Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore/i: Daniela_Kaori

Traduttore/i: Rosi-chan

Beta-reader(s): Kairi, Libellule, Blue

Status: Completa

Serie: City Hunter

Original story:

La notte dell' Alba

 

Total: 23 capitoli

Pubblicato: 26-05-04

Ultimo aggiornamento: 31-03-05

 

Commenti: 111 reviews

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ActionRomance

 

Disclaimer: Les personnages de "La nuit de l'Aube" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. BETA DE CHOC(presque co-traductrice ^_-): Kairi!!!!

 

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   Traduzione :: La nuit de l'Aube

 

Capitolo 20 :: Séparation

Pubblicato: 24-02-05 - Ultimo aggiornamento: 24-02-05

Commenti: Voilà enfin le chpitre 20! Le plus palpitant, le plus emuant de l'histoire...J'ai à chaque fois le souffle coupé ! Je vous suggère de relire les dernières lignes du dernière chapitre pour vous replonger dans l'ambiance. La pauvre Kaori, blessée, affaiblie, fatiguée, va.t-elle réussir? Merci à ma beta Kairi qui a corrigé ce chapitre et qui fait toujours un travail formidable. Merci à vous qui continuez à lire... et surtout MERCI DANIELAAAA ^_^

 


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Umibozu ôta les toiles de la tête des deux malfaiteurs et revint s'asseoir, cette fois-ci face à la piscine. Personne n'eut le courage de parler : peu de minutes suffiraient à Kaori pour rejoindre la citerne ; donc il ne fallait plus qu'attendre un signal sonore de sa part. L'absence du son de sa voix, le silence, indiquerait que quelque chose était allée de travers et qu'elle n'avait pas réussi.  

 

Dans ce tourment sans fin, Ryô sentit les secondes devenir des heures et les minutes des jours ; chaque instant qui s'écoulait en silence aiguisait le pincement qui lui serrait le cœur et, concentré comme il l'était sur son ouïe, il n'aurait pu percevoir rien d'autre de ce qui se passait autour de lui.  

 

 

 

Kaori avait commencé à glisser vers le bas dès que les mains de Ryô l'avaient lâchée. Les gouttes d'eau qui recouvraient le tunnel réduisaient la friction de son corps sur le métal, empêchant ainsi que sa peau se surchauffe et se brûle. Bien qu'elle ne pouvait rien voir dans cette obscurité, Kaori ouvrit les yeux presque tout de suite et immédiatement elle eut l'impression que le noir du tunnel était moins ténébreux qu'auparavant, au point de lui permettre d'apercevoir les parois en métal qui l'entouraient. En quelques instants elle réalisa qu'en bas devait se trouver la fin du tunnel et que la lumière presque imperceptible qui lui arrivait devait forcement provenir du néon de la pièce où la citerne avait été placée. Elle eut juste le temps de formuler cette pensée qu'elle ressentit quelque chose d'étrange. Ce n'était pas une sensation claire et définie, mais seulement une intuition ; quelque chose qui avait à peine dépassé le seuil de la perception.  

 

C'était la sensation de l'eau, que Kaori avait perçue à ses pieds et qui l'avait poussée à prendre et retenir son haleine.  

 

Tout de suite après, elle sentit clairement l'eau lui entrer dans les oreilles et l'envelopper complètement alors qu'une force invincible ralentissait sa chute.  

 

Elle remua impulsivement ses bras et elle sentit son corps bouger lentement. Alors elle rouvrit les yeux et, en se souvenant des recommandations de Ryô, elle leva la tête vers le haut regardant les rayons de lumière qui pénétraient à l'intérieur de la citerne. Elle se rendit ainsi compte qu'elle se trouvait au fond donc elle poussa sur ses pieds et commença aussitôt à nager vers le haut.  

 

Malheureusement la citerne s'avéra plus grande qu'elle l'avait cru, et bientôt elle se sentit en manque d'air. Elle essaya donc de nager aussi vite que possible jusqu'à ce qu'elle vit la surface de l'eau toujours plus proche ; à cet instant, elle sentit ses poumons qui explosaient dans sa poitrine.  

 

" Je n'y arriverai pas ! " pensa-t-elle " Je n'y arriverai pas ..... c'est la fin... "  

 

Elle fit un dernier effort et, désormais à la limite de l'endurance, d'une poussée désespérée elle réussit à sortir sa tête hors de l'eau. Immédiatement une sourde douleur serra sa poitrine et sa cage thoracique commença à se soulever convulsivement afin de faire entrer le plus d'air possible.  

 

De l'autre côté, Ryô entendit le gargouillement de l'eau suivi par une respiration courte et rapide et il comprit avec soulagement qu'elle avait réussi. L'entendant respirer de cette façon, il resta silencieux, conscient du fait que, même si elle l'entendait, dans cet état elle ne pourrait lui répondre.  

 

Donc, quelques minutes après, lorsqu'elle se sentit prête à pouvoir retenir un peu de souffle pour parler, ce fut elle qui l'appela, et lui dit qu'elle allait bien. Ryô regarda Umibozu et Saeko qui attendaient au bord de la piscine et leur communiqua qu'elle était vivante.  

