Capitolo 1 :: L'arrivé

Pubblicato: 08-07-12 - Ultimo aggiornamento: 13-07-12

Commenti: Deux jeunes policier essaient de faire régner l'ordre à Tokyo. épuisé de leur affaire qu'il viennent d'accomplir il rentre au commissariat pour rédiger leur rapport. Pendant ce temps sur un dock à l'extérieur de la ville vient d'arriver un homme qui n'aspire pas du tout confiance. Correction et apport par Kaori62 ma co-auteur que je remercie énormément de me soutenir et de m'encourager. Merci lisez et appréciez

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25 Mars à 23h00  

Commissariat de police :  

Deux jeunes inspecteurs de police viennent de rentrer dans le commissariat et ont tous les deux l'air d'être très fatigués. Depuis trois jours ils sont sur une affaire et n'ont presque pas fermé l’œil. Mais ils sont tout de même heureux car ils viennent enfin de clore l’affaire sur laquelle ils travaillaient.  

• Ouf ! enfin, une affaire de plus résolue. Souffla la jeune femme en se laissant tomber sur le siège de son bureau.  

• Ouais! Mais c’était plus simple que prévu ! Dit le jeune homme en s'asseyant en face de son amie.  

• Tu sais que le travail n’est pas totalement fini ?  

• Je sais ! Je vais commencer à rédiger le rapport.  

• Dis Hide... Pourquoi t’avais cette mine soucieuse dans la voiture ?  

• Hein ? Ahahahah ! Se mit à rire bêtement ce dernier. J’étais pas du tout soucieux ! Mentit-il.  

• Si tu le dis ! Murmura tout bas Saeko, trop fatiguée pour chercher à comprendre.  

• « Ouf ! Heureusement qu’elle laisse tomber, j’ai vraiment eu chaud. Je lui en parlerais une fois que j’aurais la confirmation sinon je risque de la stresser encore plus si je lui en parle tout de suite » pensa Hide.  

En effet il venait d’apprendre qu’un bateau en provenance de l’Amérique chargé de drogue se dirigeait vers le Japon.  

*****  

23h30 dans un appartement :  

Une jeune fille venait de se réveiller et s’était dirigée dans la cuisine pour boire de l’eau. Arrivée à la porte elle remarqua qu'un silence de mort envahissait l’appartement. Elle comprit qu’elle était seule.  

• « Tiens il n’est toujours pas rentré, j’espère qu’il ne lui ait rien arrivé » se dit la jeune fille. « Mais il lui est déjà arrivé de rentrer le matin donc pas de souci à se faire... Je suis sûre qu’il va bien » Ajouta-t-elle, pour s’encourager.  

Mais au lieu de retourner dans sa chambre, elle s installa sur le canapé pour attendre son grand frère aimé et s’assoupit sur place.  

*****  

23h50 :  

La ville de Tokyo est toujours animée et éclairée à cette heure.Bien que certains endroits, la nuit, étaient aussi sombre que les ténèbres.  

C’est l’image que représentait un dock abandonné se situant hors de la ville et qui était un lieu idéal pour les règlements de compte, échanges d’armes et produits en provenance de l’extérieur. C’était aussi le refuge des pêcheurs.  

A quelque mètre de là, grâce à la faible clarté des étoiles, on pouvait apercevoir une forme au milieu de l’océan avancer en direction du dock. Regardant de plus près, on pouvait voir qu’il s’agissait d’un bateau de pêche.  

23h55 sur le bateau :  

Le capitaine ordonnait à son équipage de se préparer pour le déchargement des caisses dans lesquelles étaient enfermé le poisson, destiné aux restaurants et poissonneries. Il devait absolument reprendre rapidement le large avant de se faireattraper par la police.  

Accoudé à une rambarde un jeune homme calme mesurant dans les 1m95 très bien bâti, habillé en tenue de sport et portant un gilet à capuche, regardait la terre qui se formait devant lui. Depuis qu’elle était devenue visible, un magnifique sourire, ne quittait plus ses lèvres.  

• Enfin arrivé ! Dit-t-il en s’étirant les muscles qui s’étaient contractés due à sa position.  

26 Mars 00h01 au dock abandonné :  

Le bateau venait d’accoster et l'équipage commença à défaire le matériel. Son sac à dos, un autre à la main, le jeune passager s'appuya sur la rambarde et sauta par dessus. Malgré la hauteur, il se réceptionna sur ses deux jambes sous le regard ébahit de l'équipage.  

• Je viendrais récupérer le reste de mes affaires d’ici deux à trois jours... Déposez les à l'intérieur de cet entrepôt et j'interdis quiconque d'aller fouiner son contenu... Lâcha-t-il d'une voix froide, tout en fixant le capitaine.  

• ou…oui ! Répondit celui ci, impressionné par le charisme de cet homme.  

Depuis que le jeune homme lui avait demandé de le prendre avec eux au milieu de nulle part, le capitaine avait senti quelque chose d’étrange émané de lui. Dès le premier regard, il avait senti des frissons glacials traverser tout son corps. Pourtant, il avait l'habitude d'affronter le danger mais cette fois ci, c'était différent. Son aspect calme et serein avait attiré toute l’attention et l’admiration du capitaine. Et à présent, ce saut acrobatique démontrant la souplesse de ce corps, venait de confirmer son hypothèse selon laquelle il ne faudrait pas le contredire et se méfier de lui.  

