Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore/i: Mojca

Traduttore/i: rory

Status: In corso

Serie: City Hunter

Original story:

What if...

 

Total: 5 capitoli

Pubblicato: 30-03-05

Ultimo aggiornamento: 08-04-05

 

Commenti: 102 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Et si ... Ryô Saeba n'avait jamais perdu ses parents et sa mémoire dans un accident d'avion ? Que se serait-il passé si City Hunter n'avais jamais existé ? Est-ce que tous les personnages que nous aimons se seraient rencontrés quand même ? Est-ce que deux âmes soeurs, deux moitiés d'un même tout seraient encore réunies ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Et si" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Traduzione :: Et si ...

 

Capitolo 5 :: 27 mars (2éme partie)

Pubblicato: 08-04-05 - Ultimo aggiornamento: 08-04-05

Commenti: Voilà un nouveau chapitre. Ne soyez pas trop dur dans vos review, je ne l'aime pas beaucoup moi non plus. alors, petit lexique pour ce chapitre (maintenant tout le monde sait que ljubav veut dire amour) : lane moje = mon agneau et prekrasno = fabuleux, magnifique, renversant... Note de la traductrice : je ne suis pas particulièrement douée avec la langue anglaise alors pour ceux qui ont lu la V.O., n'hésitez pas à me signaler les erreurs.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5


 

- Vous allez bien ? Vous n'avez pas l' air dans votre assiette, ljubav. Stefan Lupino pérorait comme une mère poule.  

 

Il commençait à lui taper sur les nerfs. S'il lui demandait encore une fois si elle allait bien, Kaori avait bien peur de se mettre à hurler.  

 

- Il a raion, ma puce. Eriko la regardait avec inquiétude. Tu sembles un peu patraque. Tu n'as pas assez dormi ?  

 

Les yeux de Kaori étaient rouges et gonflés. Il était évident qu'elle n'avait pas bien dormi et, du coup, tout le monde lui demandait ce qui n'allait pas. Est-ce que le monde entier devenait dingue ou quoi ?  

 

- Non, je n'ai pas assez dormi, grommela-t-elle. En fait, je n'ai pas dormi du tout, merci beaucoup.  

 

Eriko agita les bras.  

 

- De toute façon, nous devons te préparer, nous avons un invité aujourd'hui.  

 

- Hein ?  

 

- Non, rien... Eriko claqua des doigts. Ok ! Kaori, coiffure et maquillage. M. Lupino, le fond gris. Elle regarda le studio autour d'elle. Allez, tous au boulot ! Nous devons finir ces photos aujourd'hui. Mettez-lui la robe bleu-vert. Elle doit être absolument renversante !  

Pendant que Kaori était entrainée dans la salle d'essayage, une assistante arriva en courant par la porte. Elle était essoufflée et rougissait comme une écolière.  

 

- Oh, mon dieu !!! Kitahara-sensei, il est ici ! Il est ici !!!  

 

- Chutt. Eriko posa sa main sur la bouche de la femme. Voulez-vous bien vous taire. Elle ne doit pas savoir.  

 

L'assistante commença à s'éventer avec la dernière édition de leur magasine.  

 

- Oh, mon dieu, il est si sexy.  

 

- Oui, on sait. Eriko leva les yeux au ciel. Les femmes ! Allez, hop ! Aidez-les à la préparer.  

 

...  

 

Dix minutes plus tard, Kaori était prête. Prête à conquérir le monde... en fait, elle aurait voulu tuer tous ces gens et puis y régner comme seule habitante.  

Ses cheveux étaient relevés et brushés, gardés loin de son visage par des tonnes de laques, de gel, de cire et de toute autres substances bizarres auxquelles elle refusait de absolument penser. Son visage était une perfection couleur pêche. Une des assistante avait réussi à éliminer les valises qu'elle avait sous les yeux grâce à une bonne dose d'onguent contre les hémorroïdes. Elle était la première sur sa liste noire. Définitivement !  

Ses joues étaient teintée d'un rose foncé, ses lèvres recouvertes de gloss, ils avaient fait en sorte que ses yeux paraissent encore plus grands que d'habitude - Comment avaient-ils fait ça d'ailleurs ? - et la robe... une robe bleu-vert transparente, aérienne qui semblait plus appropriée pour habiller le boudoir d'une courtisane, certainement pas pour elle. Et elle était presque nue en dessous. Merci mon dieu, la robe n'était pas moulante sinon elle se serait vraiment sentie nue.  

 

- Tu es magnifique, Kaori. Eriko s'affairait tout en chuchottant avec ses assitantes comme une conspiratrice.  

