Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore/i: Mojca

Traduttore/i: CHANLYR

Beta-reader(s): Lifetree

Status: In corso

Serie: City Hunter

Original story:

What men want

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 31-12-05

Ultimo aggiornamento: 20-03-06

 

Commenti: 94 reviews

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DrameGeneral

 

Disclaimer: Les personnages sont la propriété exclusive de Hojo.

 

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   Traduzione :: Ce que homme veut

 

Capitolo 1 :: Un

Pubblicato: 20-03-06 - Ultimo aggiornamento: 20-03-06

Commenti: [1/8/2005] Ce premier chapitre n’est pas long, il contient ce qu’il s’est passé et comment cela est arrivé. Amusez-vous, Mojca.

 


Capitolo: 1


 

« Dégage de là salope ! »  

« N’y pense même pas, crapule ! » Kaori se battait pour sa vie. Elle tenait l’homme par le cou mais celui-ci se débattait comme un chien enragé. « Ryo ! J’aurai vraiment besoin d’un coup de main là ! »  

« Je suis pas mal occupé de ce côté-ci, Kaori-kun ! » Son poing fracassa quelque chose dans le visage de son adversaire. « Sers-toi d’une massue ! »  

 

Elle fit la grimace et referma son emprise sur le voyou « Elles n’ont pas la même efficacité si t’es pas dessous. »  

 

Ryô donna un coup de coude dans un estomac, tout en jetant un regard de biais à sa partenaire. Elle était belle… et tout à fait effrayante à cet instant, suspendue au cou de ce type, une expression sinistre sur le visage. « Arrête, Kaori-kun. » Il sourit. « Tu me fais rougir. »  

 

Le regard de Kaori accrocha le sien. Son sourire la frappa comme à chaque fois. Les battements de son cœur s’accélérèrent et elle ne put s’empêcher de lui répondre par un sourire. Subjuguée, elle remarqua ses yeux couleur de nuit emplis d’inquiétude et se rendit compte un peu trop tard que sa poigne mortelle s’était relâchée.  

« Kaori ! » Ryo hurla pour la prévenir, essayant de l’atteindre à travers la mêlée.  

Elle fut projetée en l’air et un craquement sourd retentit au même moment que sa tête heurta le béton… puis tout devint noir.  

 

« Kaori… allez bébé, réveille-toi. »  

Est-ce que c’était bien Ryo? Qui l’appelait ‘bébé’ ? Etait-elle morte ?  

« Allez, mon cœur… »  

Mon cœur ?!  

« Bon dieu, Kaori, ouvre tes yeux. Tu ne peux pas me faire ça. Tu ne peux pas me laisser seul. Je ne veux plus être seul. »  

 

Elle ouvrit lentement les yeux mais battit tout de suite des paupières. La lumière que la fenêtre tamisait attisa sa migraine.  

 

Regardant autour d’elle, elle vit qu’elle était dans une chambre d’hôpital, mais personne n’était en vue. Avait-elle rêvé ? Ma foi, il était fort probable que oui. Comme si Ryô utilisait des mots doux avec elle.  

 

La porte s’ouvrit doucement et l’objet de ses réflexions apparut, entrant dans la chambre en badinant … puis se figea, dès qu’il l’aperçut éveillée.  

 

« Salut » elle parvint à lui adresser un pâle sourire.  

 

Ryo réprima un soupir de soulagement. Elle était réveillée. A nouveau avec lui. La semaine qui venait de s’écouler avait été un enfer. Ne pas savoir si elle ouvrirait encore une fois ses magnifiques yeux noisette. Même ses massues lui manquaient.  

 

« Salut » il lui retourna son sourire, tandis qu’il se tournait vers la fenêtre. « Bienvenue » C’était à peine un murmure.  

« Quoi? »  

« Hmmm? » Il se tourna, haussant un sourcil.  

« Je n’ai pas bien entendu ce que tu viens de dire. » Elle essaya de se redresser, mais échoua lamentablement.  

