Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore/i: Mojca

Traduttore/i: rory

Status: In corso

Serie: City Hunter

Original story:

What if...

 

Total: 5 capitoli

Pubblicato: 30-03-05

Ultimo aggiornamento: 08-04-05

 

Commenti: 102 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Et si ... Ryô Saeba n'avait jamais perdu ses parents et sa mémoire dans un accident d'avion ? Que se serait-il passé si City Hunter n'avais jamais existé ? Est-ce que tous les personnages que nous aimons se seraient rencontrés quand même ? Est-ce que deux âmes soeurs, deux moitiés d'un même tout seraient encore réunies ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Et si" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Can I change an offline translation into an online translation ?

 

Yes. The author of the original story has to be a member and he has to have posted the fanfiction that was translated. Then, you have to sen ...

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   Traduzione :: Et si ...

 

Capitolo 3 :: 26 mars (2ém partie)

Pubblicato: 04-04-05 - Ultimo aggiornamento: 04-04-05

 


Capitolo: 1 2 3 4 5


 

 

- Mick, grogna Ryô. Reste loin d'elle.   

 

Les deux amis se tenaient dans un coin, à moitié cachés par un énorme Zamioculcas. Ils observaient tous les deux Kaori discutant avec ses amis. Elle avait l'air heureuse et détendue, mais Ryô voyait aux coins de ses yeux et dans l'angle de son sourire qu'elle était tendue. Elle était mal à l'aise. Il ne pouvait imaginer pourquoi. Est-ce que c'était à cause de lui ?  

 

Mick sirotait son champagne.  

 

- Je ne sais pas de quoi tu veux parler.  

 

- Bien sur que tu le sais ! J'ai vu la façon dont tu l'as regardée. Ryô le fixa. Reste loin de Kaori.   

 

- Elle ne peut pas me voir en peinture, Ryô, soupira Mick. Je ne comprend pas pour quelles raisons, mais je le sais.   

 

- Qu'est-ce qui te fais dire ça ?   

 

- Quand j'ai pris sa main et dis son nom, ses yeux sont devenus froids. Elle a joué la comédie pour sauvegarder les apparences.   

 

Ryô se tourna vers lui bouche bée.  

 

- Oh, allez, comme si tu n'avais rien remarqué. Mick lui jeta un regard malicieux. Elle n'avait d'yeux que pour toi. La façon dont elle a traversé cette piste de danse sans jamais te lacher des yeux.... T'es un putain de chanceux, Saeba.   

 

...  

 

- Kaori, il est encore en train de te regarder.   

 

- Eriko, s'il te plait.   

 

- Mais c'est vrai. Qu'est-ce que tu penses de cet américain ?   

 

- C'est un Playboy.  

 

Miki secoua la tête. C'est beau d'être jeune. Ecouter Kaori, Eriko, Reika et Yuka discuter au sujet de Saeba et de son ami, lui faisait repenser à ses vingts ans, quand elle était si occupée à essayer de persuader Hayato d'accepter ses sentiments envers elle.  

Ses yeux se posèrent sur son mari dansant maladroitement avec la mère de Saeko. Il était si mignon. Elle caressa son ventre, où leur enfant grandissait, et soupira de satisfaction.  

Kaori vit ce geste presque protecteur.  

 

- Mik, est-ce que ...   

 

Son amie inclina juste la tête. Les yeux de Kaori s'embuèrent de larmes. Elle prit la main de Miki et la serra étroitement.  

 

- Oh, je suis si contente pour toi. Pour vous deux.   

 

Eriko lui tendit un mouchoir.  

 

- Qu'est-ce qui se passe ?  

 

- Elle est enceinte.   

 

Les deux soeurs Nogami se jetèrent sur Miki.  

 

- C'est fantastique ! Ijuin est au courant ?   

 

- Bien sur.   

 

- Je parie qu'il s'est évanoui.   

 

Eriko regarda le géant faire tournoyer Mme Nogami sur la piste de danse.  

 

- Non. Les joues de Miki rougirent. Il a juste vomi.   

 

- C'est si mignon.   

 

Saeko les rejoignit.  

 

- Pourquoi n'êtes-vous pas en train de danser ?   

 

Eriko lui jeta un coup d'oeil.  

 

- Saeko-san, cette robe te va à ravir. Même mieux que je ne l'avait espéré en la créant.   

