Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore/i: Daniela_Kaori

Traduttore/i: Rosi-chan

Beta-reader(s): Kairi, Libellule, Blue

Status: Completa

Serie: City Hunter

Original story:

La notte dell' Alba

 

Total: 23 capitoli

Pubblicato: 26-05-04

Ultimo aggiornamento: 31-03-05

 

Commenti: 111 reviews

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ActionRomance

 

Disclaimer: Les personnages de "La nuit de l'Aube" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. BETA DE CHOC(presque co-traductrice ^_-): Kairi!!!!

 

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   Traduzione :: La nuit de l'Aube

 

Capitolo 21 :: Lueur d'aube

Pubblicato: 28-02-05 - Ultimo aggiornamento: 28-02-05

Commenti: Voici le chap 21... Pas de commentaires aujourd'hui... Merci à Libe pour les corrections et à vous tous qui continuez à lire :)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


 

Dans la salle de la piscine, tout le monde avait deviné la conversation entre Ryô et Kaori, et ils savaient que le moment decisif était arrivé, l'instant où on jouait le tout pour le tout. Ils ne pouvaient pas connaître le moment précis où Kaori aurait coupé le fil, donc ils restèrent dans l'attente, chacun plongé dans ses propres pensées.  

 

Ryô, appuyé contre la paroi de la piscine, regardait distraitement la lumière au néon qui, du plafond, éclairait sans pitié leurs peurs et, tandis qu'il écoutait ce silence renouvelé qui enveloppait tout autour de lui, ses pensées le ramenèrent loin en arrière, parcourant à reculons année après année.  

 

Quelques instants s'écoulèrent, puis un sanglot convulsif retentit dans ses oreilles et le tira de ces pensées ; tout de suite il serra l'oreillette contre lui et appela Kaori qui, de l'autre côté, pleurait désespérément.  

 

— Qu'y a-t-il ? ... Kaori, qu'y a-t-il ? —  

 

Kaori ne répondit pas : elle sanglotait si fort qu'elle ne réussissait presque pas à reprendre son souffle.  

 

Entre-temps Saeko et les autres étaient revenus brusquement à la réalité et, en voyant que Ryô s'agitait, se regardaient d'un air interrogatif.  

 

— Kaori. Qu'y a-t-il ? Pourquoi pleures-tu ? — la pressa-t-il.  

 

Kaori fit un effort terrible, tenta de retenir les larmes qui la secouaient comme le vent secoue un arbre, et en pleurs elle dit que le minuteur s'était arrêté, qu'ils étaient saufs ; puis elle éclata en sanglots de plus belle.  

 

En comprenant enfin que les larmes de Kaori étaient des larmes libératrices, Ryô soupira soulagé et, en guise de réponse, il eut un petit éclat de rire sous le regard incertain des autres, qui ne savaient pas s’ils devaient considérer cette réaction comme un bon signe. Umibozu fut le premier à se secouer de cet incertitude et se mit debout :  

 

— Elle a réussi, n'est-ce pas ? — demanda-t-il à Ryô.  

 

— Oui, elle a réussi ! — répliqua-t-il en sortant de la piscine — Je vais la rejoindre ! —  

 

Et sans donner à personne le temps de répliquer, il prit la porte et partit pendant qu’Umibozu revenait ligoter Ueda et Inoue et s'accordait avec Saeko sur le moyen de rentrer au port.  

 

Ryô courut le long du couloir tout en écoutant Kaori qui commençait à ralentir ses sanglots.  

 

— J'arrive ! — lui dit il — Je suis devant l'escalier. Allons, remets-toi sur pieds, Kaori, arrête de réagir comme ça... —  

 

De l'autre côté il y eut un instant de silence, puis Kaori répondit :  

 

— Est-ce que tu me... me fais sortir d'ici ? —  

 

— Bien sûr! — répliqua-t-il prestement — Je suis en train d'arriver au troisième niveau mais tu peux déjà sortir de la pièce, toi : il y a un dispositif d'ouverture et un petit clavier numérique près de la porte ; il suffit que tu appuies dessus et la porte s'ouvrira... J'ai soutiré la combinaison à Ueda... —  

 

Kaori déposa délicatement le panneau de la bombe par terre et se releva en chancelant. Maintenant que l'urgence et le danger avaient été conjurés elle s'aperçut, entre deux saisissements, de la mare de sang qui s'était créée à ses pieds et sentit de nouveau la douleur se répandre de son mollet à toute la jambe. Elle marcha doucement jusqu'à la porte et regarda, les yeux fatigués, le petit clavier à côté de celle-ci.  

 

Entre-temps Ryô l'appela de nouveau :  

 

— Je suis là, derrière la porte ! — dit il.  

 

— Qu'est-ce que je dois faire ? — demanda-t-elle confuse.  

 

— Juste appuyer sur les boutons que je vais t’indiquer... —  

 

— Oui. —  

 

Kaori appuya l'un après l'autre sur tous les boutons qu'il lui indiqua, puis appuya sur une touche rouge qui se trouvait en bas sur le petit clavier numérique, envoyant ainsi les données au système d'ouverture. Aussitôt un fort bruit métallique indiqua que la porte allait s'ouvrir et, faisant un pas en arrière, elle s'écarta de peur de se faire renverser par la porte en mouvement.  