« Tout ce que j’ai dit c’est ‘Salut’ » Prenant pitié, il s’approcha du lit. « Laisse-moi t’aider. » Soulevant doucement son buste, il cala les oreillers derrière son dos. « Comment te sens-tu? »  

« Tout ankylosée » elle le regarda d’un air bête.  

 

Se rappelant son corps étendu sur le béton, son crâne en sang, Ryo serra des dents. Jamais il n’avait eu aussi peur de sa vie. Il avait cru un instant qu’elle était morte et son cœur avait volé en éclat. Son monde était de nouveau plongé dans les ténèbres. Puis ses doigts avaient perçu les faibles battements de son cœur, et il l’avait serrée dans ses bras, lui murmurant n’importe quoi. Lui murmurant qu’il l’aimait.  

 

« Bon dieu, qu’est ce que tu m’as fait peur, Kaori. »  

Kaori leva son regard de ses mains, jointes sur ses genoux, puis fixa longuement ses yeux de nuit. « Je suis désolée, Ryo. Je n’en avais pas l’intention. »  

« L’intention de quoi? »  

« De te faire peur. »  

Il cligna des yeux. « De quoi est-ce que tu parles ? »  

Elle écarquilla les yeux. Il jouait les idiots ? « Tu viens de dire que je t’avais fait peur. »  

Ryo se gratta la base du crâne. « Mais non, je n’ai rien dit. »  

 

Elle soupira, détournant son regard. « Qu’importe. »  

 

Ryo s’assit près d’elle sur le lit, touchant avec douceur la bosse à la base de son crâne. « Kaori, » dit-il en fronçant légèrement les sourcils, « tu es sûre que tu vas bien ? »  

Les prunelles noisette de Kaori s’enflammèrent. « Je ne suis pas une gringalette Ryo. Et ne me dis surtout pas que la bosse m’a rendue folle. Je t’ai bel et bien entendu dire que je t’avais fait peur. »  

Ses doigts massèrent doucement l’arrière de son crâne. « Jamais je ne t’ai considéré comme une folle, Kaori-chan. »  

 

« Alors quoi ? »  

 

Ryo soupira. « Je ne dis pas que je n’étais pas effrayé. Parce que je l’étais. » Un sourire apparut lentement sur son visage. « C’est juste que je ne l’ai pas dit à haute voix … enfin, jusqu’à maintenant. »  

« Mais… Oh, oublie ça. » Ses oreilles s’actionnèrent. « Les autres arrivent. »  

Ryo prêta également l’oreille. « Pas d’erreur, c’est bien Umibozu. Les vitres en tremblent. »  

Elle lui frappa le torse gentiment. « Ne dis pas ça. »  

 

La porte s’ouvrit dans un fracas et Mick vola à travers la pièce. « Kaori, mon ange ! Viens voir ton Mick adoré !!! »  

Umibozu, l’attrapant par le col de sa chemise, l’arrêta en plein vol. « Le survol est interdit dans cette pièce. »  

« Désolé, » grimaça Mick, alors qu’il marchait vers le lit. Même aussi pâle qu’un fantôme, tu es toujours aussi belle Kaori.  

 

Kaori ouvrit grand les yeux. C’était pas possible ! Ses lèvres n’avaient pas bougé et pourtant elle l’avait entendu parler. Distinctement. C’était pas possible, elle pétait un plomb?!  

« Salut » dit-il en lui lançant un clin d’œil.  

« Tu la touches, Mick … »  

Kaori fit volte-face et regarda Ryo. Il était suspendu à Saeko, la langue pendante.  

… et t’es un homme mort.  

 

Kaori secoua la tête. C’était impossible. Elle entendait des voix. Ryo jouant le Neandertal jaloux… Nan ! Elle devait encore être inconsciente  

« Eh, Kaori, » fit Miki en se laissant tomber sur le lit, au côté de Kaori. « Comment te sens-tu ? … Kaori? … Pourquoi tu me dévisages comme ça ? »  

 

Kaori soutint le regard de son amie. Rien. Elle n’entendait rien, pas la moindre parole. Tu vois, ça prouve que tu es encore dans les pommes … ou folle à lier.  