 

Kaori grimaça.  

 

- Merci, je suppose. Mais qu'est-ce que c'est que c'est chaussures. Je vais me tuer avec des trucs pareils.  

 

Les chaussures étaient des talons-aiguilles de 15 sentimètre de haut avec une petite lanière à attacher autour de la cheville.  

 

- Quoi ? Eriko y jeta un oeil. Tu en portais des semblables hier soir.  

 

- Les miennes étaient de simples escarpins à talons, Eriko. Elles n'avaient pas ces lanières qui me coupent la circulation.  

 

- Ma puce, la gronda Eriko en riant, tu es magnifique et je suis sure que notre invité va tomber raide dingue de toi... Eriko regarda vers la porte et son sourire devint machivélique... si ce n'est pas déjà fait.  

 

- Quoi ? Qui est-ce ? Kaori se retourna. Oh merde !  

 

Là, à l'entrée du studio, se tenait nul autre que Ryochi Saeba, son couchemard personnel. Et il avait l'air frais et reposé comme un bébé. Il n'avais pas passé la nuit à touner et se retourner dans son lit en pensant à elle comme elle l'avait fait en pensant à lui... Non. Il avait probablement dormi dans les bras d'une jolie femme. Qu'il aille en enfer !  

Ryô restait là à la regarder dans le studio. Elle était si magnifique dans cette robe transparente. Il poussa un soupir de soulagement en constatant que la majeure partie du personnel était féminin. Il ne voulait blesser personne.  

Il la vit porter une main protectrice à sa gorge. Elle avait peur. Elle avait raison. Il n'était pas de bonne humeur aujourd'hui. Et la voir si fraiche et détendue, sans signes d'une nuit sans sommeil, ne faisait rien pour calmer son irritation. Au contraire, ça l'exspérait.  

Il avait passer la nuit à tourner et virer en pensant à elle, en la désirant, en ayant besoin d'elle dans ses bras... Il s'était réveillé dur et frustré, les frais draps de soie augmentant seulement son inconfort. Il l'avait désirée avec un besoin si fort et primal qu'il aurait voulu lever la tête et hurler à l'injustice... Elle avait probablement dormi comme un nouveau-né, sans penser à lui. Qu'elle soit damnée !  

Lentement, il commença à s'approcher d'elle.  

Kaori pali et se rapprocha de son amie.  

 

- Eriko... , murmura-t-elle de façon précaire.  

 

Elle avait vu quelque chose dans ses yeux. Quelque chose couvait, quelque chose de noir et de sauvage et cela l'effrayait. Il était énervé.  

Eriko s'évantait avec un magasine.  

 

- Bordel, Kaori, soupira-t-elle sans toutefois noter la tension de son amie. Ce type est vraiment chaud. Nous pourrions avoir à appeler les pompiers.  

 

- Eriko, siffla Kaori. Il est furieux.  

 

- De quoi tu parles ? Eriko lui tapota la main. Tu es simplement nerveuse, c'est tout. C'est ce qui arrive quand on manque de sommeil.  

 

- Eriko, écoute-moi ! Je le connais, OK.  

 

- Tu veux dire, tu l'as connu.  

 

Kaori leva les yeux au ciel. Ryô les avait presque atteint.  

 

- Eri, je te dis que je connais le bonhomme. Il est vraiment, mais vraiment en colère là, et c'est à cause de moi.  

 

Son amie sourit.  

 

- Tu es un peu égocentrique, non ?  

 

Kaori soupira. Il n'y avait pas raisonnement possible avec Eriko quand un demi-dieu trainait dans le coin. Et Saeba en était un des plus réussi. Pourquoi était-il fâché contre elle ? C'était elle qui aurait eu tout les droits d'être exaspérée !  

Ryô atteignit les deux femmes, son regard couleur de nuit ne quittait pas le visage de Kaori.  

 

- Mesdames, ronronna-t-il.  

 

Il sourit intérieurement pendant que la styliste rougissait. Kaori, d'autre part, le fixa froidement, détachée... en colère. Pourquoi était-elle en colère ?  

Kaori releva le menton d'un air de défi.  

 

- Saeba.  

 

La bête en lui hurla. Cela du se voir sur son visage car elle recula. Elle le connaissait bien, savait de quoi il était capable et elle avait toujours été assez téméraire pour le provoquer. Il l'admirait pour ça.  

Stephan Lupino sentit la tension monter dans l'air et su qu'il devait faire quelque chose avec que ces deux-là, ce si joli couple, commencent à se battre devant tout le monde.  

 

- Lane moje...  