 

La citerne où elle se trouvait était circulaire et, comme elle-même avait pu le constater, très profonde ; l'eau de la piscine l'avait remplie presque complètement, au point que, du haut où elle se trouvait, Kaori pouvait voir le plancher au-dessous. Elle chercha l'escalier qui lui permettrait de sortir et vit aussitôt, pas loin d'elle, les rampes en métal qui couraient en bas le long du côté extérieur de la citerne.  

 

Ryô l'appela :  

 

— Kaori, est-ce que tu as trouvé le petit escalier ? —  

 

— Oui, mais il se trouve seulement sur le côté extérieur... — murmura-t-elle avec désappointement.  

 

— Qu'est-ce que cela veut dire ? —  

 

Kaori regarda devant elle : pour sortir de la citerne elle devrait sortir de l'eau en s'agrippant à ces sortes de poignées, enjamber le bord de celle-ci et mettre ses pieds sur les échelons de l'escalier en faisant une sorte d'acrobatie.  

 

— Rien, rien — lui répondit elle — je n'ai rien dit : tout va bien ; maintenant je vais sortir... — Il ne fallait pas l'inquiéter, de toute manière Ryô ne pourrait pas l'aider.  

 

Kaori saisit le plus solidement possible les rampes de l'escalier et essaya de se soulever hors de l'eau en prenant appui sur ses bras et en donnant un coup de reins. Toutefois au moment où son corps émergea, son poids augmenta tout à coup et ses mains glissèrent sur les manches la faisant retomber dans l'eau.  

 

Kaori invectiva irritée, se demandant comment Inoue aurait pu faire tout ça pour sortir de là, et elle s'approcha du bord afin de retenter l‘exercice. Cette fois-ci elle fit le mouvement plus doucement, en donnant un coup de rein moins brusque et appuyant un genou sur le bord de la citerne. Elle réussit à trouver une position d'équilibre et, en cet instant-même, Ryô se fit entendre :  

 

— Kaori, qu'est-ce que tu fais ? Est-ce que tu es sortie ? —  

 

— Pas maintenant Ryô....... en cet instant je suis occupée... — dit elle lentement tandis qu'elle essayait, à cheval sur la citerne, d'appuyer un pied sur une marche du petit escalier.  

 

— Est-ce que tu es sortie ? — insista-t-il vu qu’il n'arrivait pas à comprendre ce qu'elle faisait.  

 

— Presque... —  

 

Kaori réussit à mettre un pied sur l'escalier, puis elle fit passer l'autre jambe aussi du côté extérieur mais, en la frottant sur le bord effilé de la citerne elle se fit une profonde coupure sur son mollet qui la fit gémir de douleur.  

 

Ryô s'alarma immédiatement :  

 

— Kaori, qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qu'il se passe ? —  

 

 

Elle commença à descendre le petit escalier insouciante du sang qui coulait le long de sa jambe.  

 

— T'inquiète pas... — lui répondit elle — Je me suis coupée avec le bord de la citerne, mais c'est rien de grave...... Maintenant je suis en train de descendre : dans quelques minutes je serai à terre. —  

 

— Essaye de faire attention. —  

 

A ce moment Ryô, qui jusque là était resté à genoux devant l'ouverture du canal, s'assit par terre tout en s'appuyant contre la paroi de la piscine et regarda Umibozu.  

 

— Elle est en train de descendre — murmura-t-il — dans quelques minutes elle sera face à la bombe. —  

 

Celui-ci acquiesça et regarda sa montre : il restait quinze minutes avant la détonation. Ueda qui jusque là avait suivi en silence l'avancée de la situation, se tourna à ce moment vers Umibozu :  

 

— Je voudrais être détaché — dit il calmement — Je ne veux pas mourir avec les mains derrière le dos... —  

 

Umibozu le regarda et regarda les autres : en ce moment tous avaient conscience que les chances de survie étaient presque inexistantes ; donc sans poser d'objections il sortit de sa poche un petit couteau à cran d'arrêt et d'un geste il coupa les cordes qui liaient Ueda et Inoue.  

 

— Toutefois, n'essayez pas de bouger ! — intima-t-il d'un air menaçant.  

 

 

 

Dès qu'elle descendit l'escalier, Kaori commença à regarder autour d'elle : elle se trouvait dans une pièce vide et froide parce que évidemment le chauffage du bateau ne l'atteignait pas.  

 

Tremblante, elle fit le tour de la citerne, vit la porte blindée sur la paroi devant elle, et sur le sol, à sa droite, elle aperçut la bombe à retardement.  

 

— Je l'ai trouvée Ryô ! —  

 

— Tu l'as trouvée ? Bien ! — s'exclama-t-il — Alors, approche-toi et regarde-la attentivement : d'abord il faut que tu cherches l‘afficheur digital... —  

 

Kaori s'agenouilla devant celle-ci :  

 

— C'est ici — murmura-t-elle — il reste encore quatorze minutes et trente secondes... — et tout en leur indiquant le temps restant sa voix trahit une certaine anxiété.  