 

Saeko se débarrassa enfin de Ryo en lui donnant un coup dans une zone des plus sensibles. « On devrait peut-être appeler le médecin. Elle est devenue verte. »  

 

« Mais non, elle s’en sortira « Ryo sauta à nouveau sur Saeko. Ne pense même pas à rester une minute de plus dans cet endroit Kaori. J’ai besoin de toi à la maison. Avec moi.  

 

Kaori secoua la tête, son tain prenant une nuance plus soutenue. Sa bosse avait dû être plus grave qu’elle ne l’avait pensé. Son cerveau avait court-circuité. Ryô avait besoin d’elle à la maison – avec lui? C’est ça oui.  

 

Elle regarda Saeko, qui pointait maintenant un poignard sur les bijoux de famille de Ryo. Rien de ce côté là. Pas de pensées du côté de Miki non plus. Mick lui adressait un sourire condescendant.  

 

Comment peux-tu aimer quelqu’un comme lui, Kaori ? Quelqu’un qui te fait souffrir ? Pourquoi ne peux-tu pas m’aimer ? Qu’a-t-il lui que je n’ai pas ?  

Oh, mon dieu! Il était encore heureux qu’elle n’ait pas encore entendu Umibozu. Heureusement qu’elle n’était pas encore folle au point d’entendre Umibozu. Elle tourna le visage pour regarder le géant…  

 

Hmmm, est-ce que j’ai arrêté le gaz ?  

Ses yeux se révulsèrent et elle s’effondra sur le lit, inconsciente.  

 

« Docteur, » chuchota Kaori, après que le médecin chassa ses amis de la chambre. « Dites-moi la vérité. Je suis morte ? »  

 

Ses sourcils buissonneux se soulevèrent tandis que ses yeux se mirent à briller. « Non, vous n’êtes pas morte. Vous êtes une belle jeune femme, on-ne-peut-plus en excellente santé, qui s’est cognée légèrement la tête. Vous ne semblez pas présenter de commotion cérébrale, mais à titre préventif, nous allons vous garder cette nuit. Si tout se passe bien, vous pourrez rentrer chez vous à la première heure demain matin. »  

 

« Super. » Ce n’était pas l’explosion de joie, non plus. « Autre question. Est-ce que je suis folle ? »  

« Et bien », fit le médecin d’un ton songeur. « La psychiatrie n’est pas ma spécialité… » Apercevant ses yeux grands ouverts le fixer, il sourit pour la rassurer. « Non, Kaori, vous n’êtes pas folle. Un peu perturbée, mais pas folle. »  

 

Le cœur de Kaori cogna fort dans sa poitrine. C’était un médecin alors pourquoi ne pas lui parler de ce rêve étrange… si c’était bel et bien un rêve. Elle n’en était plus très sûre.  

« Et si je vous disais que je pouvais entendre très clairement les pensées des trois hommes qui se trouvaient dans cette pièce avec moi. »  

« Je dirais que vous avez un sacré sens de l’humour. » Elle a dû se cogner la tête plus fort que je ne l’avais pensé. … Elucubrations … Intéressant.  

« Je n’hallucine pas, docteur, » fit Kaori d’un ton grave.  

« Pardon ? »  

« Je … n’hallucine… pas » répéta-t-elle lentement.  

Le médecin sourit. « Je n’ai jamais dit que vous halluciniez. »  

« Non, mais vous l’avez pensé. »  

Il cligna des yeux  

« ‘Elle a dû se cogner la tête plus fort que je ne l’avais pensé. … Elucubrations … Intéressant..’ Ca vous dit quelque chose ? »  

Ah la vache !  

« Ca vous pouvez le dire… » sourit-elle avec douceur.  

 

 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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