 

Il attrapa le coude de Kaori. Elle était tendue comme un arc.  

 

- ...allons-y avant que votre maquillage commence à couler.  

 

Il la tira devant le fond gris.  

Ryô grogna. Comment ce type osait-il draguer Kaori ? Comment osait-il même la toucher ?  

 

- Saeba-san. Eriko tapota sa main. S'il vous plait, ne tuez pas mon photographe. Je n'ai pas le temps d'aller à la prison. Peut être la semaine prochaine ou plus tard, en ce moment je suis trop occupée à préprarer mon défilé.  

 

Ryô ouvrit la bouche pour envoyer bouler cette femme quand son cerveau se transforma en gelée, son coeur fini dans son estomac et sa capacité de respirer cessa d'exister. Une des assistantes, aux ordres du photographe, avait mis en marche le ventilateur géant et la robe bleu-vert se moulait sur la silhouette de Kari comme une deuxième peau.  

Kaori gémit en remerciant son maquillage de cacher qu'elle tournait au fushia. Génial, vraiment génial. Sa vie s'émliorait de plus en plus. Il n'y avait pas seulement cette robe qui collait à son corps, mais aussi ce crétin qui restait là à la regarder. Sentant son regard de braise sur elle, ses mamelons durcirent. Ah merde ! Stp, ne me regarde pas. Elle le vit passer sa langue sur ses lèvres.  

 

- Dieu me déteste, gémit-elle.  

 

Lupino leva la tête.  

 

- Vous avez dit quelque chose, ljubav ?  

 

- Oui ! Magnez-vous !  

 

Il lui fit un grand sourire.  

 

- Calmez-vous, Kaori. Je ne pense pas qu'il vous attaquera en public.  

 

- Quelle pensée réconfortante, ironisa-t-elle.  

 

L'épreuve prit finallement fin. Cela leur prit tout de même une heure pour finir entre les interventions d'Eriko, les excentricités perfectionnistes de Lupino, les regards affamés et dévorants de Ryô et les malédictions de Kaori. Elle en avait inventé des nouvelles et de plus bizarres à chaque minutes qui passaient.  

Quelqu'un éteignit le ventilateur et elle pu finallement pousser un soupir de soulagement. On devrait donner une médaille à cete femme pour avoir pensé à arrêter cette chose infernal. Kaori lui serait éternellement reconnaissante pour cette petite faveur. Ses joues étaient gelées, ses yeux pleuraient et ses mamelons ne cessaient de se dresser. Merde !  

Elle s'échappa dans la salle d'essayage. Elle préférait l'affronter – lui et sa gène – habillée dans son habituel pull trop grand et jeans ample fané. Tordant ses cheveux encore humides dans un chignon, elle réintégra lentement le studio. Croisant les bras sur sa poitrine, elle marcha vers Eriko parlant avec Ryô, qui faisait semblant de l'écouter.  

Eriko secoua mentalement la tête en voyant son amie. Pourquoi continuait-ele à cacher sa silhouette ? Ce type avait probablement une vision a rayons X, de toute façon, quand il s'agissait d'elle.  

 

- Oh, ma chérie. Eriko jeta ses bras autour du coup de Kaori. Tu étais absolument divine. Merci, merci, merci ! Je t'adore, tu le sais, n'est-ce pas ?  

 

- Qu'est ce que tu veux Eriko ?  

 

Son amie rit nerveusement.  

 

- Qu'est-ce qui te fait croire que je veux quelque chose ?  

 

Kaori leva juste un sourcil, attendant que la demande arrive.  

 

- Hum, tu me connais trop bien, Kaori. Eriko jouait avec son pendantif en forme de coccinelle en souriant comme une débile. Kaori allait la tuer. Mon défilé est dans une semaine et il me manque un model.  

 

- Même pas en rêve.  

 

- S'il te plaiiiiiiiiiiit, Kaori, j'ai besoin de toi.  

 

Kaori secoua la tête avec véhémence.  

 

- Oh, soit bonne joueuse, chaton, murmura Ryô. C'est ton amie.  

 

- Qui t'a demandé ton avis à toi ? Kaori le fussila du regard. Qu'est-ce que tu fais ici, d'ailleurs ?  

 

Eriko sourit timidement.  

 

- Je l'ai un peu invité.  

 

Le coeur de Kaori manqua un battement.  

 

- Et quand as-tu eu l'occasion de le faire ?  

 

Son amie haussa les épaules nonchalamment.  

 

- Quand il m'a ramené à la maison.  