 

Ryô essaya de la tranquilliser :  

 

— Ok, n'y pense pas, c'est un temps plus que suffisant..... plutôt, dis-moi : l‘afficheur digital, est-ce qu'il est placé sur le tableau de contrôle ? —  

 

— Ryô, mais que me demandes-tu ?! — s'éclata-t-elle — Tu sais très bien que je n'y comprends rien ! —  

 

— Ok, ok, pardon, n'y prête pas attention. Réponds seulement à ça : y a-t-il des vis ? Le tableau de l’afficheur digital, peut-il être détaché du noyau de la bombe ? —  

 

Kaori se pencha sur l'engin et lui répondit toute contente :  

 

— Oui elles elles y sont, je peux les enlever ! —  

 

— Ben, alors fais-le : utilise le tournevis qu'Umibozu t'a donné. —  

 

Kaori ne se le fit pas répéter deux fois : elle ouvrit son sac, prit le tournevis et, avec les mains qui tremblaient de froid ainsi que de tension, elle enleva les quatre vis l'une après l'autre.  

 

— C'est fait ? —  

 

— Oui.... et maintenant ? —  

 

Ryô resta silencieux un instant, puis il lui dit de tirer le tableau vers elle précautionneusement et doucement. Kaori prit la plaque par les bords et, en faisant pression sur les bouts de ses doigts, elle la tira vers elle tout en essayant de concilier force et prudence.  

 

D'un coup sec le tableau se détacha lui tombant sur le buste et Kaori vit un enchevêtrement de fils qui se dénouaient du tableau et qui rejoignaient le noyau de la bombe ; à cette vue elle trembla, et d'une voix sourde décrit à Ryô tout ce qu'elle voyait.  

 

Ryô savait déjà, à peu près, à quoi il devait s'attendre, et cette description minutieuse servit simplement à confirmer ses atteintes. D'une voix mortellement calme il lui dit de prendre les ciseaux :  

 

— Est-ce que tu arrives à comprendre quels fils sont connectés au minuteur ? — lui demanda-t-il ensuite.  

 

Kaori répondit essayant de cacher l'émotion de sa voix :  

 

— Il y en a trois de couleurs différentes. —  

 

Ryô répéta à Umibozu ces mots et les couleurs des fils que Kaori au fur et à mesure lui avait indiquées.  

 

— Ecoute, et comment sont-ils disposés ? — lui demanda-t-il encore.  

 

Kaori, scrupuleusement, indiqua une à une les positions des divers fils et resta à l'écoute tandis qu'il les répétait à Umibozu. Les deux nettoyeurs s'échangèrent un regard d'intelligence, puis Ryô appela Kaori et d'un ton grave il lui dit que, probablement, le fil à couper était le vert.  

 

— Comment ça " probablement " ? — bégaya-t-elle préoccupée — Ce n'est pas sûr ? —  

 

— Non, on ne peut pas en avoir la certitude.... De toute façon, c'est presque sûr — répliqua-t-il ne pouvant pas la rassurer plus que ça.  

 

Elle se tut un instant :  

 

— Alors... je le coupe ? — demanda-t-elle dans un souffle.  

 

— Oui ! —  

 

Kaori regarda les ciseaux qu'elle serrait convulsivement dans sa main droite et lança un dernier coup d'œil au minuteur qui indiquait sept minutes avant l'explosion, puis elle les approcha du fil vert. Elle ressentit le gel la pénétrer dedans et crut que son cœur s'était arrêté ; le silence autour d'elle et dans la pièce où les autres se trouvaient, qu'elle pouvait entendre à travers les oreillettes, était un silence lourd de tension. Elle sentit clairement la présence de Ryô auprès d'elle, et savait que lui, lié à elle par quelque chose de plus qu'un simple appareil électrique, maintenant se trouvait là à ses côtés, partageant ses mêmes pensées, ses mêmes peurs : mourir comme ça... si loin l'un de l'autre.  

 

D'une voix cassée Kaori appela Ryô une dernière fois ; il répondit aussitôt du même ton de voix :  

 

— Oui ? —  

 

— Ryô, je t'aime — murmura-t-elle doucement, et elle prit le fil vert entre deux doigts s'apprêtant à le couper.  

 

Quelques instants après la voix limpide et chaude de Ryô lui arriva à l'oreille :  

 

— Moi aussi je t'aime, Kaori. —  

 

Une joie immense se mêla à l'angoisse et à la peur qu'elle ressentait en quelque chose d'indescriptible et, en regardant le timer qui indiquait quelques minutes à la détonation, Kaori mordit sa lèvre : il ne fallait pas que ça finisse comme ça.  

 

— J'y vais... — murmura-t-elle pleine de courage.  

 

— Oui ! — répondit il avec fermeté.  

 

Alors Kaori se pencha avec force sur le ciseau et coupa le fil vert.  

 

 

 

 

A suivre CHAPITRE 21- Lueur d'aube  

 

 


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