 

- Tu ressemble à une princesse, Saeko. Kaori sourit. Mon frère a de la chance de t'avoir trouvé.   

 

- Merci Kaori. Saeko pencha la tête. Pourquoi n'invites-tu pas Saeba-san ?   

 

- Ho non, tu vas pas t'y mettre toi aussi.  

 

- Ben quoi ? Tu es une des seules personnes qu'il connaisse ici.  

 

Kaori pria pour que quelqu'un vienne la soritr de là. Sa porte de sortie se présenta sous la forme d'une avocate brune qui lui tappa sur l'épaule.  

 

- Bonsoir Kaori.  

Elle se retourna et lui lança un regard plein de gratitude.  

 

- Bonsoir Kazue. Je croyais que tu étais encore à Londres.  

 

- J'aurais été folle de rater cete soirée. Kazue l'inspeca de la tête aux pieds. Regarde-toi. Tu es absolument merveilleuse. J'ai vu Stefan Lupino quelque part par là. C'est étonnant qu'il ne soit pas là à te photographier.  

 

- Ne m'en parle pas !  

 

Kazue éclata de rire.  

 

- C'est bon. J'ai compris.  

 

- Regarde, voilà les hommes.  

 

Saeko tourna la tête. Hideyuki et Hayato se dirigeaient vers elles suivit de Ryô et Mick.  

 

- Qu'est-ce qu'il fait là ? Grogna Kazue.  

 

- Qui ?  

 

- Mick Angel.  

 

Kaori lui lança un regard interrogateur.  

 

- Tu le connais ?  

 

- Malheureusement, oui.  

 

Saeko leur fit un clin d'oeil.  

 

- Vous ne pouvez plus vous échapper, mes chéries. Ils sont déjà là. Elle fit un radieux sourire à Hideyuki. Re-bonsoir, chéri.  

 

- Tu es splendide. Il posa un léger baiser sur ses lèvres. Frangine, tous les hommes de cette pièce ont les yeux rivés sur toi ...  

 

Ryô se déplaça presque imperceptiblement. Une subtile mise en garde.  

 

- Kazue ?  

 

Mick n'arrivait pas à y croire.  

 

Hayato posa sa main dans le bas du dos de sa femme.  

 

- Ils se connaissent ?  

 

Mick fit les gros yeux.  

 

- Elle m'a abandonné devant l'autel.  

 

- Tu as couché avec la strip teaseuse à ta soirée d'enterrement de vie de garçon !  

 

- Ouais, c'est ce que tu as fait, mon pote. Ryô hocha solennellement la tête. C'est ce que tu as fait. Bonsoir Kazue-chan.  

 

- Parle à ma main Saeba. Kazue plaça sa main juste devant son nez. C'est toi qui lui a offert cette strip teaseuse.  

 

Kaori ricana.  

 

- Mais bien sur qu'il l'a fait ... Ils étaient surement partis pour faire ça à trois.  

 

- Kaori !  

 

Saeko essaya de ne pas rire. Quand elle voulait, Kaori pouvait être une vraie langue de vipère. Et il y avait quelque chose chez Saeba qui lui faisait soritr les crocs.  

 

- Quoi ? Ce n'est pas comme si j'avais inventé tout ça.  

 

- Dans ce cas précis, c'est que tu as fais, Kaori.  

 

Ryô se mordit la langue. Pourquoi avait-il toujours l'impression qu'il devait se justifier devant elle ? Il n'était plus le même que dix ans auparavant. Il avait changé. A cause d'elle ... Pour elle ... Sa remarque caustique lui avait fait mal, si elle était sortie d'une autre bouche, il n'y aurait même pas prété attention.  

 

- Je ne l'ai même pas regardée.  

 

- Hah !  

 

- Kazue ! Je t'ai demandé de me pardonner un million de fois déjà. J'étais bourré.  

 

- Pas assez apparement. Ta queue marchait toujours.  

 

Kaori sentit qu'elle devait arrêter la massacre avant qu'ils ne se mettent à hurler aux milieu de tout le gratin de Tokyo. Elle attrapa la manche de Mick.  

 

- Allez viens, Dick, allons danser.  

 

(Pourquoi Dick me demanderez-vous ? Arffff, c'est un jeu de mots intraduisible en français sur la ressemblance phonétique entre Dick qui veut dire queue en anglais et Mick. Les anglophones comprendrons, pour les autres, imaginez que Kaori l'appelle en réalité petite bite au lieu de Mick. Oui, je sais, dis comme ça, c'est pas très drôle, mais en V.O., c'est hillarant. NDT)  

 

- Moi c'est Mick !  