 

Le monde de Kaori devint noir comme un four. Un poing serré autour de sa gorge l'empêchait de respirer. Sa tête lui tournait et un noeud se forma dans son estomac. Elle pouvait réellement entendre son coeur se briser en mille minuscules morceaux. Il lui avait menti. Il n'avais pas changé. Il l'avait trahie. Il avait couché avec sa meilleure amie.  

Ryô la regarda dans les yeux, un demi-sourire jouant sur ses lèvres.  

 

- Je n'ai pas couché avec elle, chaton.  

 

Eriko hoqueta de surprise.  

 

- Bon dieu. Pourquoi donc est-ce que vous dites une chose pareille ?  

 

- Elle pense que nous avons couchés ensemble.  

 

Les joues de Kaori devinrent rouges. Elle aurait voulu le frapper.  

 

- Pas du tout.  

 

Ryô ricana.  

 

- Bien sur que si. Tu es devenue toute verte, chaton.  

 

- Je deviens verte chaque fois que je te vois, Saeba. Tu me rend malade, tu ne le savais pas ? Elle grogna. Et arrête de m'appeller comme ça ?  

 

- Comment, chaton ?  

 

Tout le monde dans le studio retint son souffle. Ce type tentait le diable. Voulait-il mourir ? Makimura Kaori pouvait être une vraie tigresse quand elle était provoquée.  

Eriko soupira en secouant la tête. Ils étaient impossibles.  

Stefan Lupino étouffa un rire. Quelqu'un devrait un film sur eux.  

Ryô provoquait nochalament la colère de Kaori.  

 

- Garçon manqué, riglola-t-il.  

 

- Crétin !  

 

- Ils devraient essayer de régler ça autour d'un bon dîner, murmura une femme dans la foule.  

 

Ryô regarda la femme.  

 

- C'est une très bonne idée, ma'am.  

 

- Même pas dans tes rêves, mon gars, grommela Kaori.  

 

Il lui fit un clin d'oeil.  

 

- Je ne serais pas si sure de ce qui arrive dans mes rêves, si j'étais toi.  

 

Il rejeta la tête en arrière et éclata de rire en la voyant le fusiller du regard.  

 

- Kaori... Eriko essayait d'attirer son attention en tirant son pull. Au sujet de mon exposition...  

 

- Pas question !  

 

- S'il te plait, Kaori, s'il te plait.  

 

Les yeux d'Eriko commençaient à briller et sa lèvre inférieure à tembler.  

 

- Chaton. Ryô secoua la tête. Qui aurait penser que tu étais une si mauvaise amie. Tss, tss, tss... Quelle déception.  

 

- M. Saeba, siffla Stefan Lupino, vous ne savez même pas ce que présente Melle Eriko.  

 

- Au vu de ses précédentes créations, ce doit être quelque chose de magnifique.  

 

Eriko hocha la tête avec satisfaction.  

 

- Oh, c'est certain, Saeba-san. Classe, beau, totalement adorable....  

 

- Tu vois, chaton, tu dois le faire...  

 

Lupino lui donna un coup de coude.  

 

- C'est de la lingerie, M. Saeba, chuchota-t-il, et il y aura des tas d'hommes pour la reluquer.  

 

Ryô vacilla et déglutit.  

 

- D'un autre côté, tu ne dois rien faire qui te mette mal à l'aise, Kaori.  

 

Kaori passa ses pouces dans les passants de sa ceinture et leva un sourcil.  

 

- Et bien, plus de « chaton » pour moi ? Et pourquoi ce changement soudain, Saeba ? Quest-ce qui ne va pas avec moi et la lingerie ?  

 

Absolument rien, bébé, tant que je suis le seul qui te voit avec... ou sans. Son aine se réveilla. Merci à celui qui a inventé les caleçons larges !  

 

- Hum, c'est juste que je sais que tu es mal à l'aise quand les gens te fixent, c'est tout.  

 

- Et pourtant tu continues à le faire, Saeba.  

 

- Mon nom c'est Ryô, Kaori, lacha-t-il entre ses dents serrées.  

 

- On s'en fout ! Allons-y, Eri. Elle tourna les talons en agrippant le bras d'Eriko. J'ai besoin d'un café. Et pour ce défilé... compte sur moi.  

 

- Kaori..., grogna Ryo.  

 

Elle lui envoya un baiser par-dessus son épaule.  

 

 

....  

 

 

- Dis-moi la vérité, Eri. Est-ce qu'elle est vraiment osée ?  

 

Les deux amies dégustaient un mokas en grignottant leur troisième beignet fraichement sortis du four. Le Cat's Eye était calme et tranquille. A six heure de l'après-midi, tout le monde était rentré à la maison faire le diner, passer du temps avec sa famille ou se préparer pour une soirée en ville. Kaori et Eriko avait le café pour elle-seules.  