 

Ryô entendit le déclic de la serrure et quelques instants après, les battants blindés commencèrent à s'ouvrir. La première chose qu'il vit au-delà de ceux-ci fut la paroi métallique de la citerne au milieu de la pièce ; puis il vit Kaori qui, mouillée et avec le visage rouge, regardait dehors, les yeux perdus.  

 

Immédiatement il courut à sa rencontre et, sans lui donner le temps de dire quoique ce soit, la serra contre lui tout en murmurant son prénom comme si c'était de l'oxygène ; Kaori à son tour lui retourna son étreinte et pleura encore un peu, le visage caché sur son épaule. Puis, tandis qu'elle se libérait de toute l'angoisse qu'elle avait réprimée pendant trop de temps, il essaya de la sécher et de la réchauffer tout en la serrant contre lui.  

 

C'est à cet instant qu'il s'aperçut que la blessure sur la jambe de Kaori n'était pas aussi superficielle qu'il avait cru.  

 

— Tu perds encore du sang... — murmura-t-il inquiet.  

 

Elle s’essuya les yeux de la main et enfin, sourit:  

 

— C'est juste une petite coupure de rien du tout — répondit elle — ça fait plus d'effet à voir qu'autre chose —  

 

Ryô la dévisagea peu convaincu et, la voyant trembler de pied en cap, il ôta sa veste et la lui fit endosser ; puis, sans rien dire il la souleva dans ses bras et se mit en chemin.  

 

— Ce ne sera qu’une petite coupure comme tu le dis, — murmura-t-il — mais il vaut mieux arrêter l'hémorragie. —  

 

Kaori se laissa faire et appuya doucement sa tête contre son épaule.  

 

— Tu as été vraiment forte, tu sais ? — affirma-t-il un peu embarrassé.  

 

— Tu parles sérieusement ? —  

 

— Et comment : si tu n'avais pas insisté nous serions tous morts. Nous te devons la vie, Kaori... —  

 

— Tu ne me dois vraiment rien : après toutes les fois où tu m'as sauvée, on a juste équilibré les comptes... —  

 

— Ah oui ? —  

 

— Oui... —  

 

— ....donc maintenant on repart de zéro... — murmura-t-il en ricanant.  

 

— Oh, non ! Espérons bien que non ! — protesta-t-elle avec vivacité.  

 

Dès qu'ils arrivèrent à leurs chambres, ils rencontrèrent Saeko qui sortait de la deux cent trente-six avec une cassette dans ses mains ; la jeune femme les salua affichant un sourire et s'approcha de Kaori :  

 

— J'ai pris tes enregistrements de Ueda. — commença-t-elle tout en agitant le ruban — Ryô m'a dit que tu voulais les consigner à la police, donc, si tu es d'accord, je vais m'en occuper moi-même —  

 

Kaori acquiesça :  

 

— Ueda finira en prison, n'est-ce pas ? — demanda-t-elle avec anxiété.  

 

— Bon, je crois bien que oui. — répliqua Saeko — Avec toutes les accusations qui pendent sur leurs têtes et avec tes enregistrements je crois qu'ils n'en sortiront plus... —  

 

Puis elle changea d'intonation et de sujet :  

 

— Kaori, je dois te remercier. Sans toi nous n'aurions pas réussi à sortir vivants d'ici ; je te dois la vie... —  

 

— Toi aussi tu l'aurais fait à ma place, — répliqua-t-elle un peu embarrassée — donc ne me remercie pas, Saeko... —  

 

Même pas le temps de terminer cette phrase qu'Umibozu surgit dans le couloir et s'approcha du petit groupe.  

 

— En voilà un autre — souffla Ryô agacé.  

 

Umibozu regarda Kaori :  

 

— Ca va ? — demanda-t-il sans trop de cerémonies.  

 

— Oui, tout est OK, merci. —  

 

— Non, merci à toi ! — répliqua-t-il et, sans trop s’étaler sur le sujet, se tourna vers Ryô :  

 

— Viens, je dois te parler ! —  

 

— Qu'est-ce qu'il y a ? Ne vois-tu pas que j'ai à faire ?! Kaori saigne encore... —  

 

— Je vais m'en occuper — se proposa Saeko — Ryô, toi, tu fais ce que tu as à faire ; moi, je pense à Kaori. —  

 

Ryô la regarda intrigué par une telle promptitude et déposa à terre Kaori aussitôt soutenue par la jeune femme ; puis il suivit Umibozu à contrecœur, se dirigeant d'un pas rapide vers le salon.  

 

— Où allons-nous ? — demanda-t-il très ennuyé.  

 

— Les invités sont en train de se reprendre... —  

 

— Et alors ? —  

 

— Ne crois-tu pas que nous devrions tailler une bavette avec certains d'entre eux ? —  

 

— Au sujet de ce fameaux trafic, tu veux dire ? Ah..... maintenant je comprends pourquoi tu m'as fait venir : tu sais très bien que sans moi tu n'arriverais pas à leur tirer les vers du nez... —  

 

— QUOI ?! — hurla Umibozu — Je te signale, mon cher, que si je t'ai invité à venir c'est juste parce que pour ta partenaire cet histoire était très important ! Certes... — continua-t-il de façon séraphique — si finalement tu as peur... —  

 

— MOI, peur ?! Allons-y et je vais te faire voir qui a peur ! —  

 

Ainsi, en se disputant, Ryô et Umibozu partirent.  

 

 

 

A suivre CHAPITRE 22- Retour à Tôkyo  

 

 


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