 

- On s'en fout.  

 

Elle le tira sur la piste de danse.  

 

Ryô grogna et allait les suivre mais une main délicate se posa sur son biceps, le coupant dans son élan.  

 

- Ne fais pas ça, siffla Saeko. Kaori a juste fait ça pour éviter une scène et je ne veux pas que ça recommence. Pas ce soir !  

 

...  

 

- Pourquoi est-ce que vous ne dansez pas avec Ryô ?  

 

Kaori plongea son regard dédaigneux dans ses yeux bleu ciel.  

 

- Je ne veux pas danser avec cet homme. Pour être franche, ça ne m'enchante pas de danser avec vous non plus.  

 

- Pourquoi avoir fait ça alors ?  

 

- Pour éviter une scène qui aurait ruiné la soirée de mon frère. Elle soupira. Voulez-vous arrêter de me regarder comme ça ?  

 

- Comment ?  

 

- Ecoutez, Dick, je ne vous aime pas beaucoup. Et savoir que vous avez brisé le coeur de mon amie, me prouve que je n'ai pas tort. J'essaye de rester polie mais si vous continuer à me regarder de cete façon, je vous enfoncerais un des ces grands escarpins pointus que je porte dans un endroit vraiment très désagréable. Vous voyez ce que je veux dire ?  

 

Mick lui adressa un large sourire.  

 

- Oh oui, Ryô et vous êtes vraiment fait pour allez ensemble ... Ouch !  

 

- Oops, désolée. Elle lui fit un doux sourire. C'était votre pied ? Ce que je peux être maladroite.  

 

- Je suppose que vous savez qui n'est pas un sujet de discussion approprié, grimaça-t-il.  

 

- Vous supposez bien.  

 

...  

 

- Saeko ! Il est presque minuit. Veux-tu bien nous éclairer sur la raison de cette soirée ?  

 

- Nous allons bientôt commencer, Papa.  

 

- Commencer quoi ?  

 

Sa fille sourit mystérieusement.  

 

- Tu verras.  

 

...  

Kaori quitta la salle de bal. Elle avait besoin d'air. D'un semblant de paix. Tout ses amis étaient dans la salle donc elle ne pouvait se servir d'aucun d'eux pour la couvrir. Elle ne savait pas quoi faire d'autre.  

La nuit était magnifique. Les étoiles scintillaient dans le ciel, la ville, illuminée par les doux rayons de la pleine lune, était calme et paisible. Elle prit une grand bouffée de l'air vif de la nuit, tremblant sous la brise légère. Les jours se réchauffaient mais la nuit on sentait bien que l'on était toujours en mars.  

Quelque chose de doux et chaud couvrit ses épaules nues.  

 

- Je savais bien que je t'avais vu venir ici.  

 

Ryô. Elle ferma les yeux, laissant sa veste la réchauffer avant de la retirer de ses épaules.  

 

- Merci mais je n'en ai pas besoin.  

 

Des doigts forts saisirent son poignet quand elle essaya de se glisser derrière lui.  

 

- Attend ! Ryô l'attira contre lui. Elle s'adaptait parfaitement aux contours de son corps. La sentant tendue, il fit un pas en arrière.  

 

- Qu'est-ce que tu veux ? Chuchuta-t-elle comme il reposait sa veste autour de ses épaules. Le vêtement était plein de son odeur. L'après rasage épicé d'un homme fort et sur de lui. Un cocktail grisant.  

 

- Je veux juste te parler, murmura-t-il à son oreille. Tu m'as évité toute la soirée. Son souflle caressa sa nuque, la faisant frissonner. Pas en raison du froid, cependant. Et il le savait. Oh mon dieu !  

 

- Je ne t'ai pas évité. Merde, c'était sa voix ça ? Je ne pense pas que nous ayons des choses à nous dire.  

 

Il la retourna lentement dans ses bras, plongeant son regard dans ses yeux noisette.  

 

- Mais si, Kaori. Ca fait dix ans. Tu ne veux pas savoir ce que j'ai fait ? Tu ne veux pas me raconter ce que tu as fait ?  

 

- Je suis sure que mon cher frère t'a renseigné sur tout ce que tu devais savoir sur ma vie ....  

 

- Non. Pas sur ce que je n'ai pas demandé.  