Hayato avait entendu le mot « lingerie » et avait quitté la pièce avec une tête rouge et fumante, laissant sa femme secouer la tête et sourire de sa timidité.  

 

- Oh, non ! Pas du tout. Elle est classe et de bon goût. Tu me connais.  

 

Miki s'était assise sur un tabouret à côté des deux jeunes femmes et écoutait avidement.  

 

- Wow, Eriko-san, je ne savais pas que tu créais de la lingerie, chuchota-t-elle, admirative.  

 

- Et bien. Eriko rougit. C'est mon premier essai, j'espère ne pas me planter.  

 

- Tu ne te planteras pas, Eri. Kaori lui tapota la main. Mais moi, surement que si.  

 

- Pourquoi est-ce que tu dis ça, Kaori ? Demanda Miki, perplexe. Tu seras parfaite, je le sais. Je le sens au plus profond de moi.  

 

- C'est facile à dire pour toi, Miki. Ce n'est pas toi qui va parader nue devant une foule d'étranger.  

 

- A moitié nue, corrigea Eriko.  

 

- Ne joue pas sur les mots !  

 

La clochette de la porte d'entrée carillonna et les trois femmes se retournèrent.  

 

- Merde, grogna Kaori, ce type est une vraie sangsue.  

 

Sur le seuil se tenait Ryô Saeba, les yeux brillants et un sourire sournois aux lèvres.  

 

- Wow, Iji, quel bel établissement tu as là !  

 

Le colosse, toujours aussi rouge, se renfrogna.  

 

- Mon nom c'est Ijuin, crétin.  

 

- Hey. Miki sauta de son tabouret. Vous vous connaissez tous les deux ?  

 

- Ah... pas vraiment... je... je pense seulement que son nom est un peu difficile à prononcer, c'est tout.  

 

Kaori leva un sourcil. Ryô bégayait ? Il n'avait jamais bégayé. Mais qu'est-ce qui se passait ici ?  

 

- Mon mari ne se laisse pas appeler par des noms étranges par tout le monde, Saeba-san. Et si il vous appelle crétin par dessus le marché, c'est que vous êtes très proche.  

 

- Miki... , commença le colosse.  

 

- Iji, quelle douillette tanière, déclama Mick Angel depuis l'entrée.  

 

- Mick, ta gueule ! Chuchotèrent en coeur Ryô et Ijuin.  

 

Le sourcil de Kaori se leva encore d'un cran. Si elle se fiait à la fumée qui s'échappait des oreilles d'Ijuin, il y avait un petit secret entre ces trois là qui ne demandait qu'à être découvert.  

 

- Hey, Kaori, murmura Eriko à son oreille, tu penses qu'il t'a suivie ?  

 

- Bien sur. Ryô prit place à côté de Kaori et lui fit un clin d'oeil. Est-ce que ce n'est pas évident ? Il regarda Miki. Je ne sais pas ce qu'elle boit, mais ça sent divinement bon.  

 

- Mets-y quelques grammes d'arsenic pendant que tu y es, marmonna Kaori.  

 

- Moi aussi je t'aime, chaton.  

 

Kaori grogna et se tapa la tête contre le comptoir avec un bruit sourd.  

Ryô sourit gentillement et lui ébouriffa les cheveux.  

 

- Oh, tu t'es fait bobo. Tu veux un bisou pour te consoler ?  

 

- Que quelqu'un m'achève, s'il vous plait, grogna-t-elle, exaspérée.  

 

Une petite lumière s'alluma au-dessus de la tête d'Eriko. Ha, je suis géniale moi !  

 

- Saeba-san, à quoi vous ressemblez à moitié nu ?  

 

S'il n'y avait pas eu la main de Ryô autour de sa taille, Kaori serait tombée de son siège. Au lieu de finir sur le sol, elle se retrouva pratiquement assise sur ses genoux. Il était définitivement heureux de l'avoir là, à en juger par le gonflement prononçé de son pantalon. Ses joues la brulaient.  

Ryô déglutit en espérant survivre. Elle était blottie sur ses genoux, ses bras entourant sa taille, le renflement de sa poitrine reposant doucement dans sa main. Si il y avait vraiment un dieu, celui-ci l'aimait bien apparement... un tout petit peu trop même en cet instant. Son aine était à l'étroit, son coeur battait de plus en plus vite, sa respiration devenait de plus en plus pénible. Il espéra ne pas se mettre à haleter. Ca deviendrait vraiment embarassant !  

