Capitolo 1 :: Je me souviens.....

Pubblicato: 19-09-09 - Ultimo aggiornamento: 19-09-09

Commenti: Coucou à tous ! J'espère que ca vous plaira ! bonne lecture ! bisous

Capitolo: 1

En cette nuit froide et glaciale, la pluie tombait comme des lames de couteaux sur le bitume couvert de sang.  

Debout, face à cette boucherie, je regardait avec haine, ce liquide visqueux couler le long de mes mains.  

Mon regard, vidé de toute émotion, observait, scrutait le moindre souffle de vie s'échapper de ce corps atrocement mutilé.  

Le vent fouettait mes cheveux, me les collant sur le visage, mêlant ainsi cette eau glacée à ms larmes qui ruisselaient le long de mes joues.  

Serrant furieusement mes mains, je me laissais tomber à genoux sur ce sol souillé et je criais de plein poumon, toute ma peine.  

Impuissant face à cette détresse, je me relève difficilement et je quitte cet endroit maudit pour rejoindre, à présent, ton unique demeure.  

Errant dans les rues où peu de gens osent s'aventurer avec un temps aussi morbide, je me souviens....  

Je me souviens de ce jour où je t'ai enfin avoué mes sentiments, te faisant pleurer de bonheur...  

De nos corps fusionnant toute la nuit, nous laissant en appétit dès que nos regards se croisaient...  

De tes caresses d'abord timide, puis sauvage, sur mon corps brûlant ma peau de plaisir.....  

De tes baisers fruités et fougueux sur mes lèvres, me faisant fondre de désir.....  

Ta main dans la mienne dès que nous marchions dans les rues, montrant ainsi au monde notre bonheur....  

Je me souviens encore de tes massues, m'écrasant sur le sol dès que je sautais, avec ma tête de pervers, sur les autres femmes.....  

Mais tu savais, que derrière cette facette, tu étais mon unique amour, la seule femme de ma vie....  

Je me souviens du jour de mon anniversaire où tu m'as appris que j'allais être père. De cette peur et de cette crainte dans ton regard, que je t'abandonne ou pire que je te demande d'avorter.....  

Je te vois encore toute tremblante, attendant ma réponse, le regard triste. Alors pour couper court à tes angoisses, je me suis agenouillé devant toi et j'ai posé ma tête sur ton ventre.....  

Je me suis mis à le caresser tendrement et d'une voix douce, remplit de joie, je t'ai remercié pour ce merveilleux cadeau.....  

D'abord surprise, tu as ensuite fondu en larmes, avant de te jeter dans mes bras tout en me disant une litanie de je t'aime......  

Les mois passés et j'étais l'homme le plus heureux de la terre, jusqu'à ce jour.....  

J'avais fait circuler dans le milieu que je prenais ma retraite et que l'ange de la mort reviendrait si quiconque osait me défier ou s'en prendre à ma famille.....  

Hélas, pas facile de se retirer de ce métier lorsque l'on est numéro 1 du Japon.....  

J'ai dû combattre des semaines et des semaines, afin de te protéger, toi et notre bébé.......  

Mais un homme avait réussi à me tenir tête et j'ai ignoré ses menaces. J'ai pris sa requête trop à la légère et aujourd'hui je le regrette car j'en paie les frais.....  

Ce monstre avait réussi à t'enlever un jour où tu te rendais chez ton amie Eriko, qui voulait à tout prix t'offrir des vêtements pour notre enfant.....  

Tu étais enceinte de 6 mois, à peine.....  

J'ai remué ciel et terre, allant même menacer mes indics de la pire mort, pour te retrouver....  

Mais il était déjà trop tard. Tu baignais dans ton propre sang, une balle dans la poitrine....  

Je t'ai immédiatement emmené chez le Doc, qui a tout fait pour te sauver la vie....  

N'ayant pas le choix, il a pratiqué une césarienne, espérant ainsi sauver la vie de notre enfant.....Sans succès....  

Apprenant la mort de notre petit être, et étant dans un état critique, tu n'as pas pu le supporter et tu es morte quelque minute après notre fils, me laissant seul au monde....  

Ravagé par le désespoir, la colère et la haine d'avoir perdu ma seule famille, je suis parti, le regard vidé de tout sentiment, pour aller régler le compte à ce monstre....  

A cet instant, l'ange de la mort venait de renaître......  

Ce salopard se terrait comme un rat dans un vieil immeuble désinfecté, attendant que ma colère se passe, pour fuir la ville.....  

Ce soir, je l'ai retrouvé, errant dans une ruelle sombre.....  

Je ne lui ai laissé aucune chance et je l'ai massacré d'une morte lente et douloureuse....  