 

- ... et pour ce qui est de ce que tu as fait. Ou devrais-je plutôt dire avec qui tu l'as fait ?  

 

Il exhala un soupir.  

 

- Tu sais très bien que ce n'est pas vrai.  

 

- Ah bon ? Lui demanda-t-elle avec un sourire narquois. Ce n'est pas parce que tu n'apparais plus dans les magasines que tu as changé...  

 

- Pourquoi pas ?  

 

Kaori leva les yeux au ciel en essayant de ne pas perdre patience.  

 

- Je te connais et je sais quel genre d'homme tu es.  

 

- Quel genre d'homme je suis !? Je suis censé comprendre quoi ?  

 

- Tu sais très bien ce que je veux dire. Tu es à mettre dans le même panier que Mick. Pas étonnant que vous soyez amis et associés. Vous, les collectionneurs, les playboys vous restez toujours fidèles à vous-même.  

 

Son self-control lacha pendant un instant. Il la saisit dans ses bras et la poussa contre un pillier.  

 

- Il y a dix ans, ça aurait pu être vrai....  

 

- Aurait pu ? Ricana-t-elle.  

 

- ... mais ce n'es plus le cas. Je ne suis plus comme ça.  

 

Elle le repoussa.  

 

- Bouge-toi de là, Ryô.  

 

Il caressa délicatement sa joue du bout des doigts.  

 

- C'est la première fois ce soir que tu dis mon prénom. Il a un son différent quand il sort de ta bouche.  

 

Son sombre regard se fixa sur ladite bouche. Il se lêcha les lèvres.  

 

- Tu es si belle, chuchota-t-il.  

Il baissa la tête vers elle.  

Kaori équarquilla les yeux. Son coeur battait à tout rompre. Oui. Embrasse-moi. S'il te plait. Leurs visages n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Elle pouvait sentir son souffle chaud sur ses lèvres. Elle ferma les yeux ...  

 

- Vous êtes là ?  

 

Les yeux de Kaori s'ouvrirent d'un seul coup et elle s'écarta rapidement de lui.  

 

- Saeko, souffla-t-elle, soulagée de l'interuption de la jeune femme.  

 

Elle avait été à deux doigts d'embrasser Ryô Saeba, coureur de jupon notoire. C'était suremment la faute de tout ce champagne qu'elle avait ingurgité. Oui, ça devait être ça. Ca n'avait rien à voir avec le fait qu'elle rêvait de lui depuis le jour où elle l'avait rencontré. Qu'elle le voulait. Qu'elle avait besoin de lui. Au secours !!!  

 

Elle retira sa veste et la posa sur la rambarde.  

 

- Tu as besoin de quelque chose, Saeko ?  

 

- Nous n'attendons plus que vous. Venez à l'intérieur, s'il vous plait.  

 

Saeko sentit la tension entre eux. Elle les regarda l'un après l'autre. Kaori évitait son regard en rougissant furieusement. Saeba ne lui montrait que son dos, les épaules tombantes.  

 

- Est-ce que tout va bien ?  

 

- Bien sur. Kaori rit nerveusement. Ne les faisons pas attendre plus longtemps.  

 

Elle se précipita à l'intérieur.  

 

- Saeba-san. Saeko le vit tressaillir. Nous vous attendons à l'intérieur.  

 

Elle le laissa rapidement seul.  

 

Ryô gémit de frustration. La meilleur opportunité de toute la soirée venait de lui glisser entre les doigts. Il avait envie de casser quelque chose. Il enfonça son poing dans un mur puis posa sa tête contre le marbre froid. Elle était si légère dans ses bras, si docile. Si divinement belle avec ses grands yeux.  

Il était si dur qu'il en avait mal. Glissant une main vers son entre-jambe, il se rajusta en grommelant. La prochaine fois il n'y aurait pas Saeko ou quiconque pour les interrompre. Et il y aurait une prochaine fois, il se le promettait. Elle le désirait, il le savait. Il le sentait. Et il la désirait. Il l'avait toujours désirée. Et il l'aurait. Pour toujours. Il devait juste réussir à l'en convaincre.  

Reprenant sa veste délaissée, il la porta à son visage. Il pouvait encore sentir son odeur. Douce, propre, féminine. Simplement Kaori. Quelqu'un devrait inventer un parfum en son honneur et l'appeller comme ça.  