Kaori savait qu'elle devait ressembler à une écrevisse. Elle se sentit soulevée de quelques milimètres. Oh non, mon dieu, ça ne peut pas être... Si ? Elle remua espérant qu'il allait la lacher, mais ses bras se resserèrent autour de sa taille. Elle remua de plus belle.  

Ryô jura silencieusement en serrant les dent. Elle allait le tuer si elle continuait.  

 

- Arrête de bouger, Kaori, souffla-t-il à son oreille.  

 

Ok, quelque chose était définitivement en train de la soulever. Kaori remua encore pour vérifier. La force invisible était identifiée.  

 

- Oh, mon dieu, gémit-elle en rougissant jusqu'aux orteils.  

 

Ryô ricana.  

 

- Je ne suis qu'un être humain, chaton.  

 

- Veux-tu bien me lacher, murmura-t-elle furieusement.  

 

- Hum, pas avant un petit moment.  

 

Elle se retourna et lui jeta un regard noir.  

 

- Lache-moi !  

 

Il sourit timidement.  

 

- C'est toi qui m'a mis dans cet état là, Kaori. Alors maintenant tu ferais mieux de rester et de m'aider à le cacher.  

 

Elle hoquetat et ouvrit la bouche, mais rien n'en sortit. Merde !  

Miki donna un coup de coude à son mari et articula silencieusement un « Regarde ». Tournant la tête pour voir son visage, elle comprit qu'il avait déjà remarqué. Sa jolie petite tête chauve était bordeaux et ses oreilles fumaient de nouveau.  

 

- Youhou ! Eriko agita la main à l'adresse du couple devant elle. La terre appelle Kaori... Es-ce qu'il y a quelqu'un qui m'écoute ?  

 

Kaori tressaillit sur les genoux de Ryô et vira au fushia quand il jura de nouveau entre ses dents.  

 

- Désolée, tu disais ?  

 

- Je demandais de quoi avait l'air ton Saeba-san à moitié nu.  

 

- Ah, oui... Elle s'éclaircit rapidement la gorge. Je veux dire, je ne sais pas... enfin, ce n'est pas le mien !  

 

- Ca ne me dérangerait pas de l'être, pourtant, ronronna-t-il avec un regard brulant.  

 

- Oh, bordel. Kaori leva les yeux au ciel.  

 

La « chose » en-dessous d'elle ne semblait pas pressée de reprendre son état initial. Cela faisait chauffer certains endroits de son corps auxquels elle refusait absolument de penser. Elle commença doucement à se laisser glisser de ses genoux, mais il passa son autre bras autour de sa taille et la reposa fermement sur son aine.  

 

- Je t'ai dit de ne pas bouger, chaton, murmura-t-il doucement.  

 

Regardant Eriko, il demanda :  

 

- Pourquoi voulez-vous savoir ça ?  

 

Eriko croisa les doigts sous son menton.  

 

- Et bien, j'ai repensé à ce qu'a dit M. Lupino hier soir.... Vous formez un beau couple... Kaori, arrête de lever les yeux au ciel, un jour ils vont rester bloqués.  

 

- Oui maman.  

- En fait, je pensais, après mon défilé de lingerie j'aurais besoin de faire quelques photos promotionnelles. Vous seriez parfaits tous les deux...  

 

- Oublie ça, Eriko, grogna Kaori.  

 

La petite clochette de la porte d'entrée carillonna de nouveau.  

 

- Vous avez absolument raison, Miss Eriko !  

 

Tout le monde se tourna pour regarder le photographe Croate. Stefan Lupino marcha vers Kari et Ryô, toujours enlacés.  

 

- Je peux voir ça d'ici... une énorme lit, des draps de soie blanc, des rideaux transparents tout autour d'eux... lui, torse nu, uniquement vêtu d'un caleçon gris, elle dans un délicieux ensemble de lingerie blanc... un magnifique contraste entre les deux couleurs de peau... Prekrasno !  

 

Ryô déglutit avec difficulté, les dents serrées, pendant que cette image flottait dans son esprit.  

Kaori vira au rouge carmin et se raidit dans ses bras.  

 

- Jamais de la vie !  

 

- Pourquoi pas ? Miki lui fit un clin doeil, les oreilles de son mari étaient à deux doigts de prendre feu. Vous allez vraiment bien ensemble tous les deux.  

 

- Allez, chaton, murmura Ryô, son souffle carressant son oreille, tu peux faire cette petite faveur à ton amie, non ?  

 

- Il n'y a aucune chance pour que je te laisse me chercher à tatons dans un lit ! Cracha-t-elle en le regardant droit dans les yeux... et elle se figea.  

