne de sa veste, une barrette en métal, très mince et pointue au bout, et l'introduisit dans la serrure.  

 

Kaori le regarda suspicieuse :  

 

— Ryô ?! Comment se fait-il que tu as apporté à bord avec toi une chose pareille ? Il ne me semble pas que ce soit très utile pour protéger Ueda... —  

 

— Ueda ? Non, il n'a rien à voir avec ça. Celle-ci je l'ai apportée en pensant... —  

 

Ryô s'arrêta juste à temps : la phrase qu'il avait failli prononcer sans faire attention aurait pu lui coûter la vie.  

 

— ...“ En pensant... ” ? — insista-t-elle nerveusement en l'imaginant déjà en train de s'introduire dans les chambres des invitées.  

 

— Kaori, mais qu'est-ce que tu insinues par là !? Je suis un pro, moi ! On ne peut jamais prévoir ce qui peut se passer durant ce genre de mission ; j'ai été prévoyant, et en effet, comme tu vois, maintenant ça nous sert... apprends, apprends du maître...... —  

 

Kaori était déjà prête à lui répondre du tac au tac et à le marteler comme il faut, quand, d'un dernier déclic, la trappe s'ouvrit et elle détourna son attention, au grand soulagement de Ryô qui s'empressa de faire disparaître la barrette en métal dans la poche de sa veste.  

 

En regardant à l'intérieur on ne voyait presque rien : seule la lumière qui provenait de leur couloir éclairait le plancher sous-jacent, laissant entrevoir l'existence d'un passage long et étroit. Sur le côté, un petit escalier en métal, accroché à la paroi, permettait de descendre en bas.  

 

Ryô fit un signe à Kaori :  

 

— C'est moi qui y vais en premier — lui dit-il et, en s'appuyant au petit escalier, D'un bond, il sauta en bas.  

 

Elle le regarda agacée :  

 

— Quel chevalier ! Je ne comprends pas du tout pourquoi tu as voulu descendre en premier... — se plaignit elle et, en s'appuyant à son tour à l'escalier, elle commença à descendre les échelons luttant contre la robe qui s'empêtrait partout.  

 

— Bien pour cette raison-ci — répondit il en regardant les acrobaties de son associée — C'était évident que tu aurais eu des difficultés avec cette jupe ; en descendant le premier, je peux te contrôler, ainsi si tu tombes je t'attrappe... —  

 

Kaori le regarda suspicieuse :  

 

— C'est pas vrai, tu profites de la situation. Arrête de me regarder ! — hurla-t-elle hystériquement — Tourne-toi ! —  

 

— Kaori, mais qu'as-tu compris ? Je ne te regardais pas “ en ce sens-là ”, je veux seulement m'assurer que tu ne tombes pas... —  

 

— Et tu ésperes que je te croie ?! Ôte-toi de là, obsédé ! — et en le voyant, tête vers le haut, juste sous elle, elle lui lança une chaussure entre les deux yeux.  

 

— Bon, bon ! — grogna Ryô en bougeant — Fais comme tu veux... —  

 

Kaori descendit à terre, reprit sa chaussure et regarda autour d'elle : la lumière qui filtrait d'en haut arrivait à peine à les éclairer tous les deux, tout le reste était plongé dans l'obscurité. Il fit quelques pas puis se tourna et lui prit la main :  

 

— On est dans un couloir, non ? — dit il — Parcourons-le et voyons où il nous amène... — et tout en disant ça il se mit à marcher prudemment jusqu'à ce qu'ils ne réussissent plus à se voir.  

 

— Ryô... —  

 

— Oui ? —  

 

— Mais, on va pas se cogner quelque part ainsi ? Je ne vois rien... —  

 

— T'inquiete pas, et reste derrière moi : je tends le bras en avant, s'il y a un obstacle je le sentirai... —  

 

— Ok ! —  

 

Kaori le suivit jusqu'à ce que Ryô s'arrête et lui dise qu'il avait trouvé la porte.  

 

— Oh ! Heureusement ! Allez, ouvre-la — fit elle avec une impatience évidente.  