La bosse de son pantalon grossit encore. Avec un demi-sourire, il posa rapidement sa veste dessus, espérant que cela dissimulerait le signe de son excitation. Il avait réussi à se maitriser depuis le début de cette abominable soirée, pourquoi craquer maintenant. Satisfait du résultat, il entra à grands pas dans la salle.  

 

...  

 

Hideyuki croisa son regard et l'invita à se joindre à lui devant une petite table.  

 

- Maki-chan, murmura Ryô. Peux-tu m'expliquer ce qui se passe ?  

 

Il regarda Kaori. Elle évita son regard, sans même le reconnaître. L'animal à côté de lui leva la tête et grogna.  

Hideyuki suivit son regard et sourit discrètement. Saeko lui avait dit où elle les avait trouvés. Ensemble. Son plan fonctionnait. Ils étaient parfaits l'un pour l'autre. Il s'en était déjà rendu compte il y avait dix ans mais cela était encore plus évident aujourd'hui.  

Les joues de sa soeur étaient roses et elle avait l'air d'avoir trop chaud. Ryô avait l'air d'être prêt à commetre un meurtre. Et à en juger par sa façon de marcher, il n'avait pas été indifférent à ses charmes. Non pas qu'il avait eu des doutes. Tout se passait à la perfection.  

 

- Tu le découvriras bien assez tôt, mon pote, chuchota-t-il à son ami.  

 

Saeko inclina la tête. Ils étaient tous là. Le spéctacle pouvait commencer.  

 

- Kaori, j'ai besoin de toi près de la table avec ton frère et Saeba.  

 

La jeune femme grimaça.  

 

- Quoi ? Pourquoi ?  

 

- Tu verras.  

 

- Je n'y vais pas. Pas si il est là-bas.  

Saeko savait qui était ce « il ». Elle sourit.  

 

- Ecoute Kaori, je me fiche de ce qui a pu se passer entre Saeba et toi sur la terasse ...  

 

Kaori vira au rouge.  

 

- ... et je suis vraiment désolée d'avoir interompu votre petit tête à tête ...  

 

Kaori hoqueta.  

 

- Saeko !  

 

- ... mais je te demande de me faire une petite faveur. S'il te plait, Kaori, jai besoin que tu y ailles.  

 

- D'accord.  

 

La jeune femme marmonna en se dirigeant vers le coin orné de fleurs.  

Un homme d'âge moyen s'assit à la table, ouvrit un grand livre devant lui, et lui sourit gentillement. Kaori le fusilla du regard, n'osant pas regarder à sa droite. Elle pouvait sentir le regard de Ryô posé sur elle. Ses mains devenait moites et ses genoux commençait à trembler. Elle allait abattre son frère. Et Saeko serait la suivante.  

 

...  

 

Saeko se tourna vers son père.  

 

- Papa, peux-tu me conduire à cette table s'il te plait ?  

 

- Heu... Nogami-san regarda sa ravissante fille. Bien sur.  

 

Il lui donna son bras et ils s'avancèrent vers les quatres personnes qui les attendaient.  

L'inspecteur observa la jeune femme à la chevelure rousse qui serrait les poings en fixant le sol et le grand brun qui la déshabillait d'un regard brulant. Nogami-san secoua la tête. Ha ces jeunes !  

Saeko se mouvait sans effot au bras de son père en fixant avec amour son Hideyuki adoré. Elle souriait. Son rêve allait finalement devenir réalité.  

Hideyuki regardait Saeko s'avancer vers lui, souriante.Il lui sourit avec un clin d'oeil en retour. Les invités ne savaient pas ce qui allait leur tomber dessus. Il espérait juste que l'Inspecteur n'allait pas le tuer. Il soupira et jeta un coup d'oeil à son ami. Ryô n'avait d'yeux que pour Kaori. Elle, en revanche, gardait son regard obstinément fixé sur le sol. Hideyuki secoua la tête. Ils étaient vraiment impossible.  

Saeko et son père avaient atteint la petite table. Hideyuki attendit patiemment que l'officiant prenne la parole :  

 

- Qui conduit la mariée ?  

 

Un choeur de murmures surpris monta dans la salle. L'Inspecteur Nogami resta bouche bée et vira au cramoisi. Une vieille dame s'évanouit et heurta le sol dans un bruit sourd, son mari trop choqué pour la rattraper.  

Kaori releva la tête. Ses yeux reflétaient son amusement et un rire silencieux alors qu'elle regardait son frère. Elle grimaça et lui fit un clin d'oeil.  