 

Ses yeux noirs la retenait prisonnière et Il y avait une promesse dans leur noire profondeur. Oh si, tu le feras.  

 

...  

 

Le soleil disparaissait derrière l'horizon. Les ténèbres envellopaient les gratte-ciel de Tokyo, apaisant la vie sauvage des parcs. Une douce brise soufflait depuis la mer.  

Le quartier de Shinjuku commençait à s'éveiller. Les néons s'allumaient, les bars et night clubs ouvraient leurs portes, les femmes de la nuit débutaient leur chasse au client. Une nouvelle nuit ordinaire à Shinjuku.  

Dans un magasin, Kaori essayait de décider quelles pommes avaient l'air les plus appétissantes quand elle sentit le souffle chaud de quelqu'un dans son oreille.  

 

- Coucou, chaton, ronronna une voix profonde.  

 

Elle se retourna, ses yeux lançaient des éclairs.  

 

- Tu m'as encore suivie. C'est du harcèlement !  

 

Ryô lui fit un grand sourire.  

 

- Cette fois-ci je ne t'ai pas suivie. Je fais mes courses. Tu dois admettre que c'est le destin, chaton.  

 

- Kaori. Elle serra les dents. Mon nom c'est Kaori, tronche de cake.  

 

- Kaori-chan. Il sourit tendrement.  

 

Elle s'énerva et fit rouler son caddie hors du rayon.  

Il ricana en la suivant.  

 

- Hey, attend. Je promet de plus te taquiner, Kaori.  

 

- Tes promesses ne valent rien.  

 

Elle jeta un sac de carottes dans son caddie et en profita pour regarder le contenu du sien. Elle écarquilla les yeux. Il était rempli de nourriture et de fournitures diverses.  

 

- Il y a une armée qui campe dans ton salon ou t crains une guerre nucléaire ?  

 

- Hein ? Il lui jeta un regard perplexe.  

 

- Les porvisions...  

 

- Oh, je viens juste d'emménager et j'aime manger. En la voyant lever un sourcil, il s'empressa d'ajouter. Beaucoup.  

 

- Tu n'as pas besoin de te justifier devant moi.  

Elle se dirigea vers la caisse. Et ces deux brosses à dent qu'elle avait vu dans son caddie ?  

 

- Mais c'est toi qui a demandé... Ryô leva les yeux au ciel. Les femmes !  

 

Il marcha jusqu'à la caisse suivante et commença à sortir ses achats devant la caissière.  

Kaori leva ses yeux de ses provisons qui avançaient doucement sur le tapis et fronça les sourcil à la vue de la caissière de Ryô. Est-ce que cette femme avait vraiment besoin de le reluquer comme ça ? En y repensant, chaque femme dans le magasin bavait en détaillant son corps parfait.  

La caissière qui s'occupait de ses achats scanna le dernier article et murmura avec un air de conspiratrice :  

 

- Votre petit ami est vraiment appétissant.  

 

- Ce n'est pas mon petit ami, cracha Kaori entre ses dents.  

 

Avisant d'énormes sacs sur un présentoir, elle en prit un qu'elle balança devant la femme.  

 

- Voilà, comptez ça avec.  

 

Pendant qu'elle remplissait l'énorme sac, elle chercha Ryô des yeux. Il n'était nulle part. Grrr. Comment avait-il fait pour finir aussi vite ? La bimbo à la caisse lui avait probablement fait une remise. Salope !  

En sortant du magasin, elle se précipitat droit dans un mur de brique. Sauf que ce n'était pas un mur et que ce n'était pas en brique. C'était Ryô, les bras déjà libéré de ses achats et souriant.  

 

- Besoin d'un coup de main, Kaori ?  

 

- Non merci. Je peux me débrouiller.  

 

Il attrapa son sac et le fourra dans sa voiture.  

 

- Allez viens, je t'emmène.  

 

Kaori l'aurait volontiers envoyer se faire voir mais sa machoire pendait entre ses pieds. Il avait une Lamborghini. Une Lamborghini Diablo. La voiture de ses rêves.  

 

- Je te hais, murmura-t-elle en salivant sur les lignes parfaites de la voiture.  

 

- T'affoles pas, c'est une location.  

 

- Je te hais quand même.  

 

- Est-ce que ça te calmerais si je te faisait faire un tour dedans ? Il secoua ses clefs.  

 

Elle déglutit, tentée malgré elle, mais regarda avec circonspection le minuscule espace intérieur. Est-ce qu'elle oserait aller là dedans avec lui ? Etre si proche avec tout ce cuir autour d'eux.  