 

— Eh... un instant... c'est un peu dur. Voilà, elle s'ouvre... Ok elle est grand ouverte ! —  

 

Elle demeura interdite :  

 

— Mais... alors, cette pièce aussi est dans l'obscurité ?! —  

 

— Eh bien, oui, mais à quoi tu t'attendais ? Qu'on nous attende la lumière allumée ? Allez, entrons ! —  

 

Ryô avança avec assurance, puis Kaori entendit un bruit métallique et une faible lamentation et, sans comprendre comment, elle se retrouva par terre, entraînée par une force invincible.  

 

— Ryô, qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qui se passe... Ryô ?! —  

 

— Kaori sentait sa main à lui toujours serrée dans la sienne, donc il devait être allongé par terre près d'elle.  

 

Puis elle l'entendit s'asseoir et se plaindre :  

 

— Maman, quelle douleur ! ......aïe..... ouille! —  

 

— Ryô ? Qu'as-tu fait ? Tu vas bien ? —  

 

Tendant les mains dans la direction d'où provenaient les lamentations, Kaori effleura le tissu de sa chemise.  

 

— Réponds-moi, Ryô ! —  

 

— Ces put**ns de portes ! — s'éclata-t-il furieux — Pourquoi s'obstinent-ils à les faire plus basses que les couloirs, hein ?! —  

 

Dans l'obscurité la plus noire, elle sentit les bras de Ryô entourer sa taille et une force gentille et vigoureuse l'aida à se mettre debout. —  

 

— Tu t'es fait mal ? —  

 

— Non, ça va. Au cas où.... il faut que je baisse la tête pour entrer ? —  

 

Ryô sourit :  

 

— Nan, il faut pas, tu y passes tranquillement —  

 

— J'ai l'étrange impression que tu te moques de moi... vois tu mon cher, je ne suis pas aussi petite que tu le penses. — s'exclama-t-elle piquée au vif — C'est toi qui est un géant ! —  

 

Il ricana un peu, lui prit la main et baissa la tête pour entrer ; puis, une fois le seuil franchi, ils s'arrêtèrent près du mur.  

 

— Ecoute, il faut que nous fassions quelque chose pour allumer la lumière. — dit Ryô — il doit y avoir un interrupteur quelque part. Toi, reste ici sans bouger pendant que je le cherche, ok ? —  

 

— Ok, mais fais attention ! — répondit elle.  

 

Avant qu'il put s'eloigner, Kaori l'arrêta :  

 

— Ryô, c'était quoi ça ? J'ai..... j'ai vu une petite lumière rouge.... — s'exclama-t-elle préoccupée — et maintenant je ne la vois plus ! —  

 

— Tu es sûre ? Je n'ai vu rien, moi... —  

 

— Oui. ça n'a duré qu'un instant, mais je l'ai vue clairement. —  

 

— Bah... je ne sais pas quoi te dire, je n'ai vu rien, moi. — confirma-t-il.  

 

Kaori sursauta.  

 

— Kaori, qu'est-ce qu'il y a ? —  

 

Dans l'obscurité, elle s'assura que Ryô n'avait pas bougé.  

 

— C'était ton pied, ce n'est pas ? — demanda-t-elle agitée — Tu as effleuré ma jambe... —  

 

Ryô ne répondit pas.  

 

— Ryô ? —  

 

— Kaori, chut....... Nous ne sommes pas seuls — murmura-t-il d'une voix atone.  

 

Kaori sentit son sang se glacer dans ses veines et, sans réussir à parler, elle s'accrocha spasmodiquement à son bras.  

 

Ryô essaya de la calmer :  

 

— Ecoute, j'ai trouvé l'interrupteur — dit il — maintenant je vais allumer la lumière. Mais toi, ne fais pas le moindre mouvement. Quel que soit ce que tu verras, surtout pas de réactions ! —  

 

Kaorit fit oui d'un signe de la tête, puis, se rappelant qu'il ne pouvait pas la voir, elle chercha sa propre voix, perdue quelque part, et lui répondit un “ oui ” très forcé.  

 

 

A suivre CHAPITRE 14- Un empêchement pas prévu  

 

 


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