Je me souviens encore de cette peur dans ses yeux, de cette crainte de mourir entre mes mains....  

De ces excuses bidons, faisant naître en moi une haine immense, de ces pleurs irritant ma colère de le tuer d'une balle dans la tête.....  

N'y tenant plus, je l'ai frappé de toutes mes forces, au visage, au ventre.....Avant de le plaquer au sol et de lui montrer ma soif de vengeance en lui poignardant ses bras et ses jambes de plusieurs coups de couteaux......  

Il était hors de question que ce monstre meurt tout de suite ! Je voulais qu'il souffre comme mon coeur souffre de la mort de ma femme....  

J'ai commencé par lui découper ses oreilles et je l'ai obligé à avaler les morceaux un par un.....Ce con, a tout vomi sur moi, salissant mes vêtements.....  

Dégoûté et n'appréciant pas son geste, je lui ai arraché sa langue avant d'enfoncer doucement mes pouces dans ses yeux, les crevant lentement......  

Le sang giclait en masse de ce visage....De cet homme qui m'avait volé ma femme, mon fils, ma vie....  

Ne supportant plus ces cris aigus et le voyant sur le point de rendre son dernier souffle, je l'ai éventré.....  

Sa respiration était saccadée signe qu'il allait bientôt mourir..... Alors de rage de voir ce monstre partir si vite, je lui ai broyé les intestins.....  

Même si cette pourriture était déjà morte, je ne voulais pas m'arrêter en si bon chemin....  

Je lui ai arraché le coeur avant de lui fourrer dans la bouche.....Puis, poussant un cri de haine, je lui ai planté mon couteau dans la tête......  

Son corps se vidait de tout son sang, se mêlant à cette pluie glaciale, salissant mes mains de cette couleur rouge.......  

Après l'avoir achevé, je n'éprouve aucune paix au fond de mon coeur......Je ne trouve aucun réconfort face à ce massacre, car je sais, que cela ne te fera pas revenir......  

A présent je me retrouve devant cette tombe, ta nouvelle demeure.....  

Je passe mes doigts tremblants sur ces lettres dorées....Cette Stèle.....Voilà tout ce qui me reste de toi Kaori.......  

Je ne peux pas continuer à vivre dans ce monde sinistre, sans mon ange de lumière, sans cette femme qui avait réussi à faire de moi, un homme......  

Ma douleur est trop profonde pour continuer à vivre seul........Cette souffrance m'est intolérable....  

Pardonne moi mon ange, mais il n'y a pas d'autre choix.....  

Alors je prends cette petite capsule, contenant de l'arsenic et je la croque pour abréger cette peine, qui me broie les entrailles....  

Ce poison mortel met quelque seconde avant de m'achever définitivement....  

Je tombe tel un poids lourd sur ce sol humide, un sourire radieux sur mes lèvres car je sais que désormais, nous serons réunis pour l'éternité.......  

Cela faisait plusieurs heures que Mick cherchait désespérément son pote de beuverie, dans les quartiers chauds de Shinjuku, sans succès.  

Depuis la mort de Kaori et de leur fils, Ryo avait déserté le groupe, les menaçant de mort, si quiconque osait lui mettre des bâtons dans les roues, lorsqu'il retrouverait l'assassin de sa femme.  

Comprenant la haine et la douleur de leur ami, la bande avait décidé de le laisser seul quelques jours avant d'aller lui rendre visite.  

Ne tenant plus en place, Mick voulait à tout prix, aider son ami à sortir de sa peine et de sa solitude.  

Ne le trouvant nul part, il décida d'aller voir si Ryo se trouvait au cimetière.  

Arrivé non loin de la tombe, il vit avec horreur, le corps de son ancien partenaire, inerte.  

Avançant lentement vers ce corps dépourvu de toute vie, Mick remarqua qu'une boîte en métal, était posé à côté de la stèle.  

D'une main tremblante, il se saisit de cet objet et fut surpris d'y trouver le magnum du nettoyeur, ainsi qu'un mot.  

« Pardonnez moi......Mais ma vie est auprès de Kaori et de mon fils.......Ryo ».  

Attristé par la perte de son ami, Mick pleura toutes les larmes de son corps, tenant dans ses bras, son pote de beuverie, son ami, son frère.....  

Il téléphona à la bande et ensemble, ils enterraient le corps du nettoyeur, au côté de sa femme et de son fils.....  

Désormais, sur la stèle, on pouvait voir le nom de la famille Saeba mais aussi des lettres entrelacées dans un coeur..........  

« CH Forever »  

Fin  

Capitolo: 1