Il ne lui laissa pas le choix. Il la souleva et, ouvrant la porte avec le bout de sa chaussure, l'assit à l'intérieur.  

 

...  

 

Ils arrivèrent à son appartement un peu trop vite. Elle avait aimé être conduite par lui et dans cette voiture encore plus. Wow !  

Il regarda l'immeuble de cinq étages avec ses balcons blancs.  

 

- Voilà, nous y sommes. Et maintenant ?  

 

Elle s'extirpa de la Lamborghini pour aller chercher son sac mais sa main était déjà là. Elle recula en sentant l'élécrticité la traverser comme leurs doigts se frolaient.  

Ryô aussi sentit le choc. Jusque dans ses orteils. Voyant son recul, il sourit légèrement.  

 

- Je t'ai déjà dit que tu n'avais pas à avoir peur de moi, Kaori.  

 

Ses joues rougirent.  

 

- Je ne sais pas de quoi tu veux parler.  

 

Il soupira.  

 

- Si, tu le sais.  

 

Les clefs à la main et les yeux lançant des éclairs, elle lui demanda sèchement :  

 

- Qu'est-ce que tu veux de moi, Saeba ?  

 

Il fut devant elle en deux pas et la coinça contre la porte.  

- Mon nom est Ryô ! Tu ferais mieux d'apprendre à l'employer de nouveau, chaton.  

 

Elle se mit en colère.  

 

- Et mon nom est Kaori ! Alors arrête de m'appeler chaton ou je...  

 

Sa bouche se posa sur la sienne, la faisant taire. Ce n'était pas un baiser pour faire connaissance. Rien a voir avec un baiser poli. C'était de la pasion pure, profonde et forte, et ce depuis le début. Il la sentit répondre, faiblement au début, il sentit le bout de sa langue sur la sienne et colla le bas de son corps contre le sien, ne laissant aucun doute sur l'effet qu'elle avait sur lui.  

Quand il lacha finallement sa bouche et recula, elle nota que son sourire satisfait avait reprit sa place. Le problème était qu'elle n'arrivait pas à trouver une seule remarque cinglante à lui retourner. Son cerveau s'était transformé en gelée.  

 

- Bonne nuit, dit-il gentillement en lui tendant son sac de courses, puis il tourna les talons et marcha jusqu'à sa voiture.  

 

Le bruit du moteur la sortit de ses pensées. Regardant autour d'elle, elle porta une main à sa bouche.  

 

- Oh bordel ! Kaori, tu es vraiment, vraiment dans la merde là, ma fille, murmura-t-elle en montant les marches deux à deux.  

 

Dès que la porte de son appartement fut fermée, elle se laissa glisser sur le sol. Elle l'avait laissé l'embrasser. Et quel baiser... Elle secoua la tête, choquée par sa propre audace. Elle avait répondu à son baiser. Maintenant il allait penser qu'elle lui mangeait dans la main. Salaud ! ... Mais il embrasse si bien.  

 

- Oh, seigneur... , gémit-elle.  

 

...  

 

Ryô déverouilla la porte de son appartement et se débattit avec ses sacs de course. Qu'est-ce qui lui avait prit de l'embrasser comme ça ? Dieu, quel baiser ! Elle avait une bouche faite pour être embrassée. Plusieurs heures par jour. Juste par lui, évidemment.  

Il alla dans le salon et la trouva sur le canapé, regardant les infos. Souriant, il s'accroupit à côté d'elle.  

 

- Bonjour, mon petit potiron.  

 

Pandora jeta ses bras autour de son cou.  

 

- Tu es finallement rentré à la maison. Tu m'as beaucoup manqué, chuchota-t-elle en embrassant sa joue.  

 

- Un type pourrait s'habituer à être acceuilli comme ça. Il rit en la prenant dans ses bras. On va dîner ?  

 

Elle grimaça.  

 

- Tu vas cuisiner ?  

 

- Non. Je me suis arrêté chez un traiteur sur le chemin de la maison.  

 

Elle envoya promener les sacs au dessus de sa tête.  

 

- Il y a un dieu.  

 

Il la déposa sur le comptoir avec une petite tape.  

 

- Qu'est-ce que c'est supposé vouloir dire ?  

 

- Que tu es un cuisiner catastrophique.  

 

Elle farfouilla dans le sac.  

 

- Oh, tu m'as acheté une brosse à dents. Tu es si gentil.  

 

Elle lui fit un radieux sourire et l'éteignit étroitement.  

 

- Je t'aime.  

 

Il ébouriffa ses cheveux bouclés.  

 

- Je t'aime aussi, ma puce. 

 


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