Ryô tourna doucement la tête vers son ami. Souriant, il le poussa doucement du coude.  

 

- Bien joué, mon gars. Vraiment bien joué.  

 

Hideyuki les regarda avec gratitude. Ils étaient probablement les seuls dans toute l'asistance qui n'étaient pas choqués. Les seuls qui approuvaient.  

Saeko tressaillit. La poigne de son père se ressera sur son bras.  

 

- Papa, murmura-t-elle. Tu me fais mal.  

 

L'Inspecteur reprit ses esprits. Il fulmina contre son gendre potentiel en le fixant. Tournant la tête, il fronça les sourcils.  

 

- Il n'y a pas l'ombre d'une chance pour que je permette à cette farce de continuer.  

 

- Ce n'est pas une farce, papa. Elle fixait Hideyuki. Je me marie. Tu n'es pas heureux pour moi ?  

 

- Mais... Mais tu es encore trop jeune pour prendre ce genre de décisions.  

 

- Tais-toi et laisse les faire, siffla son épouse dans la foule.  

 

Les yeux de l'Inspecteur se remplirent de larmes alors qu'il regardait sa femme.  

 

- C'est mon bébé. Ma petite fille. Je ne peux pas la laisser se marier comme ça.  

 

Sa femme souffla en roulant des yeux. Et dire que c'était lui qui n'arrétait pas de dire à Saeko de se marier, faisant même défiler toutes sortes de prétendant devant elle. Les hommes !  

 

L'officiant, derrière sa table, s'éclaircit la gorge.  

 

- Excusez-moi. Pouvons-nous continuer ?  

 

- Non.  

 

L'Inspecteur pleurait en serant le poignet de sa fille.  

Les yeux de Kaori rencontrèrent ceux de Ryô. Il sourit et acquiesça lentement. Elle s'approcha de Saeko et il grogna :  

 

- Inspecteur chef ?!  

 

Nogami-san salua automatiquement, relachant sa fille assez longtemps pour que Kaori l'éloigne.  

 

- C'est ta place, Yuki, dit-elle en plaçant la main de son frère dans celle de Saeko. Maintenant, nous pouvons continuer, monsieur.  

 

Elle sourit à l'officiant en reprenant sa place.  

Nogami-san ne pouvait rien faire, son épouse et de ses deux filles le trainaient plus loin.  

 

- Mesdames et messieurs, commença l'officiant, nous sommes ici pour unir ce magnifique couple par les liens sacrés du mariage. Avant de commencer, y at-il une personne ici qui ai une raison de s'opposer à cette union ?  

 

Il regarda l'Inspecteur. Le pauvre homme avait la bouche recouverte de scotch et ne pouvait objecter. Il y a encore des miracles en ce monde.  

 

- Qu'il parle maintenant ou se taise à jamais.  

 

La salle resta silencieuse.  

Kaori poussa un soupir soulagé et entendit un doux gloussement derrière elle, sur sa droite. Elle glissa un rapide coup d'oeil dans sa direction. Dieu, ce qu'il était sexy !  

Sentant son regard sur lui, Ryô tourna lentement la tête et croisa son regard. Il lui fit un clin d'oeil et gloussa encore. Génée, elle détourna les yeux en rougissant. Seigneur, ce qu'elle était sexy !  

L'officiant continua.  

 

- Hideyuki Makimura, voulez-vous prendre cette femme, Saeko Nogami, pour légitime épouse ?  

 

- Je le veux.  

 

Kaori renifla.  

 

- Saeko Nogami, voulez-vous prendre cet homme, Hideyuki Makimura, pour légitime époux ?  

 

- Je le veux.  

 

Kaori renifla de nouveau.  

 

- Par les pouvoirs qui me sont conférés par la ville de Tokyo, je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.  

 

- Enfin, murmura Hideyuki en prenant Saeko dans ses bras.  

 

Penchant la tête, il posa sa bouche sur la sienne.  

Des grands cris de joie montèrent de la foule.  

Kaori colla deux doigts dans sa bouche et émit un sifflement aigu.  

Ryô gloussa.  

 

- Tu es vraiment un garçon manqué.  

 

- Mords-moi !  

 

- Avec plaisir, murmura-t-il.  

 

- Crétin !  

 

- Est-ce que je peux au moins te grignotter ?  

 

Il ne récolta qu'un regard noir. 

 


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