Il dégageait une telle sûreté, une telle confiance en soi et une souplesse si incroyable que le capitaine en conclu qu'il s'agissait d'un tueur. Les affaires qu'il avait laissé à l'entrepôt devaient certainement contenir des armes.  

Loin des analyses et déductions du capitaine, le jeune homme s’était mis en marche vers la direction de la ville en passant par les endroits les plus obscurs pour passer inaperçu. Dans une démarche les plus autoritaires, il était arrivé au centre de la ville qu’il observait minutieusement, afin d'étudier son nouveau terrain de jeu.  

Il devait connaître toutes les ruelles et recoins de la ville pour pouvoir agir à sa guise. Il était maintenant environ 2h lorsque le jeune homme guidé par ses pas arriva dans un quartier qui été animé plus que les autres et qui apparemment enregistrait le taux le plus élevés de vices de la ville. Mais le jeune homme été tombé amoureux de cet endroit et il avait décidé de s’installer ici. De plus un grand nombre de bar s’y trouvait et comme il était de nature festive cela tombait bien. Il s’était dès lors mis à visiter les ruelles sombres et sûrement dangereuses de ce quartier.  

Errant dans l'une des ruelles il fut attiré par des cris perçants. Intrigué, il courra jusqu'à la source et stoppa ses pas en découvrant la raison de ces hurlements. Une bande de jeune yakuza harcelait une jeune demoiselle sous le regard apeuré de ses parents qui étaient ligotés à un poteau. A première vue, ces jeunes étaient venus raquetter les propriétaires du restaurant.  

Ne supportant pas de voir la jeune fille sur le point de se faire violer, l'homme jeta son sac sur le sol, provoquant un bruit assourdissant, attirant ainsi l'attention de la bande sur lui.  

Les jeunes voyous s’arrêtèrent pour se retourner et voir la personne qui venait de les déranger, puis l’un d’eux s’avança vers le nouveau venu d’un air contrarié, pour connaître l’importun qui voulait déjà mourir en se plaçant à travers de leur route.  

• T’es qui toi Minable ?? Cracha durement l'un des yakuza.  

• …..  

• Mais t’est sourd ou quoi ? Je t’ai demandé t’es qui ?S’énerva le jeune chef de la bande ;  

• ….  

• Mais il m’énerve ! Je vais t’apprendre les bonnes manières moi ! Hurla-t-il, en lui balançant une droite dans le visage.  

Celui-ci ayant anticipé le coup s’écarta de la trajectoire dans un mouvement rapide souple et précis, lui offrant ainsi une ouverture. Alors profitant de cette opportunité, il asséna un coup si violent dans la poitrine du chef suivi d’ un coup de pied dans le dos de celui-ci qu'il tomba sur le sol en attrapant ses côtes et criant toute sa douleur.  

Satisfait du résultat, et comprenant les intentions des autres membres, l'homme se mit à courir à travers les ruelles. Les yakuza ayant suivit la scène, sortirent aussitôt leurs armes et commencèrent à poursuivre le jeune homme. Arrivé dans une ruelle très sombre les poursuivants stoppèrent leur course. Rien ! Perdu ! Ils avaient perdu sa trace. Déçu de cette poursuite ils décidèrent de faire demi-tour. Alors qu'ils marchaient vers la sortie, une silhouette imposante se dressa devant eux.  

A l’autre bout de la rue le chef toujours à terre, hurlait toute sa peine sous le regard ahuri de la jeune fille et de ses parents.Profitant de cette opportunité, la fillette détacha rapidement ses parents. Une fois libre et sur le point de quitter les lieux, ils virent leur sauveur sortir de la ruelle et se diriger vers ses affaires, où l'agresseur de la fille, allongé au sol, souffrait le martyre.  

S'agenouillant à ses côtés, il fixa ce déchet avec tant de haine, que des frissons traversèrent tout le corps du jeune chef.  

• Qui je suis ? Lâcha-t-il d'une voix dure. Je suis ton pire cauchemar ! Pour cette fois, je te laisse vivre mais à une condition...  

• ...  

• Je veux que tu fasses circuler ce message dans le milieu pour moi.... Dis leur que le vrai maître est venu pour prendre sa place.... T'as pigé ??  

Remarquant des larmes perler sur les joues du yakuza, l'homme comprit que son message avait été bien enregistré. Ramassant ses affaires, il quitta, sans un regard pour la fillette et ses parents, la ruelle, le regard sombre.  

*****  

Vers 2h00 une personne sortait du commissariat de police pour prendre sa voiture et se diriger vers son appartement.  

• Heureusement que demain c'est dimanche et que j’ai droit au repos. Songea-t-il en ignorant ce qui se passait dans l'une des ruelles sombre de sa ville.  

Arrivé chez lui, lorsqu’il ouvrit sa porte il trouva sa sœur endormie sur le canapé. Posant un regard attendri sur celle ci, il la porta délicatement jusque dans sa chambre et l'embrassa tendrement sur le front, avant de rejoindre la sienne.  

*****  

Vers 4h, à l'abri des regards, tapis dans l'ombre, un jeune homme adossé au mur fumait une cigarette, le regard pensif. A coté de lui deux sacs étaient déposés.  

• Bienvenu au japon ! Se dit-il avant de s’asseoir et de fermer les yeux.  

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